« Les duels de « beer pong » s’enchaînaient »

Le retour de Gaël Hulsen en Allemagne fut couronné de succès. Le Liégeois y a remporté un quatrième titre de champion. Reportage.

C’est peu dire que Gaël Hulsen a roulé sa bosse. Passé notamment par l’Angleterre et Malte, le Liégeois a également évolué plusieurs saisons outre-Rhin. Et revenu de l’île de la Méditérannée, Gaël avait pris la direction de Cologne. « Nous avons passé une très bonne saison et travaillé dur pour parvenir à notre but. Un mois avant le début des Playoffs, nous étions certains de terminer à la première place et de posséder l’avantage du terrain. Malheureusement, l’arrivée du Covid-19 a forcé la Ligue à annuler les Playoffs et à se référer au classement du moment » nous explique-t-il. « Je suis heureux d’être champion pour la quatrième fois et j’espère reproduire cela au maximum avant la fin de ma carrière. C’est toujours un moment de joie et de satisfaction à la fin de huit ou neuf mois de travail.« 

A Cologne, Gaël s’est épanoui. « Le moment le plus marquant de cette saison fut une soirée que nous avons organisé entre-nous, les joueurs » nous confie-t-il. « Nous autres étrangers étions logés dans un énorme duplex et l’espace était adéquat pour y organiser une soirée du style American House Party. Nous avons demandé l’autorisation à nos responsables qui n’ont omis aucune objection et nous avons commencé à plancher sur l’organisation. Trois semaines plus tard, le duplex était rempli comme une discothèque. Les duels de « beer pong » s’enchainaient aux deux tables mises en place, les gens ont dansé et bu toute la nuit et nous avons passé une soirée mémorable qui nous a vraiment soudé. » Un excellent souvenir qui compense le regret de l’ancien Chestrolais de voir la saison écourtée et de ne pas avoir pu disputer les Playoffs.

Chez nos voisins germains, le basket montent en puissance. « Les clubs se professionnalisent de plus en plus en Allemagne, contrairement à de nombreux pays qui laissent le basket-ball à l’abandon » nous confirme Gaël. « De plus, la vision germanique du business s’associe au sport ici. Le niveau augmente chaque saison mais reste intermédiaire entre la D1 et la TDM1 belge. Si la charge de travail est égale ou supérieure à certains clubs de l’élite belge, la taille et le physique des joueurs sont moindres et cela positionne la Ligue à un niveau intermédiaire. »

Crédit photo: Gero ML Photography