« Ils vont au casse-pipe tous les samedis »

A Spa, Verviers s’est bien battu mais a du reconnaitre la supériorité des Bobelins d’un excellent Nicolas Franck.

Une fois de plus, la bonne volonté verviétoise n’a pas suffi. Pourtant, les Spadois se sont contentés à faire le boulot. Pour preuve, c’était ainsi 2-7 après 3 minutes de jeu. Rappelés à l’ordre, les Ardennais (Franck 25p, 10r) imposaient alors leur physique dans la peinture et filaient à 32-14, au quart d’heure. Soit, un 30-7 se passant de commentaire. A ce moment, les riverains de la Vesdre profitaient d’un relatif relâchement local pour revenir à 37-26 en vue du repos.

Comme on pouvait le craindre pour la lanterne rouge de la série, la seconde période était à sens unique. On transitait par 53-30 (25e), ou encore, par 67-37, à la 33e minute. « C’est chaque semaine la même rengaine : nos gamins d’une moyenne d’âge de moins de 20 ans font leur possible », souligne un fidèle supporter visiteur, « Mais, sans être encadrés par des éléments expérimentés, ils vont au casse-pipe tous les samedis. Ils ont du mérite à ne pas se décourager dans de telles conditions. » Sous un marquoir définitivement stabilisé à 82-50, Bruno Dagnely conclut : « Après un démarrage pénible, nous avons donné du rythme aux échanges. J’estime cependant que Verviers nous a offert une assez belle résistance. C’est un succès important dans le contexte de la venue prochaine d’Oostkamp ».

M.C.