« C’est de nature criminelle »

Harden et les Rockets surprennent les Lakers, le Heat enfonce le clou et mène trois à zéro face aux Bucks et Montrezl Harrel succède à son coéquipier Lou Williams pour le trophée de Sixième Homme: c’est le résumé de la nuit en NBA.

Après la série disputée contre OKC, de nombreux observateurs voyaient Houston se faire laminer par Los Angeles. C’était sans compter sur James Harden (36 points et 5 passes) qui a montré la voie aux Rockets pour surprendre les Lakers 112-97. Davis (25 points et 14 rebonds) et James (20 points, 8 rebonds et 7 passes) ont répondu présents mais furent un peu trop seuls face à Westbrook (24 points, 9 rebonds et 6 passes), Gordon (23 pions) et les Texans.

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Personne n’aurait parié que le Heat mènerait trois à zéro dans la série face aux Bucks. Pourtant, c’est le cas après le nouveau succès de Miami cette nuit 115-100. Butler (30 points, 7 rebonds et 6 passes) et Adebayo (20 points et 16 rebonds) ont dominé Giannis en presque triple-double (21 points, 16 rebonds et 9 passes mais 7 sur 24 aux tirs).

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Montrezl Harrell succède à son coéquipier Lou Williams comme Sixième Homme de l’Année. L’intérieur des Clippers a tourné à 18.6 points à 58%, 7.1 rebonds, 1.7 passe et 1.1 contre en 27.8 minutes.

Enfin, la soirée fut aussi marquée par la sévère charge de Mike Malone envers la ligue. « Aujourd’hui, c’est le 60e jour. D’accord ? Les gars sont arrivés ici le 7 juillet, et nous n’étions pas nombreux car nous avions été ravagés par le Covid-19. La raison pour laquelle j’en parle, c’est que les joueurs ont leur famille ici, et ils le méritent, c’était la bonne chose à faire. Les arbitres sont autorisés à faire venir un invité, ce qui est très bien pour eux aussi. Et les entraîneurs ne sont pas autorisés à amener qui que ce soit » commençait le coach de Denver. « Honte à vous, la NBA ! C’est de la folie. Ma famille me manque. Et je pense que je parle pour moi et probablement pour tous les entraîneurs ici. Soixante jours et ne pas avoir le privilège de faire venir ma famille ici, pour moi c’est de nature criminelle. »

« Créer des affinités et de l’homogénéité »

Un samedi décapant pour ce weekend de reprise avec en point d’orgue le duel au coaching entre les frères Carton.

Après de premières rencontres disputées ce vendredi, le programme s’alourdit encore davantage ce samedi avec quantité de matchs au menu. Un beau duel de deuxième provinciale aura lieu entre la Vaillante et Angleur. La P1 de l’Union Liège – qui militait en P2 la saison passée – recevra le 4A Aywaille tandis que la P3 du matricule 68 jouera contre Pepinster.

La P1 d’Hannut s’offrira un premier déplacement au RBC Awans tandis que la R1 de Ans étrennera son nouveau statut en se rendant à Haneffe. « Je me réjouis de disputer ce premier match depuis des mois. Je crois que cela sera vraiment un match de début de saison – en tout cas de notre côté – car l’effectif a quand même beaucoup changé. Mais cela va aussi nous permettre de voir ce qu’il y a vraiment à travailler » nous précisait Stéphane Mossay cette semaine.

L’ambitieuse P2 du BC Verviers de Fred Carton rencontrera la non moins ambitieuse P3 d’Oupeye dirigée par son frère Thierry. Pour les R2 et P2 d’Ensival, ce sont deux beaux derbies au programme contre Theux et Pepinster. « Pepinster est une équipe combative qui ne va pas vendre facilement sa peau, même pour un match de préparation » assurait Jean-Yves Dessart.

Chez les dames, pointons la réception de la P1 de Blegny par la P2 des White Tigers et le derby entre les R2 d’Alleur et de LAAJ. « Je ne fixe jamais aucun objectif « comptable » dans les matchs de préparation et je ne me soucie que de l’application des principes déjà abordés à l’entrainement » nous confiait cette semaine Pascal Vanderoost. « J’espère simplement que toutes mes filles profiteront du temps de jeu qui leur sera donné pour commencer à créer des affinités et de l’homogénéité entre elles. Pour le reste, ce premier match est uniquement une partie du processus qui vise à nous permettre d’être prêts pour le championnat. »

« Enormément de potentiel mais autant de travail à abattre »

Pour Liège & Basketball, Gael Colson analyse les premiers entrainements avec sa nouvelle équipe de Liège et préface le match amical de ce samedi contre la R2 d’Aubel. Interview.

Gael, comment s’est passée la reprise avec ta nouvelle équipe de Liège ?

Nous avons repris mais pas encore à fond car beaucoup de joueurs sont absents à cause des vacances ou des examens. Nous ne démarrons pas la préparation d’un tout nouveau groupe dans les meilleures conditions même si cela s’améliore déjà cette semaine.

Tu le dis, vous êtes un tout nouveau noyau. Il y a donc du pain sur la planche ?

Oui, nous devons apprendre à nous connaitre et à travailler ensemble. Il y a beaucoup de boulot à faire avec cette nouvelle équipe mais je pense que les coachs vont tout mettre en œuvre pour tirer le meilleur de notre groupe. Cette équipe a, je crois, énormément de potentiel mais aussi énormément de choses à travailler.

Ce samedi, vous rencontrerez la solide équipe d’Aubel. A quel genre de match t’attends-tu ?

Je m’attends à un match hyper compliqué contre une équipe qui se connait déjà bien et est très, très forte… Cela risque d’être vraiment très dur pour nous mais je ne me préoccupe pas des résultats des matchs amicaux car nous nous devons de trouver et d’essayer des choses pour être prêts en octobre pour le championnat.

« Du positif en ce qui concerne notre défense »

La P1 d’Alleur et la TDM2 de Pepinster ont parfaitement débuté leur préparation par deux larges victoires contre Visé et Saint-Louis. Ce samedi, les Pepins iront à Donza dans le cadre de la Coupe de Belgique tandis que, dimanche, les All Blacks se rendront à Pepinster pour y affronter la jeune P2 locale.

Ce vendredi, Alleur recevait Visé pour un premier galop d’essai. Les troupes de Damien Deblond ont réussi leur entrée en matière en s’imposant d’environ cinquante points face aux Visétois. « Comme prévu, le début de match fut un peu brouillant mais nous avons vite réagi et réussi à nous trouver » souligne Robin Malpas, ultra fit pour cette reprise. « Nous pouvons déjà retirer du positif en ce qui concerne notre défense. Nous avons encaissé beaucoup trop dans le premier quart mais nous avons ensuite cadenassé derrière et obtenu des contre-attaques. » Ce dimanche, les All Blacks pour y affronter la P2 locale.

Pepinster, justement, se rendait à Saint-Louis. Face à la R1 des Collégiens, les troupes de Pascal Horrion se sont imposées 72 à 95. « Pour un premier match tous ensemble, je suis vraiment satisfait de ce que nous avons montré. Nous jouons nettement mieux en attaque quand nous sommes solides en défense, je pense que ce principe-là n’a pas changé depuis l’année passée » débriefe Jordan Maucourant avant d’évoquer le déplacement de ce samedi à Donza en Coupe de Belgique. « Nous devrons éviter les hauts et bas comme ceux connus à Saint-Louis et lors desquels nous sommes trop laxistes en défense et ne faisons plus rien de bon en attaque. »


« Moins de grands gabarits que Waregem »

Entrée en matière réussie pour Comblain victorieux de Leuven Bears en Coupe de Belgique. Dans la même compétition, Sprimont s’est incliné de peu contre Waregem et rencontrera dimanche en amical la R1 de Belleflamme.

Entrée en matière réussie pour Comblain. En Coupe de Belgique, les Comblinois ont étouffé les Bears de Louvain, 87-66. « Nous avons su mettre notre intensité dès l’entame de match et c’est ce qui nous a permis de fatiguer notre adversaire » souligne Rémy Collard. « En seconde période, nous avons remis un coup d’accélérateur et nous avons pris directement dix points d’avance puis dix-huit à la fin du troisième quart. » Le troupes de Ludo Humblet n’avait plus qu’à gérer la fin de partie et comptèrent même vingt-six longueurs d’avance dans la dernière ligne droite.

En Coupe de Belgique toujours, revers en revanche pour Sprimont contre Waregem 70-75. « Nous tirons de bonnes leçons de ce premier match, notamment celle que nous formons un bon groupe sur et en dehors du terrains grâce aux efforts de toute l’équipe et, surtout de Max Japsenne. Mais nous avons encore du boulot pour atteindre le niveau que nous désirons montrer » nous résume Louis Titeca.

Dimanche, les Carriers défieront la R1 de Belleflamme. « Ce match sera tout à fait différent contre une équipe assez nouvelle et disposant de moins de grands gabarits que Waregem » prévient l’ancien Liégeois. « Nous nous sentons bien – surtout Jimmy – et je pense qu’après Waregem, chacun connait ses qualités et ce qu’il peut apporter à une rencontre. »

Ninane, Pepinster, Tongres et Esneux joueront ce samedi soir en Coupe de Belgique et les Calidifontains remettront le couvert dès dimanche.

« Certains ont bien maigri »

Après une année faste, Maxence Bonaventure et Stavelot vont (re)découvrir la deuxième provinciale avec de réelles ambitions. Motivés, les Blancs-Moussis défieront Bellaire ce dimanche. Interview.

Maxence, la reprise s’est-elle bien passée ?

Nous avons repris la semaine passée, cela fait du bien de taquiner la balle. Il y avait pas mal d’envie et d’intensité. Cela fait plaisir de voir certains qui sont en forme et qui ont bien maigri !

Comment le groupe se porte-t-il ?

Il semble en forme. Nous attendons impatiemment le retour de Gaëtan Quirin qui semble avoir attrapé le gros cou. Il estime en effet ne plus avoir besoin de s’entrainer après deux montées consécutives (rires) !

Ce dimanche, vous jouerez en amical contre la P1 de Bellaire. A quoi t’attends-tu pour cette première sortie ?

Nous nous attendons à un match assez brouillon avec les nouveaux systèmes à intégrer et quelques absences à déplorer.

« Qu’il est fort ! »

Deuxième sprint et deuxième victoire pour Wout Van Aert, sans conteste l’homme fort de ces six dernières semaines. L’étape de ce dimanche – la première pyrénéenne – promet une belle bagarre pour les candidats au général.

« Qu’il est fort ! « , s’exclamait Morgan Wey, pivot émérite de la Spéciale Aywaille et spécialiste de la Petite Reine après la seconde victoire de Wout Van Aert au Tour de France. Le Belge a réglé tout le monde au sprint, démontrant, si besoin était encore, la forme incroyable et le potentiel fantastique que ce champion des labourés possède.

L’étape de ce samedi devrait déjà faire des dégâts parmi les favoris avec, notamment, un col hors catégorie au programme et l’ascension du col de Peyresourde dans le final. « La première étape pyrénéenne a été dessinée sur un format aussi dynamique qu’exigeant. En moins de 100 kilomètres, il faudra monter au col de Menté puis au Port de Balès et au col de Peyresourde. Un bon acrobate en descente pourrait alors faire la différence sur une plongée d’une dizaine de kilomètres jusqu’à l’arrivée » résume Christian Prudhomme sur le site officiel de la Grande Boucle.

Basket et Covid

La pandémie actuelle force le Royal IV au « stand-by » jusqu’à la mi-septembre tandis que les dirigeants du Portel ont été contraints de revoir et corriger leur tournoi annuel de reprise. Du coup, le Hesbignon Gillet reprendra sous ses nouvelles couleurs contre Gravelines et donc Serge Crevecoeur. Ce sont les infos d’EMCE.

Covid-19 : un cas positif et le Royal IV à l’arrêt jusqu’à mi-septembre

Le club bruxellois fait décidément l’actualité. Ce vendredi, il ira plaider la cause de sa R2 dames devant la Cour Arbitrale pour le Sport. Et, avant-hier, c’était un des joueurs du Palais du Midi qui était testé positif au Covid-19. Autrement dit, tous les joueurs et l’entourage l’ayant fréquenté sont mis en quarantaine. Bref, les TDM1, TDM2 et U21 du Royal IV sont à l’arrêt jusqu’au mercredi 16 septembre compris. A titre d’exemple, la TDM2 local devait recevoir, ce week-end, Limburg United B. Moralité : le Spadois, Titi Delsaux, et ses Hasseltois sont au chômage forcé.

Ibis Cup : trois forfaits (dont le Brussels), Ostende en dépannage

L’Ibis Cup (photo) est le traditionnel tournoi de rentrée du Portel. Les Nordistes ont cependant dû faire face aux conditions actuelles. Ils ont ainsi enregistré in extremis les forfaits de Nanterre et de Boulogne (cas positifs au coronavirus) ainsi que du Brussels n’ayant pas encore récupéré tous ses joueurs étrangers. Quant à l’équipe locale, elle devra se passer de McIntosh (ex-Ostende, blessé). Des Côtiers qui ont d’ailleurs accepté de venir en dépannage. L’occasion donc pour Pierre-Antoine Gillet de reprendre du service actif. Dès ce vendredi (18 h), le Hesbignon en découdra avec les « Maritimes » de Serge Crevecoeur et, samedi (18 h 30), avec Lille (Pro B). A noter que cette compétition pourra se dérouler devant 2000 spectateurs.

A qui le Tour ? Au SOM Millau et à son splendide doublé

Le SOM Basket Millau vient de connaître un sacré coup de booste. Le club aveyronnais a ainsi appris, fin juin, qu’aussi bien son équipe féminine que masculine accédaient à l’étage supérieur. Les dames du Puits de Calès (2e, 10/12) montent donc en Régionale 2 Méditerranée. Quant aux messieurs (4e, 9/15), ils s’ouvrent les portes de la Prénationale. Soit, un niveau jamais atteint par eux jusque-là. Le directeur technique du club de cette cité sur le Tarn (22.000 habitants) n’est autre qu’Olivier Azzara. Pour être tout à fait complet, il faut encore savoir que le SOM Basket Millau fait partie de la Ligue Occitane.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : ESSM Le Portel

« Nous sommes des être humains »

En tant que président du syndicat des joueurs, Chris Paul était aux premières loges et fortement impliqué dans les débats qui ont agité la NBA ces derniers jours.

« En 15 ans dans cette ligue je n’avais jamais rien vu de tel. Evidemment je n’étais pas le plus vieux dans la salle, je crois que c’était Udonis Haslem. Mais les voix se sont fait entendre, et je n’oublierai jamais. Je n’oublierai jamais ça. Et pour beaucoup d’entre nous, nous avons eu une opportunité. Nous avons lu des choses et vu des images de Cleveland Summit, ceux qui sont passés avant nous les Mohamed Ali, les Jim Brown, les Kareem Abdul-Jabbar et nous avons vu à quel point ils étaient puissants.  Nous ne disons pas que nous sommes ça, mais ce que nous faisons actuellement dans notre ligue est énorme. Pour les jeunes gars de notre ligue c’est une chance de voir les joueurs tous s’unir, parler pour un vrai changement, une véritable action. Parce que les gars étaient fatigués, vraiment. Quand je dis fatigué, ce n’est pas physiquement, nous sommes simplement fatigués de voir les mêmes choses se produire encore et encore. J’ai été béni et chanceux de pouvoir parler au père de Jacob Blake et il est diplôme de Winstom Salem State University et il a été dans ma ville natale de Winston-Salem pendant un moment, et c’est émouvant. C’est émouvant, surtout quand vous êtes un homme noir, quand George Hill a parlé, il a parlé du fait d’être un homme noir et il était meurtri. Nous étions tous meurtris. Nous en avons tous marre de voir la même chose se produire encore et encore et tout le monde s’attend à ce que nous l’acceptions, juste parce que nous sommes très bien payés. Vous savez, nous sommes des êtres humains. Nous avons de véritables sentiments. Et je suis content que nous ayons eu la chance d’être ensemble dans cette salle pour parler, et pas seulement pour nous croiser et dire ‘Bonne chance pour le match aujourd’hui » expliquait le meneur du Thunder devant la presse. « Il n’est pas question d’une personne ou d’une équipe. C’est nous tous ensemble. Quand les événements se sont produits l’autre jour, nous avons été solidaires de nos frères de Milwaukee. Tout ce que nous faisons c’est lié à cette fraternité, nous formons un tout. Donc il n’a jamais été question de ce que cette équipe ou ce joueur va faire. Ce que nous avons fait c’est que nous avons eu des conversations profondes. Nous avons eu une opportunité d’évoquer beaucoup de choses. Les fusillades qui continuent de se produire et cela crée des mécontentements, énormément de mécontentement. Nous avons une ligue qui est à majorité Afro-américaine, et voir nos frères noirs se faire tirer dessus et tuer au quotidien, c’est incompréhensible. Tout le monde s’attend à ce que nous allions sur le terrain et que nous jouions. Je comprends. Mais nous avions besoin de temps. Nous tous. Nous avions besoin de temps pour nous reconcentrer et prendre conscience que nous pouvons faire ça. Au bout du compte nous sommes des êtres humains. Les gens nous jugent énormément sur ce que nous devrions faire ou non. Je donne beaucoup de crédit à nos gars. Ils font un sacré boulot, un sacré boulot ici pour performer, pour parler de différentes injustices sociales au quotidien, tout en essayant d’être de grands athlètes, d’excellents maris, d’excellents pères.«