De sacrés enjeux pour le retour de Defraigne dans le Borinage !

Pour Mons comme pour Alost, cette dernière rencontre de championnat s’avère décisive.

En effet, les Renard doivent gagner pour encore espérer terminer premiers alors que les Okapis sont dans le même cas de figure pour la troisième place. De quoi augurer d’un duel au sommet entre deux des meilleurs équipes de la compétition et une belle opposition de styles entre la défense rugueuse des Montois et la folie offensive des Alostois. Cette rencontre aura sans doute aussi un goût particulier pour Yves Defraigne qui a connu de nombreuses et belles années dans le Borinage, aidant le club hennuyer à prendre en consistance pour devenir l’une des valeurs sûres de l’élite nationale.

« Le gars qui se levait à 5 heures du mat’ avec le désir d’être le meilleur »

Admirés par de nombreux basketteurs liégeois, Kobe Bryant vient d’être intronisé au Hall of Fame. Une soirée chargée d’émotions.

Parmi les basketteurs liégeois, nombreux sont ceux à apprécier Kobe Bryant. « Mon modèle reste Kobe Bryant » nous avait assuré le jeune Alexandre Aerts. Sa tragique disparition avait ému un grand nombre de passionnés. « Kobe est la personne qui m’a fait aimer le basket. J’ai passé des heures à regarder des vidéos de lui. Sa mentalité est incroyable » nous confiait Arthur Stassen. « Kobe, c’était surtout la Mamba Mentality » approuvait Jérôme Niedziolka. « Le gars qui se levait à cinq heures du mat’ tous les jours pour aller s’entrainer avant ses coéquipiers avec le désir d’être le meilleur, le plus fort. »

« Kobe n’était pas mon joueur préféré car je suis fan de LeBron mais il était tout de même le meilleur attaquant du monde. Il savait tout faire, de n’importe où et était impressionnant de facilité » enchainait Gael Colson. « Il a tout gagné et a toujours tout fait avec classe. C’est une légende » ajoutait Arthur Stassen. « Lors d’un match à Dallas, pour chauffer Doncic, il avait appris quelques mots en slovène. J’ai trouvé ça génial d’essayer de tirer le meilleur d’un gars de cette manière là » rapportait « Polska ».

Kobe, c’est l’homme des titres mais aussi des records et des exploits. L’homme d’une seule franchise, également. « C’est très rare de voir un joueur disputer toute sa carrière dans une seule équipe » soulignait Gael Colson tout en énumérant les trophées remportés par « Vino » et la tonne de buzzer beater convertis. « C’était le joueur le plus clutch de son époque. Prendre sa retraitre sur un match à soixante points, c’est juste montrer que le basket est too easy. »

Cette nuit, le « Black Mamba » a été intronisé au Hall of Fame. C’est son épouse Vanessa qui s’est chargée de prononcer un poignant discours.

« J’avais l’habitude de toujours éviter de faire l’éloge de mon mari en public parce que j’avais le sentiment qu’il recevait assez d’éloges de ses fans du monde entier et que quelqu’un devait le ramener à la réalité  En ce moment, je suis sûre qu’il est au ciel et qu’il se marre parce que je suis sur le point de le féliciter en public pour ses succès sur l’une des scènes les plus publiques. Je peux le voir maintenant, les bras croisés, avec un énorme sourire en disant : ‘C’est quoi cette connerie ?’. Je n’ai pas préparé de discours parce qu’il a improvisé chacun de ses discours. Il était intelligent, éloquent et doué pour beaucoup de choses, y compris pour parler en public. Cependant, je sais qu’il remercierait tous ceux qui l’ont aidé à en arriver là, y compris ceux qui ont douté de lui et ceux qui ont travaillé contre lui et lui ont dit qu’il ne pourrait pas atteindre ses objectifs. Il les remercierait tous pour l’avoir motivé à être ici. Après tout, il vous a prouvé que vous aviez tort » a commencé Vanessa Bryant. « Les gens ne le savent pas, mais l’une des raisons pour lesquelles mon mari a joué malgré les blessures et la douleur, c’est parce qu’il disait qu’il se souvenait d’avoir été un enfant, assis dans les gradins avec son père pour regarder jouer son joueur préféré.  Il se souvenait du trajet en voiture, des conversations et de l’excitation d’avoir la chance d’avoir une place dans la salle. Kobe ne voulait pas décevoir ses fans, surtout ceux de la section 300 qui avaient économisé pour le voir jouer, les enfants qui avaient la même excitation que lui. Je me souviens lui avoir demandé pourquoi il ne pouvait pas se reposer pour un match quand il avait mal. Il m’avait répondu : « Et les fans qui ont économisé pour me voir jouer une seule fois ? ». Il n’a jamais oublié ses fans. S’il le pouvait, il jouerait chaque minute de chaque match. Il vous aimait tous tellement. »

Vanessa Bryant a ensuite évoqué le père et le mari qu’était Kobe avant de le féliciter pour son intronisation au Panthéon du basket. « Félicitations, chéri. Tout ton travail et tes sacrifices ont porté leurs fruits. Tu m’as dit un jour que si on doit parier sur quelqu’un, il faut parier sur soi-même. Je suis contente que tu aies parié sur toi-même, toi qui étais une sorte de surdoué. Tu as réussi. Tu es au Hall of Fame maintenant. Tu es un vrai champion. Tu n’es pas seulement un MVP. Tu fais partie des plus grands. Je suis tellement fière de toi. Je t’aime pour toujours et à jamais, Kobe. Bean. Bryant.« 

Tirs à l’anneau ou de pruneaux

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Une chronique qui nous fait voir du pays, de Bruxelles à Zagreb en passant par Venise, Vienne et Verviers.

La situation problématique dans laquelle se trouve actuellement Maxime De Zeeuw m’a fait penser au véritable marathon que j’ai vécu avec l’équipe belge à l’automne 93. Précision initiale et primordiale : la guerre dans l’ex-Yougoslavie a débuté deux ans auparavant et se prolongera, par exemple, en Croatie jusqu’en 1995.

Outre un staff composé du quatuor Stevens-Smets-Dujardin-Moulin, le duo Souverijns-Marnegrave vient de reprendre ceux que l’on n’appelaient pas encore les « Lions ». En qualification à l’Euro 95, ils s’inclinent, à l’Armistice 93, 56-62 devant la Suède à Braine. C’est alors que débute un incroyable périple que j’effectue pour la DH et la Libre. Le 12 novembre, nous embarquons à Zaventem, direction Venise car l’aéroport de Zagreb est toujours démoli. Au bord des canaux, nous montons dans un car afin de rallier la Croatie non sans avoir franchi – après d’interminables contrôles – les frontières italo-slovène et slovéno-croate. Nous sommes hébergés dans un palace hollywoodien à Opatija, une splendide station balnéaire ressemblant à la Riviera italienne et où Tito avait ses habitudes. Il y reçut notamment Kadhafi, l’empereur d’Ethiopie, ou encore, Khrouchtchev. Pour nous rendre à l’immense « Dvorana Mladosti » de Rijeka (photo), nous sommes escortés par deux jeeps blindées dont les occupants sont armés jusqu’aux dents. Arrivés sur place, il n’y a pas de match : 92-58 en faveur d’une équipe « aux damiers » emmenée par Stojan Vrankovic (2,18 m, futur Celtics et Clippers aujourd’hui boss de la fédé croate). La ferveur du « nouveau » peuple croate est sans borne alors qu’aux quatre coins du terrain, on retrouve des militaires casqués, en treillis et fusils prêts à intervenir. Tandis que d’autres montent la garde dans les gradins. Retour à l’hôtel d’Opatija où les (déjà) nantis du pouvoir – et leurs spectaculaires compagnes – coulent des jours heureux en toute impunité et en dépensant des fortunes au casino faisant partie de l’infrastructure hôtelière.

Dans la matinée du 15, on revient à Venise où nous attend un avion pour Vienne. Dès midi, repas de gala dans les (magnifiques) caves de l’hôtel de ville de la capitale autrichienne. Tout récent président de la fédération belge, Cyriel Coomans y tient sa première conférence de presse. On a de suite compris que notre basket est entre de (très) bonnes mains. A la sortie, notre guide nous propose une visite du marché de Noël qui vient d’ouvrir. Pas le temps de souffler que l’on remonte dans un autre car ayant la Slovaquie pour destination. Sous une véritable tempête de neige, nous arrivons la frontière. Notre arrêt s’éternise en raison de l’excès de zèle évident des douaniers du cru. Samaey en profite pour aller se soulager. Quand il reprend place, un journaliste flamand s’écrie : « Eh Rik, quand t’es parti t’étais tout roux et quand t’es revenu t’es tout blanc ». Hilarité générale. On rejoint finalement Prievidza où, le 17, les nôtres sont à nouveau évincés sur le score de 73 à 71. Le lendemain à la fine pointe de l’aube, départ pour l’aéroport de Vienne où nous décollons pour Bruxelles-National avec atterrissage en fin d’après-midi. Encore faut-il revenir à Verviers Central en… train. Soit, une semaine que je ne suis pas prêt d’oublier.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Rijeka Sports

*merci à Claude Dujardin (AWBB), grand argentier de l’équipe nationale depuis une trentaine d’années

Vanwijn et Boukichou victorieux en déplacement

Nos deux compatriotes évoluant en Jeep Elite se sont imposés en déplacement, à Nanterre pour Boukichou avec le BCM et au Mans pour Vanwijn avec la JDA.

Boukichou (2 points et 2 rebonds) et le BCM se sont imposés 67-72 à Nanterre. Les Nordistes menaient 32-39 à la pause et 42-52 à la demi-heure et tenaient bon dans le dernier quart malgré les velléités de retour des Parisiens.

Avec un super Hans Vanwijn (11 points, 8 rebonds et 3 passes), Dijon a renversé une situation compliquée au Mans. Menés 25-16 après dix minutes et 46-33 à la pause, les Dijonnais allaient revenir du vestiaire le couteau entre les dents pour renverser la situation et arracher la victoire, 80-86.

Crédit photo: Philippe Collin

Gobert tente de faire le show et se ridiculise !

N’est pas Nikola Jokic qui veut !

Contre OKC, Rudy Gobert – qui a, au demeurant, livré une bonne prestation – s’est un peu emballé en tentant un dribble derrière le dos en transition. Outre la maitrise très aléatoire de ce « move » somme toute assez basique, le pivot tricolore a enchainé par une passe derrière lui – peut-être se croyait-il dans un match de rugby ? – récoltant un retour en zone et une volée de moqueries sur les réseaux sociaux. Dur…

Ajay Mitchell sans pression face aux Liégeois d’Ostende

C’est sans pression qu’Ajay Mitchell et Limburg se rendront à la Côte belge ce dimanche. « Oli3F », « PAG » et les Ostendais se doivent eux de l’emporter.

Pour sa première saison à la tête de Limburg, Sacha Massot a réussi à conduire Limburg à une superbe cinquième place qui permet aux Limbourgeois d’espérer franchir le premier tour des Playoffs même si affronter Alost ou Anvers – verdict ce dimanche – sera tout de même tout sauf une sinécure. Il n’empêche que ce dimanche, Ajay Mitchell – qui retrouvera Dario Gjergja – et ses coéquipiers se rendront sans pression à Ostende. Les locaux, eux, voudront a tout prix s’imposer pour assurer leur première place au classement tout en retrouvant une cohésion collective nécessaire en vue des prochains Playoffs.

« Nous voudrons reprendre du rythme avec tous les joueurs qui reviennent mais aussi absolument gagner ces deux rencontres afin de prendre de la confiance pour aborder la « post-season » mais également essayer de terminer à la première place. Nous savons que ce ne sera pas facile mais ce sera un bon challenge avant les Playoffs et, en fait, déjà nous mettre en « mode Playoffs » » nous avait confié Olivier Troisfontaines avant de torpiller Louvain vendredi. Le Liégeois évoquait ensuite les semaines compliquées vécues par son club. « Cela a surtout permis à certains joueurs qui commençaient à fatiguer de faire un break, de se reposer, avant de repartir à la conquête du titre. De plus, vu que 80% de l’équipe a attrapé le Covid, nous sommes sûrs de ne pas être gênés par le virus. Il y aura peut-être un problème de rythme au début mais nous pourrons facilement nous en sortir » nous avait-il précisé.

Crédit photo: Philippe Collin

« Un système qui fait mal lorsqu’il est bien exécuté, il ne me reste plus qu’à dunker »

Pour Liège & Basketball, Romain Bruwier analyse les chances d’Ostende de rafler un nouveau titre, explique les systèmes offensifs de Liège Basket et le jeu « small ball » et la « switching defense » adoptés depuis la vague de blessures et préface ce dernier match de championnat contre Anvers. Entretien.

Romain, contre Ostende vous avez chèrement vendu votre peau même si le troisième quart-temps vous fut fatal.

Dans l’ensemble, je pense que nous avons livré une bonne prestation contre les Côtiers, surtout en première mi-temps. Nous pensions le match plié après avoir perdu Brieuc Lemaire sur blessure et pris dix points de retard mais nous avons su réagir et nous avons forcé Ostende à perdre dix ballons avant même la mi-temps, ce qui nous a permis de revenir à 25-30. Ensuite, les visiteurs ont réagi en revenant du vestiaires beaucoup plus précis tandis que nous avons eu du mal à trouver le chemin de l’anneau.

Qu’est-ce qui t’a impressionné chez les multiples champions en titre ?

J’ai été impressionné par leur capacité à nous punir à chaque erreur défensive. Nous ne pouvions pas laisser un shooteur tout seul. Et comme nous avons commis davantage d’erreurs en seconde mi-temps, cela nous a vite coûté cher.

Vois-tu Ostende remporter à nouveau le titre dans quelques semaines ?

Ostende peut rafler le titre mais avec l’absence de leur transfert américain dans la raquette, ce sera tout sauf une partie de plaisir contre des équipes comme Alost et Anvers.

Tu as débuté le deuxième quart-temps par un superbe alley-oop sur jeu placé avec un système que nous avions déjà pu apercevoir. Travaillez-vous souvent cette phase de jeu à l’entrainement ?

En effet, nous jouons souvent ce système pour moi, un système plutôt simple mais qui marche souvent très bien et qui me permet de mettre ma détente en évidence lorsque la défense adverse ne communique pas bien. Nous l’avons travaillé à l’entrainement et c’est un système qui fait très mal lorsqu’il est bien exécuté. Il ne me reste plus qu’à dunker la balle pour clore l’action.

Dernier match de la saison ce dimanche au Country Hall contre Anvers. Malgré un effectif considérablement amputé de plusieurs cadres, comment pouvez-vous créer l’exploit et clore ce championnat en beauté ?

Toutes les équipes sont vraiment embêtées avec notre jeu « small ball » et notre « switching defense ». Et ce sera sûrement le cas contre Anvers. Il faudra continuer à jouer juste en défense et compenser les absences offensivement car la quasi totalité de nos scoreurs sont blessés.

Crédit photo: Philippe Collin

« L’enjeu pour certains est un jeu pour d’autres » *

Dernière journée de la phase classique avec cinq rencontres à enjeux.

Ce dimanche, l’EuroMillions Basketball League voit sa phase classique par cinq rencontres à enjeux, aussi bien pour l’honneur pour pour les prochaines Playoffs.

Liège Basket recevra Anvers pour clore une saison déjà réussie. Particulièrement déforcés, les Liégeois devront puiser dans leurs réserves pour créer l’exploit face à des Anversois qui ne veulent pas laisser échapper leur troisième place au profit d’Alost. « Je pense que notre « switching defence » est assez efficace mais il faudra compenser les absences de Iaro, Lovre, Brieuc et Milos en étant non pas à 100% mais à 200% de nos capacités » prévient Ludo Lambermont. « Il faudra tout laisser sur le terrain pendant quarante minutes » ajoute Edouard Duperroy.

Les Okapis, justement, devront négocier un déplacement ardu chez des Montois qui voudront s’imposer tout en croisant les doigts pour que les Ostendais trébuchent contre Limburg. Ajay Mitchell et ses coéquipiers pourront eux aborder ce déplacement à la Côte belge sans trop de pression, leur cinquième place étant déjà assurée. Victorieux de Louvain vendredi, les protégés de Dario Gjergja n’aborderont pas cette dernière joute dominicale la fleur au fusil. « Nous voudrons reprendre du rythme avec tous les joueurs qui reviennent mais aussi absolument gagner ces deux rencontres afin de prendre de la confiance pour aborder la « post-season » mais également essayer de terminer à la première place. Nous savons que ce ne sera pas facile mais ce sera un bon challenge avant les Playoffs et, en fait, déjà nous mettre en « mode Playoffs » » nous expliquait Olivier Troisfontaines.

Les Bears de Louvain sont eux certains de terminer sixièmes. Par contre, Charleroi, leur adversaire du jour, doit s’imposer pour espérer conserver sa septième place. Une septième place que convoitent les Kangourous de Malines qui recevront Brussels, la lanterne rouge du classement. Les troupes de Ian Hanavan auront sans doute à cœur de clore positivement un exercice raté et de mettre fin à la triste série de douze revers que ne méritent pas le staff et les dirigeants du club de la Capitale. Pour William Robeyns, en forme ces dernières semaines, ce sera le dernier match sous les couleurs du Brussels.

*: citation de Hicham Barmaki

Crédit photo: Philippe Collin

Un duel belgo-belge

Ce dimanche, deux équipes entrainées par des coachs belges et dont les leaders sont aussi de notre plat pays croiseront le fer.

Si Louvain peut s’appuyer sur un coach expérimenté en la personne d’Eddy Casteels, le Spirou lui, possède en Sam Rotsaert un coach d’avenir. Mais tant à Louvain qu’à Charleroi, les Belges se taillent la part du lion. De quoi offrir un duel « belgicain » pour cette dernière rencontre de championnat entre Louvain et le Spirou, deux équipes très proches au classement.

Julie Allemand, Thibaut Petit et les Gazelles loupent le doublé

Une reprise en mode piano fut fatale à Julie Allemand, Thibaut Petit et les Gazelles de BLMA. L’exceptionnelle meneuse liégeoise a fait le job et, malgré la déception, peut partir à Lyon avec le sentiment du devoir accompli. Idem pour Thibaut Petit qui est annoncé à Koursk pour la prochaine saison.

Les Gazelles débutaient cette finale sur les chapeaux de roues et menaient rapidement 2-7 avec, déjà, un premier panier de Julie Allemand (11 points, 4 rebonds et 5 passes). Mais les Landaises recollaient rapidement à 7-7 avant que les troupes de Thibaut Petit ne fassent 7-11. Sous l’impulsion de Vukosavljevic (déjà 10 points après quelques minutes), Basket Landes recollait une nouvelle à 10-11 à la sixième minutes. Les deux équipes n’allaient plus se lâcher et le premier quart se terminait légèrement en faveur de BLMA, 14-16.

Dans le deuxième quart-temps, les Landaises faisaient rapidement 20-19 mais les Montpellieraines ne se laissaient pas distancer pour autant. La partie était tactique, défensive, et aucune des deux équipes ne semblaient en mesure d’asseoir une éventuelle domination. Le score à la pause, 29 partout, reflétait bien l’indécision de cette finale.

Malheureusement, à la reprise, les Gazelles marquaient le coup. Les Landaises faisaient rapidement 41-37 puis 48-40 avant que le quart-temps ne s’achève sur le score de 50-42. Dans le dernier quart, Julie Allemand et ses coéquipières jetaient leurs dernières forces dans la bataille. Les Gazelles revenaient 55-52 sur un triple de la meneuse liégeoise puis même à 55-54. Mais la débauche d’énergie pour réduire l’écart allait se révéler fatale pour les Gazelles qui voyaient les Landaises repartir à 60-56, puis 70-62 pour finalement s’imposer 72-64.

Cette saison s’achevait donc sur une déception pour BLMA et nos deux représentants, Julie Allemand et Thibaut Petit mais qui ne doit rien enlever au très bel exercice livré par ces Gazelles victorieuses en Coupe de France et qui sont parvenues à atteindre la finale d’un championnat très disputé. L’ancienne « distri » d’Alleur relèvera un nouveau défi avec l’ASVEL la saison prochaine alors que le technicien liégeois est annoncé, par le Midi Libre, du côté de Koursk pour la prochaine saison.

Crédit photo: Philippe Collin et FIBA