« Cela faisait quatorze ans que je jouais à Pepinster »

Avec un an de retard, Thomas Beaujean pourra relever son nouveau défi au Hall Freddy Winkin.

Pour sa dernière saison dans son club de toujours, Thomas Beaujean avait aidé la P2 pepine a rejoindre le dernier carré de la Coupe de la Province tout en jouant les premiers rôles en deuxième provinciale avec, en point d’orgue, un fameux « topper » à Tilff. « Nous avons réalisé une saison correcte dans son ensemble même si nous espérions faire mieux. Finir à cette deuxième place est frustrant car nous savions que le titre était plus que jouable. Ce n’est pas cette place que nous visions, nous avions la montée pour objectif et ne nous en sommes jamais cachés mais nous avons perdu les rencontres qu’il ne fallait pas perdre » nous résumait Thomas Beaujean au printemps 2020. « Il y avait beaucoup de très bonnes équipes et de bons joueurs en P2A, aucun match n’était gagné d’avance. Les « vieux » m’ont beaucoup appris cette saison. A tous les matchs, j’ai essayé de faire de mon mieux pour aider l’équipe. Si ma formation est plus forte si je suis sur le terrain, alors je suis content de moi. »

Avant de rejoindre Ninane, Thomas jetait un dernier coup d’œil dans le rétroviseur. « Notre défaite en demi-finale de la Coupe nous a marqué. Nous voulions jouer et décrocher le trophée chez nous au Hall du Paire » regrettait-t-il. « L’ambiance dans l’équipe était toutefois super. C’était un défi fou que le club s’était lancé en début de saison avec cette équipe composée de jeunes encadrés par des joueurs plus expérimentés. L’ambiance ne pouvait être que bonne: mes coéquipiers sont de belles personnes. »

Pour poursuivre sa progression, le Pepin – qui vit à Beaufays – avait décidé de rejoindre Ninane et sa jeune R2. « J’ai pris la décision de rejoindre le matricule 1200 car le club m’a proposé un projet qui convenait à mes attente et qui me donne l’occasion de franchir un palier en évoluant en deuxième régionale » nous expliquait alors le jeune talent de Pepinster. « Je veux aider ma future équipe à atteindre ses objectifs et, individuellement, je souhaite franchir un cap et continuer à apprendre. »

La décision de quitter Pepinster, où sa maman est présidente, ne fut pas facile à prendre pour Thomas. « Cela me fait très bizarre de me dire que je ne porterai plus le maillot de Pepinster la saison prochaine. Cela faisait quand même quatorze ans que je jouais là-bas »

Le Covid-19 étant passé par là et empêché la dernière saison de se dérouler correctement, le néo-Calidifontain n’a guère eu l’occasion de s’illustrer en blanc et rouge. Ce n’est que partie remise, le noyau ninanais (Quentin Remy retournant finalement à Tilff) sera pratiquement identique pour le prochain championnat et dirigé par Michael Jaspart, qui fait son retour au Hall Freddy Winkin pour remplacé Nicolas André, promu à la tête de la TDM2 locale.

« C’était chaud »

A domicile lors du game 1, les Ostendais ont eu chaud et s’attendent à une fameuse réception ce samedi à Mons.

Longtemps devant au tableau d’affichage jeudi, les Ostendais avaient vu les Renard recoller au score et passer devant dans la dernière ligne droite. Finalement, l’expérience des locaux avait fait la différence sur quelques triples cruciaux pour l’emporter 68-65. « C’était chaud. Nous aurions dû tuer le match beaucoup plus tôt. Nous avons laissé beaucoup trop de shoots ouverts à l’adversaire. Cela étant, je suis le premier à reconnaître que nous avons connu des moments difficiles. Si nous sommes parvenus à nos fins, c’est grâce à deux gros shoots de Jean-Marc Mwema et Loïc Schwartz en toute fin de match. Nous allons maintenant essayer de donner le coup de massue aux Montois lors de cette seconde manche » déclare Pierre-Antoine Gillet à Sudpresse.

Si les Ostendais veulent logiquement enchainer et auront la baraka, les Renards, confiants dans leur capacités de vaincre les Côtiers mais sans doute déçus d’avoir laissé filer une telle occasion jeudi, n’entendent pas se présenter en victimes expiatoires et feront de ce game 2 une véritable guerre des tranchées où chaque panier, chaque action, sera capitale. Ca promet !

Crédit photo: BCO

Pas d’Euro pour Ann Wauters !

Ann Wauters ne participera pas à l’Euro avec les Belgian Cats. La légende belge doit désormais mettre le focus sur les Jeux Olympiques qu’elle espère disputer avant de prendre, définitivement, sa retraite.

La sélection belge ne compte désormais plus que treize joueuses suite à la décision du staff des Cats de ne pas reprendre Ann Wauters pour l’Euro. « Après consultation du staff et d’Ann elle-même, nous avons décidé de ne pas la sélectionner pour le Championnat d’Europe. L’intention reste de préparer Ann encore d’avantage en vue des Jeux olympiques de Tokyo, notamment via un programme individuel, dès le départ des Cats pour Strasbourg » a expliqué Philip Mestdagh à Basketballbelgium. « Ne pas emmener Ann au Championnat d’Europe n’a pas été une décision facile à prendre. Le programme chargé de cet été nous oblige à surveiller de près la charge de travail de toutes nos joueuses. Nous avons de grandes ambitions et tous les détails sont extrêmement importants. Cela a également été un facteur dans le processus de prise de décision. Le rôle de capitaine d’Ann devra désormais être rempli par d’autres joueuses. »

Si ce choix se comprend sportivement, Ann Wauters étant désormais au crépuscule de sa carrière, il demeure délicat tant la pivot reste tout de même prépondérante dans la vie du groupe et du vestiaire. Il faudra que, collectivement, les Cats remplacent le leadership de la légende belge qui, espérons-le, pourra tout de même participer aux Jeux Olympiques, le but ultime qu’elle s’est fixée depuis plusieurs années.

Crédit photo: Belgian Cats

« Parfait pour les spectateurs neutres »

Dans le quart de finale des Playoffs du championnat israélien, Maxime De Zeeuw jouera ce samedi un importantissime game 3 contre Nes Ziona. Malgré les kilomètres qui séparent le Belgian Lion de la Belgique, Max demeure un spectateur attentif de la finale de l’EMBL entre Ostende et Mons dont le game 2 a lieu ce samedi soir dans le Borinage. Interview.

Max, après avoir gagné le game 1 à domicile, vous vous êtes inclinés jeudi à Nes Ziona. Qu’est-ce qui vous a manqué pour l’emporter ?

Nous nous sommes faits manger au rebond offensif, ce fut la clé de ce match.

Physiquement, comment te sens-tu toi qui revient de blessure ?

Je ne suis pas à 100% suite à ma déchirure au mollet mais j’essaie d’aider au maximum l’équipe étant donné que ce sont les Playoffs.

Malgré les kilomètres qui te séparent de notre « Plat Pays », suis-tu la finale de l’EMBL ?

Oui, en rentrant de mon match jeudi soir, j’ai su voir le dernier quart du premier match entre Ostende et Mons. C’était un très bon match et plutôt indécis jusqu’à la fin. C’est parfait pour le spectateur neutre et je pense que cela va donner une très belle finale.

Crédit photo: Champions League

Le vernis de LeBron se craquelle…

Dans la série perdue sans gloire par les Lakers contre Phoenix, LeBron James a laissé apparaitre un visage particulièrement déplaisant. Analyse.

LeBron James est le roi du story telling, toujours en train de réécrire l’Histoire pour la tourner à son avantage. Ainsi, selon lui, avoir permis aux Cavs menés 3-1 par les Warriors de remporter le titre fait de lui le GOAT. Quant au titre obtenu l’année dernière dans la bulle, LeBron le qualifie de « titre le plus difficile de l’histoire » (interdit de rigoler). Et ce ne sont là que deux petits exemples, tant ceux-ci pullulent, depuis l’arrivée de celui qui, adolescent, s’auto-proclamait « The Choosen One ».

Parmi ses nombreuses manipulations médiatiques, il y a celle qui concerne le leadership. James a constamment essayé de se présenter comme un leader incroyable, mélange de super coéquipier et de mâle alpha, capable de tirer la quintessence des joueurs alignés qui ont la chance incroyable d’évoluer à ses côtés et de sublimer tous les effectifs. Passons sur le fait que James a toujours ou presque disposé d’effectifs incroyables (le Big Three du Heat, Love, Irving et plusieurs All-Stars chez les Cavs, Davis, Gasol, Rondo, Howard et d’autres aux Lakers) qui, lorsque les résultats n’étaient pas au rendez-vous, recevaient les critiques de James. Rappelons nous simplement de son mémorable « Donnez moi un putain de playmaker ! » alors que James, à cette époque à Cleveland, monopolisait constamment la gonfle. Passons aussi sur le fait que longtemps, jouer avec LBJ signifiait attendre dans un coin de recevoir le ballon pour allumer direct et ainsi faire gonfler les passes décisives de l’enfant chéri d’Akron. Passons aussi sur le fait que depuis des années (avec toutefois une amélioration depuis deux ans), James se reposait sacrément bien en défense, se contentant de regarder avec un air ahuri ses coéquipiers lorsqu’un panier était encaissé, de flopper honteusement ou d’aller chouiner auprès des arbitres.

Par contre, nul ne peut oublier de quelle manière, il y a deux ans, il avait conduit à l’implosion du roster des Lakers, se désolidarisant complètement des jeunes « Purple and Gold » et entrainant leur transfert vers d’autres cieux afin de recruter des joueurs plus « Lebron-compatibles », même si cela signifiait pour la mythique franchise de L.A. de brader son futur (et on observe désormais qu’il aurait été plus qu’utile de disposer de quelques jeunes talentueux). Il avait déjà fait le coup à Cleveland, se plaignant du manque de talent(s) du noyau des Cavs (qui avaient pourtant la plus grosse masse salariale) avant de partir sous des cieux plus rémunérateurs en laissant la franchise exsangue.

Dans cette série perdue sans gloire – plusieurs roustes tout de même alors que Chris Paul avait une épaule qui couinait – contre Phoenix, James a fait le boulot (23.3 points, 8 passes décisives, et 7.2 rebonds) sur le terrain sans toutefois dominer ou totalement peser dans les débats. L’absence de Davis s’est révélée préjudiciable et a confirmé ce que beaucoup disaient tout bas: AD est le joueur le plus important du système des Lakers. Mais la blessure de Davis ne peut pas tout occulter. Les Lakers ont manqué de caractère et, là-dessus, James fut tout simplement exécrable. Sur le terrain, il n’a pas lésiné à afficher son mécontentement, sa colère ou son énervement lorsqu’un de ses partenaires se loupait. A d’autres moments, il était franchement passéiste. Dans le game 5, il quittait ses coéquipiers cinq minutes avant la fin avant de les flinguer dans la presse. Et dans le game 6, il est parti sans même saluer les vainqueurs (une attitude encore reprochée aujourd’hui à Thomas et aux Bad Boys de Detroit). Alors, a-t-on vu le vrai visage de James, un grand joueur qui se rêve super leader mais ne l’est pas ? A vous de choisir…

Kawhi Leonard claque 45 points pour sauver les Clippers de l’élimination !

Kawhi Leonard a planté 45 points pour permettre aux Clippers de vaincre les Mavs et d’arracher un game 7 décisif !

Avec 45 points (à 18 sur 25), Kawhi Leonard a cette fois supplanté Luka Doncic (29 points, 8 rebonds et 11 passes) pour permette aux Clipper de s’imposer 97-104 chez les Mavs et d’arracher un game 7 décisif. Cette série est pour le moins étrange, aucune des deux équipes ne s’étant encore imposée à domicile. Le game 7 se disputera à Los Angeles et promet une sacrée belle bagarre !

https://www.youtube.com/watch?v=SskOC86Hrsc

Terry Stotts et Portland, c’est fini !

Après neuf années de collaboration, Terry Stotts et les Blazers se séparent.

Neuf saisons, huit qualif’ en Playoffs d’affilée mais peu de résultats probants dans ceux-ci, c’est le bilan de Terry Stotts à Portland. Le coach francophile a été remercié par la franchise de l’Oregon. « J’ai un profond respect pour ce qu’a accompli Terry [Stotts] au cours de ces neuf dernières saisons. Ça a été une décision difficile à prendre, tant sur le plan personnel que professionnel, mais aller dans une autre direction est dans l’intérêt de la franchise » déclare le GM des Blazers dans un communiqué. « Terry occupera toujours une place particulière au sein de la famille des Blazers et de la communauté de Portland. Nous n’oublierons pas l’honnêteté, le professionnalisme et la régularité qu’il nous a apporté dans son travail, au quotidien. Nous ne souhaitons rien d’autre que le meilleur, à Jan et lui. »

Pour le remplacer, les noms de Stan Van Gundy, Jason Kidd, Mike D’Antoni et Chaucey Billups sont avancés.

Crédit photo: Portland

« Jonas Delalieux a signé pour trois ans »

Eliminé en demi-finale par Ostende, Limburg peut être satisfait de sa saison. Sacha Massot dresse un premier bilan tandis que Maarten Bostyn évoque les contours du futur noyau du Hubo.

« Nous avons eu beaucoup de difficultés cette saison » a reconnu l’entraîneur Sasha Massot à Het Belang van Limburg dans des propos rapportés par Basket 360. « En interne, j’ai des gens autour de moi qui croient en moi. Mais en tant qu’entraîneur, je ne suis jamais heureux et je veux toujours faire mieux. Et cela s’applique aussi au club. » Le Waremmien a aussi regretté le manque de progrès chez les jeunes.

Crédit photo: Hubo Limburg United

Pour la prochaine saison, Limburg voit plusieurs joueurs partir, d’autres rester et certains arriver. « Hammonds reste » a ainsi déclaré Marteen Bostyn à Het Belang van Limburg dans des propos rapportés par Basket 360. Nelson, Depuydt et Knapke partent, Mukubu rejoint Malines et Niels Marnegrave prend sa retraite. « Leander Dedroog a encore un contrat de deux ans et Jonas Delalieux a signé pour trois ans » a ajouté le président limbourgeois qui s’occupe de trouver de vrais renforts pour la phalange limbourgeoise. Parmi les premières arrivées, du lourd avec Milos Bojovic, ancien meilleur scoreur de l’EMBL en provenance de Liège, et Tyrell Nelson, un beau bébé qui a terminé meilleur marqueur en Ukraine cette année.

Crédit photo: Philippe Collin

Meesseman frôle le triple-double, Kim Mestdagh brille pour son retour

Pour le retour au jeu de Kim Mestdagh, Emma Meesseman a frôlé le triple-double et la Belgique a de nouveau battu le Nigéria, 67-60.

Pour cette rencontre face au Nigéria, après que le staff ait annoncé qu’Ann Wauters ne disputerait pas l’Euro pour se concentrer sur les Jeux Olympiques, Kim Mestdagh (13 points) faisait son retour sur les parquets et Emma Meesseman a voulu fêter cela en frôlant le triple-double: 9 points, 7 rebonds et 10 passes décisives.

Collectives (25 assists) mais maladroites de loin (5 sur 20 aux tirs), les Cats ont éprouvé davantage de difficultés que dimanche dernier face aux Nigérianes. En première période, chaque formation connaissait ses séquences positives -0-12 pour les Nigérianes avant un 13-0 pour les Belges – et à la pause, Delaere (11 pions) et ses coéquipières étaient devant de justesse, 31-30.

Grâce à Kim Mestdagh et ses onze points consécutifs, les Cats, privées de Julie Allemand et Ann Wauters, démarraient parfaitement la seconde période pour prendre une dizaine de points d’avance et mener 52-39 à la demi-heure. Les Nigérianes n’abdiquaient pas mais Julie Vanloo (12 points) et nos compatriotes s’imposaient logiquement 67-70.

Ce samedi, la Belgique affrontera l’Espagne qui avait battu le Nigéria jeudi, 61-52.

Crédit photo: Kim Mestdagh/Belgian Cats