« Les victoires contre Pepinster et à Flénu et notre montée en R1 »

Voici quelques semaines, Marc Jérôme et Ans se séparaient. Une fin en eau-de-boudin qui n’occulte cependant pas les bons souvenirs.

Une séparation qui eut lieu après une ultime réunion. « J’étais à mille lieux de savoir que se cachait un profond malaise dans l’équipe » nous avait confié Marc. « J’en ai pris connaissances après notre victoire au CFWB. Il n’y avait pas d’âme au sein du groupe, plus de soutien ni d’échanges. »

Le coach et une partie de son groupe s’étaient éloignés et, comme on le dit dans le jargon, les différences étaient irréconciliables. Et si la sortie de Marc fut amère tant les résultats d’Ans étaient positifs pour le retour du club à cet échelon, il gardera tout de même de jolis souvenirs de son aventure à Loncin. « Je garde en mémoire les belles victoires comme celle en Coupe contre Pepinster lors de ma première année, notre déplacement victorieux la saison dernière à Flénu et, forcément, notre montée en R1. J’en profite pour remercier ceux qui m’ont toujours soutenu » conclut le coach qui ne devrait pas manquer de propositions pour rebondir.

« Tirer ma révérence avec une montée en régionale »

L’absence du public pèse à Serge Di Prospero mais empêche aussi de nombreux passionnés de pouvoir admirer pour la dernière (?) saison cet incroyable basketteur. Entretien avec « Sergio l’Eternel », toujours aussi précieux pour les leaders de l’élite provinciale.

Serge, quel bilan fais-tu à mi-parcours ?

Dans l’absolu, le bilan est positif car nous sommes en tête du classement même si nous pouvons regretter notre petite défaite à domicile.

Quel fut le meilleur moment de cette demi-saison ?

Le premier match de championnat à Welkenraedt avec son niveau de stress pour une reprise particulière avec notre équipe qui était plus qu’attendue. La victoire s’était jouée dans les dernières minutes. Je l’appréhendais d’autant plus que je rejoignais l’équipe depuis peu.

Et le pire ?

Sans hésiter, ce fut notre élimination en Coupe, de nouveau de quelques points seulement.

Quel fut le fait marquant de ce premier tour ?

De devoir jouer sans public. Cela enlève l’essence même du spectacle vivant et cela rend les rencontres plutôt ternes.

Lequel de tes coéquipiers et le MVP ou la révélation de ces derniers mois ?

En toute immodestie et afin de ne pas froisser mes coéquipiers, je me nommerais bien dans cette catégorie MVPapy car je pense être le seul dans la catégorie +50 ans dans notre division (rires). Mais, plus sérieusement, notre P2 – dans laquelle évolue mon fils Martin – qui caracole en tête alors que ses objectifs sont bien plus mesurés mérite notre reconnaissance.

Quel souhaits voudrais-tu voir être exaucés en 2022 ?

Pouvoir terminer la saison avec des supporters dans la salle et retrouver mes jambes d’il y a trente ans. On peut rêver, non ? Et Boston dans les « Finals »…

Quels seront vos objectifs au second tour ?

Sans l’ombre d’une hésitation et parce que nous en avons les moyens: le titre avec le moins de défaites possible, voire aucune à domicile, pour tirer ma révérence avec une montée en régionale qui, je l’espère, pourra être fêtée avec peu de restrictions politiques et sanitaires.

« Les jeunes espoirs du club sont ressortis grandis de ce match »

A Anvers, John Vanoost retrouvait les bancs de D1 et a savouré l’expérience et la superbe prestation des jeunes Liégeois.

Ce dimanche, Liège se rendait à Anvers avec un effectif terriblement déforcé et un tandem de coachs inédits, Lionel Bosco et Christian Camus ne pouvant prendre place sur le petit banc. « J’ai apprécié le moment car peu de coachs reçoivent une pareille occasion » sourit John Vanoost qui a assisté Olivier Frédéric dans la métropole flamande. « Cela m’a rappelé beaucoup de souvenirs avec Pepinster, évidemment. »

Cerise sur le gâteau, les Sang et Marine ont tenu la dragée haute à des locaux au complet. « L’équipe a super bien réagi aux demandes du coach. Les gars présents ont tout donné pour prouver les valeurs du club avec honneur et volonté. C’est une fierté d’avoir vu les jeunes espoirs du club s’investirent de la sorte et nul doute qu’ils sont ressortis grandis de ce match » conclut cet excellent formateur.

Crédit photo: Philippe Collin

Thibaut Petit remporte la Coupe de Russie

Le coach belge et Koursk ont remporté la Coupe de Russie, un beau cadeau de Noël à glisser sous le sapin.

Sous les frimas du rude hiver russe, Thibaut Petit s’est offert un beau cadeau avec la Coupe de Russie remportée aux dépens de Syktyvkar, 65-61. Finaliste malheureux l’an dernier, le Dynamo Koursk a ainsi récupéré le précieux trophée après un match âprement disputé et le technicien belge a pu ajouter une ligne supplémentaire à son palmarès.

Crédit photo: DR

« Beaucoup de coachs nous auraient déjà abandonnés »

C’est par une victoire à Loyers qui les replace dans la course au maintien que les Villersois ont bouclé leur premier tour de championnat en R2A.

« Elle fait un bien fou ! », s’exclamait Arhur Stassen après la victoire de Villers à Loyers, 69-75. « Nous étions pourtant très mal rentrés dans la partie en encaissant un 17-4 d’emblée. Mais, alors que nous étions menés d’une dizaine de points après dix minutes, nous avons su relever la tête et réagir en équipe pour revenir dans la partie et passer devant à la pause sur un shoot au buzzer de notre « papy ». » Mais la reprise était à nouveau délicate pour les Villersois. « Je ne m’explique pas pourquoi nous nous effondrons toujours dans le troisième quart-temps. Peut-être que le coach nous casse trop la tête à la mi-temps » rigole l’ancien Comblinois. Bien que distancés de sept longueurs à deux minutes du terme, les visiteurs s’arrachaient sur chaque défense pour renverser la situation et empocher leur deuxième victoire de la saison.

« Nous devrions en avoir deux ou trois de plus » nous assure Arthur. « Mais cela fait partie de l’apprentissage et je sais que chacun a su se remettre en question. Par contre, même si on pourrait penser le contraire en regardant nos résultats ou notre mentalité lors de certaines rencontres, je suis fier du groupe que nous formons. Malgré les défaites, tout le monde continue de venir à l’entrainement avec l’envie de travailler et la ‘banane’ pour passer un moment de travail agréable. Je suis aussi content des coachs car beaucoup d’autres nous auraient déjà abandonnés. » Et de conclure: « Pour le deuxième tour, nos envies sont claires. Nous voulons aller chercher des victoires pour nous maintenir. »

« Un goût de trop peu »

C’est par une défaite encourageante à Alleur que Prayon a bouclé son premier tour en R2B.

Pour le dernier match de l’année, Prayon s’est incliné 64-56 à Alleur, offrant une belle résistance aux locales qui terminent dans le haut du tableau en R2B. « Ce match s’est bien déroulé. Nous avons cependant manqué de constance et de concentration à certains moments avec de bêtes erreurs défensives et des paniers faciles ratés » analyse François Sgobba. « Mais, dans l’ensemble, je suis plutôt satisfait de la prestation des filles. »

Prayon boucle ainsi son premier tour avec un bilan de cinq victoires et sept revers, occupant le ventre mou de la série. « Je garde un goût de trop peu au niveau des victoires, nous avons laissé filer deux ou trois matchs que nous aurions pu prendre si nous les avions joué pendant quarante minutes » constate le coach troozien. « Pour le second tour, j’espère faire mieux au niveau des résultats, nous allons travailler pour cela. »

« Un groupe à l’état d’esprit exemplaire »

C’est par une dernière belle victoire au Haut-Pré 49-60 que Spa a bouclé son premier tour. Michel Pluys, ravi de pouvoir bosser avec un groupe aussi réceptif, dresse le bilan de la première moitié de saison des Bobelins.

« Ce déplacement à Ougrée qui sortait d’une victoire et était au grand complet s’annonçait périlleux » commence Michel Pluys. « Après un départ timide défensivement, nous avons resserré les boulons et réussi à étouffer l’adversaire. Malgré du déchet en attaque, nous avons engrangé une très belle victoire, on ne peut plus collective. Une dernière belle sortie d’un groupe à l’état d’esprit exemplaire. »

Les Bobelins bouclent le premier tour avec un bilan de six victoires en onze rencontres. « Après un début de compétition compliqué à six à cause de blessures conséquente et un zéro sur trois, le groupe s’est serré les coudes en attendant le retour des blessés et en conservant une mentalité irréprochable » continue le coach spadois. « Depuis lors, nous venons de réaliser un six sur huit qui récompense un groupe solidaire avec un super état d’esprit. »

Un bilan plus que positif pour Michel avant un deuxième tour qui s’annonce aussi ouvert que passionnant. « Ce groupe est en construction et chaque joueur amène sa pierre à l’édifice. Travailler avec un groupe pareil est un plaisir » poursuit l’ancien coach de la R2 de Ninane. « La priorité restera toujours de prendre du plaisir sur le terrain. Pour la deuxième moitié de saison, nous devrons continuer à progresser collectivement et individuellment afin de montrer du beau jeau. Mais, surtout, conserver notre mentalité et notre état d’esprit et nous amuser sur le terrain. »

Crédit photo: Haut-Pré Ougrée

Boxus et les Bears triomphent de Renards amoindris

Romain Boxus et les Bears de Louvain ont profité de la venue de Renards considérablement déforcés pour empocher une victoire, 96-91.

Comme Liège, Mons était lourdement frappé par le Covid et se rendait à Louvain avec une équipe B. Bien que considérablement déforcés, les Montois ont tout donné pour rivaliser avec Romain Boxus (_1 d’évaluation en 7 minutes) et les locaux qui finissaient, en seconde période et suite à la logique fatigue des Renards, par s’imposer 96-91.

Crédit photo: Leuven Bears

Le Brussels échoue d’un rien contre Bojovic et Limburg

Un deuxième quart-temps terne fut fatal aux Bruxellois.

Après un bon départ, Deroover (3 points et 7 passes), Hazard (9 points, 3 rebonds et 4 passes) et les Bruxellois menaient 27-20. Mais une faillite offensive dans le second quart permettait à Bojovic (3 points et 2 rebonds) et aux Limbourgeois de reprendre l’avantage à la pause, 35-40. A la reprise, Limburg augmentait son viatique avant que les Bruxellois ne poussent dans la dernière ligne droite pour recoller au score. Malheureusement, les protégés de Jean-Marc Jaumin tombaient un rien trop court et s’inclinaient 77-82.

« J’ai tout donné pour ne rien regretter »

A Anvers, Tom Malempré a crevé l’écran, terminant avec la meilleure évaluation liégeoise. Interview.

Tom, vous vous rendiez à Anvers avec un effectif terriblement déforcé en l’absence de la majorité des cadres de l’équipe.

Suite aux nombreuses absences à cause du Covid, c’était une énorme opportunité pour nous les jeunes. Chaque opportunité est bonne à prendre. J’ai donc tout donné à chaque instant pour ne rien regretter.

Tu as crevé l’écran avec 12 points à 66%, 3 passes décisives et 5 interceptions en 18 minutes pour une évaluation de 14, la meilleure de ton équipe. Comment t’es-tu senti sur le parquet ?

Je me suis vraiment très bien senti lors de mes montées au jeu. Cela fait vraiment plaisir d’avoir eu des minutes à ce niveau. C’était juste dommage que le public était interdit.

Ta performance doit te mettre en confiance pour la suite ?

C’est certain que cela me met en confiance, surtout pour mes premières minutes en D1 en championnat.

Crédit photo: Philippe Collin