« Roglic, le vainqueur sortant, peut réaliser le doublé sur ma course préférée »

Ce dimanche marque la fin des classiques printanières avec la Doyenne. Pour Liège & Basketball, John Vanoost revient sur la victoire d’Alaphilippe au sommet du Mur de Huy et préface ce Liège-Bastogne-Liège. Interview.

John, qu’as-tu pensé de cette Flèche wallonne ?

Ce fut une superbe course. J’ai adoré le parcours, cela n’avait rien à voir avec la pénible Amstel Gold Race ! J’ai vu des équipes qui voulaient la gagne mais j’ai aussi vu un « Wolfpack » très intelligent, qui n’a pas voulu tout contrôler et qui a roulé très juste.

Avec en prime la victoire pour Alaphilippe.

Je dois bien avouer que la dernière montée du Mur du Huy par Julian Alaphilippe m’a donné des frisson. Il était super décrié par les journalistes français et je suis persuadé que son petit geste devant la ligne d’arrivée était pour eux.

Ce dimanche sonne la fin des classiques printanières avec la Doyenne.

C’est ma course préférée. Je suis déjà allé de nombreuses fois y assister au bord de la route, je l’ai moi-même déjà faite en partie. Je n’aime par contre pas trop la nouvelle arrivée, cela réduit trop la bagarre à la Roche aux Faucons et à un sprint final.

Qui vois-tu franchir la ligne en premier ?

Le vainqueur sortant, Roglic, peut réaliser le doublé. Il est vraiment costaud mais a démarré trop tôt mercredi dans le mur de Huy.

« J’ai toujours été un grand fan de casquettes »

Antoine Braibant lance sa propre marque de casquettes « trucker ».

Ancien coach de la TDW1 de Pepinster et de la TDM2 du BC Verviers, Antoine Braibant est aussi le Président des White Tigers. Passionné de basket-ball, l’ancien élève de Liège Atlas a aussi une autre passion: les casquettes et plus spécifiquement les « truckers ». « J’ai toujours été un grand fan de ces casquettes » nous confirme « Braibs » qui a décidé de franchir un cap en lançant sa propre gamme de ces couvre-chefs très populaires outre-Atlantique. « Ce projet était dans un coin de ma tête depuis longtemps, j’y travaille depuis octobre 2020. »

Et depuis début avril, « Wiseness » a fait son apparition. « L’envie est de proposer des casquettes design et à la qualité indéniable tout en jouant la carte éco-responsable. La penne est recouverte d’une fine couche de bouchon de liège et le packaging est également pensé dans ce sens » nous précise Antoine. « L’objectif est de s’installer durablement dans le monde de la casquette. Je souhaite sortir un coloriage plus sobre et un modèle plus « girly » dans les prochains mois. »

Pour présenter le premier modèle, « Wiseness » s’est attaché les services de basketteuses et basketteurs bien connus dans notre Principauté et ailleurs. Ainsi, Sacha Vanbockestal et Emilie Hertay sont les parrains de la marque. dont l’ADN est définie par l’adjectif « matois ». « Cela se dit d’une personne qui a de la ruse sous des dehors de bonhommie » nous précise Antoine qui a logiquement opté pour un renard comme logo.

Pour ceux qui seraient intéressé par acquérir un des premiers exemplaires de cette casquette, rendez-vous sur le site de « Wiseness Production » ici.

Crédit photo: Wiseness Production

Iaro est énorme et Potier impressionne mais Liège est trop juste à Limburg

Avec un excellent Iarochevitch et un Potier très efficace, les Liégeois se sont bien battus à Limburg mais étaient trop courts face à de bons Mitchell et Mukubu.

Sans Gorgemans parti finir la saison à Denain et Lovre Basic blessé, Liège démarrait pourtant la rencontre tambour battant, dans le sillage de Potier (11 points, 2 passes et 7 (!) interceptions) responsabilisé et de Iaro (23 points, 11 rebonds et 3 passes), toujours aussi bon. Après dix minutes, les troupes de Lio Bosco menaient 14-18. C’est alors que les Limbourgeois allaient se réveiller. Une bombe d’Ajay Mitchell (10 points et 4 passes) suivie d’une pénétration de Mukubu (14 points et 6 passes) allaient permettre aux locaux de passer devant, 21-20. Tandis que les Liégeois, maladroits (20% de loin) et dominés au rebond (27 prises pour 42 à leurs hôtes), restaient muets pendant cinq minutes, Limbourg alimentait, avec difficultés certes, le marquoir, pour prendre l’avance, 30-20 via l’omniprésent Mukubu. Iaro avait beau tenir son équipe à bout de bras, la défense liégeoise se montrait trop permissive et les deux équipes rejoignaient les vestiaires sur le score de 42-30.

A la reprise, Boxus (5 points et 3 rebonds), Iaro et Potier ramenaient Liège à 42-37 mais les Limbourgeois refaisaient rapidement un petit écart. A la vingt-cinquième, c’était 56-40 et 60-46 à la demi-heure. Dans le dernier quart, Lemaire (11 points à 3 sur 12, 3 rebonds, 3 passes et 4 balles perdues), Bojovic (9 points à 3 sur 10 et 2 passes), Romain Bruwier (2 points) et leurs coéquipiers parvenaient à se rapprocher à neuf longueurs des locaux, 64-55, avant de craquer pour de bon et dans les grandes largeurs et de s’incliner 89-63.

Si le score final ne reflète pas totalement la physionomie de la rencontre, nul doute que les absences de Gorgemans et Basic, deux cadres de l’équipe, furent difficile à surmonter pour les Liégeois. « Nous avons atteint un niveau avec lequel nous pouvons embêter beaucoup d’équipes et gagner trois, quatre ou cinq match sans problème. Mais le départ d’Amaury risque de nos faire très mal, aussi pour les rotations. C’est un super point d’ancrage à l’intérieur et ce sera compliqué sans lui » nous confiait ainsi Iaro en début de semaine quant à la perspective d’accrocher les Playoffs. Sans leur point d’ancrage inside, les Liégeois devront se battre collectivement au rebond pour ne plus connaître les problèmes du début de saison. Mais ce ne sera pas ce dimanche, la rencontre contre Ostende étaient reportée au mercredi douze mai suite à des cass Covid chez les Côtiers.

Crédit photo: Philippe Collin

Écris l’histoire*

Ce samedi, Julie Allemand a l’occasion d’ajouter une ligne de plus à son palmarès et d’écrire encore davantage l’histoire du basket belge.

Si la Belgique est indéniablement une terre de cyclisme, elle est aussi devenue depuis quelques années un territoire riche en basketteuses de qualité. Après la légende Ann Wauters, Emma Meesseman a dignement repris le flambeau jusqu’à être considérée – du moins officieusement – comme la meilleure basketteuse européenne. Un statut encore confirmé grâce à la quatrième Euroleague remportée par l’Yproise voici quelques jours et qui venait garnir une armoire à trophées bien remplie et riche, notamment, d’un titre WNBA.

Après avoir littéralement explosé dans le championnat français avec l’ASVEL, Julie Allemand avait elle aussi réussi son odyssée américaine, crevant l’écran dans l’état du basketball au point de recevoir un concert – tellement mérité ! – de louanges. Avec BLMA, la meneuse liégeoise confirme cette saison son changement de statut au point d’être élue dans le meilleur cinq de la compétition et d’avoir été en lice pour recevoir le prestigieux trophée de MVP.

Mais ce samedi, c’est un autre trophée que la Liégeoise veut conquérir: la Coupe de France. Une bonne manière d’écrire l’histoire de BLMA et de quitter Montpellier – elle retournera à Lyon pour accompagner la montée en puissance du club de Tony Parker – avec le sentiment du devoir accompli. Et cela avant d’écrire à nouveau l’histoire cet été avec les Belgian Cats qui participeront à leurs premières olympiades. Un tournoi olympique où la capacité de création et de percussion, l’adresse longue distance et l’intensité de l’ancienne pépite d’Alleur seront essentielles à notre sélection nationale.

Thiebaut Colot

Crédit photo: Indiana Fever

*: il s’agit du titre de la chanson de Grégory Lemarchal

Bako cartonne contre Pau

Les Palois ont subi de plein fouet la puissance du pivot belge.

Avec 11 points et 6 rebonds, Ismaël Bako a fait un petit chantier dans la raquette paloise. Les Béarnais ont pourtant livré une bien meilleure performance que les semaines précédentes, accrochant les Lyonnais pendant trente-sept minutes avant de craquer dans le money time. En effet, si les locaux menaient de huit longueurs à l’issue de la première période, Pau parvenait à recoller à deux unités à la demi-heure pour finalement s’incliner 106-90 dans les derniers instants.

Julie à « Bercy »

Le tandem hesbignon de Montpellier et la Mosane de Keltern pourraient remporter la coupe de France ainsi que le titre allemand au terme de ce week-end. Alleur, Esneux et Herve/Battice ont encore fait preuve d’un sacré dynamisme alors qu’un ex-Liégeois passe de Chypre à Genève. Ce sont les infos d’EMCE.

Dames : coupe à Paris, Favre à Pepin, dégelée à Herne, succès à Contern

Ca se bouscule au portillon féminin. En France, le duo Allemand-Petit tentera de rafler la coupe (s. 16 h 15) aux dépens de Charleville-Mézières. « On a pris un léger avantage psychologique en battant les Ardennaises le week-end passé », observe le Waremmien. En Allemagne, pas de 3e place pour le Herner TC et Bully dévastés par les blessures et par Marbourg : 82 à 41. Ce soir (19 h), Keltern et Mayombo voudront confirmer leur victoire initiale du côté d’Osnabrück. A Pepinster, la Suissesse, Léa Favre (24 a, 1,83 m, photo), sera de retour après sa grave blessure. Elle prendra aussi en charge une équipe de jeunes. On reste en quelque sorte à « Pepin » puisque Fuch Fuger et Contern sont rentrés avec le sourire aux lèvres (55-93) du Sparta grâce à trois joueuses à 20 points.

« J’me bouge pour mon sport » : le classement des clubs de basket

Le challenge « J’me bouge pour mon sport » s’est clôturé voici quelques jours. Au total, plus de 1200 clubs francophones y ont participé. Sur le plan des fédérations, celle de basket termine à la 2e place juste derrière celle de football. Voici ce que cela donne au niveau de nos différents cercles principautaires en sachant que le champion wallon est Erpent (Namur, 18e au général) : Alleur (3e basket, 31e général), Esneux (6e basket, 100e général) et Herve/Battice (7e basket, 107e général).

Insolite : deux anciens US de Belgique, vice-champions de Chypre

C’est en milieu de semaine qui se décidait l’attribution des lauriers du championnat chypriote. Pour l’occasion, l’AEK Larnaca était opposée à Keravnos, l’outsider. Après un affrontement essentiellement défensif, la logique était respectée avec la victoire (72-65) de l’AEK local qui, dans la foulée, réalise le doublé. Plus insolite, les vice-champions du cru s’appuyaient sur deux Américains ayant sévi dans nos contrées. A savoir, Brandon Rozzell (32 a, 1,88 m) qui, en 2018, avait disputé 7 matches pour le compte de l’Okapi Alost et, surtout, André Williamson (32 a, 2,03 m) ayant séjourné sur les hauteurs du Sart Tilman en 2012/2013. Nouveau rebondissement hier quand l’ancien Angleurois signait jusqu’en fin de saison aux Lions de Genève.

La télé crève l’écran

Vendredi : CSKA Moscou – Fenerbahçe (19 h, VOOsport World 2), Anvers – Malines (20 h 15, VOOsport World 4), Barcelone – Zénith (21 h, VOOsport World 3) ; samedi : Nets – Celtics (1 h 30, Eleven Sports 2), Knicks – Raptors (19 h, Eleven Sports 2), Bucks – 76ers (21 h 30, Eleven Sports 2) ; dimanche : Nets – Suns (21 h 30, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BLMA

Léa Favre complète le roster de Pepinster

Léa Favre rejoint (enfin) la TDW1 de Pepinster.

« Après sa grave blessure encourue lors de la 1er vague de la pandémie, Léa n’a jamais eu l’occasion de rejoindre notre groupe. Elle a travaillé très dur pour se refaire une santé et il nous paraissait logique et humain de lui démontrer notre confiance. C’est donc très facilement que nous avons trouvé un accord pour la prochaine saison. Léa a également l’envie de s’intégrer complètement dans le club. A ce titre, elle prendra en charge le coaching d’une équipe de jeunes du club » communique le club pepin sur les réseaux sociaux.

Kemba Walker en mode attaque au TD Garden

Le meneur des Celtics s’est rappelé sa grande époque des Hornets pour aider Boston à dominer Phoenix.

Avec 32 points (11 sur 17 aux tirs), Walker a signé sa meilleure performance de la saison pour permettre aux Celtics de vaincre Phoenix 99-86. Les Celtics retrouvent des couleurs et sont actuellement dans une bonne dynamique.

Un sommet qui accouche d’une souris

Le choc entre les Bucks et les Sixers fait pschiiiiit.

Contre Philly, Milwaukee s’est imposé 124-117. Un score en trompe-l’oeil tant les Bucks, qui ont compté jusqu’à 21 longueurs d’avance, ont maitrisé leur sujet et les Sixers.

https://www.youtube.com/watch?v=CnpGhUTpmX0

Drummond mange du rebond, Doncic régale: retour perdant pour Davis

Anthony Davis a fêté son retour sur les parquets par une défaite contre les Mavs de Luka Doncic.

A Dallas, AD (4 points à 20% et 4 rebonds) semblait logiquement à court de rythme, à l’inverse de Luka Doncic (30 points, 9 rebonds et 8 passes). Les Mavs en ont profité pour dominer les Lakers de Drummond (13 points et 19 rebonds) 115-110.

https://www.youtube.com/watch?v=OXxcLxvdHBc