« Je ne me voyais pas dans le projet Huy-Modave »

Ayant aidé Modave à conquérir son maintien cette saison, Thomas Broset prendra le cap de Prayon dans quelques semaines. Pour Liège & Basketball, il revient sur son aventure chez les Castors et son choix de rejoindre les champions de P3B.

Thomas, pourquoi avoir décidé de rejoindre Prayon pour la prochaine saison?

J’ai opté pour Prayon afin de pouvoir jouer avec des amis et des gens de mon âge tout en restant en P2. C’est le compromis parfait. Je ne me voyais pas dans le projet Huy-Modave. Je préfère être dans un groupe plutôt que d’être dans un noyau composé des gars qui jouent dans plusieurs équipes. C’est un point de vue tout à fait personnel. De plus, les matchs de Modave auront lieu le dimanche après-midi la saison prochaine, ce qui est un peu rédhibitoire pour moi. J’ai vraiment choisi l’amitié au détriment de, certainement, encore un peu progresser dans une structure qui, pour des jeunes, semble pas mal du tout.

Quels seront tes objectifs la saison prochaine avec ta nouvelle équipe?

Mon objectif personnel sera de m’intégrer dans une équipe fort soudée. Collectivement, je souhaite que nous ne fassions pas l’ascenseur et, dès la saison prochaine ou dans le futur, faire de Prayon une bonne équipe de P2.

Quels souvenirs garderas-tu de ton année chez les Castors?

De très bons souvenirs! Je n’oublierai jamais que les Castors m’ont proposé de les rejoindre alors que je venais de me péter les croisés. Je n’avais pas spécialement envie de quitter ce club. Reconstruire autour de notre groupe actuel aurait été vraiment sympa. Je m’entends vraiment bien avec les gars de l’équipe, des autres équipes seniors masculines et féminines ainsi qu’avec les bénévoles du club. J’en profite d’ailleurs pour adresser un grand merci au « Prési », Tony, qui tenait si souvent la cafèt. Cependant, certains joueurs avec qui je m’entendais bien avaient décidé de partir ou d’arrêter. Je ne me voyais pas rester avec des plus « jeunes » dans une ambiance peut-être un peu plus « élite » et moins familiale, ce qui faisait la force de Modave. La fusion m’a vraiment un peu refroidi, malheureusement. Mais je comprends que le club en ait besoin pour survivre et je remercie encore vivement Modave pour cette saison écoulée – même si je n’ai livré ma meilleure saison – et d’avoir encore voulu compter sur moi pour l’année prochaine. Mon plus gros regret reste d’ailleurs de ne pas avoir pu livrer le meilleur de moi-même pour ce club.