Les Nets corrigent sévèrement les Bucks !

Quelle gifle !

« X-Factor » du game 1, Blake Griffin (7 points et 8 rebonds) revit à Brooklyn comme il l’a prouvé lors de ce game 2 dans lequel les Nets ont explosé les Bucks 125-86.

Kevin Durant (32 points, et 6 passes), Kyrie Ivring (22 points et 6 passes) ont atomisé Giannis (18 points et 11 rebonds) et les Bucks 125-86 après avoir compté jusqu’à quarante-neuf longueurs d’avance. Et tout cela sans James Harden ! Le retour dans le Wisconsin sera déjà décisif pour les Bucks.

https://www.youtube.com/watch?v=61lZWlc3ghg

Un ancien Spirou MVP de la finale turque

Après avoir remporté l’Euroleague, l’Anadolu Efes a fait coup double dans son championnat domestique et c’est Rodrigue Beaubois qui a été élu MVP de la finale.

Une finale remporté trois manches à zéro par les récents vainqueurs de l’Euroleague et dans laquelle l’ancien Spirou s’est illustré avec 30 points lors du game 3.

Pau Gasol historique !

La légende espagnole a réalisé une performance historique.

En compilant 14 points (à 100%) et 6 rebonds en seulement 12 minutes contre Badalone, Pau Gasol a obtenu une évaluation de 22, la plus haute note atteinte en si peu de temps dans toute l’histoire de la Liga Endensa. Une performance de choix qui a permis à Barcelone d’étriller son adversaire 94-73 et de se qualifier pour les demi-finales des Playoffs.

Crédit photo: Philippe Collin

« Le côté social du basket »

Débarrassé des stigmates de sa lourde blessure à la mâchoire, Jordan Maucourant a retrouvé ses coéquipiers de Pepinster. Interview.

Jordan, es-tu enfin débarrassé de tes soucis à la mâchoire ?

Oui, j’en ai enfin fini avec tout ça. Il ne me manque plus que le protège-dents et on sera bon !

Avec tes coéquipiers de Pepinster, tu as retrouvé le chemin des terrains extérieurs.

Oui, cela fait du bien même si les conditions climatiques n’étaient pas vraiment au top. Rien ne vaut un entrainement dans des conditions normales.

As-tu rapidement retrouvé tes sensations ?

Elles reviendront petit à petit, je ne me fais pas de souci étant donné que je ne suis jamais resté aussi longtemps sans basket. Et puis, je ne suis pas un grand « coureur », du coup la remise en forme sera plus difficile.

Qu’est-ce qui t’a le plus manqué au cours de ces derniers mois ?

C’est beaucoup le côté social du basket – revoir du monde, boire un verre avec l’équipe – même si retoucher le ballon me fait plaisir.

« Le club veut me garder »

Pour Liège & Basketball, Zlatan Hadzismajlovic évoque la bonne dynamique et les ambitions de la JL Bourg, cette saison qui tire en longueur en Jeep Elite et l’organisation d’un Final Four mais aussi son futur au sein du club et la finale de l’EMBL entre Ostende et Mons. Entretien.

Zlatan, vous avez récemment gagné à Monaco une victoire aussi belle que précieuse.

Je pense que nous tournons vraiment bien pour le moment malgré l’absence de Zack Peacock lors des trois derniers matchs et d’Alen Omic lors de notre déplacement dans la Principauté monégasque. Les gars sont encore plus soudés ! Nous avons vraiment une bonne ambiance dans le groupe.

Pouvez-vous viser le titre ?

Je pense que nous pouvons viser la quatrième place (ndlr: Bourg est en ballotage avec Strasbourg). Après, cela risque de se compliquer en huitièmes de finale car nous allons perdre Danilo Andjusic, meilleur marqueur du championnat, qui va partir le quinze juin rejoindre la sélection serbe, et Alen Omic, meilleur rebondeur de Jeep Elite, qui lui partira rejoindre la Slovénie. Cela risque donc de créer un déséquilibre dans l’équipe. Mais nous jouons de toute façon pour gagner et, sur un match, nous pouvons faire des choses sympas.

En effet, les huitièmes de finale se disputeront sur un match sec, à domicile pour les quatre premiers du général, avant un Final Four à Rouen.

Tous les joueurs sont contre ce Final Four qui, même à mes yeux, n’a pas de sens. Les joueurs sont fatigués mentalement et physiquement. Il y a de vrais risques de blessure !

C’est officiel depuis déjà un petit temps, Savo Vucevic laissera la saison prochaine sa place à Laurent Legname, l’actuel coach d‘Hans Vanwijn à Dijon. Qu’en est-il de ta situation personnelle ?

Perso, je trouve intéressant le changement de coach. C’est un nouveau challenge pour moi car je vais devoir montrer ce que je vaux au nouvel entraineur. Le club veut me garder, nous avons déjà abordé le sujet. Désormais, il faut trouver les meilleures conditions pour les deux parties et ça, c’est un peu plus compliqué.

Malgré votre calendrier resserré, tu restes attentif aux Playoffs belges ?

Oui, j’ai surtout regardé Anvers (ndlr: Zlatan est très ami avec Christophe Beghin, le coach des Giants). Pour le titre, je crois que ce sera pour les Ostendais grâce à leur expérience.

N.B. : cet entretien a été réalisé avant la quatrième manche des Playoffs de l’EMBL.

Le collectif d’Ostende émerge d’une partie aussi intense que disputée

En retrouvant leurs valeurs – collectif, intensité et bonne gestion des moments clés – et leur hargne, les Ostendais sont parvenus à émerger dans une troisième manche sacrément disputée. Les Côtiers mènent désormais deux à un dans cette finale passionnante et pourraient décrocher leur dixième titre mercredi à Mons.

« Nous devrons augmenter notre intensité, que cela soit défensivement ou offensivement. Nous avons fait preuve d’intensité pendant trente minutes jeudi lors du premier match et d’absolument aucune samedi. C’est sur ce point que nous devons nous ajuster et, après, tout le reste suivra » avait prévenu Olivier Troisfontaines. Le message avait été entendu par les Côtiers qui ont affiché une très grosse intensité défensive tout en démontrant une furieuse envie de partager le cuir (23 passes décisives) pour retrouver une adresse correcte (46% aux tirs dont 35% de loin).

Barnes (15 points et 6 rebonds) déflorait le marquoir à mi-distance imité par Gillet (7 points et 3 rebonds) et Smith (29 points et 14 (!) fautes provoquées) de loin puis par Djordjevic (4 points et 3 passes) – après un triple refusé à Mwema (2 points et 2 passes) du high post: cinq partout, cette troisième manche démarrait sur les chapeaux de roues. Si Bratanovic (9 points, passes, 1 contre et 1 steal) ratait un panier tout cuit provoquant la fureur de Dario Gjergja – qui écopait ensuite d’une technique -, Loïc Schwartz (13 points, 5 rebonds et 4 passes) s’illustrait en défense et à distance. Arik Smith et les transitions offensives montoises faisaient mal aux locaux, c’était 10-16. A peine rentré, Olivier Troisfontaines (7 points, 4 rebonds, 4 passes et 6 fautes provoquées) plantait un bombe et deux lancers pour ramener Ostende à 17-18.

Il fallait attendre deux minutes pour que Sylla (10 points et 5 rebonds), derrière l’arc, fasse passer Ostende devant 20-18. La défense locale montait encore d’un cran, Gillet contrait puis, après un nouveau panier en deux temps de Troisfontaines, convertissait aussi ses lancers. Les Renards ne trouvaient aucune solution face au rideau de fer ostendais et s’en remettaient systématiquement à Arik Smith qui permettait ainsi aux visiteurs de rester au contact, bien aidés par quelques cafouillages dans les deux dernières minutes des Côtiers. A la pause, le marquoir affichait 33-29.

De retour sur le parquet, sous le regard attentif de Renaud Geller et Martin Van Hoye, Barnes répondait à la bombe de Loïc Schwartz par deux triples, 40-38, tandis que Djordjevic et Lambot se chamaillaient un peu. Gjergja était furax sur Bratanovic après deux erreurs consécutives et prenait temps-mort alors que Mons était revenu au score, 44 partout. Penava, très discret (3 points en 9 minutes) à l’inverse de Spencer (9 points et 7 rebonds), plantait un panier primé depuis le corner, imité par Durham (7 points, 7 rebonds et 5 passes) à la même distance alors que la fatigue commençait à se faire sentir – plusieurs lancers-francs galvaudés des deux côtés – dans cette rencontre à haute intensité. A la demi-heure, c’était l’égalité parfaite: 51 partout.

Sylla démarrait le dernier quart-temps par un petit shoot mais Mortant égalisait directement. Olivier Troisfontaines troquait son costume de scoreur pour celui de créateur. Après avoir volé un ballon, il servait deux fois idéalement Bratanovic. Le jeune pivot belge inscrivait un troisième panier consécutif tandis que Mons réagissait avec les inévitables Barnes et Smith, 59-57. C’était ensuite au tour de Buysschaert (10 pions) – au dunk puis avec un « move » à la Olajuwon – de s’illustrer. Les Renards craquaient et une bombe de Schwartz faisait 66-59. L’écart montait même à 68-59 avant que Barnes ne plante deux nouveaux triples pour maintenir l’espoir côté visiteur. Mais, en puissance et de la ligne de réparation, Mwema puis Schwartz assuraient la victoire à Ostende, 74-68.

« Nous nous devons d’avoir une réaction, surtout que nous sommes complètement passés à côté de notre match à la Mons Arena. Si nous ne faisons pas un gros match lundi, nous ne méritons pas d’être champions » nous avait affirmé « Oli 3F » avant de recevoir les Borains. Si les Côtiers n’ont pas livré le match parfait, leur intensité, leur collectif et leur gestion des moments clés – cette fameuse expérience des grands rendez-vous – leur ont permis de reprendre la main dans cette finale. A Mons mercredi, les troupes de Dario Gjergja devront à nouveau sortir les crocs pour parachever le travail même si tous les spectateurs neutres rêvent d’une cinquième manche pour cette finale particulièrement passionnante.

Crédit photo: Philippe Collin

« Quake », le X-Factor des Nets

Quand Brooklyn a rapidement perdu James Harden dans le G1 contre Milwaukee, Blake Griffin a pris le relais et livré une excellente prestation.

Ce samedi, les Nets se sont imposés contre Milwaukee lors du G1 de cette demi-finale des Playoffs à l’Est. Pourtant, tout avait mal débuté pour Brooklyn qui perdait James Harden après seulement 43 secondes de jeu. Si Durant et Irving furent excellents, c’est sans doute la prestation de Griffin (18 points et 14 rebonds) qui fut déterminante pour l’autre franchise de Big Apple. Précieux au rebond et derrière l’arc (4 triples) pour étirer la défense des Bucks, « Quake » a de nouveau prouvé qu’il n’était pas cramé et que sa venue aux Nets était un joli coup des dirigeants new yorkais.

« Nous avons laissé passer une bonne occasion de prendre une belle avance »

De retour à la Côte, les Ostendais doivent absolument réagir ce lundi soir contre des Renards aux crocs acérés.

A Mons, rien n’a fonctionné pour les Ostendais. Beaucoup trop dispendieux avec le cuir (17 balles perdues), très maladroits (34% aux tirs dont 26% de loin) alors que les Montois, eux, scoraient bien plus aisément « inside » (60%) et derrière l’arc (40%). En outre, plusieurs joueurs sont totalement passés à côtés de leur match, seuls quelques uns sauvant la face tandis qu‘Olivier Troisfontaines (18 points et 19 d’évaluation), pourtant de retour de blessure après plusieurs semaines loin des parquets, fut le seul à être crédité d’une bonne prestation« Nous avons laissé passé une bonne occasion de prendre une belle avance » déplorait d’ailleurs « Oli3F ».

Bien entendu, l’excellente défense montoise ne fut pas pour rien dans la déroute ostendaise. De plus, le ballon semblait rouler pour les locaux – des tirs importants marqués, une ou deux balles perdues provoquées, des tirs ostendais qui ressortent de l’anneau – qui gérèrent bien les moments charnières de la rencontre. Ce revers est à la fois inattendu – perdre de cette manière reste très rare pour les Côtiers – et compréhensible.

Dans leurs installations, les Ostendais devront absolument réagir ce lundi, d’abord dans la manière, ensuite dans les résultats. En prêtant moins attention au corps arbitral, en retrouvant une cohésion offensive et de l’adresse, en retournant à leurs principes, les champions en titre peuvent totalement reprendre l’avantage dans une série qui tient toutes ses promesses.

Crédit photo: BCO

« Travail, amour, basket, toute ma vie s’est mise en place en deux mois »

Ancien joueur d’Esneux, Anthony Moureau s’épanouit dans les Vosges.

Vosges Matin donnes des nouvelles d’Anthony Moureau, l’ancien joueur d’Esneux. Comme l’explique l’article du quotidien tricolore, Anthony Moureau s’est expatrié dans les montagnes françaises par amour et pour le travail. « Travail, amour, basket, toute ma vie s’est mise en place en deux mois (rires). J’ai effectué mes études de kinésithérapie en Belgique et pendant mes vacances dans le Sud, j’ai rencontré ma femme, une Vosgienne. Pendant mon cursus scolaire, je suis venu en stage à Golbey, au centre de rééducation. Je me suis retrouvé dans une super équipe, l’accueil a été génial, je me suis tout de suite entendu avec mes collègues. Pendant ce stage, ils m’ont proposé de travailler pour eux à l’issue de mes études » explique l’ancien Dragon à Vosges Matin.

Anthony (4) lorsqu’il évoluait à LAAJ.

Et Anthony n’a pas lâché la balle orange, que du contraire puisqu’il a rejoint le club du Val-d’Ajol. « C’est là que mon collègue de Golbey est intervenu et m’a parlé du Val-d’Ajol. J’ai découvert un club familial, basé sur le bénévolat avec un super public. Cela m’a frappé. A l’extérieur, on joue souvent dans la banlieue nancéienne dans ses salles vides, une ambiance de cimetière. Au Val, le public est super. Je rencontre des gens que je ne connais pas et qui me félicitent pour mes matchs en m’appelant par mon prénom » explique-t-il au quotidien français. Avant l’arrêt de la saison, Anthony avait disputé une dizaine de matchs avec sa nouvelle formation, terminant d’ailleurs par un belle victoire contre Thionville, 92-75

Hans Vanwijn et Ismaël Bako au Final Four de la Jeep Elite ?

La LNB a décidé d’opter pour un Final Four pour désigner son champion qui pourrait être Hans Vanwijn avec Dijon ou Ismaël Bako avec l’ASVEL.

La Jeep Elite a, à l’instar de la ligue féminine de basket, décidé d’opter pour l’organisation d’un Final Four en lieu et place des Playoffs traditionnels. Comme chez les dames, des quarts de finale – mais sur une manche sèche – auront lieu avant un regroupement des quatre finalistes du 24 au 26 juin pour un Final Four. « Nous sommes aujourd’hui en mesure d’apporter des précisions ce qu’on a appelé au départ un Final 8 et apporter des aménagements dus aux discussions qui ont eu lieu. Notamment sur le fait d’un enchainement de 3 matchs en 3 jours à la suite d’une saison qui se termine avec une pression forte sur les esprits et les organismes. De fait, nous avons décidé que nous allons faire des quarts de finale dès l’instant ou ce sera possible, probablement les dimanche 20 et 21 juin dans les salles des équipes les mieux classées dans l’élite : à savoir que les 4 premiers de la saison régulière recevront le quart dans un match sec. Ensuite, nous allons faire une phase finale à la Kindarena de Rouen avec deux demi-finales les jeudi 24 juin à 16 h et 21 h puis une finale le samedi 26 juin, horaire à définir. Cela permettra d’avoir un temps de repos entre les matchs. Le Final 4 sera retransmis sur La Chaine L’Equipe. Le gagnant sera sacré champion de France 2020-2021 » a expliqué le président de la LNB.

Chez les Dames, cette formule avait bien réussi à Julie Allemand, Thibaut Petit et Montpellier qui étaient parvenus à rallier la finale. Chez les hommes, Hans Vanwijn (deuxième avec Dijon) et Ismaël Bako (troisième avec l’ASVEL) ont de grandes chances d’y participer. Cela pourrait aussi être le cas pour Zlatan Hadzismajlovic et la JL Bourg qui livrent un fameux duel avec Strasbourg pour la quatrième place du championnat. La « Rocca Team » de Monaco, championne d’Europe, reste favorite pour le trophée final.

Crédit photo: PP Photography Amateur