Après Courtrai, Pepinster défie une autre formation provenant d’une cité médiévale. A Gand, les Pepins auront des atouts à faire valoir pour imiter Spa et empocher la victoire.
Courtrai, commune de Flandre Orientale a connu une histoire mouvementée avec en point d’orgue la bataille des Eperons d’Or en 1302. Cette ville qui a connu un certain rayonnement grâce à la révolution industrielle présente une formation talentueuse qui s’est imposée dimanche dernier à Pepinster. « Nous n’avons pas répondu à l’intensité physique de Courtrai en première mi-temps mais nous nous sommes bien repris en seconde période. Nous sommes revenus deux fois à égalité ou à +1 mais nous n’avons pas su prendre plus d’avance » nous expliquait Jérôme Thelen après le court revers des siens.
Pepinster, commune proche de Verviers, ville tirant sa renommée mondiale de l’industrie de la laine, possède une équipe dont l’histoire est intimement liée à celle du basket belge. Ayant longtemps évolué en première division, le club cher à Pierre Rapsat est de retour en « nationale » avec une équipe féminine évoluant en première division – et drivée par Giovanni Bozzi qui avait hissé l’équipe masculine pepine en D1 dans les années 80′ – et une formation masculine de retour en TDM2.
Les Pepins, justement, s’en iront ce vendredi soit à Gand. Dans l’ancienne capitale du comté de Flandre, cité drapière et commerçante, Romain Pirson et ses partenaires y défieront une formation ambitieuse et habituée à jouer les premiers rôles en TDM2. Néanmoins, cette équipe est « prenable » comme l’ont démontré les Spadois le weekend dernier. Une victoire forgée grâce à l’agressivité défensive dont ont fait preuve les Bobelins. « En début de rencontre, nous avons subi la pression défensive de Falco. Après quelques possessions, nous avons arrêté de subir et nous avons agressé le cercle » nous confiait Nicolas Franck après le beau succès des siens.
Une prestation que le groupe de Pascal Mossay aura sans nul doute envie d’imiter. En profitant du flair de Nyssen et Maréchal au rebond offensif, de la gestion et l’adresse de Deblond à la distribution et du scoring de Maucourant ainsi que de l’omniprésence de Chikhaoui, les Pepins ont des atouts à faire valoir. Si Halkin se transforme en facteur-X et que Pirson retrouve la mire, la victoire pourrait bien tomber dans l’escarcelle des visiteurs!
