« C’est difficile quand certains ne donnent pas tout »

Houston n’a pas su empêcher une nouvelle victoire des Lakers. Harden a critiqué sa franchise alors que ses coéquipiers regrettent à mots couvert son attitude sur le terrain.

Contre les Lakers, les Rockets se sont inclinés, 100-117. Aucun joueur de la franchise texane n’est à retirer du lot et encore moins James Harden (16 points à 5 sur 17). Pourtant, le barbu n’a pas hésité à tirer à boulets rouge sur son équipe. « J’adore cette ville. J’ai fait tout ce que j’ai pu. Cette situation est folle. C’est quelque chose d’irréparable. Nous sommes très loin du niveau de cette équipe – les Lakers – et même des autres grosses formations de la ligue. On n’est pas assez fort, niveau talent, niveau alchimie, tout. C’était très clair lors des deux derniers matches » a-t-il déclaré devant la presse.

Des propos qui passeront mal auprès de ses coéquipiers agacés par l’attitude de la diva des Rockets. « C’est difficile quand certains ne donnent pas tout » a regretté John Wall. Ambiance, ambiance…

https://www.youtube.com/watch?v=BuMFcSx9dck

Enormes Embiid et Durant, des inconnus décisifs

Cette nuit, Joel Embiid et Kevin Durant furent absolument monstrueux mais ce sont de parfaits inconnus qui ont offert la victoire aux Sixers – en prolongation – et aux Nets – qui jouaient avec le maillot de l’époque du regretté Drazen Petrovic.

Joel Embiid tient son match référence ! Avec 45 points, 16 rebonds et 4 passes, le pivot des Sixers a piétiné la raquette du Heat privé d’Adebayo. Toutefois, c’est le rookie passé par la G-League Dakota Mathias qui a rentré le tir clutch permettant à Philly de s’imposer 137-134.

https://www.youtube.com/watch?v=S1_K-qsrG2o

En l’absence de Kyrie Irving au sujet duquel la NBA va ouvrir une enquête, Kevin Durant (34 points, 13 assists et 9 rebonds) a pris les choses main mais c’est Bruce Brown (16 pions) qui a endossé le costume de héros dans le money time pour permettre à Brooklyn de se défaire des Nuggets de Jokic (23 points, 11 passes et 8 rebonds), 122-116.

https://www.youtube.com/watch?v=Addeu6_4NXQ

« Montrer que nous valons mieux qu’à l’aller »

Ce mercredi, Liège reçoit Alost pour le match retour de la Coupe de Belgique.

Pour leur premier match de la saison, au Forum d’Alost en Coupe, les Liégeois avaient déçu, jouant à l’envers et ramassant une casquette. Trois jours plus tard, au Country Hall, les Principautaires paraissaient transfigurés contre les Renards et furent longtemps dans le coup pour la victoire. « Chez les Okapis, pour notre premier match, ce n’était pas nous. Il y avait une petite pression supplémentaire inutile, comme si nous devions prouver quelque chose. Nous en avons oublié les consignes du coach et n’avons pas joué notre basket. Vendredi, contre Mons, nous avons démontré qu’en jouant notre basket, nous pourrions faire de grandes choses et revendiquer la victoire à chaque match. Notre ressenti après le match était partagé entre soulagement et frustration car nous avons perdu de sept points avec un très mauvais pourcentage au lancers-francs et à trois points » débriefait Romain Bruwier.

Sans pression, Liège reçoit les Okapis ce mercredi pour la manche retour d’un Coupe de Belgique à laquelle les Liégeois ont vraisemblablement dit au-revoir. « Nous recevrons Alost en sachant qu’une victoire de cinquante points et une qualification pour le prochain tour seront très compliquées à obtenir. Néanmoins, nous allons jouer ce match à fond: nous avons besoin de chaque match pour progresser avec notre jeune effectif et nous voulons montrer que nous valons mieux que ce que nous avons proposé à l’aller » nous assurait Romain.

Il serait particulièrement positif pour les troupes de Lionel Bosco de s’imposer ce soir contre Alost afin d’engranger de la confiance avant de se rendre à la Mons.Arena samedi. « Et là, nous serons attendus par les Renards » prédit Ludo Lambermont.

Crédit photo: Philippe Collin

« Je ne me vois pas aller à la salle pour du maniement de ballon »

Tant sur le plan sportif que social et professionnel, la crise sanitaire a profondément impacté Benoit Tassin même si, contrairement à d’autres, il avait déjà pris le pli du télétravail. Liège & Basketball s’est entretenu avec l’emblématique Templier.

Benoit, comment vis-tu ce second confinement ?

Il n’est pas fort différent du premier et, honnêtement, je n’ai pas vraiment eu de « déconfinement » entre les deux. Au niveau professionnel, je suis en télétravail à 100% depuis le 13 mars et je pense bien que cela va durer jusqu’au minimum mi-juin 2021… Au niveau basket, nous avons bien eu un gros mois de « reprise » mais ce n’était pas non plus la super fête avec le doute à chaque week-end de voir le match être annulé, idem pour les entrainements. Notre équipe a été touchée avant l’arrêt de la saison et nous avions déjà dû arrêter les prestations collectives. Donc, l’un dans l’autre, je me suis fait au long confinement mais je commence tout de même à en avoir vraiment marre de voir les même murs tous les jours.

Tu voyageais régulièrement en Chine pour ton boulot. La crise sanitaire t’a-t-elle empêché de t’envoler et a-t-elle considérablement impacté ta profession ?

J’ai eu deux voyages annulés à cause du Covid-19. La compagnie a décidé de stopper tous les voyages dès le début de la pandémie et le statut n’a pas encore évolué à ce niveau-là. Déjà avant la pandémie, nous avions tous l’opportunité de travailler de la maison. Le télétravail forcé n’a eu que peu d’impact au niveau du boulot mais le contact avec les gens manque cruellement. D’autant plus que nos équipes en Chine ont maintenant une vie normale et ne comprennent pas trop comment l’Europe ne parvient pas à s’en sortir.

Continues-tu à pratiquer une activité sportive ?

Je cours – beaucoup plus que je n’aurais jamais cru le faire -, je fais des balades en famille et, quand le temps le permettait, je shootais en famille dans le jardin. Nous sommes même allés plusieurs fois sur un terrain extérieur pour bouger un peu. Mais, soyons clairs, ce n’est pas pareil qu’une saison.

Le basket te manque-t-il ?

Oui, clairement. Et au-delà de la vie de groupe qui me manque, même la partie sportive me manque. Le basket a toujours été un endroit où je me libérais la tête après le boulot, ne plus l’avoir n’est pas simple. De plus, la « bonne » fatigue physique fait aussi énormémement de bien et me manque donc également énormément. Il y a aussi un autre problème plus pratique: les tournées de notre charte ne diminuent plus. Si le basket reprend, nous allons en avoir beaucoup à rattraper sur une courte période (rires).

Haneffe semble avoir pris le parti de tirer un trait sur cette saison pour sa R2. Quelle est ton opinion sur la question ?

En effet, le groupe a été sondé et il en est ressorti que nous n’étions pas intéressés par la reprise d’un championnat. Le fait d’être « obligés » de jouer, les risques de contamination toujours bien présents et l’impact possible d’une quarantaine sur la vie professionnelle furent les principaux points soulevés durant les discussions. Que l’équipe ait déjà été touchée avant l’arrêt forcé de la saison n’a pas poussé le groupe à vouloir une reprise du championnat. En ce qui me concerne, j’estime que le basket est génial mais que notre santé l’est plus encore. J’ai quand même du mal à imaginer aller jouer au basket tout en sachant que je ne pourrai pas revoir mes collègues avant l’été 2021.

Dès lors, comment se profile ce qui devait être la seconde partie de saison ?

En voilà une bonne question ! Nous allons d’abord tous attendre de voir si nous pourrons un jour revoir une salle de basket pour y jouer réellement au basket – est-ce l’âge qui veut ça mais je ne me vois pas aller à la salle pour faire du maniement de ballon, même si je pense que cela pourrait me faire du bien (rires). Si c’est le cas, nous nous sommes mis d’accord pour une reprise des entrainements en groupe avec un objectif clair sur la prise de plaisir et le jeu. Le coach se servira vraiment de ces séances pour nous faire garder la forme mais aussi pour que nous reprenions du plaisir à jouer. Le vrai travail se fera à la reprise de la saison suivante, si elle a lieu…

N.B. : cet entretien a été réalisé avant que l’AWBB et le comité provincial annoncent qu’aucune compétition ne reprendra cette saison pour les plus de douze ans.

« La Belgique pourrait se faufiler pour le bronze »

La Belgique est vue comme un vrai concurrent pour le podium des prochains Jeux Olympiques !

Nous vous en parlions vendredi, la FIBA s’est prêtée au jeu des pronostics pour les prochains Jeux Olympiques de Tokyo. Après avoir évoqué les équipes masculines, place désormais aux dames. Une analyse d’autant plus intéressante que pour la première fois de notre histoire, la Belgique sera – brillamment, cela ne fait aucun doute – représentée par nos valeureuses Cats.

Et force est de constater que tant collectivement qu’individuellement, la Belgique est attendue par les spécialistes. Ainsi, Paul Nilsen – qui avait encensé le jeu des Cats lors du dernier Mondial – imagine les Belges pour une médaille ! « Après tout ce que le monde a vécu en 2020, j’ai sérieusement besoin de croire en un conte de fées pour 2021. Je ne suis pas anti-USA, et elles gagneront probablement, évidemment, comme 90% du temps, elles sont ultra favorites. L’or pour le Japon serait juste une histoire incroyable mais c’est désormais une possibilité lointaine après les blessures subies en ACL par Tokashiki et Motohashi, deux leaders qui pourraient maintenant rater l’événement. Des nations comme l’Australie, la France ou même le Canada ou la Belgique ont peut-être une chance. Ces dernières pourraient se faufiler pour le bronze » écrit l’éditorialiste de la FIBA.

Pour Shona Toburn, Emma Meesseman va être particulièrement observée. « Je suis partagée entre Emma Meesseman (Belgique) et Nako Motohashi (Japon). Meesseman est sans doute l’une des meilleures joueuses du moment. Elle a été MVP des finales WNBA, elle a gagné plusieurs titres d’Euroleague, en plus d’être dans le cinq majeur de la Coupe du Monde FIBA 2018. Les fans la regarderont jouer ses premiers Jeux Olympiques et verront tout ce qu’elle peut faire » prédit celle qui est aussi assistance-coach à Basket Landes. « D’un autre côté, on a Motohashi. Elle a mené le Japon à l’or à la Coupe d’Asie 2019, en finissant MVP du tournoi. C’est une meneuse de jeu tellement excitante qui peut vraiment tout faire. J’imagine que jouer à la maison lui donnera encore plus d’envie pour performer sur la plus grande scène.« 

Les Cats médaillées d’argent à Tokyo et Meesseman et Allemand dans le meilleur cinq du tournoi ? L’histoire serait magnifique et l’exploit historique !

Bako et l’ASVEL surclassés par Anadolu Efes

A domicile, les Lyonnais n’ont pas fait le poids face aux Turcs.

Le suspens ne s’était pas invité à l’Astroballe. Après dix minutes, Bako (4 points et 3 rebonds) étaient déjà distancés, 15-29. L’écart continuait de croitre lors des dix minutes suivantes et, à la pause, les carottes étaient cuites – et même carbonisées – pour les locaux: 34-54.

En seconde période, les troupes de TJ Parker ne parvenaient pas à inverser la tendance et s’inclinait 80-102 après avoir été dominés dans tous les secteurs de jeu. « On a pas du tout affiché l’énergie et l’intensité que l’on devait mettre. Eux l’ont mis. Ils ont fait exactement ce que nous aurions dû faire chez nous. Après on a beau tirer à 50% de réussite, quand on met une telle équipe en confiance, c’est très difficile avec en plus 19 pertes de balles. Les détails, ce sont des choses que l’on peut maitriser. L’intensité, on sait qu’on peut la mettre. À l’entraînement, ils la mettent tout le temps, les uns contre les autres. Maintenant il faut le faire contre les adversaires et dès l’entame… » analysait le coach lyonnais.

« Je trouve toujours le moyen de me nourrir »

Certains joueurs sont aussi doués pour mettre la balle dans le panier que pour délivrer des punchlines.

Niveau punchlines, Bradley Beal nous avait régalé en évoquant la défense des Wizards. Après son excellente prestation (30 points et le tir de la victoire) contre Toronto, CJ McCollum – titulaire d’un diplôme en journalisme – a également envoyé du lourd. « Je suis un tueur. Je trouve toujours le moyen de me nourrir. C’est ce qui me décrit le mieux. Les requins ne font que chasser et ne se soucient pas du reste. Ils ne s’inquiètent jamais de la manière dont ils vont trouver leur prochain repas. Ils ne s’inquiètent de rien. C’est comme ça que je mène ma vie » a-t-il balancé devant les micros tendus devant lui par les envoyés de plusieurs médias américains.

Néanmoins, le maitre en la matière – hormis Jordan – reste indubitablement Larry Bird.

La défense des Wizards ne respecte plus la distanciation sociale

La défense des Wizards a enfin décidé de ne plus respecter la distanciation sociale.

Depuis le début de saison, Bradley Beal score à foison et les Wizards se montrent à la hauteur offensivement. Par contre, en défense, la franchise de Washington est trop souvent malmenée. Récemment, Bradley Beal avait eu des mots forts pour décrire les (non)performances défensives de sa formation. Après la victoire contre les Suns, le meilleur marqueur de NBA savourait les progrès réalisés. « On a bien défendu. Ce soir pour la première fois on a défendu de la bonne manière » a-t-il déclaré à NBC Sports.

« Utiliser mes qualités de wide receiver »

Au lycée, LeBron James était aussi un sacré joueur de foot us. Des qualités qu’il met à profit cette année avec les Lakers.

« Cette année avec les arrivées de Dennis (Schröder) et de Marc (Gasol), je peux jouer sans le ballon, je bouge de nouveau sans le ballon, je coupe. Je n’avais pas pu faire ça depuis quelques années. Donc je peux de nouveau endosser ce rôle, et utiliser mes qualités de wide receiver comme j’aime souvent y faire allusion » déclare ainsi LeBron James à la presse US.

LeBron James prépare-t-il son changement de carrière pour prendre la succession de Tom Brady aux Patriots ?