« Sans notre forfait, nous serions invaincus »

Grâce à un excellent dernier quart-temps, les Sang et Marine ont arraché une quatrième victoire consécutive à Ninane. Avant de recevoir Flémalle dimanche, Tarik Bouchaouir fait le point sur l’excellent début de saison de sa jeune P3. Interview.

Tarik, vous n’étiez pas dans des conditions idéales pour vous rendre à Ninane.

En effet, il nous manquait trois joueurs. Certains attendaient leurs résultats de test qui ne sont malheureusement pas arrivés dans les temps.

Cela ne vous a toutefois pas empêché de vous imposer 62-71.

Ce fut dur. Nous menions zéro à neuf et puis nous avons dû courir après le score car les locaux connurent une grosse réussite et scorèrent quarante-quatre points en première période. Alors que nous étions menés de seize points à la pause, nous avons changé de défense et j’ai décidé de jouer plus petit pour contrôler les « un contre un » adverses et resserrer notre défense. Nous sommes revenus à trois longueurs des Calidifontains avant qu’ils ne reprennent douze longueurs d’avance. La sortie de trois joueurs de R2 sur quatre nous a facilité la fin du match. Nous avons tapé un quatre à vingt-six dans le dernier quart et l’équipe est allée chercher cette victoire au caractère. Je suis fier d’eux car ce fut difficile chez des Ninanais bien renforcés et compliqués à manoeuvrer chez eux. D’ailleurs, félicitations au coach et aux joueurs adverses, ce fut un bon match.

Après cinq matchs et avant de recevoir Flémalle dimanche, vous affichez un superbe bilan de quatre victoires et une seule défaite. De quoir revoir vos objectifs à la hausse ?

Sans notre forfait, nous serions invaincus. Du coup, je suis hyper content car il s’agit de notre première année en P3 et que la série est relevée. Mais, par contre, nous ne nous projetons pas trop et nous prenons match par match.

Souvenirs slovaques

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Le récent périple des Lions en Slovaquie, m’a fait penser au déplacement que j’avais effectué en compagnie de l’équipe nationale dans ce même pays.

A cette époque, la Tchécoslovaquie s’était scindée en Tchéquie et Slovaquie. Ces deux nouvelles fédérations voyaient le jour en 1993 et nos compatriotes s’en allaient défier les Slovaques le 17 novembre de cette même année. C’est dire si un impressionnant sentiment de fierté et de patriotisme animait joueurs et supporters adverses. Le match se disputait dans la très spartiate infrastructure de Prievidza où nous étions battus « on the buzzer » 73-71. Faut-il préciser que l’exploit local était bruyamment commémoré ?

Pour l’occasion, nous logions dans l’hôtel tenu par Stanislav (Stevo, pour les intimes) Kropilak. Etablissement qui proposait même une salle de basket. Quelques années auparavant, ce gentil géant (2,08 m) avait loué ses services, entre autres, à Fleurus, Monceau et Namur avant de finir carrière au Luxembourg. Pour l’heure, il est le président de l’Inter Bratislava. Je partageais la chambre (à la fenêtre brisée et jamais réparée) avec Pablo Debatty officiant alors pour la Meuse Liège. Pour ma part, je couvrais cette rencontre pour la DH et La Libre.

Au cours de la visite de Prievidza, j’en avais profité pour acheter à ma fille âgée alors de 2 ans ½ un mini-fax qui a longtemps fait son bonheur. Mais qui sait encore aujourd’hui ce qu’était un fax ? Dans ce magasin de jouets, j’étais accompagné de mon grand copain Kris Meertens. Il était là pour la BRT (de l’époque) et c’est lui qui commentera encore le prochain match des Belges, lundi, à Mons pour la VRT. Vingt-huit ans plus tard, donc, il est toujours aussi bon.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Fous de joie ! »

A… quatre pendant… quatorze minutes, les Montagnards de la Renaissance se sont imposés à Ans, 69-75 ! Un exploit historique qui permet à Julien Renette et ses coéquipiers de poursuivre leur remontée au classement avant le choc dominical de P3B contre Huy.

Les observateurs présents à Ans ne donnaient pas bien cher des cinq rescapés de la Renaissance face aux douze joueurs locaux. Et pourtant, la magie du basket opéra et Montegnée – qui dû jouer 14 minutes à quatre après la cinquième faute de Julien Renette – arracha une victoire aussi belle qu’historique, 69-75, chez l’un des leaders de la série.

Pourtant, déjà considérablement en sous-effectif, les visiteurs démarraient bien mal la partie en encaissant un 7-0 d’entrée de jeu mais recollaient rapidement au score grâce à l’efficacité de Paul Maah alias « Maestro » Après dix minutes, Montegnée était aux commandes mais à l’issue d’un second quart animé, les Ansois avaient repris l’avantage, 40-38. « Jordan Ippo, le coach du jour, nous a rappelés à la pause que malgré notre infériorité numérique, nous devions absolument jouer rapidement et pousser un maximum de contre-attaques pour conserver notre style de jeu habituel » nous précise Julien Renette.

De retour sur l’aire de jeu, les Montagnards effaçaient rapidement leur deux unités de retard et prenaient sept points d’avance à la vingt-sixième. Mais Julien Renette écopait alors de sa cinquième faute et devait quitter le terrain, laissant ses coéquipiers à quatre pendant quatorze longues minutes. Une aubaine pour les locaux ? Pas vraiment tant les visiteurs faisaient corps. « Pierre Servais et Jordan Ippo nous ont littéralement sauvés en prenant un excellent temps-mort pour installer une zone en losange » continue notre interlocuteur. Avec grinta et solidarité, les Montagnards faisaient le dos rond en défense et allaient chercher de nombreux lancers-francs en attaque pour valider cet incroyable résultat, 69-75. « Nous étions fous de joie ! Ce n’est pas le genre de match qui s’oublie et cette victoire va nous apporter plusieurs semaines de boost » ajoute Julien.

Forcément, pour gagner à cinq, il faut que tous sortent une grosse prestation. « Logan Caps fut excellent défensivement et a planté 13 points en ratant très peu. Math Clajot fut excellent, a scoré 50% de nos points – 35 points dont 21 depuis la ligne de réparation – et s’est battu jusqu’à en être malade. Paul Maah est en pleine évolution, joue mieux de semaine en semaine et a chopé vingt rebonds. Avec quatre points au bon moment et une grosse défense, Axel Jammes a aussi assuré » constate le Montagnard. « Jordan Bawin (ndlr: qui était à Disney) nous avait bien briefé sur le style de jeu de nos adversaires du jour. Nous savions qu’il ne pourrait pas assurer le coaching, que plusieurs gars de l’équipe seraient absents et que nous partirions « handicapés » mais personne n’en a jamais parlé. Nous avons tout donné et sommes restés soudés ! »

Une nouvelle victoire pour Montegnée qui pointe à un joli cinq sur sept et se replace parmi les équipes de tête en P3B. « Nous sortons d’une période chamboulée par plusieurs évènements au club (ndlr: notamment la démission du coach Jean-Louis Pire) et c’était dès lors d’autant plus admirable d’observer la volonté et la mentalité du groupe depuis quelque semaines avec une vraie remise en question et beaucoup de travail » poursuit Julien. « Contre Braives, nous avions aussi été malmenés dans le premier quart avant de réagir positivement. Tout doucement, une dynamique ultra-positive s’installe dans notre groupe constitué d’une bonne partie de nouveaux joueurs qui se sont intégrés au club comme s’ils avaient toujours été là. »

Ce dimanche, c’est un nouveau gros match qui attend les Montagnards puisqu’ils recevront des Hutois qui n’ont trébuché qu’à une seule reprise et dont certains auront la baraka en revenant des States.

Nouvelles mesures pour les clubs, week-end de transition dans les salles

Ouf, les compétitions peuvent se poursuivre.

Le Codeco de ce vendredi a accouché de nouvelles mesures mais, heureusement, la compétition peut se poursuivre et les basketteuses et basketteurs, jeunes et moins jeunes, peuvent continuer de pratiquer leur sport favori. Par contre, pendant trois semaines, ce sera devant des gradins vides (excepté pour les matchs de jeunes) que cela se fera. Pour ce week-end, une certaine latitude est laissée aux clubs, comme l’explique l’AWBB dans sa newsletter que nous reproduisons ci-dessous in extenso.

« Le Codeco de ce vendredi matin a jeté une nouvelle douche froide sur le sport amateur et professionnel : Les matches devront se dérouler sans public à partir du lundi 29 novembre 2021.

Alors que les fédérations sportives sont toujours dans l’attente des textes officiels, il semblait difficile d’imposer de nouvelles mesures aussi strictes dès demain.

Par conséquent et cela a été confirmé, à l’instant par la Ministre des Sports, une latitude est accordée pour permettre au public d’assister aux rencontres de ce week-end, moyennant le respect des mesures désormais connues : 

 

  • Le CST est obligatoire pour toute personne, joueur ou spectateur de plus de 16 ans. 
  • Les encadrants (arbitres, délégués, officiels de tables, coach) sont exemptés de la présentation du CST MAIS doivent porter le masque.
  • Le port du masque est obligatoire (en dehors de la pratique sportive ) dès 10 ans dans les centres sportifs quel que soit le nombre de personnes présentes (donc à partir d’une personne). 
  • Dans les cafétérias et buvettes des clubs et des centres sportifs, le port du masque, dès 10 ans, est obligatoire pour se déplacer (donc pas lorsqu’on est assis à table maximum à 6  ou debout au bar). Les serveurs et serveuses doivent continuer à porter le masque. 
  • En vertu des règles de l’Horeca, fermeture des buvettes à 23h00. »

Crédit photo: RBC Pepinster

« Llorente, du Spirou au Brussels »

L’expérimenté meneur espagnol change de crèmerie.

« Un nouveau joueur arrive au Phoenix Brussels dès ce dimanche » annonce le Phoenix. « Il s’agit de l’Espagnol Sergio Llorente, joueur déjà bien connu de notre championnat puisqu’il évoluait à Charleroi cette saison et la saison passée. Sergio est un meneur expérimenté et altruiste. Il peut organiser le jeu mais aussi prendre ses responsabilités et alimenter le marquoir. A noter que Sergio sera avec l’équipe pour le mois de décembre. Nous tenions à remercier Spirou Basket Charleroi pour leur collaboration dans ce dossier. »

« Le duel entre Franck et Fassotte vaudra son pesant de caramels mous ! »

Superbe derby ce samedi soir à La Fraineuse entre Spa et Sprimont avec, pour la dernière fois pour les trois prochaines semaines, du public.

C’est à un super derby que les supporters pourront assister – pour la dernière fois avant trois semaines – ce samedi à la Fraineuse entre les jeunes escouades de Spa et Sprimont. « Je m’attends à un match très dur défensivement. Sprimont, finalement, c’est assez semblable à Neufchâteau. Etant assez proche de Jérôme Wuidar, un coéquipier de 3×3, je sais que cette rencontre sera particulière pour nous deux. Je suis déjà allé plusieurs fois voir jouer les Sprimontois et je dois reconnaitre qu’ils possèdent une belle équipe avec des joueurs qui peuvent nous embêter » nous confiait Pierrick Van Den Brule. « Cela sera certainement un beau duel mais nous devons d’abord nous concentrer sur nous » déclarait pour sa part Jérôme Jacquemin« Depuis le début de saison, nous avons régulièrement montré deux visages. Il est temps de faire preuve de constance. »

Dans ce derby, les « matchs dans le matchs » seront nombreux tant le talent pullule à tous les postes. « Louis Titeca – qui est aussi un coéquipier de 3×3 – est capable de contrôler n’importe quel ailier de la division. Il joue dur et avec beaucoup d’intensité. Tshiteya pourrait nous poser des problèmes sur nos remontées de balle. Je l’ai vu causer des soucis à Sainte Wal’ et James Potier, nous devrons absolument nous méfier de ses interceptions. Enfin, le duel Fassotte – Franck va valoir son pesant de caramels mous, assurément ! Selon moi, les cinq de base sont plutôt équivalents et les premières rotations, aussi bien chez nous que chez les Carriers, devront être prêtes à en découdre et apporter lors de leurs montées au jeu » analysait le pivot spadois qui s’apprête à un beau défi face à la paire Meunier/Skrelja. « Des duels qui seront intéressants face à deux jeunes pivots qui montent en puissance au fur et à mesure de la saison. Je me réjouis de les affronter ! Je connais davantage Meunier que Skrelja car je jouais avec lui en inter-unifs. C’est un bon gars qui peut énormément gêner les attaques du panier avec sa taille mais qui, en plus, peut switcher facilement. Skrelja est un peu moins mobile mais est beaucoup plus solide et prend très bien position après les poses et prises d’écrans. Il faudra faire attention à le sortir de MA raquette (rires). Quoi qu’il en soit, je me rejouis de jouer ce match contre des amis. Je souhaite déjà un bon match aux Carriers et, surtout, que le meilleur gagne ! »

Cédit photo: Charnikon Prod

« Pascal Chardon est mon ancien coach »

En P2B, Alleur a connu contre Ensival sa première défaite sans passer par des prolongations et voudra rebondir à Comblain contre le 4A Aywaille. Une rencontre tout à fait particulière pour le coach de la « Bien Belle Equipe », régional de l’étape.

Contre Ensival, Alleur s’est incliné 68-80. « Nous avons subi notre première défaite après quarante minutes de jeu » rigole Didier Pissart qui a vu ses troupes ne pas exiger de temps additionnel. Ce dimanche, c’est à Comblain pour y défier le 4A Aywaille que la « Bien Belle Equipe » se déplacera. « Un match particulier car Pascal Chardon est mon ancien coach et que j’entraine les U21 d’Aywaille » nous précise « Ditch ». « Ce sera intense et nous devrons faire attention au secteur intérieur des 4A. Les deux équipes veulent se rassurer au plus vite sans avoir le souffle des dernières places dans le dos. »

En P2B, à part Sprimont qui reste bloqué dans les starting-blocks, la série semble assez homogène. « Hormis deux ou trois équipes, j’ai le sentiments que toutes les équipes se valent et peuvent revendiquer les trois points à chaque sortie » nous confirme Didier. Reste à savoir qui d’Aywaille ou d’Alleur les raflera ce dimanche.

« Les 4 et les 5 ont le même rôle dans nos systèmes »

L’ambition du club pepin de monter en D1 dans les trois ans, la perte de Thomas Nyssen, la lanterne rouge en TDM2B, le début de championnat face aux cadors de la série et le derby de ce samedi contre Esneux avec six rescapés: autant de sujets abordés par Hugo Maréchal pour Liège & Basketball.

La saison des Pepins a commencé par l’annonce du désir du club emblématique de la région verviétoise de retrouver la D1 dans les trois ans. Une annonce qui a surpris pas mal de monde, à commencer par les joueurs de TDM2. « Mais cela ne nous rajoute absolument aucune pression » nous assure Hugo Maréchal. « Nous savons ce que nous valons et cela ne change en rien nos objectifs. »

C’est ensuite la perte de Thomas Nyssen qui est venue polluer le début de campagne de Pepinster. « Mon rôle et mon jeu ne sont en rien impactés par l’absence de Thomas si ce n’est que je suis parfois décalé au poste cinq. Mais cela ne change rien car les 4 et les 5 ont le même rôle dans nos systèmes » nous précise l’ancien Collégien.

Avec une seule victoire, les Pepins occupent la lanterne rouge en TDM2B. « Le début de saison se passe bien au niveau de l’ambiance et du jeu proposé, moins bien au niveau des résultats » constate Hugo. « Hormis à Tongres où nous n’avons pas bien joué, nous étions à égalité et même parfois devant à cinq minutes de la fin de tous nous autres matchs. Je pense aussi qu’hormis Neufchâteau, nous avons déjà affronté les cinq premiers du classement. Nous avons désormais cinq matchs à notre portée, à nous d’en gagner le plus possible et nous calculerons à la moitié du championnat. »

Ce samedi, c’est un derby contre Esneux qui attend les Pepins. « Nous n’aurons que six rescapés, il nous faudra être plus soudés que jamais et jouer en fonction des possibilités que nous aurons » conclut l’intérieur de Pepinster.

« Nous avons régulièrement montré deux visages »

Après Comblain, les carriers enchainent par un autre super derby à Spa ce samedi.

Après avoir reçu Comblain, les Carriers iront à La Fraineuse samedi pour y défier des Bobelins qui ont sérieusement fait douter Neufchâteau. « Cela sera certainement un beau duel mais nous devons d’abord nous concentrer sur nous » prévient Jérôme Jacquemin. « Depuis le début de saison, nous avons régulièrement montré deux visages. Il est temps de faire preuve de constance. »

« Les Pistols ne vont pas venir pour perdre »

En P3C, Harimalia recevra les Pistols pour un derby aussi amical que disputé. L’occasion pour Kevin Lesoinne de retrouver son ancien club et d’ex-coéquipiers de la Vaillante Jupille. Interview.

Kevin, ce dimanche, avec Harimalia, tu recevras la Vaillante Jupille. Comment aborderas-tu cette rencontre face à ton ancien club et d’ex-coéquipiers ?

J’aborderai ce match comme un autre, avec autant de motivation et l’envie de simplement réussir une bonne prestation avec l’équipe. J’ai hâte de disputer cette rencontre et de revoir tous les Jupillois, ça va faire plaisir.

A quoi t’attends-tu face à une équipe des Pistols relativement irrégulière malgré sa grande expérience ?

Même si la Vaillante a mal débuté ce championnat, je pense qu’elle n’est pas à sa place et que les Jupillois seront prêts à venir chez nous après leur victoire contre Spa. Ils voudront ramener un résultat positif aux Argilières même si je ne doute pas, évidemment, qu’ils ne vont pas venir pour perdre (rires). De plus, ils ont l’habitude de jouer le dimanche alors que nous commençons seulement à trouver nos marques pour les combats dominicaux.

Quelles seront les clés de ce derby ?

Connaissant l’équipe adverse, je pense qu’il faudra que le ballon circule bien entre nous. En ce moment, tout le monde dans notre groupe est concerné, présent et affiche une bonne mentalité. Nous devrons également mettre de la vitesse pour tenter de bénéficier de davantage de contre-attaques. Je me réjouis vraiment de jouer ce match et de profiter avec nos adversaires après celui-ci.