« L’adaptation de nos transferts fut une réussite »

Cette saison fut éprouvante mais plus que réussie pour Tilff. Avant de profiter de vacances bien méritées, Quentin Pincemail fait le bilan de ces dix derniers mois.

« Je suis très satisfait de notre saison » sourit Quentin Pincemail. « Nous finissons dans le top quatre après un gros rush final. » En Playoffs, les Porais ont mobilisé leurs supporters comme jamais et forcé le futur champion, Quaregnon, à la belle.

« Ce dont je suis le plus content, c’est de l’esprit d’équipe qui est resté très fort du début à la fin de la saison tout comme de l’adaptation de nos transferts qui fut une réussite » souligne le mentor des Porais qui conclut par une savoureuse formule: « Avant de penser à la prochaine saison, pensons d’abord à nos vacances bien méritées.« 

« J’ai promis à Damien Deblond que je jouerai pour lui »

Pour Liège & Basketball, Adrien Lozina dresse le bilan de la saison écoulée avec Alleur et se projette vers le prochain championnat.

Adrien, que retiens-tu de ta saison avec Alleur?

Avec ma blessure et seulement trois matchs de championnat joué au premier tour, je pense qu’on peut résumer ma saison au deuxième tour.

De quoi es-tu fier concernant ce championnat 2018-2019?

Je suis fier de l’esprit de groupe que nous avons su trouver à partir de février alors que la situation était un peu tendue à cause de notre dernière place et de nos trois petites victoires. Le neuf sur dix du deuxième tour et les fêtes mémorables qui ont suivi ces victoires restent d’ailleurs les meilleurs souvenirs de la saison écoulée. Avec une mention spéciale au karaoké qui aura permis de découvrir plusieurs artistes dans l’équipe (rires).

Poursuivras-tu avec Alleur l’an prochain?

Pour la prochaine saison, j’ai effectivement donné ma parole à Alleur bien qu’au départ, j’avais dans l’idée d’arrêter à cause de mes études. Mais Damien Deblond reprend l’équipe et je lui ai promis que je jouerai pour lui.

Quels objectifs poursuivrez-vous?

Notre groupe sera largement remanié. Nous devrons avant tout faire une bonne préparation et créer une alchimie afin de nous mettre à l’abri le plus tôt possible pour ne pas revivre de moments difficiles.

« Rarement connu une équipe aussi soudée sur le terrain »

Pour sa dernière (?) saison, Etienne Gérard a aidé Verlaine à décrocher une superbe quatrième place en P3A. Pour Liège & Basketball, celui que son entraineur espère voir poursuivre l’an prochain revient sur l’exercice écoulé et les spécificités de son club.

Etienne, quel bilan tires-tu de ta saison avec Verlaine?

Un bilan très positif. Nous sommes là où nous devions être. Les trois équipes qui nous devancent au classement (ndlr: Saint Louis, Harimalia et Alleur) furent supérieures durant le championnat et, pour une première saison en P3, nous finissons au pied du podium.

De quoi es-tu fier?

De la cohésion qui règne de l’équipe. J’ai rarement connu une équipe aussi soudée sur le terrain. Il n’y a jamais eu un mot de travers des uns envers les autres, et chacun joue pour rendre l’autre meilleur. C’est ce cocktail positif qui nous a conduit à la quatrième place de P3A.

As-tu des regrets?

Je pense que nous aurions pu titiller davantage Alleur et Harimalia mais les circonstances ont tourné en notre défaveur.

Quels moments forts gardes-tu en mémoire?

Notre victoire à domicile contre Harimalia après avoir été mené deux fois de quinze points.

Que penses-tu du niveau de la P3?

Il existe en réalité deux niveaux. Celui des cinq ou six premières équipes et puis celui des autres. Dans notre série, je pense que les quatre premiers au classement pourraient évoluer sans souci en P2.

Qu’est-ce qui te plait dans le club de Verlaine?

La bonne humeur qui règne entre nous.

As-tu décidé si tu allais arrêter ou poursuivre la saison prochaine, comme l’espère ton entraineur?

J’ai repris l’équipe U12 d’Haneffe et nous jouerons le dimanche matin donc… joker (rires).

Nez-à-nez face au Raidillon

Les Carnets du basketteur, saison 2! Avec, cette fois, une chronique qui met en lumière les liens entre monde du basketball et sports moteurs.

Peut-être l’avez-vous vu ou lu, Tony Parker était partie prenante aux 24 Heures du Mans de la semaine passée ? Le patron de l’ASVEL y soutenait un équipage qui a tout de même terminé dans le top 10 de l’épreuve mancelle. D’où l’opportunité de revenir sur quelques souvenirs liés aux sports moteurs…

Il y a pas mal d’années maintenant, Eric Somme eut l’idée de présenter « ses » Spirou au Karting des Fagnes, à Mariembourg. D’emblée, nous étions invités à tester ces drôles de machines. Pour ce faire, nous devions enfiler des combinaisons en « toile de parachute ». Parfait, si ce n’est qu’au moment d’enfourcher les engins, un de nos confrères (bruxellois) un zeste trop enveloppé la craque de partout. Fou rire général garanti…

On passe alors au rallye. Comme tout bon Bobelin, j’ai longtemps suivi de près les Boucles de Spa, ex-Routes Blanches. Lors d’une édition particulièrement hivernale, je suis chargé de sa couverture par Nostalgie. Peu avant l’évènement, la radio m’informe que je partagerai le micro avec une consœur namuroise établie en Cité ardente. C’est sans doute l’unique fois de sa carrière que… Dominique Demoulin – celle-là même qui intervient sur RTL Tvi au sujet des grandes affaires judiciaires – a été confrontée à une manifestation sportive. Je me dois d’ajouter que tout s’était très bien passé avec l’épouse de Pierre Kroll.

Non content d’avoir coaché feue l’équipe locale, j’ai été souvent présent au circuit de Francorchamps. Ayant d’excellentes relations avec Luc Willems, l’attaché de presse de l’époque, j’ai ainsi disposé deux saisons de suite d’un badge « all access ». Celui-ci me permettait, entre autres, de pouvoir me garer en permanence au paddock ainsi que d’accéder aussi quotidiennement que gratuitement au restaurant situé à une « Villa » aujourd’hui disparue. Comme ces petits « avantages », d’ailleurs…

C’est à ce moment que je suis invité à conférence de presse tenue par les responsables des « Ferrari Days ». A l’issue de celle-ci, des pilotes renommés nous proposent de nous installer sur le baquet droit. Après un tour de chauffe, mon chauffeur accélère subitement le mouvement. M’accrochant où je peux, je parviens néanmoins à lui demander quelle est notre vitesse de croisière ? « Il n’y a pas de compteur kilométrique », me répond-il, sourire en coin, « mais, vu le compte tours, on rouler entre 250 et 300 km/h ». 1ère chocotte ! Mais, il est écrit que je ne suis pas au bout de mes émotions. Il range alors le bolide au stand et se tourne en ma direction : « Voilà, maintenant, on change de sièges et c’est vous qui prenez le volant. » 2e chocotte ! Et c’est parti… le pied droit plus que léger. Impossible de faire autrement quand vous vous trouvez nez-à-nez avec ce véritable mur qu’est le Raidillon. Je m’aguerris cependant au fil du tracé ardennais et interroge mon « co-pilote » sur la valeur marchande de ce mastodonte italien impressionnant de puissance ? « En réalité, c’est un modèle de compétition qui n’est dès lors pas commercialisé. Son prix est donc inestimable. » 3e…

« Je suis venu trop tard en NBA »

Milos Teodosic revient sur sa carrière et son aventure en NBA.

« Je ne voulais pas mettre fin à ma carrière en regrettant plus tard de ne pas être venu et de ne pas avoir vu comment c’était. Comment tout fonctionne et comment le basket est joué ici. C’est complètement différent de l’Europe, la façon de jouer. Une super expérience pour moi » a expliqué Milos Teodosic au sujet de son passage aux Clippers. « Je pense que chaque cas est unique. Mais dans tous les cas, il ne faut pas le faire trop tard comme moi. Je pense que je suis venu aux États-Unis trop tard. Bogdan(Bogdanovic) est arrivé au moment idéal à 24, 25 ans, quand tu as déjà fait quelque chose en Europe, que tu as acquis une certaine maturité et une certaine confiance, ce qui est très important. « 

« Nous avons trouvé un terrain d’entente »

Finalement, Fred Carton poursuivra bien l’aventure avec Pepinster.

Fred Carton et Pepinster, c’est reparti. « Nous avons trouvé un terrain d’entente » sourit Fred, heureux de l’accord trouvé. « C’était mon désir de pouvoir poursuivre la collaboration avec Pascal. » Tout est bien qui finit bien, et c’est tant mieux.

Quelle ambitions afficheront les Pépins la saison prochaine? L’assistant-coach s’en sort par une pirouette. « Comme dirait Bernard Schoonbroodt, attaque par attaque, quart temps par quart temps, mi temps par mi temps et match par match » rigole Fred.

En plus de son poste d’assistant en TDM2, Fred prendra également les rênes des U16 filles et de la P2 Dames du club.

« Nous avons su remonter la pente »

Pour sa première saison comme coach en TDM2, Vincent Degives peut se montrer satisfait de la saison prestée par ses troupes. Interview.

Vincent, que penses-tu de votre saison?

De manière générale, je suis content de cette saison. Il s’agissait de ma première à ce niveau et de la première depuis plus de dix ans avec un autre coach que Pascal Horrion à la tête de l’équipe.

De quoi es-tu le plus fier?

Que nous fûmes capables de remonter la pente après notre zéro sur cinq initial et qu’au final nous ayons battu presque toutes les équipes de la série.

Quels moments forts retiendras-tu?

Il en existe trois. Tout d’abord, notre victoire chez nous contre Ninane. Cela a véritablement lancé notre saison. Ensuite, notre victoire à De Pinte, le futur champion, le quatre janvier. Et enfin, le dernier match de « Djé » (ndlr: Jérôme Flagothier). Un super joueur, un super gars et je suis content que nous ayons pu lui dire au revoir comme il le méritait.

Vos objectifs pour la saison prochaine?

Faire mieux que cette saison.


« Nous avions tablé sur ce total de victoires »

Relégués en R1 mais finalement confirmés en TDM2, les Haricots sont passés par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Pour Liège & Basketball, Alex Walewyns fait le bilan de la saison de Belleflamme et évoque les prochains défis.

Alex, comment juges-tu votre saison?

Au vu du nombres de victoires, nous pourrions être satisfaits car nous avions misé sur ce total en début de saison. Malheureusement, la série dans laquelle nous étions versés était costaude et nos huit succès n’ont pas suffit. Ce qui est regrettable, c’est de constater que nous terminons derniers avec le même bilan qu’un « maintenu ». Nous pouvons nous dire qu’en gagnant simplement contre Neufchâteau chez nous – et nous menions de dix-sept points à trois minutes de la fin – nous nous serions sauvés. Mais bon, il n’y a pas que ce match là concernant lequel nous pouvons nourrir des regrets.

Toutefois, coup de théâtre, vous serez encore en TDM2 l’an prochain!

Oui, c’est une deuxième chance qui nous est offerte.

Avec quels objectifs repartirez-vous à l’assaut de cette division?

Notre objectif sera le maintien, bien entendu. Nous repartons revanchards après la fin de saison que nous avons connue et nous devons pouvoir faire mieux. Nous avons une année de D3 dans les pattes et cela doit se voir la saison prochaine. Nous connaissons nos erreurs et nos points faibles et nous allons travailler dessus.

Revenons à la saison qui vient de s’achever. De quoi fus-tu particulièrement fier?

Ce qui m’a rendu fier cette année et que je retiendrai, c’est qu’avec un groupe identique aux précédentes saisons, nous avons fait trembler des formations confirmées comme Neufchâteau, Gent et même réussi à accrocher des matchs contre les belles équipes de Ninane et Tongres.

Bruno Rowet à nouveau distingué

Après son titre de coach de l’année avec Gembloux, Bruno Rowet a, à nouveau, été distingué.

La maestria de son coaching aux commandes de Gembloux (R1) n’est manifestement pas passée inaperçue. Voici quelques temps maintenant, Bruno Rowet recevait l’ « Award AWBB » du coach de la saison en 1ère Régionale. Désormais, c’est « sa » commune de Jodoigne qui lui attribue un de ses mérites sportifs annuels. En début de semaine, les « Couteliers » présentaient le prochain effectif de son équipe première ainsi que l’ensemble d’un club qui compte tout de même 250 membres. Comme quoi, l’avenir est assuré à la Chapelle-Dieu.

Michel CHRISTIANE

« Frustrant car nous aurions pu revendiquer la montée »

Pas épargnés par les blessures, Guillaume Bastens et Tilff ont vécu une saison frustrante et en-deçà de leurs attentes. Entretien.

Gul, que penses-tu de la saison qui vient de s’achever?

Elle fut très difficile à encaisser pour tout le monde. Nous avions entamé l’exercice 2018-2019 avec beaucoup d’ambitions même si nous savions d’entrée qu’Esneux serait le favori et que la bataille pour le Top 5 serait rude. Félicitations aux Dragons qui ont surclassé ce championnat.

Que vous a-t-il manqué pour coller davantage à vos ambitions initiales?

Nous avons indéniablement manqué de régularité au cours de la saison et avons surtout pris un départ catastrophique. Nous avions pourtant réalisé une très bonne préparation… De plus, tous les joueurs ou presque se sont blessés en cours d’année et nous n’avons dès lors jamais pu travailler avec le même groupe.

Pour toi aussi ce fut délicat à négocier avec ton internat de médecine à Tournai?

Oui. Travailler aussi loin et, de facto, toucher moins le ballon et être hors rythme fut difficile à accepter pour moi. J’ai également été blessé pendant trois mois, ce qui ne m’a pas aidé à rester dans le coup. C’est l’une de mes saisons les plus frustrantes au niveau des résultats car je reste persuadé qu’avec notre groupe au complet durant la majeure partie de l’année, nous aurions clairement pu accrocher cette deuxième place et la montée.

Quels furent les meilleurs moments de cette saison?

Ce sont nos triplés qui sont toujours mémorable et l’ambiance qu’il règne au club. Chaque saison nous rend plus forts à domicile.

Tu évoquais la montée, ce sera votre objectif la saison prochaine?

Personnellement, je préfère continuer à évoluer en P2 et, sait-on jamais, monter mais avec davantage de panache. En tout cas, à nous de réagir l’an prochain et d’obtenir un meilleur bilan chiffré.