Fin d’une ère à Hamoir

 

Après six ans à la Présidence d’Espoir Hamoir 96, Richard Verdin a décidé de passer la main. Pour Liège & Basketball il revient sur ces années, la fonction de Président et ce qui en découle, son club de toujours, et ses meilleurs souvenirs de basketteur.

 

Richard, que fais-tu dans le civil?

Je suis militaire depuis quinze ans et pompier volontaire depuis quinze ans également. J’ai trente-cinq ans et je joue au basket depuis l’âge de cinq ans. J’ai d’ailleurs toujours joué à Hamoir.

Depuis combien de temps es-tu le Président d’Hamoir et qu’est ce qui t’a poussé à accepter ce poste?

Je le suis depuis six ans. J’étais déjà dans le comité depuis quelques années lorsque notre ancien Président, Benoit Coumane, est décédé inopinément. Je n’étais pas spécialement d’accord, au départ, de reprendre la présidence. Je me trouvais trop jeune mais le comité a su me convaincre.

Qu’est ce qui est agréable et intéressant dans cette fonction?

C’est très difficile de répondre. Au début, le challenge m’a motivé, avec l’envie d’apporter un souffle nouveau. Il y a aussi de la fierté à voir évoluer les enfants du club ainsi que l’adrénaline que procurent les montées et les descentes. Cependant, je dois bien reconnaitre que ce n’est pas tous les jours facile.

 

 

« Extrêmement chronophage »

 

Qu’est ce qui est plus difficile ou contraignant dans cette fonction?

Il faut tâcher de parvenir à contenter tout le monde, ce qui n’est pas évident. C’est également extrêmement chronophage. Il faut aussi savoir admettre que parfois il n’y a pas de solution pour tel problème et bien prendre conscience que la vie d’un petit club dépend de ses bénévoles. Or, le bénévolat devient une chose trop rare de nos jours. C’est une fonction qui demande beaucoup d’énergie. Ce job de Président m’a apporté beaucoup, surtout une entente formidable avec ma Secrétaire, Martine Bultot, que je considère comme ma deuxième maman. Sans son incroyable dévouement, je n’aurais jamais pu tenir ces six ans.

D’autant que tu combines avec le fait d’être joueur, coach des dames et des poussins. N’est-ce pas trop difficile de gérer toutes ces casquettes?

Oh que si! C’est bien simple: quand je ne suis pas en manoeuvre, je suis au basket les mardis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis. Ma femme et ma fille ne sont plus trop d’accord que je passe autant de temps à la salle. J’aime mon club mais je vais devoir revoir mes priorités.

C’est pour cela que tu as décidé de passer la main?

Oui, une certaine envie de changement, de passer plus de temps en famille et, aussi, de penser un peu à moi, sans me tracasser du contexte. Profiter du simple fait de jouer.

Ton successeur a-t-il déjà été désigné?

Oui, ce sera Didier Pissart, l’actuel coach de la P3.

 

 

« Beaucoup d’excellents souvenirs »

 

Comment décrirais-tu l’ADN de ton club, Hamoir?

Hamoir est un club convivial, ouvert à tout le monde et où règne une excellente ambiance.

Quel est ton meilleur souvenir lié au basket?

J’en ai plusieurs à vrai dire. Les années où nous jouions sur un terrain extérieur restent gravées dans ma mémoire. Ma première montée en P3, lorsque nous étions coachés par Roland Renaville. Mes saisons avec Jean Vincent restent aussi d’excellents souvenirs. Et, plus récemment, il y a trois ans, notre montée de P2 en P1 que j’ai eu le plaisir de coacher. Mais avant tous ces souvenirs, ce sont d’abord toutes les rencontres que ce sport nous permet de faire qui sont, à mes yeux, le plus important.

Quels souvenirs gardes-tu de ta période à Liège Atlas?

Sans hésitation, le voyage à Oxford pour des raisons festives, évidemment, et l’ambiance de feu qui régnait. La rencontre avec Yvan Fassotte compte aussi beaucoup pour moi. C’est un grand monsieur du basket liégeois.