Petit : la Koursk en tête

Nos Liégeois à l’« export » n’ont guère brillé en fin de semaine. Encore heureux que Thibaut et ses Russes aient été gagné, en Euroligue, au détriment d’un cador espagnol. Pendant que Schwartz opte pour Orléans, son mentor en équipe nationale pète à nouveau une durite. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires hors frontière : très morne dernier week-end de janvier

Du côté des défaites, on épingle celles de Ténériffe (Mayombo 10) à Saragosse (81-65), de Trégueux (sans trois titulaires) contre les espoirs de Nantes (55-53) compromettant les chances bretonnes de playoffs, d’Ettelbrück (Sarlette 0) face à l’Amicale Steinsel (76-80) et de Santa Barbara devant Hawaï (62-65, Mitchell 16 et meilleur marqueur de son équipe). L’exception (victorieuse) confirmant la règle concerne Thibaut Petit qui, avec Koursk à Gironne (Esp), voyait le marquoir passé de 40-31, au repos, à 66-71, « on the buzzer ». Une fois de plus, l’Etasunienne Howard (photo) s’est illustrée en Euroligue avec 33 unités et 19 prises à son compteur.

Schwartz de Grèce en France et une finale suisse très « belgicaine »

Loïc Schwartz (29 a, 1,98 m) quitte l’élite hellène pour endosser le statut de pigiste médical à Orléans (13e sur 18) jusqu’en fin février. Pour rappel, il avait défendu les intérêts pepins en 13/14. De l’autre côté des Alpes, la finale de la Ligue suisse se disputait, dimanche après-midi, à Montreux. Massagno croyait tenir le bon bout puis encaissait un 11-35, après prolongation, des œuvres de Fribourg soulevant la coupe à 73-84. A noter qu’au sein du cinq majeur des Tessinois, on recensait Isaiah Williams (ex-Kangoeroes Malines), Uros Nikolic (ex-Mons) ainsi que Vernon Taylor (ex-Alost et Kangoeroes Malines).

Les « + » et les « – » du week-end

Le « + » : quel bonheur, samedi, de voir nos trois jeunes compatriotes sur le podium des championnats du monde de cyclo-cross. Non contents de surclasser la concurrence, ils déclinèrent une attitude exceptionnelle lors de la remise des breloques en se drapant du drapeau national tout en entonnant une réconfortante Brabançonne. Fameux pied de nez sportif à certains de nos politiciens.

Le « – » : ok, un coach qui gagne a toujours raison. Ceci dit, Dario Gjergja a encore dépassé la ligne blanche lors de la visite d’Anvers. D’abord hystérique envers les officiels de la table, il bousculait ensuite un cameraman dont le seul tort était de faire son travail. Ils n’étaient d’ailleurs pas trop de deux pour ramener la « furia du littoral » dans les vestiaires. Est-ce digne d’un sélectionneur national ? Poser la question est y répondre…

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA