LeBron James pense n’avoir jamais joué pour une « super team »

LeBron James estime n’avoir jamais joué pour une « super team ». Ah bon?

Disons le tout de suite: jouer pour une « super team » n’a rien d’infâmant. C’est même presque devenu une obligation pour briguer un titre de nos jours. Interrogé à ce sujet, LeBron James a répondu: « Je pense que je n’ai jamais joué pour une super team. »

Wade, Bosh et Ray Allen du Heat, Irving et Love des Cavs, notamment, ainsi qu’Anthony Davis et Rondo des Lakers apprécieront…

« Cela me fait mal de quitter LAAJ sur une descente »

Avant de prendre la direction de Liège Basket, Gael Colson fait le bilan de la saison de LAAJ en R1. Interview.

Gael, comment juges-tu cette dernière saison de LAAJ en R1?

Je ne vais pas la juger bonne vu qu’elle s’est – à juste titre – arrêtée mais que nous avons été envoyé en R2 sans même pouvoir essayer de la terminer convenablement. C’est ainsi, nous n’avions qu’à réagir avant…

Vous occupiez la dernière place au moment où la saison fut stoppée. Ce n’était bien évidemment pas votre objectif initial.

Nous aurions du avoir quelques victoires supplémentaires et ne pas être descendants mais avec tous les blessés que nous avons eus, ce fut très compliqué.

Qu’as-tu pensé de ce championnat de R1?

C’était un championnat très relevé. A part Gembloux qui était vraiment au top, tout le monde pouvait battre tout le monde et il y a eu beaucoup de surprises.

A titre personnel, es-tu satisfait de tes prestations?

Je pense avoir répondu positivement tout au long de la saison même s’il y a toujours des hauts et des bas. J’ai toutefois réussi à passer au-dessus de pas mal de choses.

Quels furent les temps forts de cette campagne 2019-2020?

Tout d’abord l’arrêt du coach et de l’assistant – et Jérôme Giebens qui s’est fait virer en même temps. Cela fut un gros choc pour tout le monde même s’il faut reconnaître que cela s’est bien passé par la suite. Cela faisait beaucoup pour un groupe qui n’était déjà pas au mieux et qui venait de perdre au buzzer contre Sainte Walburge. Cela ne fut pas simple à gérer.

Nourris-tu de regrets?

Bien sûr car Jupille est un club que j’aime car j’y ai beaucoup joué – en jeunes et en seniors – et auquel je suis attaché et le quitter ainsi, brusquement, sur une descente me fait mal. Mais humainement, j’ai rencontré de belles personnes avec qui j’ai créé de vraies amitiés et c’est cela qui est beau, malgré tout.

« Vivre une Xième montée avec Denis van Asch »

Comme son pote Denis Van Asch, Florian David quittera Aubel pour rejoindre une équipe de Herve-Battice qui aura de la « gueule ». Entretien.

Flo, tu as décidé de quitter Aubel pour Herve-Battice.

En effet, je jouerai en jaune et bleu l’an prochain!

Pourquoi avoir pris la décision de quitter les Herbagers?

Aubel a un projet ambitieux de montée. Le comité souhaite une équipe compétitive et passer à deux entrainement par semaine, ce dont je n’ai plus envie. C’est dommage car cela met fin à notre beau petit groupe de potes.

Pourquoi avoir choisi Battice comme prochaine destination?

Ma petite soeur y évolue déjà en R1. J’y rejoins un très bon ami, Adrien Mercenier. Je ne cache pas que faire des troisièmes mi-temps ou des after-entrainements avec des gars comme Guillaume Breuer, Jérémy Zegels, Alain Denoël et j’en passe me réjouis fortement.

Le regard tourné vers l’avenir (oui, c’est le stagiaire qui écrit les légendes)

Quelles sont tes envies pour ce nouveau chapitre de ta carrière?

M’amuser encore plus qu’à Aubel (rires)! Et, bien sûr, viser les premières places et – pourquoi pas? – le tour final pour revivre de beaux moments. Denis Van Asch qui joue avec moi depuis quelques années – nous avons connu toutes les divisions provinciales ensemble à Aubel – vient également à Battice. Pourquoi ne pas revivre une Xième montée ensemble? Je n’ai pas encore rencontré tout le groupe mais, si j’ai bien compris, il y aurait un renfort de la P1 de Spa et un de la P2 de Jupille. Le projet est donc alléchant!

Prendre la décision de quitter Aubel n’a cependant pas dû être facile?

Aubel reste et restera mon club de coeur. Je continuerai à suivre mes deux amis grassouillets – Max Leduc et Thib Remacle – de près l’an prochain prochain.

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A Herve, Florian retrouvera d’anciens Aubelois comme Pierre Lelotte et Alain Denoël. « Herve est une grande famille, les équipes de jeunes et seniors se supportent et on risque de souvent se retrouver ensemble après les matchs » nous confie ce dernier.

L’ancien candidat au All-Star Game ne débarque effectivement pas tout seul. « En plus des deux Aubelois, Dedoyard arrive de Spa et Kevin Loupart de Jupille. Nous partons sur un chouette projet avec une équipe renforcée. Je ne suis pas venu à Battice pour faire les choses à moitié. Nous intégrerons aussi des jeunes à l’équipe, l’objectif est de rebooster la section hommes » nous précise Michel Derouaux qui aura la particularité de coacher deux équipes (Battice et Theux) en P3 la saison prochaine.

« Les duels de « beer pong » s’enchaînaient »

Le retour de Gaël Hulsen en Allemagne fut couronné de succès. Le Liégeois y a remporté un quatrième titre de champion. Reportage.

C’est peu dire que Gaël Hulsen a roulé sa bosse. Passé notamment par l’Angleterre et Malte, le Liégeois a également évolué plusieurs saisons outre-Rhin. Et revenu de l’île de la Méditérannée, Gaël avait pris la direction de Cologne. « Nous avons passé une très bonne saison et travaillé dur pour parvenir à notre but. Un mois avant le début des Playoffs, nous étions certains de terminer à la première place et de posséder l’avantage du terrain. Malheureusement, l’arrivée du Covid-19 a forcé la Ligue à annuler les Playoffs et à se référer au classement du moment » nous explique-t-il. « Je suis heureux d’être champion pour la quatrième fois et j’espère reproduire cela au maximum avant la fin de ma carrière. C’est toujours un moment de joie et de satisfaction à la fin de huit ou neuf mois de travail.« 

A Cologne, Gaël s’est épanoui. « Le moment le plus marquant de cette saison fut une soirée que nous avons organisé entre-nous, les joueurs » nous confie-t-il. « Nous autres étrangers étions logés dans un énorme duplex et l’espace était adéquat pour y organiser une soirée du style American House Party. Nous avons demandé l’autorisation à nos responsables qui n’ont omis aucune objection et nous avons commencé à plancher sur l’organisation. Trois semaines plus tard, le duplex était rempli comme une discothèque. Les duels de « beer pong » s’enchainaient aux deux tables mises en place, les gens ont dansé et bu toute la nuit et nous avons passé une soirée mémorable qui nous a vraiment soudé. » Un excellent souvenir qui compense le regret de l’ancien Chestrolais de voir la saison écourtée et de ne pas avoir pu disputer les Playoffs.

Chez nos voisins germains, le basket montent en puissance. « Les clubs se professionnalisent de plus en plus en Allemagne, contrairement à de nombreux pays qui laissent le basket-ball à l’abandon » nous confirme Gaël. « De plus, la vision germanique du business s’associe au sport ici. Le niveau augmente chaque saison mais reste intermédiaire entre la D1 et la TDM1 belge. Si la charge de travail est égale ou supérieure à certains clubs de l’élite belge, la taille et le physique des joueurs sont moindres et cela positionne la Ligue à un niveau intermédiaire. »

Crédit photo: Gero ML Photography

Roosen et De Leyn, les nouvelles recrues pépines

Tant pour sa TDW1 que pour sa TDM2, Pepinster accueillera de nouvelles têtes.

Pour sa TDW1, Pepinster s’est attaché les services de Léa Favre, une Suissesse qui évoluait à l’Université du Nevada ces deux dernières saisons où elle tournait à la moyenne appréciable de 11,9 points et 4,1 rebonds par match. Les Pépines accueilleront également Jienke De Leyn en provenance de Namur Capitale.

Pour sa TDM2, Pepinster a réussi le coup de force d’attirer Fred Delsaute qui y retrouvera Pascal Horrion qui fut son entraineur à Sprimont. L’emblématique cercle verviétois a également signé Frédéric Roosen, le pivot de Welkenraedt qui a terminé meilleur marqueur de P1 pour sa première saison dans l’élite.

Le club pépin brosse le portrait de De Leyn et Roosen ici.

« Nous avons changé le basket à jamais »

Draymond Green estime que les Splash Brothers et lui ont changé le basket à jamais.

Invité dans un podcast radio, Draymond Green s’est livré.

« Je pense que j’ai changé le basket avec l’aide de Steph Curry. Je pense que Steph Curry a changé le basket avec mon aide. Je pense que c’était une association bénie des Dieux. Puis il y a Klay Thompson qui est devenu un des deux meilleurs shooteurs du monde. Tous les trois nous avons changé le basket à jamais. Je n’aurais jamais pu imaginer ça dans mes rêves les plus fous » a-t-il déclaré. « C’est un tel énorme parcours. Et honnêtement quand tu le vis, tu n’apprécies pas vraiment ce que tu es en train de faire. Mais cette année j’ai pu prendre du recul sur ce run. Cette année j’ai eu le temps de prendre du recul et de réfléchir dans ma chambre d’hôtel en déplacement et de me dire que je viens de finir ce run avec la plus grande équipe de l’histoire à avoir mis les pieds sur un terrain de basket. Et j’ai eu un grand rôle là-dedans. Puis la NBA c’est quelque chose d’énorme, c’est quelque chose de très important dans le monde. Avec ce succès en NBA et faire partie de cette aventure si spéciale, ça signifie énormément pour moi. »

« Prends le plus gros chèque pour toi »

Gary Payton revient sur son arrivée aux Lakers où, avec Karl Malone, Shaq et Kobe, l’époque était aux « Fourmidables ».

Si Gary Payton est surtout connu pour ses années à Seattle et s’il a gagné un titre en fin de parcours avec le Heat, il a également porté la tunique gold and purple une saison, en 2003-2004. Une campagne qui a mené les Lakers en finale des Playoffs où ils se sont inclinés face aux Pistons de Larry Brown. Payton n’était pas le seul Hall of Famer à être venu prêter main forte à Shaq et Kobe cette année là, Karl Malone avait quitté l’Utah afin de donner vie aux « Fourmidables ». « Karl et moi avions prévu de jouer ensemble. Ça faisait deux All-Star Games qu’on en parlait. On savait qu’on ne resterait pas dans nos deux équipes respectives longtemps parce que nos propriétaires voulaient plutôt miser sur de jeunes joueurs. Donc il m’a toujours dit qu’on allait jouer ensemble » explique Payton. « On est devenu free agents et là d’un coup, Magic a commencé à nous appeler pour nous dire que les Lakers nous voulaient, nous voulaient, nous voulaient. Karl m’a appelé et m’a dit : ‘Tu sais que je veux aller à L.A. Je veux prendre le soleil. Je veux quitter ce froid, je veux quitter toute cette merde. Faisons-nous plaisir pour la fin de notre carrière et allons faire ce qu’on sait faire. On pourrait signer là-bas pour 2 ans, puis rempiler et terminer notre carrière là-bas, ce serait fun’. Il a dit : ‘Je prendrais moins d’argent, prends le plus gros chèque pour toi’. Et c’est ce qu’on a fait.« 

Mayombo sur le départ ?

L’attachante meneuse liégeoise se montre fort évasive sur le sujet. En attendant, son club allemand de Keltern pourra désormais compter sur les services d’une adjointe… bruxelloise. Celui qui a été le coach d’Alfonzo McKinnie (NBA) a, aussi, été l’assistant de Jean-Pierre Fransquet au Luxembourg. A lire ! Ce sont les infos d’EMCE.

Une T2 belge pour Emmanuella Mayombo à Keltern

L’info peut surprendre. Pourtant, elle a été officiellement confirmée, dimanche, par les dirigeants allemands : la Belge, Romina Ciappina (32 a, née à Etterbeek), sera l’assistante de Christophe Hergenröther à Keltern, le club ( ?) d’Emmanuella Mayombo (photo). Un head coach qui en salive d’avance : « Ma future adjointe possède une très grande expérience internationale et possède un QI basket très au-dessus de la moyenne. » Notre compatriote a évolué à Namur de 2005 à 2009 avant de s’expatrier à l’étranger. Voici quelques mois, elle se blessait gravement (ligaments croisés). D’où sa reconversion en cours…

Mais, la Liégeoise restera-t-elle en Allemagne ?

Ceci dit, on peut se demander si Emmanuella Mayombo défendra encore les intérêts de la formation d’outre-Rhin à la reprise ? La question mérite à l’évidence d’être posée si l’on s’en réfère à l’interview qu’elle accordait, ce week-end, au site « eurobasket.com ». Morceaux choisis : « Pour l’heure, je suis rentrée à la maison retrouver ma famille parmi laquelle, ma maman travaille dans un hôpital », ou encore, « Serai-je toujours à Keltern ? Peut-être un jour. On ne sait jamais, mais ce club restera pour toujours gravé dans mon cœur. »

Et diplomate avec ça, notre Principautaire…

Jean-Pierre Fransquet vu par l’ex-coach d’Alfonzo McKinnie (NBA)

Lors de son séjour aux « East Pirates » de Wasserbillig (G-D), Alfonzo McKinnie (Warriors puis Cavaliers) eut comme mentor Christophe Ney. Or, ce dernier sera le prochain entraîneur de Larochette et sa… cagnotte. Il est revenu récemment sur ses différentes expériences sur le petit banc : « J’ai longtemps été assistant et j’ai tenté de garder le meilleur de mes différentes collaborations. » A ce propos, il revient sur son parcours avec « notre » Jean-Pierre Fransquet qu’il doit avoir fréquenté au Nitia Bettembourg, en 08/09 : « J’ai souvent eu des difficultés à comprendre les états d’âme successifs du Belge. En revanche, j’ai toujours apprécié son approche perfectionniste de tous les domaines du coaching. Un exemple à suivre. » Tout est dit.

Pas mal de mouvements en coulisses

On a ainsi appris que Yannick Desiron (28 a, 2,08 m) s’apprêtait à effectuer le voyage retour entre Ostende et Limburg United. Un come-back qui ne devrait pas déplaire outre-mesure à Sacha Massot… Toujours « propriété » des Spirou Charleroi, l’interminable Michal Fusek (25 a, 2,20 m) rempile pour une saison supplémentaire à l’Inter Bratislava. Equipe avec laquelle, il est devenu champion de Slovaquie. Jolie promotion pour Tim Coleman (25 a, 1,95 m) qui a signé à l’Hapoel Tel-Aviv, habitué israélien de la Ligue des Champions. Lui qui vient de l’… Etzella Ettelbrück, juste à côté de Bastogne.

La télé crève l’écran

La fameuse série de Netflix consacrée à l’ultime exercice de Michael Jordan à Chicago fait coup double. D’une part, elle donne un éclairage inédit sur les coulisses de la ligue américaine et, de l’autre, elle a le don d’intéresser le grand public à notre discipline de prédilection. Vous avez droit, dès 9 heures ce matin, à un second épisode qui sera largement consacré à Scottie Pippen. Le dindon de la farce jusque-là…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : TC Keltern

« Nous nous trouions contre les équipes mal classées »

Avec humilité et franchise, Alex Walewyns tire le bilan de la dernière saison de Belleflamme en TDM2.

Alex, quel bilan tires-tu de la saison écoulée?

Cette saison ne fut pas top du tout. Nous avons réussi à faire de gros matchs contre de grosse équipes mais nous nous trouions contre des équipes du bas de classement. Elle fut très longue. Nous nous attendions à avoir difficile mais nous pensions, en début de saison, pouvoir nous sauver. Cela s’est très vite révélé impossible après notre premier tour.

Qu’as-tu pensé de la TDM2B?

Notre série – comme celle de l’an passé – était très relevée. Toutefois, nous avons su accrocher presque toutes les équipes au moins une fois.

A titre personnel, comment juges-tu ta saison?

Personnellement, c’est une saison à oublier.

Quels furent les moments marquants de cette saison?

Il n’y en a pas vraiment, hormis que nous terminons sur une victoire. Ce n’était pas une saison facile, je me réjouis de reprendre l’année prochaine et retrouver l’envie de jouer au basket.