« Nous sommes restés sereins quand les Carriers ont durci le jeu »

En débutant sur les chapeaux de roues, Maxime Princen, Clément Matisse et les Comblinois ont rapidement mis la main sur le derby les opposant à Sprimont.

A Comblain, le feut d’artifice commençait dès l’entre-deux initial avec une avalanche de paniers alors que le marquoir affichait 42-24 après seulement dix minutes ! « Nous avons mis une grosse intensité et joué assez vite en attaque. Nous avons mis nos shoots et créé une petite avance à la mi-temps mais nous avons tout de même encaissé 45 points en 20 minutes à la maison », souligne Maxime Princen. « En deuxième mi-temps, les Carriers ont vraiment durci le jeu mais nous ne nous sommes pas énervés. Nous sommes restés sereins et avons continué de jouer notre jeu. »

Un final, l’écart était saisissant : 127-77 en faveur des locaux. « Nous avons joué à notre rythme », observe Clément Matisse. « La différence fut simplement la réussite de nos paniers. » Suite au revers de Neufchâteau à Ninane, les Comblinois reviennent à hauteur des Chestrolais. « Notre objectif demeure de prendre du plaisir tous ensemble pour les quelques derniers matchs car nous allons perdre deux coéquipiers et nous voulons profiter un max avec eux. »

« Axelle Lecoq a planté 12 de ses 24 points dans le troisième quart-temps »

A Herve, les Panthers de Lola Paulus se sont imposées 56-79 et semblent en ordre de marche avant la prochaine finale de Coupe AWBB. Interview.

Lola, à Herve, les vingts premières minutes furent équilibrées.

Exact, les deux équipes s’appuyaient sur leurs points forts respectifs.

C’est au retour des vestiaires que vous avez fait la différence.

Celle-ci eut lieu dans le troisième quart-temps avec une défense très physique, du rythme et un pourcentage de réussite très élevé à l’image d’Axelle Lecoq qui a inscrit douze de ses vingt-quatre points dans ce troisième quart.

Vous avez assuré votre place dans le Top 5 alors que se profile votre grand rendez-vous de la saison.

Oui, c’est de bon augure pour la finale de vendredi. Je suis vraiment fière du groupe.

« Vivement la fin de saison »

A domicile, Martin Lesuisse et les Grenouilles furent surpris par les jeunes du CFWB.

A domicile, Cointe s’est incliné 70-75 contre la jeunesse de Jambes. « Ce fut un match compliqué contre une bonne équipe du Centre de formation », reconnait Martin Lesuisse. « Le score fut serré du début à la fin mais notre adversaire du jour a bénéficié d’une meilleure réussite lui permettant de remporter la victoire. Quant à nous, il nous a manqué de tout : de la concentratio, de la réussite, des rotations… Les matchs se suivent et se ressemblent, vivement la fin de saison. »

« Un retour aux sources »

Retour aux sources pour Jérôme Thelen qui est avec Fred Perin l’autre renfort des Capellois. Interview.

Jérôme, qu’est-ce qui t’a convaincu de revenir à Henri-Chapelle ?

Je n’ai pas dû me forcer beaucoup pour envisager un retour là d’où je suis originaire. C’est donc un retour aux sources et une possibilité de finir là où j’ai commencé, dans un chouette club avec une ambiance très sympa. Je jouerai avec des amis de longue date avec qui j’ai déjà évolué quelques années à différents niveaux et connu pas mal de bons moments.

Quelles sont tes envies pour cette dernière (?) étape de ta carrière ?

Elles sont surtout de faire bonne figure à ce niveau tout en faisant la fête et en prenant du plaisir sur et en dehors du terrain. C’est un peu moins le cas pour le moment à Pepin avec pas mal de blessés et un groupe fort jeune – ce que je ne suis plus tout à fait.

« Verviers ne sait pas tuer un match »

Après un départ pétaradant, Mayron Wilkin et les Verviétois ont vu Loyers revenir au score mais sont parvenus à l’emporter de justesse, 72-71.

« Comme d’hab’, Verviers ne sait pas tuer un match », pointe Mayron Wilkin. « Après le premier quart, nous menions 20 à 4 mais nous avons vu l »adversaire revenir calmement à 26-20. »

Néanmoins, le dénouement fut – enfin ! – heureux pour les Verviétois victorieux de Loyers 72-71. « La victoire s’est jouée sur une bonne défense et nous avons ensuite vraiment bien géré la dernière possession pour faire tourner le chrono », souligne Mayron. « Même si les Namurois sont revenus au score, notre premier quart nous a mis en confiance ainsi que notre troisième dans lequel, pour une fois, nous ne nous sommes pas effondrés. »

« Deux beaux gâteaux à mon effigie »

C’est par une superbe victoire 108-100 en prolongation contre Tilff que Romain Hamaide a vécu son dernier match dans la salle du Collège Saint-Louis.

Vendredi, les Collégiens disputaient leur dernier match de saison régulière à domicile en recevant Tilff pour un derby qui s’annonçait offensif – et qui le fut – et qui draina un public enthousiaste. « Pour ne pas changer, ce fut encore un match très offensif », nous confirme Romain Hamaide. « Comme lors de la première confrontation à Tilff, les deux équipes eurent leur moment de « chaud ». Cependant, nous sommes restés devant quasiment l’entièreté de la partie. »

A la pause, les locaux menaient d’une unité. « En seconde période, nous avons pu compter sur un Aurélien Dykmans en feu, aidé par Martin Francoeur qui a mis le tir pour nous envoyer en prolongation », ajoute le futur Comblinois. « C’est lors de celle-ci que nous avons su faire le trou et remporter la victoire sur un score NBA. »

Cette rencontre était la dernière de Romain dans la salle de Saint-Louis. « J’avoue avoir ressenti quelque chose avant le match mais lorsque celui-ci a débuté, je n’y pensais plus », concède-t-il. « A la fin, les parents d’Aurélien Dykmans m’ont fait une super surprise avec deux beaux gâteaux à mon effigie. J’en profite pour les remercier ainsi que toutes les autres personnes présentes vendredi et avec qui nous avons pu fêter cela. »

Ostende ou 60 ans de coupe de Belgique

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Il y a de ces coïncidences : dimanche après-midi, l’Ostende du duo Gillet-Troisfontaines dispute la finale de la coupe de Belgique contre le Limburg United de Niels Marnegrave. Des Côtiers qui glanaient leur premier « saladier fédéral » en mars 1962. Il y a donc exactement 60 ans. Voilà qui mérite certaines explications parfois assez croustillantes…

Le club de l’époque se dénommait VG Ostende (VGO, les initiales de Van Neste Genootschap) et était monté en « Excellence » – soit, le plus haut niveau belge – trois ans auparavant. L’équipe se présentait en rouge et jaune tout en évoluant sur la très courue Mijnplein, près de l’église Saints Pierre et Paul. Donc, toujours en extérieur (photo). Elle était coachée par ce fin psychologue qu’était René Mol. Il définissait ses protégés de la sorte : « Ils formaient d’abord un bloc de travailleurs acharnés et inlassables. Je pouvais toutefois m’appuyer sur de solides individualités tels que Paul Weenen, le meneur et cerveau du groupe, ou encore, Lucien – dit Lulu – Van Kersschaever. Grâce son physique de docker, il faisait la loi sous les anneaux. Le gars de Blankenberge possédait néanmoins de l’or dans les mains. Il avait hérité cette dextérité rare pour un pivot de son passé de joueur de… water-polo » (sur la photo du haut Weenen porte le n°5, Van Kers le 27).

Il faut bien avouer que la finale de ’62 fut quasi à sens unique puisque tombant aisément dans l’escarcelle du VGO sur le score de 83 à 65. Pour l’occasion, les Flandriens étaient opposés au Racing Club de Bruxelles (fondé en 1941) qui avait pourtant l’avantage d’évoluer pratiquement à domicile. En effet, ce match au sommet s’est déroulé dans la capitale et plus précisément sous les voûtes métalliques de la… gare du Midi. Il faut en effet savoir qu’avant l’actuel Palais du Midi, il y avait un espace aménagé pour la pratique du basket dans les entrailles de la gare bruxelloise. C’est d’ailleurs là-bas que le prestigieux Royal IV y signa ses plus beaux exploits. Gamin, je me souviens d’y avoir été une fois en compagnie de Léon Dothée, l’ex-coach de Spa et du BC Verviers (D1) à la bulle de Maison-Bois.

Retour à cette finale ’62 que résume Paul Weenen : « Si nous avions gagné aussi facilement c’est surtout grâce à notre intransigeance défensive et à notre sens collectif en attaque. » Jusqu’il y a peu, les plus anciens basketteurs du littoral se réunissaient une fois par mois afin d’y refaire le monde. Parmi eux, l’inénarrable Roger « Mister Frisco » Jonckeere. Surnommé de la sorte pour avoir vendu des glaces toute sa vie et, à ses débuts, des friskos sur la plage. Sans oublier qu’un des sociétaires du VGO (M. Claessen) quitta son Ostende natale pour venir s’installer comme poissonnier (normal) sur la… place Verte de Spa.

Michel Christiane

Crédits photos : Gemeente Oostende, Filou Ostende

« Quelques bombes de notre capitaine Lionel Raboz »

En P2A, Bastian Stassen et Wanze se sont imposés à Harimalia 54-64 et veulet enchainer ce dimanche dans le choc contre Alleur. Interview.

Bastian, ce ne fut pas évident à Harimalia malgré ce que la logique du classement pouvait laisser penser ?

En effet, ce fut encore une fois un match très compliqué et disputé face à une équipe d’Harimalia beaucoup plus grande et physique que nous.

Qu’est-ce qui a contribué à vous offrir la victoire ?

Ce qui a joué en notre faveur, ce furent notre rigueur défensive, notre contrôle du rebond et notre très beau collectif devant malgré une faible réussite aux shoots. C’est paradoxal car nous avons creusé l’écart en fin de match grâce à quelques bombes de notre capitaine Lionel Raboz.

Comment abordez-vous cette dernière partie de saison ?

Nous nous rapprochons de plus en plus de notre objectif mais nous allons prendre match par match en commençant par Alleur ce week-end.

« La première partie du championnat nous laisse un goût amer »

A Spa, Welkenraedt s’était incliné contre Theux, 55-46 mais avait repris du poil de la bête en dominant les jeunes Ensivalois avant de se subir la loi de la Spéciale Aywaille.

« C’est toujours compliqué de jouer un dimanche en fin de journée. Mais ce week-end, heureusement, nous serons quasi au complet pour affronter Theux », nous informait Renaud Kalbusch. « Comme chaque match, nous devrons rester concentrés et maintenir notre niveau de jeu pendant quarante minutes. La clé de ce match se situera certainement à l’intérieur où nous devrons être particulièrement solides au rebond pour pouvoir l’emporter. »

« Même si l’équipe n’affichait aucune ambition particulière à l’entame de la saison, la première partie du championnat nous laisse tout de même un goût amer », nous confiait le coach de Welkenraedt. « En effet, toutes nos défaites le furent après des matchs fort disputés. Cela s’est toujours décidé dans le money time et de quelques unités. Nous voulons faire mieux au second tour, arriver à faire pencher la balance de notre côté en fin de rencontre. Cette série sera encore très disputée et nous avons le sentiment de pouvoir battre tout le monde mais aussi d’être battus par chaque équipe. »

A La Fraineuse, les « Noirs », peu en réussite en attaque, se sont inclinés 55-46 laissant aux « locaux » trois précieux points dans l’optique du maintien. Cependant, bien que privé de Steve Collin, Welkenraedt est venu à bout de la jeunesse ensivaloise. Après avoir affronté la Vaillante Jupille, Welkenraedt recevait ce samedi une équipe de La Spéciale Aywaille qui avait subi la loi des Spadois mercredi (72-66), concédant son quatrième revers de la saison. Avec Gino Fortuna au coaching, les locaux, profitant de leur envergure et efficaces dans les « un contre un », réalisaient un bon départ pour mener 10-4 puis 16-15 après dix minutes et 25-19 à la vingt-cinquième. Après un temps-mort aqualien, les visiteurs changaient de défense et lâchaient les chevaux pour passer devant, 30-36 à la pause.

En deuxième période, Moreau (20 points), Wey (17), Lhote (11), Koch (11) et leurs coéquipiers continuaient sur le même tempo et faisaient grandir l’écart au fil des minutes pour compter vingt points d’avance à la demi-heure. Dans le dernier quart, Romain Guillaume (14 points) tentait de sonner la révolte mais Dechêne (8 unités), Lizein (6), Van Roy (2) et les Spécialistes veillaient au grain et assuraient leur victoire, 48-76.

Suite aux revers surprises de Spa contre la Vaillante Jupille (58-70) et de l’Avenir Jupille contre Dison-Andrimont (57-58), La Spéciale Aywaille conforte sa deuxième place avant le choc contre le futur champion Bellaire dimanche 20 mars. Les « Noirs » sont pour leur part confortablement installés dans le ventre mou de la P3A avec un bilan presque équilibré de neuf victoires et dix défaites.

« Capables de gagner si nous nous en donnons les moyens »

Après s’être inclinés contre Brainois cette semaine, Samuel Thiébaut et les Brasseurs se rendent à La Villersoise ce dimanche pour un match capital et décisif pour le maintien.

Cette semaine, LAAJ s’est incliné 56-75 contre Brainois. Ce dimanche, c’est rien de moins que leur saison que joueront les jeunes Brasseurs en se rendant à La Villersoise. Une seule victoire sépare ces deux formations occupées à lutter pour leur maintien en deuxième régionale. Un derby capital et décisif qui polarise toutes les attentions. « J’aborde celui-ci ni avec crainte, ni avec confiance. Je crois que nous devons jouer le basket que nous savons jouer », nous confie Samuel Thiébaut. « Le problème majeur que nous rencontrons souvent, c’est d’essayer d’être constants tout le match et de faire la différence dès le début. Mais je sais que nous sommes capables de gagner si nous nous en donnons les moyens. »