« Quelle fierté de pouvoir coacher des guerrières pareilles! »

A domicile et dans des conditions plus que compliquées, Angleur a vaincu Herve pour clore l’année en beauté.

Alors que Herve surfait sur une bonne dynamique avant de se rendre à Angleur, le Mosa pansait ses plaies avec un effectif réduit à la portion congrue. Pourtant, les cinq valeureuses joueuses locales ont damé le pion de Battice, 74-66. « Quelle fierté de pouvoir coacher une équipe de guerrières pareilles » s’exclamaient Vincent Esposito après la superbe victoire de ses troupes. « Rien n’est impossible dans le sport quand on forme un vrai groupe, qu’on donne tout et qu’on est mentalement fort(s). »

C’est tout en poésie et plein d’emphase que l’emblématique coach d’Angleur saluait la prestation de ses ouailles. « Face à Herve, ce fut magique avec cinq tueuses sur le terrain et quatre folles furieuses remplissant le banc du Mosa, meurtri par d’importantes blessures, n’ayant pour seule arme que leur voix pour encourager de manière extraordinaire, de la première à la dernière minute, nos cinq rescapées et les porter littéralement vers la victoire » savourait Vincent.

Une osmose parfaite que l’entraineur du MOSA mettait en avant. « Ces filles sont une belle bande de copines avec une vraie âme » continuait-il. « Aline Gonze, bien que retenue pour un problème familial, était bien présente en pensées parmi nous et tenue au courant du score tout au long de la partie. Il faut aussi féliciter Steph Jacob, ma guerrière préférée, pour son rôle de « coach mental », présente de bout en bout pour distiller ses précieux conseils aux plus jeunes afin d’arracher cette incroyable victoire plus que méritée!« 

Steph Jacob qui concluait d’un savoureux: « Les filles ont joué à cinq mais nous avons gagné à dix. » Les fêtes seront joyeuses à Angleur!

Donovon Jack s’impose face à ses anciennes couleurs

Ce jeudi, Liège se rendait à Louvain et y retrouvait Donovon Jack. A la pause, le match était déjà plié, les Louvanistes menant 51-22 malgré de belles prestations de Iarochevitch et Kohajda.

A Louvain, Liège retrouvait Donovon Jack. L’Américain n’avait pu être aligné par les Principautaires et avaient alors pris la direction de Louvain. Il a compilé 4 points et 5 rebonds face à ses anciennes couleurs. Le début de rencontre était à l’avantage des locaux qui se détachaient à 22-15 après dix minutes. Le second quart était catastrophique pour les Liégeois, muets en attaque et incapables d’arrêter les Louvanistes. A la pause, le match était plié: 51-22.

Louvain profitait du troisième quart pour augmenter encore son avance. A la demi-heure, c’était 70-36. Dans le dernier quart, pour l’honneur, Liège se montrait plus fringant et atténuait la sévérité des chiffres. Score final: 79-56. A noter les prestations encourageantes de Justin Kohajda (12 points, 11 rebonds, 3 assists et 7 fautes provoquées) et de Ioann Iarochevtich (18 points, 4 rebonds, 8 fautes provoquées mais 7 balles perudes).

Crédit photo: Philippe Collin

« Il n’y a pas eu de miracle »

Pepinster rejoint le dernier carré de la Coupe de la Province! Face à une équipe de Waremme moribonde, les troupes de Jérôme Jennes ont réalisé l’upset, 77-53.

Si Pepinster était privé de quelques pions pour ce quart de finale de la Coupe de la Province, à Waremme, c’était carrément l’hécatombe! « Du groupe de quatorze joueur, je n’en avais que cinq pour disputer cette rencontre. J’ai quand même fait appel à l’un de mes blessés pour avoir une rotation et j’ai remis mes baskets pour l’occasion, mais sans prendre de risque » nous précise, circonspect, Nicolas Gerads. « Félicitations aux six gars qui ont eu de mal mais se sont quand même battus. Il n’y a toutefois pas eu de miracle.« 

Les locaux démarraient parfaitement la rencontre en infligeant un 7-0 aux Wawas, portant ainsi la marque à 12 à 0 après quelques minutes. Waremme réagissait pour revenir à 16-12 avant que Pepinster ne profite de la précipitation et des ratés adverses pour repartir à 25-13 à l’issue de premier quart. Dans le second quart-temps, Pepinster déroulait son basket pour prendre vingt longueurs d’avance avant que le changement de défense des Wawas ne permette de stopper quelque peu l’hémorragie. A la pause, c’était 49-31.

A la reprise, Waremme se montrait plus fringant. « Nous avons enfin joué au rythme de la P1 en attaque et avons bien limité les Pepins » souligne Nicolas Gerads. Revenus deux fois à dix points, les visiteurs ne parvenaient toutefois pas à redescendre sous ce seuil symbolique. A la demi-heure, c’était 57-46. « Dans le dernier quart, nous avons complètement craqué physiquement et n’avons plus rien montré. Les crampes faisaient leur apparition et le match était joué. » Score final: 77-53.

Pepinster réalise l’upset et affrontera le vainqueur d’Hannut-Ensival en demi-finale de la compétition.

« Nous sommes conscients de notre potentiel »

Week-end « couperet » pour Ensival. La P1 ensivaloise, leader du championnat, recevra Flénu en Coupe AWBB vendredi alors que la P2 locale accueillera Hannut le lendemain en Coupe de la Province. Deux exploits sont-ils possibles pour ces deux formations qui épatent depuis le début de saison?

Tout va bien à Ensival. La jeune P3 locale progresse a vue d’oeil, a quitté la zone rouge en P3A et peut envisager la seconde partie de championnat avec sérénité, cinq équipes étant derrière. Pour la P1, c’est le titre qui semble lui tendre les bras. Avec une seule défaite, la bande de Christophe Hougardy – qui devra affronter Saint-Louis deux fois en avril – domine l’élite provinciale. « Ce n’est pas vraiment une surprise, nous sommes conscients du potentiel de l’équipe » nous confie François Genet pour qui la première provinciale semble devenue trop étroite. « La combinaison « anciens »/jeunes a porté ses fruits. Nous sommes tous contents de nos résultats mais nous savons que rien n’est encore acquis. »

Beau champion d’automne, Ensival a les cartes en main pour poursuivre sur la même cadence après la trêve. « Nos ambitions restent les mêmes: nous donner à fond tous les week-ends afin de ramener un maximum de victoires. Nous ne sommes qu’à la moitié de la saison et chaque match sera à prendre au sérieux » continue le talentueux combo-guard.

Avant la trêve, Ensival sera une dernière fois sur le pont et accueillera un gros morceau – Flénu – en Coupe AWBB ce vendredi. « Il faudra que toute l’équipe soit concentrée défensivement, ce qui est notre force, pour limiter au maximum cet adversaire qui est quand même une équipe du top en R2 » prévient François. « Offensivement, chacun devra prendre ses options car c’est ainsi que nous sommes le plus dangereux. Personnellement, j’espère pouvoir participer à ce match car je me suis malheureusement blessé à la cheville contre Alleur le week-end passé. » Sans Genet, le défi serait encore plus grand pour les locaux.

Un autre grand défi attend la P2 ensivaloise samedi. Les troupes de Christian Randaxhe, troisièmes en P2A, recevront Hannut, troisième ex-aequo avec l’Etoile, en Coupe de la Province avec l’intention de décrocher leur ticket pour les demi-finales de la compétition. « C’est un sacrément beau challenge pour nous » nous confie le coach local. Une qualification que visent aussi les Hesbignons, à la peine depuis quelques semaines et qui voudront éviter un nouveau faux-pas avant les fêtes.

« J’attends impatiemment le retour dans notre salle »

Dernier déplacement pour Saint-Louis ce vendredi à Waterloo. Tom Ventat fait le point pour Liège & Basketball.

Tom, attends-tu la trêve avec impatience?

Personnellement, non, pas tellement. Par contre, le retour dans notre salle, ça je l’attends impatiemment!

Ce vendredi, vous irez à Waterloo. Cette formation est-elle l’un des grands favoris de première régionale?

Je pense que Gembloux reste le grand favori. Concernant Waterloo, c’est difficile à dire car c’est la seule équipe que nous n’avons pas encore rencontrée. Mais les Brabançons ont construit une équipe pour briller en tout cas. Après, sur un match, cela reste difficile à évaluer. Ciney, par exemple, obtient de superbes résultats mais je n’aurais pas cité cette team comme favorite après notre victoire là-bas… Comme quoi, chacun peut connaitre un jour sans.

Il ne vous faudra pas en avoir ce vendredi à Waterloo. Comment pouvez-vous clore l’année en beauté?

En jouant libérés et en prenant du plaisir, nous ne pourrons pas revenir déçus. Ce serait un bonus d’aller gagner là-bas après notre sept sur douze à l’extérieur.

« Nous voyons des progrès depuis l’arrivée du nouveau coach »

Défaits par Spa samedi dernier, Quentin Fassotte et ses coéquipiers doivent absolument réagir ce vendredi lors de la réception de Dison, un concurrent direct pour le maintien. Interview.

Quentin, vous n’êtes pas trop déçus de votre récente défaite contre Spa?

Si, nous sommes déçus, forcément. C’était un match à notre portée. Nous pouvons nourrir quelques regrets au vu de notre prestation. Quelques détails ont fait pencher la balance en faveur des Spadois. Nous avons joué trente-cinq minutes mais nous nous sommes relâchés cinq minutes et cela nous a coûté la victoire. Nous remarquons toutefois une amélioration chez nous et nous voyons des progrès depuis l’arrivée du nouveau coach.

Ce vendredi, c’est un nouveau match à six points qui vous attend contre Dison?

Un match à six points que nous devons aborder comme un match normal, sans pression, surtout que nous jouerons à domicile.

Que devrez-vous faire pour battre Dison qui sort d’une victoire contre Belleflamme?

Il faudra tout d’abord contrôler le rebond. Offensivement, si nos contre-attaques n’aboutissent pas, nous devrons calmer le jeu et travailler loin dans nos systèmes. J’espère voir des guerriers sur le terrain et que tous, nous nous arrachions sur tous les ballons pour tenter de l’emporter!

« Pas un basket de rue »

En R2A Dames, Tilff a remporté le derby à Atlas, 41-55. Caroline Laloux et ses coéquipières veulent enchainer ce week-end à Charleroi et conclure ainsi l’année en beauté.

A LAAJ, Tilff a dicté sa loi. « Nous avons pris un bon départ qui nous a mises en confiance » sourit Caroline Laloux. « Le jeu de Jupille nous convient bien car c’est un jeu structuré et pas un basket « de rue ». Nous avions travaillé les systèmes de notre adversaire à l’entrainement, notre défense était bien en place, nous devions juste appliquer les consignes. Encore une fois, ce fut une victoire collective, les filles moins en forme devant se sont très bien battues derrière.« 

Ce week-end, les Poraises se rendront dans le « Pays Noir ». « Ce déplacement à Charleroi, c’est vraiment le match piège par excellente » prévient Caroline. « Il va falloir une fois de plus tout donner car des D1 viennent souvent en renfort dans cette équipe. Nous pouvons déjà être satisfaites de notre premier tour alors que nous étions privées d’un des moteurs de l’équipe, Stéphanie Slaviero, blessée depuis deux mois. Nous avons réalisé de très belles choses, essayons de terminer l’année en beauté.« 

Petit et Allemand peuvent continuer de rêver

Axel Hervelle et le Spirou Charleroi, eux, sont tombés juste trop court devant les Danois d’Aarhus alors que l’on se bouscule littéralement aux portillons pour accueillir le sprint final de la Coupe Provinciale : ce sont les infos d’EMCE.

Euroligue : Julie, Thibaut et Braine ont fait le job

Hier, on évoquait une possible « passe de trois » liégeoise sur la scène continentale. Le coup est passé vraiment très près… Pour preuve, Thibaut Petit (Lattes/Montpellier) et Julie Allemand (ASVEL) ont fait plus que le job en Euroligue. Sans Whitcomb, le BLMA était mené 29-24 (14e) à Sopron (Hon), mais Mavunga (18 p, 11 r) inversait finalement la tendance à 70-77. Les Lyonnaises (Allemand 10 p, 6 a, photo), elles, explosaient (84-59) les Russes de Koursk, malgré un… 2-11, à la 6e. Privées de Trahan-Davis, les Brainoises (Wallace 16) n’ont jamais été ridicules (101-73) à Ekaterinbourg (Meesseman 23). Pas de chance, en FIBA Europe Cup, pour les Carolos (Sharma 19) qui, après 70-63 (30e) s’écroulaient physiquement (78-82) devant les Danaois d’Aarhus. Pour info, Charleroi alignera, demain (20 h 30) contre le Brussels, Kenneth « Speedy » Smith (26 a, 1,91 m), sa nouvelle recrue US à la place de Joe Rahon.

Coupe Provinciale : où se disputera le sprint final ?

Si la Coupe AWBB perd, au fil des années, de son intérêt, celle réservée à nos formations provinciales ne cesse de susciter les passions. On s’en est encore rendu compte, mercredi soir, à Stavelot (voir photo). On le sait, demies et finales se déroulent sur terrains neutres. Mais où ? Les candidats se bousculent aux portillons. On fait le point : Waremme (Pole Ballons) se proposent pour les finales des 29 février (eh oui) et 1er mars. Tilff et Spa voudraient accueillir les « demies » des 18 et 19 janvier alors que Sprimont, Herve/Battice et Pepinster (Paire) sont preneurs tant pour les ½ que pour les finales. Aux têtes pensantes et agissantes du CP de trancher !

Celui qui faisait Ostende-Verviers : R. Dutremble, champion NBA !

Ca y est, j’ai retrouvé le coach qui effectuait quotidiennement l’aller-retour d’Ostende à Verviers (Liège and Basketball de mardi). Il s’agit de Roger Dutremble qui a, entre autres, remporté les championnats belge, écossais et jordanien. Plus tard, il devenait l’assistant de Pat Riley et décrochait ainsi trois titres NBA avec les Los Angeles Lakers. Voilà qui devait le changer de sa pige en bord de Vesdre où, début des années ’80, il claquait la porte de la bulle de Gérarchamps dès le mois de novembre. Pour des tas de promesses non tenues et des salaires impayés. Mais, lors de sa dernière venue à Verviers, il… « empruntait » la BMW du président Binet et la gardait, en guise de représailles, sur la Côte.

Le Potin du jour de « LBM » : mariage en Ecosse

« La joueuse Véronique Framerée (19 ans), transférée récemment du Mosa Jambes à Esneux, était absente au match que sa nouvelle équipe allait livrer face à Roulers. Une bonne excuse : elle s’était rendue, ce week-end-là, en Ecosse afin de s’y marier alors que ses parents s’opposaient à cette union. Meilleurs vœux de bonheur, quand même… »

(Liège Basket Magazine n° 1 du 2 octobre 1980)

La télé crève l’écran

A voir : Fenerbahçe – Zenith St-Petersburg (18 h 45, RMC Sport 2) et Milan – Valence (20 h 45, VOOsport World 1).

Michel CHRISTIANE

« Nous étions tous rincés physiquement »

Dernière sortie loupée par Aubel ce mercredi à Ixelles.

Ce mercredi, Aubel se rendait à Ixelles pour un dernière prestation avant des vacances amplement méritées. Malheureusement, les Herbagers ont rendu une pâle copie qui s’est traduite par une large défaite dans la Capitale. « Nous avons bien démarré en menant de deux points à la fin du premier quart-temps mais nous avons craqué dans le second quart en faisant de mauvais choix et en jouant trop passivement en défense » nous explique Alexandre Bousmanne. « Dans le troisième quart, nous avons essayé de jouer plus dur et de varier nos défenses mais les Ixellois furent insolents de réussite.« 

Une défaite frustrante, certes, mais pas alarmante. « Si nous fûmes trop permissifs au début de match, par la suite les locaux étaient simplement dans un grand soir et nous ne pouvons que le reconnaitre: il furent meilleurs que nous » avance le pivot aubelois. « La trêve arrive à point nommé, nous étions tous rincés physiquement. »

« Desert a arrosé, le public a encore été incroyable »

Stavelot est en demi-finale! Les Blancs-Moussis, emmenés par un Quentin Desert de gala et portés par un public en ébullition, ont dominé Saint-Louis pour rejoindre le dernier carré de la Coupe de la Province.

Ce mercredi, Stavelot faisait salle comble pour le quart de finale qui opposait la P3 locale à la P2 de Saint-Louis. Une rencontre que les Blancs-Moussis ont remporté 104-77 grâce à une seconde période éclatante. « La différence s’est faite en deuxième mi-temps » nous confirme Maxence Bonaventure. « Nous avons augmenté l’intensité et Quentin Desert a arrosé de partout. Après un début compliqué lors duquel nous cherchions notre rythme, nous nous sommes resserrés les coudes en deuxième période et avons trouvé l’homme chaud à chaque fois, ce qui a eu le don de réveiller le public qui a encore été incroyable.« 

Les locaux se sont faits peur après avoir vu les Collégiens remonter par deux fois un écart de dix points. Mais les prestations trois étoiles de Quentin Desert et Maxence Bonaventure ont permis aux locaux de dérouler en deuxième mi-temps malgré le bel apport de deux jeunes de Saint-Louis. Et pour le centième point, c’était Damien Close qui parachevait le superbe ouvrage de ses coéquipiers.

Une victoire magnifique pour les récents champions de P4 qui s’offrent un ticket pour le dernier carré de la compétition. « Le petit boudin de Damien Kessel à la mi-temps à porté ses fruits » rigole Maxence. « Nous pouvons retenir le groupe que nous avons formé lorsque nous étions dans le dur et avions du mal à trouver notre basket ainsi que l’union de notre club avec le public, les joueurs, les jeunes qui nous suivent et les supporters présents. »