« Les boulets sauce lapin avec Jean Joly »

Passé par les USA, la France, la Belgique et Chypre, Karim Souchu a eu une carrière bien remplie avant de devenir coach de l’équipe de France de 3×3. Entretien fleuve avec l’ancien chouchou du Country Hall.

Karim, comment s’est passée ta reconversion ?

Elle s’est très bien passée. Je savais que je voulais me lancer à fond dans le 3×3 et je suis désormais coach de l’équipe de France de basket 3X3.

En quoi cette discipline – qui se développe de plus en plus – peut-elle attirer de nouveaux amateurs et quelles sont les qualités indispensables pour y briller ?

Cette discipline va attirer de nouveaux amateurs car le concept est fun et dynamique. Le jeu va plus vite et c’est beaucoup plus intense. Pour y être performant, il faut être polyvalent. De très bons joueurs de 5×5 ne sont pas forcément de très bons joueurs de 3×3. C’est très spécifique.

Tout jeune, tu avais pris la décision d’aller te former aux Etats-Unis. Quels souvenirs gardes-tu de tes années à Furman ?

Ce furent mes plus belles années en terme d’apprentissage. La culture du sport est vraiment unique aux USA: c’est une véritable religion.

Tu as beaucoup joué en France mais aussi à Chypre et en Belgique. Quelles différences dans les styles de jeu ou dans l’approche du basket as-tu pu relever au cours de ta carrière ?

En France, le jeu y est très athlétique. A Chypre, c’était un jeu très physique, comme l’est le basket grec. La Belgique était un mix de tout cela du fait du grand nombre d’Américains présents. A l’époque où je jouais à Liège, il y avait peu de joueurs belges qui dominaient dans le championnat.

« Les Liégeois m’ont marqué à vie »

Avant d’arriver à Liège, connaissais-tu le basket belge ?

Non, pas du tout. Quand je suis arrivé, Guy Muya m’a tout de suite mis au parfum et parlé de l’histoire du basket en Belgique.

Tu as joué à Liège pendant près de trois saisons, quels sont les meilleurs souvenirs liés à cette période de ta carrière ?

Mes années à Liège sont un bon souvenir. Nous avions un Président, Jean Joly, que j’appréciais beaucoup. Nous avons connnu deux Coupes d’Europe (ULEB et FIBA Cup). Malheureusement, cela ne s’est pas terminé comme je le voulais. Je me sentais bien à Liège mais, il faut dire les choses, le coach de l’époque m’a savonné la planche pour que je parte. Je n’ai appris que récemment comment cela s’est passé en coulisses. On m’a fait passer devant le Président et le nouveau coach Tom Johnson – que je n’ai jamais rencontré d’ailleurs – pour quelqu’un de pas professionnel et qui n’allait pas à l’entrainement dans le but de justifier ma mise à l’écart. Je suis tombé de haut. C’était petit et, surtout, cela montre bien que certaines personnes n’étaient pas dignes de ma confiance. Bref, c’est du passé mais je n’oublie pas. Par contre, les Liégeois m’ont marqué à vie par leur accueil et leur gentillesse. Mon fils est né à Liège. D’un point de vue sportif, le derby contre Pepinster était extraordinaire. C’était le match à ne pas perdre… La belle époque !

Qu’appréciais-tu particulièrement à Liège et dans la région liégeoise ?

Les boulets sauce lapin (rires). Jean Joly m’avait fait découvrir ça. J’allais toujours dans le même restaurant pour en manger: au centre ville, chez As Ouhes.

Au cours de ta carrière, quels sont les coéquipiers qui t’ont le plus marqué ?

En France, John McCord et Alhadji Mohamed à Limoges. En Belgique, c’était Stéphane Pelle.

Et quels coachs ont eu le plus gros impact sur toi ?

Mon coach espoirs, Joël Delabye.

« Voyager grâce au basket reste extraordinaire »

Tu as remporté des distinctions individuelles et disputé plusieurs finales. Quand tu regardes en arrière, quels sont tes meilleurs souvenirs ?

Mes titres de champion de France Espoirs, mes années aux USA, le parcours en FIBA Cup avec Liège mais aussi de pouvoir beaucoup voyager grâce au basket. Cela reste quelque chose d’extraordinaire. Quand tu joues, tu ne t’en rends pas forcément compte mais c’est une vraie chance.

Nourris-tu certains regrets ?

En Belgique, celui de ne pas avoir gagné le championnat. Nous avions pourtant une très forte équipe avec, notamment, Stéphane Pelle, Mo Finley, Ron Ellis, Ebi Ere ou Roger Huggings…

Comment juges-tu l’évolution du basket ?

Le jeu est désormais différent, moins physique mais plus athlétique. Tout le monde veut tirer à trois points mais, souvent, je remarque que les fondamentaux sont délaissés. Sauf dans le basket féminin?

Quels conseils donnerais-tu à de jeunes basketteurs qui aspirent à une carrière professionnelle ?

De travailler dur et, surtout, de croire en ses rêves. Il faut toujours se dire que quelqu’un travaille aussi dur que toi avec les mêmes objectifs. Il faut donc faire preuve de sérieux et de détermination. Je dis souvent à mes joueurs qu’on ne sait jamais qui te regarde. A tout moment tu peux te faire remarquer par des recruteurs et cela peut lancer une carrière.

Quid des « Luxos » de NBA ?

Deux Ricains ayant bien connus les bords de la Moselle poursuivent d’intéressantes carrières. Dont une chez les Cavaliers de Cleveland. Comme la saison dernière, VOOsport World prendra à nouveau la balle au bond alors que l’ASVEL (Jekiri et son coach) seront attendue, ce soir, du côté de Vitoria. Ce sont les infos d’EMCE.

Passés par Atlanta et Cleveland, que deviennent Ogden et McKinnie ?

En début d’année, je vous narrais les contes de fées vécus par Mark Ogden Jr (26 a, 2,06 m) et Alfonzo McKinnie (28 a, 2,01, photo) ayant transité par le Racing Luxembourg (D1) et les East Pirates de Wasserbillig (D2) au Grand-Duché. Le premier a effectué une éphémère pige aux Hawks d’Atlanta avant d’intégrer la G-League (Colline Park). Cet automne, il a signé en faveur de Würzburg en 1.Bundesliga. A la surprise générale, le second avait débarqué chez les Golden State Warriors et y prouvait l’étendue de son talent. Au point que les Cavaliers de Cleveland lui ont proposé un contrat longue durée. Elle n’est pas belle la vie ?

VOOsport World sera à nouveau au rebond cette saison

VOOsport World ne manquera pas la reprise de la compétition. Dès vendredi (20 h 30), cette chaîne retransmettra la confrontation entre le Brussels et l’Antwerp. Double ration le week-end prochain avec Malines – Ostende (v. 20 h 30) ainsi que Mons – Louvain (s. même heure). Pierre Vandersmissen signale encore que, fin novembre, VOOsport World ne manquera rien des deux matches de nos Belgian Lions en Lituanie.

Etrangers : Gibson (ex-Ostende) en Pologne, Nolan (ex-Limburg) quitte Nyon

Kyle Gibson (33 a, 1,93m) avait régalé les supporters ostendais en 15/16. Après différents points de chute, il atterrissait l’an passé à Boulazac (Jeep Elite). Désormais, il défendra les intérêts du Slask Wroclaw, en D1 polonaise. Voici peu, je vous signalais que l’ancien Limbourgeois, Nolan Berry (26 a, 2,09 m) avait rebondit au BBC Nyon (D1 suisse). Pas pour longtemps car il a décidé de quitter le club vaudois pour raisons personnelles. Il y aura disputé un seul match officiel…

La télé crève l’écran

Comme hier, on reste branché sur RMC Sport 4 qui sera présent au duel d’Euroligue (20 h 30) entre Vitoria et l’ASVEL. L’ex-Côtier, Tonye Jekiri, sera concerné au premier chef : « C’est la toute première fois que je suis opposé à une de mes anciennes équipes. Je dois bien avouer que c’est assez spécial », déclare-t-il.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Cleveland Cavaliers

Bonus: l’incroyable trajectoire de McKinnie (ici et ici) ainsi que ses highlights

« Des solutions ont été trouvées en interne »

Les matchs de l’EuroMillions Basketball League seront visibles en streaming mais Liège Basket – qui a décidé « de poursuivre son aventure » – ne jouera pas en 2020.

« Nos joueurs sont prêts, et vous ?! », interpelle le club liégeois sur sa page Facebook. « Abonnez-vous maintenant pour embl.tv regardez tous les matchs EMBL en direct ou à la demande avec les commentaires en direct fournis par votre équipe. La plateforme sera gratuite en novembre. Si vous êtes détenteur de billets pour la saison avec l’un de nos clubs, vous pourrez regarder tous les matchs en direct toute la saison. »

Toutefois, les supporters liégeois devront patienter avant d’observer leurs protégés. En effet, le club principautaire ne jouera pas en 2020 et devrait reporter ses matchs à domicile mais aussi ceux qui doivent se disputer à l’extérieur.

« Lors de la 1ère communication de la Pro League qui confirmait le 23/10/20 que le championnat reprenait bien le 6 novembre, VOO Liège Basket avait exprimé son intention, comme d’autres clubs, de reporter son premier match à domicile contre Alost prévu le 13 novembre. Lors du dernier CA de la Pro League, le 28 octobre, une majorité de clubs ont souhaité maintenir le début du championnat au 6 novembre malgré un huis clos que l’on sait déjà prolongé à plusieurs semaines, voire plusieurs mois. La possibilité leur étant offerte, certains clubs ont souhaité, malgré tout, reporter certains de leurs matchs et pouvoir bénéficier de leur droit au chômage temporaire » rappelle Liège Basket dans son communiqué. « Après réflexion et concertation au sein de son CA, VOO Liège Basket décide de poursuivre son aventure, des solutions ont été trouvées en interne. Cependant, parce que le club repose sur le soutien de ses partenaires, par respect pour ces derniers mais aussi pour ses supporters et abonnés, VOO Liège Basket a décidé de reporter TOUS ses matchs de novembre et décembre, à domicile ET en déplacement à janvier 2021. »

Concrètement, cela concerne les matchs du 6/11/2020 à Limburg United (report demandé par Limburg), du 13/11/2020 contre Okapi Alost, du 4/12/2020 contre Spirou Charleroi, du 8/12/2020 à Leuven Bears, du week-end du 12 et 13/12/2020 (matchs de coupes premier tour ainsi que du 18/12/2020 contre Limburg et du 26/12/2020 à Okapi Alost (demandé également par Alost).

« Le Club tient à remercier ses joueurs et son staff pour la confiance renouvelée en son CA mais aussi ses partenaires qui ont décidé de continuer à le soutenir et ceux qui sont en train de nous rejoindre » ajoute le club principautaire. « Never give up, just move on ! »

Crédit photo: JPh Ciraolo

« Kawhi Leonard n’est pas un leader »

Rajon Rondo pourrait-il amener son leadership aux Clippers ? Ceux-ci en auraient besoin « comme les petits vieux ont besoin de semelles orthopédiques » !

« Si Steve Ballmer et Lawrence Frank réfléchissaient, ils seraient déjà en train de frapper à la porte de Rajon Rondo. Il manque un leader aux Clippers. Kawhi Leonard n’est pas un leader. C’est un incroyable joueur de basket, mais pas un leader » a déclaré Perkins sur ESPN. « A Toronto, c’était Kyle Lowry le leader. Quand j’ai regardé jouer les Clippers dans la bulle, je me suis dit que Kawhi Leonard avait bien trop de choses à gérer. Il faut un gars comme Rajon Rondo. C’est le général ultime sur le terrain. Il est capable de placer tout le monde et de donner les clés à ses camarades. Les Clippers ont besoin de Rondo comme les petits vieux ont besoin de semelles orthopédiques. »

« Un dépistage hebdomadaire »

Comme de nombreux autres championnats européens, celui de Grèce peut se poursuivre à huis clos.

Bien que toutes les compétitions soient suspendues pour un mois en Grèce, le basket professionnel peut lui se poursuivre, mais à huis clos. « La possibilité de fonctionnement exceptionnel des installations sportives pour les entraînements et les matchs des équipes participant à la ligue de basket (Basket League), sans la présence de spectateurs et dont les équipes suivent un protocole sanitaire, qui comprend un dépistage hebdomadaire des athlètes pour la COVID-19 avec test d’antigène par des laboratoires accrédités » précise la fédération hellénique dans un communiqué.

« L’adrénaline des matchs et les troisièmes mi-temps »

Conscient de la gravité de la situation, Stéphane Mossay n’en demeure pas moins frustré d’être privé de son sport favori et de ses à-côtés. Le scoreur d’Ans espère des jours meilleurs dans les semaines et les mois à venir. Interview.

Steph, le basket est, comme pratiquement tous les loisirs désormais, à l’arrêt.

Vu la situation actuelle, c’est la meilleure décision pour la sécurité de tous même si je dois avouer que je suis extrêmement frustré de ne plus pouvoir toucher le ballon.

Qu’est-ce qui te manque actuellement et va te manquer dans les prochaines semaines ?

Ce sont bien évidemment les matchs et l’adrénaline qui en découle. De plus, nous avions beaucoup de choses à prouver cette saison et je m’en réjouissais. Les troisièmes mi-temps avec l’équipe me manquent aussi beaucoup car nous avions déjà une belle ambiance au sein de la team. Mais je crois que pour cela, nous parviendrons à nous rattraper sans trop de soucis (rires).

Quelle option souhaites-tu privilégier pour la suite ?

Personnellement, j’aspire à recommencer le plus vite possible mais, pour cela, il faut que les conditions soient bonnes pour tout le monde.

En cette période de confinement, vas-tu entretenir ta condition physique ?

Bien sûr vu que je suis inscrit pour l’Iron Man d’Hawaï (rires). Plus sérieusement, bosser ma condition physique n’a jamais été ma plus grande qualité durant l’entre-saison. Je déteste courir. J’aurais aimé faire plus de tennis car c’est bon pour le cardio – quand ça joue – mais aussi pour les accélérations et les déplacements. Mais ce sport-là aussi est désormais interdit.

Une casquette pour conclure la prépa !

Le Spirou a conclu sa préparation en se faisant très nettement dominer par Alost. Les Carolos devront afficher un autre visage et proposer une meilleure défense à Ostende samedi pour le « classico » d’ouverture.

Après dix minutes, c’était déjà 16-26 et le Spirou avait dès l’entre-deux initial commencé son opération portes ouvertes. Incapables de limiter les Okapis, les locaux étaient logiquement considérablement distancés à la pause, 35-58.

Schoepen (15 points), le jeune Makwa (6 pions) et les Carolos remontaient sur le terrains avec de meilleures intentions pour réduire légèrement l’écart à la demi-heure, 64-80. Mais cela restait insuffisant, malgré un dernier quart équilibré, et Alost s’imposait 88-103.

La Mecque new-yorkaise

Pour n’importe quel basketteur, le « Rucker Park » fait partie des monuments incontournables de Big Apple. Pendant qu’un ancien Spirou débarque en Grèce, le basket est de retour chez nous sur RMC Sport 4. Reste les 5 prolongations qui départagèrent les Italiennes de Schio et Bologne. Ce sont les infos d’EMCE.

Terrains extérieurs : l’incontournable « Rucker Park »

En ce jour d’élections américaines, impossible de ne pas évoquer le principal playground de New-York. A savoir le « Rucker Park » (photo) qui se situe dans le quartier populaire de Harlem. Chaque été, un tournoi estival y rameute les foules car les stars de la NBA y ont leurs habitudes depuis un certain temps déjà. Les plus récentes : le regretté Kobe Bryant ou encore Kevin Durant. Vu l’engouement, on a droit à un véritable petit stade avec gradins et marquoir électronique.

Etranger : cap sur la D1 grecque pour Hammonds, ex-Spirou Charleroi

C’est en 18/19 que Clifford Hammonds (34 a, 1,91 m) s’en vint apporter l’étendue de son expérience aux Carolos. Sur les rives de la Sambre, il formait une paire redoutable avec son compatriote, Matt Mobley. Cette fois, l’Américain s’apprête à revêtir le maillot de l’Ionikos Nicosie, au sein de l’élite grecque. Pour l’heure, cette formation éprouve quelques difficultés au démarrage comme en témoigne son 0 sur 2 initial.

Les dames de Schio triomphent de Bologne après… 5 prolongations

Est-ce un record ? Toujours est-il que les spectateurs du duel féminin au sommet entre Schio (1ère) et Bologne (3e) en ont eu pour leur argent. C’est le site italien Pianetabasket.com qui le rapporte : pour connaitre l’identité du vainqueur pas moins de… 5 prolongations s’avérèrent nécessaires. Au bout, donc, de 65 minutes de jeu, la phalange locale raflait la mise sur la marque de 85 à 78. On compatit à la déception (et l’épuiusement) légitime des Bolognaises…

La télé crève l’écran

Excellente nouvelle : le basket est de retour en Belgique sur RMC Sport. Depuis cette semaine, sa 4e chaîne (RMC Sport 4) diffuse des rencontres européennes. Ce mercredi (18 h 30), vous aurez ainsi droit à la joute opposant en EuroCup Ljubljana à Nanterre. A noter que, si le match se dispute à huis clos, le club slovène offre l’entrée à 100 femmes et que les Français seront orphelins de plusieurs éléments et du coach Donnadieu.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : New York City

Bonus: le coup de chaud de KD à Rucker Park

« Il est très intelligent »

Tout de suite, cela a « cliqué » entre Gallinari et Chris Paul. Les deux joueurs devraient désormais prendre des voies différentes.

« C’est l’un des meilleurs joueurs avec qui j’ai joués. Clairement, c’est l’un des meilleurs meneurs de jeu, et peut-être même le meilleur meneur avec qui j’ai joué. C’est génial de jouer avec lui, surtout parce qu’il est très intelligent. Il sait comment jouer au basket. Pour un joueur comme moi, sa manière de jouer m’a facilité les choses. Il aime parler, et il communique en permanence. Il est très franc, et on était sur la même longueur d’onde dès le premier entraînement au training camp. Comme nous étions les deux seuls trentenaires de l’équipe, il fallait qu’on soit sur la même longueur d’onde » a ainsi confié « Gallo » à Hoopshype.

Free Agent cet intersaison, Gallinari devrait quitter OKC tout comme Chris Paul cité dans plusieurs rumeurs de transferts.

Le huis clos, l’épée de Damoclès des clubs allemands

Pour Manu Lecomte et les clubs allemands, le championnat se dispute aussi à huis clos.

Basket Europe fait le point sur la situation en Allemagne. Là aussi, le huis clos est de mise et comme un peu partout, de nombreux clubs souffrent économiquement. Contrairement au football, les autres sports ne peuvent se reposer sur une énorme manne financière venue des droits TV.

Outre-Rhin, le gouvernement mettra 200 millions – 800 000 maximum par club – pour tous les clubs professionnels afin de compenser les pertes liées à la billeterie. Un apport non-négligeable mais qui pourrait se révéler insuffisant pour certaines entités alors que les principaux dirigeants oscillent entre résignation, inquiétude et, parfois, incompréhension.