L’Ostendais Randolph rejoint Retin Obasohan à Jérusalem

Le BCO perd Randolph qui opte pour l’Hapoël Jérsusalem d’Obasohan.

Il fallait s’en douter, le cercle côtier ne pourra plus s’appuyer sur ce showman qu’est Lévi Randolph (29 a, 1,96 m). Celui-ci s’est laissé convaincre par les arguments sonnants et trébuchants de l’Hapoël Jérusalem qui s’était hissé en demi-finales des playoffs israéliens sous la conduite de Retin Obasohan. Tout comme Ostende, le principal club de Jérusalem s’apprête à prendre part, dès cet automne, à la Ligue des Champions.

M. C.

Crédit photo : FIBA

« J’aime la vitesse du 3×3 »

Tom Malempré se réjouissait de disputer le seconde manche du Crelan 3×3 Masters ce samedi à Esneux qui a dû, malheureusement, être annulée. Interview.

Tom, qu’est-ce qui te plaît dans le 3×3 ?

C’est toujours plaisant de jouer avec une formule différente du 5×5. J’aime la vitesse du 3×3. C’est un jeu tourné sur beaucoup de « un contre un », ce qui me plaît évidemment beaucoup.

Ce samedi, tu devais faire équipe avec Alexandre Aerts, Edouard Duperroy et Brieuc Lemaire au Crelan 3×3 Masters d’Esneux qui est finalement annulé.

On se réjouissait de jouer et de tout donner et nous savions que nous serions attendus au tournant, ce qui est logique avec un gars de D1 dans l’équipe.

Crédit photo : Philippe Collin

« Le but est de gagner un titre et je suis venu ici pour ça »

Pour de nombreux basketteurs liégeois, l’arrivée de Rudy Gobert chez les Wolves ne fait pas de ceux-ci des prétendants au titre. Le pivot français de l’entend pas de cette oreille.

Pour récupérer Rudy Gobert, les Wolves ont fait all-in, expédiant plusieurs joueurs importants de la rotation et (surtout) un paquet de choix de draft. Les Wolves entendent bien ainsi aligner une raquette tall ball et se mêler à la lutte pour le titre. Si l’arrivée de « Gobzilla » ne place pas Minny parmi les prétendants au titre selon plusieurs basketteurs liégeois, Gobert, lui, est convaincu du contraire.

Présenté à la presse, il est revenu sur les coulisses de ce giga trade et sur ses ambitions pour le prochain exercice. « J’ai dit à mon agent que j’avais besoin d’un ou deux jours pour y penser. Après une journée, je lui ai dit que c’était sans doute la meilleure des situations et la plus excitante d’un point de vue basket pour moi. Quand je me suis couché, je n’ai pas arrêté d’y penser, et de plus en plus… Et en fait, c’est sans doute le meilleur des défis et le plus excitant de faire équipe avec quelqu’un comme KAT. C’est un noyau de jeunes joueurs uniques, avec un très bon coach qui passait son temps à se plaindre de mes écrans. Maintenant, on est dans le même camp, et c’est excitant », raconte le Français. « Le but est de gagner un titre et je suis venu ici pour ça. Je ne suis pas venu ici pour qu’on soit simplement une bonne équipe. Je suis venu ici pour essayer d’amener cette équipe jusqu’en finale. La fenêtre de tir pour gagner un titre n’est pas toujours grande… Pour nous, à Utah, c’est ce qui s’est plus ou moins passé. Je pense que la franchise l’a ressenti comme ça. On a peut-être laissé passer cette fenêtre. Je pense que ça restera une équipe très compétitive. Mais vu tout ce qu’ils ont reçu en retour, c’était peut-être mieux pour eux de partir sur cette voie. »

Crédit photo : Rudy Gobert Facebook

Frappante reconversion !

Déjà pendant son séjour en bords de Hoëgne, Kacperska tentait de mettre sa rivale directe dans les cordes. Ce qui lui a manifestement donné des idées… Grand habitué de notre (défunt) championnat, Jerime Anderson fait, pour l’heure, le bonheur de plusieurs D2 mexicaines. Ce sont les infos d’EMCE.

Découvrez l’étonnante vie de Nikola Kacperska, cette ancienne Pepine

A l’été 2017, les Pepines retrouvaient (enfin) le plus haut niveau belge. Elles étaient épaulées par plusieurs étrangères. Dont la Polonaise, Nikola Kacperska (29 a, 1,67 m, photo). Elle ne s’éternisait guère sur les hauteurs wegnolaises puis séjournaient deux années à Mayence, en D1 allemande. Elle a, semble-t-il, définitivement tourné le dos au basket car, depuis un certain temps déjà, elle s’est établie à Chicago. Là-bas, elle se consacre pleinement au MMA, ce sport de combat d’une extrême violence. Elle s’en sort plutôt bien puisqu’elle décline cinq victoires pour une seule défaite. Son prochain combat est fixé au 23 juillet prochain.

Passé par Pepin, Liège, Alost, Spirou et Limburg, Anderson au Mexique

Il est rare qu’un Américain ait évolué dans cinq clubs différents en Belgique. C’est pourtant le cas de Jerime Anderson (32 a, 1,88 m) particulièrement bien connu par les supporters de Pepinster (12/13), Liège (14/15) mais, aussi, d’Okapi Alost, Limburg United et Spirou Charleroi. Après avoir écumé le Vieux Continent, le meneur d’outre-Atlantique termine sa carrière au Mexique. Mais, l’heure de la retraite ne sera pas encore pour tout de suite car il quitte Fuerza Regia pour Abejas Leon, deux formations de l’antichambre domestique.

A qui le Tour ? Longwy en Nationale 2 avec le Belge Giberti à la baguette

Le BC Longwy-Réhon connut ses heures de gloire au début du siècle quand il s’ouvrit les portes de la Nationale 2 française (2e niveau) sous la houlette de notre compatriote, Philippe Giberti. L’équipe devint professionnelle et s’y maintint 9 saisons. Les principaux renforts étrangers eurent pour noms Bojan Tadic et Rafael Berumen, passé par le Mexique. Pour l’heure, les Lorrains évoluent deux étages plus bas et pointèrent en 7e position sur 12. A noter que Yohann Smail quitta Longwy, en cours de compétition, pour rejoindre Chantemelle, une sympathique P1 du Luxembourg belge.

Michel Christiane

Crédit photo : DR

Fin de série pour le Sky de Julie Allemand

Après six victoires de rang, Julie Allemand et Chicago ont mordu la poussière cette nuit contre à Minneapolis. La Liégeoise retrouvera son ancienne franchise d’Indiana ce soir pour renouer avec la victoire.

Plus une série dure, plus elle se rapproche dit l’adage en faisant fi des probabilités. C’est ce qu’il s’est produit pour Chicago au Target Center. Après six victoires consécutives, de timides Emma Meesseman (4 points et 6 rebonds) et Julie Allemand (3 points et 1 passe) ont mordu la poussière, 81-78. Dans un match serré, Chicago dû cependant presque toujours courir après le score, les trois points d’écart à l’issue du premier quart-temps s’avérant finalement suffisant pour les Lynx.

Le Sky rejoue déjà cette nuit contre Indiana, l’ancienne franchise de Julie Allemand.

« Nous n’allions pas pouvoir offrir un beau tournoi aux équipes »

A contrecoeur, l’AWBB a dû se résoudre à annuler la seconde étape du Crelan 3×3 Masters prévue ce samedi à Esneux.

Après une première étape franchement réussie samedi dernier à Andenne, le Crelan 3×3 Masters devait s’arrêter samedi à Esneux pour une seconde étape qui promettait d’offrir un sacré level avec notamment la super team de Pierrick Van Den Brule et l’équipe de RSW Basket composée de Tom Malempré, Alexandre Aerts, Edouard Duperroy et, excusez du peu, Brieuc Lemaire. Cependant, à contrecoeur, l’AWBB a dû se résoudre à annuler le tournoi. La raison ? Trop peu d’équipes inscrites – quatorze selon nos dernières informations – pour proposer une compétition de qualité. « C’est difficilement compréhensible tant Liège est une terre de basket mais j’imagine qu’entre Les Ardentes et les personnes en vacances, il manquait de joueuses et de joueurs disponibles », avance Sélim Ben Aissia, le « Monsieur 3×3 » de l’AWBB. « C’est dommage mais nous n’allions pas pouvoir offrir un beau tournoi aux équipes présentes. C’est donc « préférable » d’annuler. »

Crédit photo : AWBB

Malaga après Monaco

Parfois assez pataud au Country Hall, Will Thomas n’a pas tardé à faire taire ses détracteurs en rejoignant des cadors du basket européen. Pendant ce temps, les coaches belges au Grand-Duché peuvent désormais plancher sur leurs rivaux initiaux en Total Energy League. Ce sont les infos d’EMCE.

L’inattendu parcours de Will Thomas d’Angleur à Malaga, via Monaco

Soyons francs : si on avait observé sa solidité dans la raquette angleuroise (de 08 à 10), personne ne se doutait que Will Thomas (36 a, 2,03 m) s’apprêtait à fréquenter quelques-unes des plus puissantes cylindrées européennes. Désormais, il quitte Monaco où il fut souvent en vue en Euroligue, pour retourner à l’Unicaja Malaga puisqu’il y joua déjà de 14 à 16. Une phalange qui demeure sur une campagne moins évidente que d’habitude (13e sur 18), mais désireuse de rebondir. On l’ignore souvent, mais Will possède la nationalité… géorgienne.

Fuger, Louvrier et Defraigne connaissent leurs premiers adversaires

Le calendrier des championnats luxembourgeois de D1 est sorti. Autrement dit, Fabienne Fuger et ses Conternoises mettront d’emblée le cap, le dimanche 24 septembre (15 h 15), sur l’Etzella Ettelbrück. Un test déjà révélateur. Au rayon masculin, les champions « amicalistes » d’Etienne Louvrier accueilleront, la veille, les promus de Gréngewald. Le match-piège par excellence. Ce qui sera également le lot des Dudelangeois d’Yves Defraigne qui se produiront dans le « mouchoir de poche » des Musel Pikes, à Stadtbredimus réputé pour ses vins de Moselle. Santé, Yves !

Feyenoord recrute Ivo de Vreede en provenance du Spirou Charleroi

Le jeune géant batave, Ivo de Vreede (23 a, 2,10 m), avait laissé entrevoir un réel potentiel lors de sa première année en bord de Sambre. Le récent exercice se révélait moins convaincant avec, pour conséquence, un Hollandais prêtant surtout ses services la seconde phalange hennuyère. Il en a tiré les conséquences et a ainsi décidé de se rapprocher de son domicile. D’où sa signature en profit de Rotterdamois de Feyenoord.

A qui le Tour ? Le nouvel Américain de Lille a joué avec Gaël Hulsen

Depuis des années, le Lille Métropole Basket est une des valeurs sûres de la Pro B française. Equipe qui reste sur un exercice en demi-teinte (16e sur 18) et qui a décidé de booster son effectif. Ne serait-ce que par la venue de Vincent Golson (28 a, 1,73 m), un meneur de poche US en provenance de Rhein Stars Köln. C’est d’ailleurs sur les bords du Rhin qu’il fut l’équipier de Gaël Hulsen, en 19/20. Les Red Giants s’appuyèrent également sur les services de John Fields (34 a, 2,05 m) ayant veillé à la peinture liégeoise en 14/15. Autre particularité : le LMB se niche au palais des sports Saint-Sauveur (2300 places) en plein centre-ville. Sans oublier que les Nordistes tiennent aujourd’hui une guinguette le long de la route du Tour.

Michel Christiane

Crédit photo : Unicaja Malaga

« Il faut être là pour comprendre l’amour pour ce maillot ! »

La victoire des Lions en Serbie restera dans la mémoire collective comme l’un des plus beaux accomplissements belges de ces dernières années.

Après s’être imposés en Belgique lors du match aller, les Lions étaient attendus de pied ferme en Serbie. Devant rejoindre les tréfonds du pays pour disputer cette rencontre comptant pour les éliminatoires du prochain Mondial, les Belges allaient voir leur match s’arrêter après à peine plus de deux minutes de jeu suite à des problèmes d’éclairage. Allant contre le bon sens élémentaire du règlement, la FIBA decidait, après une attente interminable, de faire rejouer ce match le lendemain.

Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, les Lions allaient affronter une foule hostile pour sortir une prestation mémorable. Unis comme jamais pour se servir de l’adversité comme d’un moteur pétaradant, nos compatriotes sont allés chercher, sur un panier de Manu Lecomte (16 points, 4 rebonds et 2 passes) à 39 secondes du coup de sifflet final, une victoire aussi belle que prestigieuse, 73-74.

Concentrés d’emblée, Bako (17 points et 6 rebonds) luttait dans la raquette avec le gentil géant NBA Boban Marjanovic (7 points et 10 rebonds) et les Belges comptaient deux points d’avance après le premier quart, 21-23. Le NBAer Bjelica (12 points et 6 rebonds) et les locaux profitaient du second quart-temps pour recoller au score. A la pause, c’était l’égalité parfaite, 38 partout.

A la reprise, les Serbes prenaient l’avantage et comptèrent jusqu’à 11 points d’avance dans le dernier quart-temps, 68-57. Mais Obasohan (16 points et 6 passes) et nos Lions voulaient cette victoire et, avec passion, solidarité et intelligence, revenaient petit à petit. Bako et Vanwijn dunkaient violemment avant que Lecomte ne transperce par deux fois la raquette serbe pour finalement arracher la victoire et exploser de joie. 

« Il faut être là pour comprendre l’amour pour ce maillot ! » s’exclamait Maxime De Zeeuw, « fier capitaine » des Lions, sur les réseaux sociaux après la magnifique victoire en territoire serbe. Il n’y a pas à chipoter, c’est tout un pays que ces Lions-là ont rendu fier !

Crédit photo : FIBA

« Le coach a dû plusieurs fois s’arracher les cheveux »

Romain Pirson fait le bilan de la saison de Pepinster en TDM2B. Entretien.

Romain, quel bilan fais-tu de cette saison avec Pepinster en TDM2B ?

Elle fut en dents-de-scie. La perte de notre capitaine Thomas Nyssen fut un vrai coup dur pour le groupe mais nous avons dû faire avec. Nous pouvions avoir de super passages comme de très mauvais. La pause forcée liée au Covid au mois de décembre nous a un peu cassés dans notre spirale positive. Sur l’ensemble de la saison, le coach a dû s’arracher les cheveux plus d’une fois ou jubiler contre des équipes du top. Nous avons appris assez tôt dans la saison qu’il n’y aurait aucun descendant. Cela nous a enlevé un peu d’enjeu selon moi.

Quels furent les moments forts de ce championnat ?

Les victoires contre les équipes du top, à savoir Comblain et Neufchâteau. Cela nous prouve qu’avec une constance et une concentration durant quarante minutes, nous aurions pu être plus haut dans le classement en fin d’exercice.

Que retiendras-tu de cette année ô combien particulière ?

Le groupe très soudé que nous avons formé sur et en dehors du terrain, malgré les hauts et les bas. Ensuite, la fameuse charte rédigée par notre Titi (ndlr : Thibaut Julémont) afin d’avoir de nombreux souvenirs et moments de convivialité.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

L’objectif est d’intégrer rapidement les deux nouveaux transferts et de regarder le nom de l’équipe dans la première partie de tableau. Nous serons dans une série qui comporte de longs déplacements chez des équipes que nous ne connaissons pas. Malgré notre physique parfois atypique, à nous de surprendre un maximum d’adversaires. D’un point de vue plus personnel, j’espère être moins gêné par les blessures et pouvoir évoluer sans frein.

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Bodiroga futur président de l’Euroleague Basketball ?

Le « meilleur joueur à ne jamais avoir joué en NBA » pourrait devenir le nouveau président de l’Euroleague Basketball.

Il s’agit-là d’un poste nouvellement créé pour lequel les actionnaires d’ECA proposeront la candidature du Serbe annonce Eurohoops. Vice-président de fédération serbe de basket, Dejan Bodiroga entretient de bons rapports avec la FIBA, ce qui pourrait être utile pour atténuer les tensions qui oppose l’Euroleague avec la fédé internationale.

Crédit photo : Philippe Collin