Brooklyn perd Irving et le game 4: la série a-t-elle basculé en faveur des Bucks ?

En s’imposant 107-96 contre Brooklyn, Milwaukee a égalisé dans cette demi-finale qui aura vu Kyrie Irving rejoindre James Harden à l’infirmerie des Nets.

Après un premier quart-temps remporté par les Nets, ceux-ci ont perdu Kyrie Irving (11 points et 5 rebonds en 17 minutes) – qui rejoint Harden à l’infirmerie – et les Bucks ont régalé.

Sans leur meneur, Kevin Durant (28 points, 13 rebonds et 5 passes) et les Nets n’ont pas su rivaliser avec Giannis (34 points et 12 rebonds), Middleton (19 points et 8 passes) et Holiday (14 points et 9 assists) et se sont inclinés 107-96. Les Bucks égalisent dans la série et ont peut-être inversé la dynamique de cette demi-finale.

https://www.youtube.com/watch?v=8t2ertIhFBo

Jokic expulsé, Chris Paul magistral, Denver sweepé !

Cette nuit, alors que Chris Paul fut tout simplement étincelant, Nikola Jokic fut sévèrement expulsé et les Nuggets éliminés en quatre manches sèches par les Suns.

Quelle année pour les Suns qui après avoir aisément éliminé les Lakers sont venus à bout encore plus facilement des Nuggets. Il faut dire que l’expulsion très sévère de Nikola Jokic (22 points, 11 rebonds et 4 passes en 28 minutes) alors que le score était de 75-83 a facilité la tâche des visiteurs dans ce game 4.

D’autant plus que Chris Paul (37 points à 14 sur 19 aux tirs et 7 passes) fut magistral et Booker (34 points et 10 rebonds) excellent.

En l’absence de Murray, Porter Jr (20 pions), Morris (19 points et 6 passes), Campazzo (14 et 5) et Barton (25 pions) se sont démenés mais Gordon (8 points, 6 rebonds et 4 passes) a fait défaut pour Denver tandis qu’à Phoenix, le collectif était parfaitement huilé derrière le tandem Paul/Booker. Un revers 118-125 qui envoie les Nuggets en vacances et qui forcera sans nul doute une profonde réflexion dans le Colorado.

https://www.youtube.com/watch?v=m4ANtGhiUE8

Crédit photo: NBA

Nouvelle pépite au Brussels

Le Brussels enregistre l’arrivée d’une nouvelle pépite.

« C’est avec joie que nous vous annonçons l’arrivée d’un nouveau jeune et talentueux Phoenix, Joel Ekamba ! Joel est un bruxellois de 20 ans et il a fait partie des sélections nationales en U16, U18 et en U21.Joel qui est notamment passé par Mons en 2018, nous revient tout droit de France où il a fait partie des centres de formation de Limoges et de Monaco. Ses stats en activité ces deux dernières années étaient de 13,5 points, 3 assists et 5 rebonds par match .Joel est très vif, il peut scorer, défendre dur sur l’homme mais c’est surtout un créateur pour ses coéquipiers sur le terrain » annonce le Brussels sur les réseaux sociaux.

Crédit photo: Philippe Collin

« Nous pouvons être fiers de notre saison »

Maxime De Zeeuw et Hapoël Holon se sont inclinés contre Gilboa Galil dans la deuxième seconde manche de la demi-finale des Playoffs de Winner League et sont éliminés.

Alors que décision avait été prise de rejouer cette seconde manche sur terrain neutre après plus de vingt-quatre heures d’incertitudes, Holon débutait parfaitement la rencontre pour mener 32-35 après vingt minutes. Mais la reprise allait être fatale aux coéquipiers de Max De Zeeuw – qui n’a pas joué – qui encaissaient un terrible 46-28 en seconde période et s’inclinaient 78-63. Un revers qui signifie la fin de l’aventure pour pour Holon dans ces Playoffs de Winner League et la fin de saison de Maxime De Zeeuw.

« Cette élimination est triste mais nous pouvons être fiers de notre saison » nous confie Max qui aura vécu des dernières semaines chahutées entre blessure, interruption de la saison pour cause de conflit israélo-palestinien et recours pour rejouer cette deuxième manche après une surprenante panne de courant. « J’étais prêt à aider l’équipe pour ce dernier match mais j’étais physiquement au bout. Je voulais donner des minutes mais le coach en a décidé autrement. »

Le Taulier des Lions va désormais pouvoir soigner son corps meurtri et retrouver sa petite famille tout en réfléchissant à son prochain défi, à Tel-Aviv ou ailleurs.

Crédit photo: Hapoël Holon

« Etre dans une équipe qui gagne plutôt que dans une équipe de bas de tableau »

Cette saison 2020-2021 appartenait indéniablement à Loïc Schwartz qui a tout raflé avec Ostende: Coupe, titre de champion mais aussi MVP de la finale de la Coupe, de la Finale des Playoffs et trophée du Joueur belge de l’année. Le championnat belge semble désormais trop étroit pour l’ancien pensionnaire du CFWB.

Cette saison 2020-2021 restera sans nul doute dans la mémoire de Loïc Schwartz, avec, en point d’orgue, cette « Decima » conquise aux dépens des Renards. « C’est de loin ma meilleure saison de tous les temps. J’ai travaillé pour cela pendant des années et je suis heureux que nous ayons pu le terminer ici à Mons, sans avoir besoin de ce cinquième match » confiait-il à Basket 360.

Le combo-guard ostendais a livré une saison exceptionnelle, réussissant le doublé Coupe-Championnat tout en étant élu MVP de la finale de la Coupe, Joueur Belge de l’année et MVP de la finale des Playoffs. Une saison historique pour l’ancien pensionnaire du CFWB qui a indubitablement pris une autre dimension. En finale, Loïc ne s’est jamais caché, endossant le costume de leader offensif des Côtiers pour faire de cette saison si particulière une franche réussite « C’est grâce à Dario Gjergja qui a instauré une discipline et une éthique de travail sans équivalent dans aucun club où j’ai eu le loisir de jouer » nous assurait d’ailleurs Loïc au lendemain de la finale de la Coupe remportée de justesse par les Ostendais« La pression est ma principale motivation. Je préfère être dans une équipe qui gagne avec beaucoup d’attentes que dans une équipe de bas de tableau avec des matchs sans enjeu. »

Forcément, après avoir tout raflé et changé de statut, Loïc Schwartz devrait vraisemblablement aussi changer de club et rejoindre une compétition plus huppée. « Venir soulever le trophée sur le terrain de Mons au bout d’une saison bien accomplie, c’est une belle façon de boucler la boucle » assurait ainsi le MVP des « Finals » à la DH.

Crédit photo: EMBL

« Ce serait top de passer quelques tours et d’affronter une D1 »

Pour Liège & Basketball, Alain Denoël évoque la Coupe de Belgique qui attend Herve-Battice en septembre prochain. Interview.

Alain, début septembre vous affronterez les Okapis en Coupe de Belgique. Es-tu satisfait de ce tirage ?

Nous jouerons en effet Alost qui est une excellente équipe de « eerste landelijke », une équipe avec beaucoup de répondant physique d’après les échos que j’en ai eus. Ce match aura lieu à la moitié de notre préparation et cela nous permettra de voir où nous en serons.

Quelles sont vos ambitions dans cette compétition ?

Ne ne nourrissons aucune ambition particulière dans cette compétition mais si nous pouvons passer quelques tours et affronter une D1, ce serait top !

« Shoote et shoote encore ensuite »

La méthode pour scorer ? Shooter et shooter encore. Une technique que certains basketteurs connaissent bien.

La confiance est un élément clé en basket. Dans les compétitions amateures, il n’est pas rare de voir certains « scoreurs » tenter leur chance dès que l’occasion se présente, et même lorsqu’elle ne se présente pas (toute(s) ressemblance(s) avec une de vos connaissances est évidemment purement fortuite).

C’est aussi le mantra de Paul George, plutôt bon (31 points à 50%) contre le Jazz ce samedi. « Je me suis juste dit : ‘Shoote c’est tout, shoote sans t’inquiéter du résultat, c’est tout. Et shoote encore ensuite » a ainsi expliqué PG13 pour justifier sa bonne prestation. De quoi donner certaines idées aux shooteurs de notre Province ?

Le « Général » repart pour un tour !

Auréolé d’un dixième titre consécutif de champion de Belgique, Dusan Djordjevic prolonge d’une saison à Ostende.

Avec Dario Gjerja, l’autre élément essentiel de ces dix magnifiques années des pensionnaires de l’ancienne Arena Mister V n’est autre que Dusan Djordjevic. Le « Général » a posé ses valises dans la ville flamande pour ne plus jamais la quitter, collectionnant les titres, trophées et distinctions individuelles. Si Loïc Schwartz fut logiquement élu MVP de ces dernières « Finals », le meneur d’expérience – 38 ans tout de même – reste l’âme et le dépositaire du jeu d’Ostende. Sans s’épuiser en saison régulière, Djordjevic répond toujours présent dans les grands rendez-vous et n’a pas son pareil pour permettre aux Côtiers de gérer les moments cruciaux.

Avec 12 points et 4 passes pour 15 d’évaluation lors du premier match remporté de justesse par Ostende et 14 points et 5 assists lors de la quatrième manche dont la victoire fut synonyme de titre pour sa formation, le « Général » fut à la hauteur de l’évènement dans les deux plus importantes rencontres. « Djordjevic mérite une statue à côté de Gjergja. C’est merveilleux ce que ces deux-là ont accompli dans notre club«  a déclaré le Président d’Ostende à Het Laatste Nieuws dans des propos rapportés par Basket 360.

Malgré le poids des années et de saisons chargées – avec la Coupe d’Europe et des finales de Coupe – tirant toujours en longueur, Djordjevic reste l’un des cadres et des meilleurs joueurs d’Ostende. De quoi inciter le club phare de Belgique à le conserver ? « J’aimerais quand même ajouter une saison de plus. Espérons que nous pourrons alors entrer à nouveau dans une salle pleine » a avoué le meneur au quotidien flamand. « Allons-nous mettre actionner son option? Je ne peux pas encore répondre à cette question. Il n’y a aucun doute, mais je dois garder la réponse pendant un certain temps » a ajouté le Président d’Ostende.

La décision fut prise rapidement: Djordjevic prolonge d’une saison son bail à la Côte, comme l’annonce L’Avenir. Une excellente nouvelle tant le « Général », qui tournait encore à 7 points et 4 assists par match cette saison, semble en avoir encore sous le coude et peut permettre aux Ostendais de briguer à nouveau le titre de champion de Belgique mais aussi celui de la nouvelle BNXT League.

Crédit photo: BCO

« Toutes les bonnes choses ont une fin »

Après neuf saisons à Portland, Terry Stotts a dû quitter son poste de coach. Le francophile technicien a réagi avec classe.

Portland a décidé de s’engager dans une autre voie après l’élimination en Playoffs contre Denver. Stotts a réagi avec classe en publiant une lettre ouvert co-signée avec son épouse.

« Toutes les bonnes choses ont une fin ». Un poète anglais.

En 2012, lorsque j’ai été engagé en tant que coach des Trail Blazers, je n’aurais jamais pu imaginer l’incroyable chemin que ça allait prendre. L’extraordinaire opportunité d’être l’entraîneur des Blazers au cours des neuf dernières années a été un tel honneur et un tel privilège. Cela a certainement été bien plus qu’une « bonne chose », et maintenant cela prend fin.

Il y a tant de personnes à remercier :

D’abord et avant tout, feu Paul Allen et Neil Olshey pour m’avoir donné l’opportunité d’être à nouveau un entraîneur en NBA et pour leur partenariat. Je remercie également Jody Allen pour sa confiance et sa gestion de cette franchise exceptionnelle.

Évidemment, un merci spécial adressé à Damian Lillard. Ces neuf dernières années n’auraient pas été possibles pour moi sans le talent, le leadership et la confiance de Damian Lillard, un véritable MVP. Je suis immensément fier de la culture que Neil, Damian et moi avons créée avec les Blazers. »

Stotts ne gardera que de bons souvenirs de sa presque décennie dans l’Oregon. « Chaque saison, votre soutien et votre enthousiasme débordant ont fait du Moda Center la salle la plus difficile pour les adversaires et le meilleur avantage du terrain de la NBA. Je ne connais pas de fans plus loyaux que ceux de la Nation Blazer » écrit-il encore. « Il y a eu tellement de souvenirs spéciaux que ma femme, Jan, et moi chérirons toujours ; des souvenirs impliquant des personnes merveilleuses et des amitiés durables. Nous apprécions énormément la vie à Portland et tout ce que l’Oregon a à offrir. Nous sommes fiers d’être chez nous à Portland. »

Crédit photo: Portland Trailblazers

Les fans plébiscitent D-Rose !

Si Nikola Jokic a logiquement été élu MVP pour récompenser son exceptionnelle saison, les fans avaient, eux, voté pour Derrick Rose !

Vingt-et-un ans après Shaq en 2000, un pivot est enfin à nouveau élu MVP. Nikola Jokic a été choisi pour la récompense ultime qui vient couronner l’avènement d’un joueur exceptionnel, scoreur, passeur, rebondeur et leader. Jokic a conduit les Nuggets a une probante troisième place à l’Ouest malgré les nombreuses blessures qui ont frappé l’effectif des Nuggets. Il n’a manqué aucune rencontre et tourné à une folle moyenne de 26.4 points, 10.8 rebonds, 8.3 passes et 1.3 interception, à 57% aux tirs, 39% à 3-points et 87% aux lancers-francs !

MVP drafté le plus bas de l’histoire, Jokic devance assez nettement Embiid et Curry et confirme, après Nowitzki et Giannis, que l’Europe pèse de plus en plus lourd en NBA.

Le vote des fans comptent pour une voix et, ô surprise, ceux-ci avaient plébiscité… Derrick Rose ! L’ancien MVP des Bulls a réalisé une excellente saison à Big Apple, contribuant à ramener les Knicks après de longues années de disette et figurait d’ailleurs parmi les finalistes pour le 6th Man Award. De là à en faire un MVP…