« Que nous réserve le futur? »

Travaillant et résidant en Suisse, Thomas Petitfrère vit également le confinement au pays du gruyère et du chocolat.

Depuis quelques années, Thomas Petitfrère travaille et réside en Suisse. Comme tous les pays européens, la Suisse a été durement touchée par le Covid-19 et a opté pour le confinement. « Il n’est pas total comme dans les pays voisins – la France et l’Italie – mais il y a de sérieuses restrictions. Nous pouvons toujours aller faire nos courses, nous rendre chez le médecin ou à la pharmacie mais nous devons limiter nos déplacements. Nous n’avons toutefois pas besoin d’une lettre pour franchir le seuil de notre domicile » nous explique l’ancien meneur de Tilff. « Les Suisses, fort heureusement, respectent bien les directives de la Confédération même si, comme partout, il demeurent certaines problématiques – notamment à cause du beau temps. Mais les citoyens ont pris conscience de la gravité de la situation et jouent le jeu à 200%. »

Néanmoins, une atmosphère particulière règne dans ce pays réputé pour sa qualité de vie. « Nous avons l’impression que le monde s’est arrêté. Au départ, quand cela concernait strictement la Chine, personne ne se sentait réellement concerné. Désormais, ce n’est plus le cas. C’est très spécial, la vie de tout le monde est chamboulée. Le plus angoissant concerne l’après-confinement. Nous nous demandons ce que nous réserve le futur » continue Tom.

Evoluant dans un environnement de carte postale, Thomas a également la chance de pouvoir continuer à exercer son activité. « Contrairement à d’autres qui ont dû passer en chômage partiel, je peux continuer à travailler à 100% en home office. Les journées sont bien occupées, ce sont davantage les soirées et les week-ends qui sont étranges car j’avais l’habitude d’avoir de nombreuses activités » poursuit Tom. « Mes proches me manquent, la dernière fois que je les ai vu c’était pour Noël. Mais ma vie est indéniablement ici. » Et de conclure: « Et grâce aux diverses applications, nous avons la chance de pouvoir voir et parler à distance aux êtres qui nous sont chers. »