Le « Tear Drop » létal de Gilles Vrancken

Aux States, Gilles Vrancken démontre toute sa maitrise du « Tear Drop ». Une arme redoutable pour le meneur liégeois qui n’a rien à envier à Tony Parker dans ce domaine.

Le tear-drop est une arme redoutable pour qui sait s’en servir. Tony Parker en fut en maitre incontesté durant sa prolifique carrière aux Spurs de San Antonio.

Venu de Liège à la conquête de l’Amérique et actuellement à la Combine Basketball Acadamy, Gilles Vrancken possède dans sa panoplie ce fameux « floater » qui lui permet de finir dans la raquette ou aux abords de celle-ci malgré sa petite taille. Superbe !

La version du tear drop façon Tony Parker:

Iaro, le zen master de Liège Basket

Ioann Iarochevitch, entre Russie, Belgique et Japon.

Le parcours de Ioann Iarochevitch vaut le coup d’oeil. Après des débuts assez tard (9 ans) à Waterloo, l’intérieur de Liège Basket faisait ses valises pour la Russie. « J’ai suivi mon papa à Moscou (ndlr: son papa était diplomate). Là, j’ai intégré une école de basket. Nous nous entrainions tous les jours après les cours. Entre mes quinze et dix-huit ans, j’étais dans l’équipe de jeune du CSK ainsi que du Dynamo lorsqu’il existait encore » nous avait-il expliqué au cours d’un long entretien.

Revenu en Belgique à dix-huit ans, il ne quitta plus le pays, hormis une saison pour évoluer à San Sebastian en ACB, et porta les couleurs de Pepinster, Charleroi, Liège et Malines. Et c’est la Cité Ardente qui recueille ses suffrages. « Liège a toujours été mon club de cœur. Cela fait dix ans que j’habite dans la Cité Ardente et je trouve que nous y avons une des plus belles salles de Belgique et l’une des meilleures ambiances » nous avouait-il au moment de signer sa prolongation de contrat avec les Principautaires.

Quand il n’enfile pas les paniers avec Liège Basket, Iaonn Iarochevitch est plongé dans une atmosphère zen aux accents nippons. « Avec ma femme, nous développons un petit business qui nous occupe assez bien. Nous gérons un loft avec wellness privatif qui s’appelle Loft Wellness – Le Baiser de Shogun. Il est loué à la nuitée afin de passer un moment romantique et dépaysant » nous confiait-il en juillet dernier.

Un endroit magnifique qui n’a pas manqué de taper dans l’œil de l’excellent média liégeois, « boulettes magazine » qui la a consacré un papier à découvrir ici.

Pour plus d’informations sur Loft Wellness – Le baiser de Shogun, cliquez sur ce lien.

Crédit photo: Philippe Collin

« Le plus dur c’est de se lancer »

Loin d’être rebuté par les frimas de l’hiver, Denis Schwall n’hésite pas à aller shooter sur un terrain extérieur. Entretien.

Denis, comment se passe ce second confinement ?

Le basket me manque, évidemment. Je tourne en rond chez moi depuis des semaines mais je suis en bonne santé et mes proches aussi: c’est le principal.

Qu’est-ce qui te manque le plus depuis l’arrêt du basket ?

L’ambiance, la bonne humeur avec les gars de l’équipe, le fait de jouer les uns contre les autres et de nous chambrer sur le terrain.

Waremme a déjà annonce ne pas vouloir participer à un éventuel championnat cette saison. Quelle est ton opinion à ce propos ?

La décision du club est forte mais juste. Pour arrêter le virus, il faut prendre des mesures radicales et c’est ce que Waremme a fait. Je n’aurais pas été contre reprendre le championnat mais plus tard, lorsque la maladie aura perdu beaucoup de terrain, bien entendu.

Du coup, comment va se dérouler votre deuxième moitié de saison ?

A l’heure actuelle, rien n’est encore prévu, l’équipe est à l’arrêt. Il n’y a pas d’entrainements ni de matchs amicaux qui sont prévus.

Essaies-tu tout de même de garder la forme ?

Bien sûr que j’essaie de conserver une certaine forme physique histoire de ne pas être ridicule à la reprise, même si certains en doutent (rires). J’ai la chance d’avoir un terrain de basket derrière chez moi, je vais donc y shooter de temps en temps, faire deux ou trois lay-ups. Ca me permet d’éviter de tourner en rond chez moi.

Avec les températures actuelles, il faut une sérieuse dose de motivation !

Le plus dur c’est de se lancer, de commencer à courir. Les premiers shoots sont compliqués (rires). Mais bien habillé et lancé, j’oublie vite qu’il fait froid.

Alléluia voici la BeNeLeague !

La très attendue – par certains – ligue belgo-hollandaise prendra donc son envol dès l’automne 2021 : on se réjouit de voir… Deux anciens « Belgicains », victimes du retrait du Virtus Rome même si l’un d’entre eux ne doit pas se faire trop de tracas. Et ce week-end, un « match-télé » par jour. Ce sont les infos d’EMCE.

Spectateurs ne cachez pas votre joie : vous aurez bientôt droit à Louvain – Leiden

Décidément, les choses n’auront pas trainé : c’est dès septembre prochain que la BeNeLeague devrait prendre son envol. Selon une règlementation qui risque d’éloigner encore plus le simple quidam. A savoir, un début de compétition strictement national de chaque côté de la frontière. Ensuite, les tops 5 des deux nations s’affronteront au sein d’un « Golden Group » et les autres prendront part à un « Silver Group » sans grand intérêt si ce n’est une place en Playoffs. Puis retour aux limites territoriales, via des playoffs tant chez nous qu’aux Pays-Bas avant d’embrayer sur un épisode final à nouveau belgo-batave. Ou comment faire compliqué quand on peut faire simple. L’obtention de la licence ne sera pas plus onéreuse qu’actuellement. Quid outre-Moerdijk où le coût de cette licence est beaucoup moins élevé ? Les promoteurs avancent qu’un des principaux avantages de cette formule est de relancer l’intérêt du basket auprès du grand public. Il est vrai qu’un Louvain – Leiden va déchaîner les passions. On espère se tromper, mais on gage surtout que le basket francophone ne sera pas le dindon de la carbonade flamande.

Rome met la clé sous le paillasson : ex-Carolo et Louvaniste au chômage

Première victime italienne de la crise actuelle, le Virtus Rome n’a eu d’autre solution que de mettre la clé sous le paillasson. Du coup, Gerald Robinson (31 a, 1,85 m, Louvain 12/13) ainsi qu’Anthony Beane (26 a, 1,88 m, Charleroi 19/20) n’ont plus d’employeur. L’ancien Spirou ne devrait toutefois pas rester longtemps sur la touche car, selon nos informations, il serait déjà en contact (du moins son agent) avec Varèse, une des références historiques du basket transalpin.

La télé crève l’écran

En cette fin de semaine, on vivra au rythme d’un match par jour. D’où Barcelone – Milan (v. 21 h, VOOsport World 2) ; Orléans – Pau (s. 20 h 30, Sports en France) ; et, Ostende – Mons (d. 15 h, VOOsport World 4).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : ZZ Leiden

« Rarement vu ça dans le monde »

Victor Wembanyama fait saliver tous les scouts et reçoit de sérieux éloges de ses glorieux ainés.

Récemment, Liège & Basketball se faisait l’écho de la performance du jeune (16 ans) Victor Wembanyama en EuroCup avec Nanterre. Le longiligne intérieur français est considéré comme de nombreux observateurs comme l’un des potentiels les plus intrigants au monde, un futur first pick et est même qualifiée de licorne absolue. Interrogé sur son compatriote dans le podcast Basket Time sur RMC, Rudy Gobert n’a pas mâché ses mots. Sky is the limit !

“Clairement, pour moi c’est le plus grand talent, loin devant moi, que j’ai vu. A 16 ans, moi je jouais en cadets région. Lui, à 16 ans, il joue en Nationale 1, il a même joué en Jeep Elite, en EuroCup ! (…) Son talent, je pense qu’on n’a jamais vu ça en France. Et franchement, j’ai rarement vu ça dans le monde. A cet âge-là, il fait déjà 2m17 (2m19 en réalité), il peut shooter. Et surtout, pour moi il est intelligent. C’est un bon gamin qui aime le basket, qui est passionné. Je connais très bien ses parents, il est très bien éduqué. Pour moi, il a toutes les armes pour faire une superbe carrière.”

« Le nombre croissant d’infections »

Touché de plein fouet par le Covid-19, le Brussels voit ses deux matchs de Coupe prévus ce week-end être être reportés par la ligue.

« Sur base de l’avis des virologues, la Pro Basketball League a décidé de reporter nos deux rencontres de ce week-end dans le cadre de la Coupe de Belgique contre Kangoeroes Basket Mechelen à une date ultérieure. La raison est le nombre croissant d’infections au Covid-19 au sein de notre effectif. Sur la base du même avis, toute l’équipe et le personnel seront mis en quarantaine jusqu’à ce week-end, après quoi une nouvelle série de tests suivra » annonce le club bruxellois dans un communiqué.

« Une guerre »

Stéphane Moris est actuellement un membre de l’équipe belge de 3×3 et a été interrogé par Karim Souchu, coach de l’équipe nationale française de 3×3.

Ancien joueur de Liège (notamment), Karim Souchu est désormais le coach de l’équipe de France de 3×3. « Cette discipline va attirer de nouveaux amateurs car le concept est fun et dynamique. Le jeu va plus vite et c’est beaucoup plus intense. Pour y être performant, il faut être polyvalent. De très bons joueurs de 5×5 ne sont pas forcément de très bons joueurs de 3×3. C’est très spécifique » nous confiait-il récemment lors d’un long entretien.

En Belgique aussi, cette discipline se développe, l’AWBB ne ménageant pas ses efforts pour la promouvoir. Et notre beau pays possède aussi sa propre « team » qui participe aux tournois internationaux. Parmi les membres de notre délégation figure Stéphane Moris. L’ancien joueur de Pepinster était interviewé par Karim Souchu pour check3ball, le média de référence du 3×3 outre-Quiévrain.

Une interview à découvrir ici.

« Un talent inné, un magicien »

Après son expérience avortée au Haut-Pré en R2, Marc Braconnier a finalement décidé de redescendre en P4 pour retrouver du plaisir. Interview.

Marc, pourquoi avoir décidé de rejoindre la P4 de Belleflamme ?

J’étais dégoûté après mon court passage au Haut-Pré et j’avais simplement envie de retrouver du plaisir. Le parrain de mon fils joue là-bas et nous en parlions depuis quelques saisons déjà. J’ai donc choisi de rejoindre les Haricots malgré quelques propositions plus haut.

Comment vois-tu la suite de cette saison ?

Je pense que nous sommes encore loin de reprendre. Malheureusement, je crois que la saison s’annonce blanche.

Tu es un grand fan de Luka Doncic que tu as eu la chance de voir en action lors d’un voyage outre-Atlantique. Qu’as-tu pensé des premiers Playoffs du Slovène ?

Je ne suis pas surpris de son niveau. Il était déjà tellement fort avec le Real Madrid. C’est un talent inné, un vrai magicien. Si Dallas arrive à bien l’entourer, cela pourrait faire très mal.

Qui sont les meilleurs coachs du monde ?

Les coachs espagnols sont-ils les meilleurs du monde ou bien ce titre honorifique revient aux mentors originaires des pays de l’Est, à ceux qui œuvrent outre-Atlantique ou aux entraineurs qui proviennent de la « botte » ?

Récemment Jorge Garbajosa, légende du basket ibérique passé par la NBA et devenu président de la fédération espagnole, assurait que les coachs de son pays étaient tout simplement les meilleurs du monde.

Une opinion qui fait débat tant il existe d’excellents entraineurs outre-Atlantique mais aussi, en sus des coachs transalpins, une véritable kyrielle de techniciens réputés venus d’Europe de l’Est et qui ont marqué l’histoire du basket européen. « Cela ne m’a pas du tout dérangé, je pense que Garbajosa, en tant que président de la fédération et l’un des meilleurs joueurs espagnols et européens, vient de souligner quelque chose de vrai sur la base des résultats. Le basket espagnol a obtenu les meilleurs résultats des 20 dernières années par rapport à tous les autres. De ce point de vue là, Garbajosa a raison » a réagi, pour Tanjug, Svetislav Pesic, coach serbe ayant remporté l’Euroleague en 2003 avec Barcelone, avant de nuancer son jugement. « Sont-ils les meilleurs du monde ? Je pense que c’est très difficile à dire. Vous pouvez dire que Michael Jordan est le meilleur et vous pouvez dire qui est le meilleur jeune joueur d’Europe qui est allé dans la ligue NBA, Luka Doncic ou notre Nikola Jokic. Dire que les entraîneurs espagnols sont les meilleurs au monde… Je ne pense pas que Garbajosa pense cela.Je suis tout à fait d’accord que le basket espagnol a connu les plus grands progrès de ces 20 dernières années par rapport à toutes les nations de basket qui existent. Grâce à l’organisation de la ligue, ils ont réussi à obtenir les meilleurs résultats en club et en équipe nationale, tant en basketball masculin que féminin et junior. Quelqu’un est derrière, quelqu’un choisit et entraîne ces joueurs, et ceux qui ont la plus grande influence sur le développement du basketball sont principalement des entraîneurs.« 

Et si les techniciens espagnols commencent seulement à s’exporter – un en Allemagne et un autre en Russie, notamment – hors de leurs frontières, cela reste incomparable avec le contingent de coachs originaires d’Europe de l’Est – la Belgique en sait quelque chose – qui œuvrent en nombre dans tous les championnats du continent. « Les entraîneurs espagnols ont été emprisonnés pendant de nombreuses années, ils n’ont pas eu le courage de quitter l’Espagne et d’être entraîneurs dans d’autres pays. Je vois que ces dernières années, Aito, Joan Plaza, Xavi Pasqual commencent à travailler dans toute l’Europe et avec un assez bon succès. Les Espagnols ont de bons entraîneurs, ils ont une bonne école. Leurs coaches sont très éduqués, ils s’investissent beaucoup dans la profession et sa formation. Quand on regarde les meilleurs entraîneurs espagnols, il est intéressant qu’ils soient en quelque sorte uniformes. Le système d’entraînement est le même, le système de jeu est le même, la philosophie est la même. Chaque entraîneur a sa propre identité, il regarde le basket sous un angle ou un autre, mais tout est assez standardisé » estime Pesic. « Nous sommes les plus forts et uniques. Nous n’avons pas produit de résultats uniquement avec des joueurs, des clubs et des équipes nationales yougoslaves, mais nous avons fait tout cela dans d’autres pays également. Notre adaptabilité aux nouvelles conditions, c’est la différence. Si vous êtes entraîneur à l’étranger, alors vous entraînez différents joueurs, différentes nations et le premier travail d’un entraîneur est de devoir s’adapter à la mentalité et à la qualité des joueurs qu’il a. Non seulement nous nous sommes adaptés, mais nous avons également changé nos habitudes, la façon dont nous nous entraînions et jouions au basket.« 

Tout est dit ?

Julie et Max sur un nuage

C’est en taille « patron » que Montpellier et l’Hapoel Holon ont explosé, mercredi soir, leurs rivaux respectifs. A la veille des fêtes, c’est déjà le grand nettoyage de printemps du côté de Gravelines. Quant à Garlon Green, l’ex-Renard, il sera bientôt libre sur le marché des transferts. Ce sont les infos d’EMCE.

Allemand qualifiée en Coupe de France, De Zeeuw invaincu en Israël

Un peu partout, on essaye de rattraper une partie du temps perdu. Deux rencontres concernaient ainsi, hier soir, des Principautaires. En Coupe de France, Lattes/Montpellier (Allemand 12 pts) n’a éprouvé aucun souci (51-79) du côté de St-Amand. Moralité : les Héraultaises sont qualifiées pour les quarts de finale. C’est avec un moral au zénith que l’Hapoel Holon se lançait à l’assaut du Maccabi Haïfa pour le compte de la Super League israélienne. Et de deux pour Maxime (12 pts) dont la nouvelle phalange ne laissait aucune chance (105-69) à son adversaire du jour. Il ne doit pas regretter d’avoir quitté précipitamment la Pologne…

Crevecoeur engage un ancien « taulier » anversois : le massif Gavin Ware

L’effectif actuel de Gravelines n’aura bientôt plus grand-chose à voir avec celui du début de saison. Les grandes manœuvres de Serge Crevecoeur et de son staff viennent ainsi d’aboutir aux renvois du tandem US Wells-Horton. Ces deux-là sont désormais remplacés par Brianté Weber (27 a, 1,88 m) et par Gavin Ware (27 a, 2,06 m), le taulier de la raquette anversoise en 16/17. Ainsi associé à Boukichou, il ne fera pas bon s’attarder dans la raquette nordiste… En attendant, les « Maritimes » ont subi un lourd échec (70-86, Ware et Boukichou 6 pts chacun), en amical, des œuvres du Portel.

Horizon bouché pour Green (ex-Mons), Stith (ex-Louvain) refuse de revenir à Leiden

Wloclawek (D1 polonaise) vient d’enrôler un nouveau renfort étatsunien. Du coup, l’ancien Montois, Garlon Green (29 a, 2,01 m), devient l’étranger de trop. Pour l’heure, il négocie sa rupture de contrat avec ses futurs ex-employeurs. Au printemps de cette année, BJ Stith (25 a, 1,96 m) découvrit le parquet de Louvain. Ce qui lui permit de se faire remarquer par les responsables du ZZ Leiden (D1 hollandaise). Après deux matches là-bas, il regagnait les States pour cause de pandémie. La compétition batave reprendra en janvier, mais ce sera sans Stith qui refuse de revenir aux Pays-Bas.

La télé crève l’écran

Comme souvent le jeudi soir, Euroligue et VOOsport World (3) feront bon ménage. Il en ira encore de même cette semaine avec la retransmission (20 h 45) de Vitoria – Maccabi Tel-Aviv.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA Europe