« Dans une bonne dynamique pour recevoir Grâce-Hollogne »

Les Visétois sortent d’une excellente séquence matérialisée par deux victoires – à la Vaillante et contre Pepinster – et sont dans une bonne dynamique avant de recevoir samedi les récents vainqueurs de la finale de la Coupe.

La semaine dernière, les Visétois ont dominé Pepinster 69-49 avant de s’imposer 60-66 à la Vaillante Jupille. « Deux bonnes victoires acquises dont une importante et difficile à Jupille avec un effectif réduit un dimanche matin », sourit Kieran Permann. « Lors de ces rencontres, nous avons affiché la mentalité adéquate. Nous étions présents défensivement, ce qui nous a offert des paniers faciles devant. Chacun était bien à sa place, une progression par rapport au premier tour. »

Sans faire de bruit, Visé occupe virtuellement le podium d’une P3C dominée par Grâce-Hollogne et Flémalle. « Nous sommes sur une bonne dynamique pour recevoir Grâce-Hollogne ce samedi », assure l’emblématique Visétois. Sera-ce suffisant pour créer l’exploit ?

« J’avais donné comme consigne d’endormir le jeu défensivement »

A six et après deux heures de route, les Trooziennes ont assuré l’essentiel à Kain 49-64 pour empocher une quatrième victoire de rang avant d’accueillir Braine samedi.

Le week-end passé, les Prayonnaises devaient se farcir un long déplacement jusqu’à Kain pour ce qui de l’avis de leur coach ne restera pas leur « match référence ». Aux confins de la Belgique, les Trooziennes menèrent tout du long sans pour autant dérouler. « Se taper deux heures de route et jouer à six ne nous a certainement pas aidé », note François Sgobba. « Notre manque de rotations nous empêche d’avoir un rythme plus intense sur la longueur du match et de développer notre jeu habituel. »

Néanmoins, la victoire revenait aux visiteuses, 49-64. « Les filles ont fait le nécessaire par séquences pour assurer la victoire mais sans réelle domination. Nous avons raté pas mal de paniers faciles mais heureusement pour nous, notre adversaire n’était pas dans un grand jour », continue le coach de Prayon. « Contrairement à d’habitude, j’avais donné comme consigne d’endormir le jeu défensivement car nous n’aurions pu suivre dix ou douze filles qui courent du début à la fin. »

Si le coach des Trooziennes ne peut se montrer totalement enthousiaste, il est néanmoins satisfait. « Nous avons très bien contrôlé les « un contre un » de la meneuse difficile à défendre et je suis satisfait de ce résultat obtenu, à nouveau, dans des conditions difficiles pour le niveau régional », nous précise-t-il. « Nous retiendrons les trois points décrochés et notre série actuelle de quatre victoires consécutives pour laquelle je félicite l’équipe. »

Samedi, Prayon tentera de poursuivre sur sa très belle lancée lors de la venue de Braine.

La « BeLux League » sur les rails !

C’est bien évidemment l’incroyable scoop du jour : les clubs wallons de D1 vont déserter la BNXT League et fonder une ligue belgo-luxembourgeoise avec les principales équipes grand-ducales. En milieu de semaine, un ex-Anversois a multiplié les bourdes au volant de son auto. Ce sont les infos d’EMCE.

La ligue comptera 5 équipes luxos et 5 belges dont une assez inédite

La BNXT League est-elle morte née ? On peut le penser si l’on s’en réfère à la véritable bombe que vont faire exploser, ce midi, nos clubs wallons de D1. Grâce à un vent favorable, nous sommes en mesure de vous en fournir les grandes lignes en exclusivité… Lassés de matches disproportionnés et d’une organisation batave souvent chaotique, les cercles francophones – réunis dans le plus grand secret – ont décidé de quitter la ligue belgo-néerlandaise à la fin de l’actuelle compétition. Dans la foulée, ils se sont mis d’accord avec les principales équipes du Grand-Duché – dont la puissance financière n’est plus à démontrer – afin de créer, dès cet été, la « BeLux League ». Elle sera forte de 10 formations équitablement réparties. D’un côté, les quatre participants aux ½ finales des playoffs (Esch, Dudelange, Ettelbrück et le vainqueur de Walferdange-Steinsel se jouant demain) plus Bertrange ayant terminé 1er de la phase classique. Chez nous, on recensera donc Mons, Liège, Charleroi et le Brussels ainsi qu’une équipe (régionale) risquant de faire du bruit. Explication : Pepinster se veut être le club phare de l’est du pays. Dans ce contexte, la Région Germanophone apportera une aide substantielle à ce projet et érigera une salle ultra moderne à Schmiede, sur un terrain à cheval sur la frontière. Tout un symbole. D’ici là, les « Pepin Stars », nouvelle appellation, joueront en alternance au Paire et à St-Vith. Pour marquer le coup, une Supercoupe entre Limburg et Esch (les deux récents lauréats) sera organisée, le 21 juillet, sur la place du… Luxembourg, à Bruxelles (double symbole). Nous pouvons encore vous confier que les « Pepin Stars » seront drivés par Fabienne Fuger, la Hoëgnarde de Contern (énième symbole), alors que le general manager de la « BeLux League » épousera le profil d’un spécialiste tant du basket que du business. A savoir, un certain… Serge Crevecoeur. Un gros poisson, donc.

40 km à contresens sur l’autoroute au bout de la folle nuit de Sanders (ex-Anvers)

Victor Sanders (27 a, 1,96 m) loua ses services à Anvers de 2018 à 2020 puis mit le cap sur l’Italie. Depuis la reprise, il défend les intérêts de Venise. Club qui, mercredi, battait (81-57), Patras en coupe d’Europe. A la sortie des vestiaires, l’ancien Métropolitain décida de fêter la victoire à sa manière. On le retrouve ainsi peu après 3 heures du matin à la gare de Mestre où il est à l’origine d’une bagarre. Il remonte dans sa Golf et monte sur l’A27 à contresens où il effectuera 40 kilomètres. Plus que la distance entre Spa et Liège. Un miracle qu’il n’y ait pas eu d’accident. Il est finalement arrêté par les policiers qui lui retirent illico son permis. Mais, ne sont pas au bout de leurs surprises : contrôlé, l’Américain est positif tant au test d’alcoolémie (4 fois la norme autorisée) tout en roulant sous influence de produits interdits. M’étonnerais fort qu’il fasse encore de vieux os le long des canaux vénitiens…

La télé crève l’écran

Vendredi : Den Bosch – Ostende (19 h 45, Divertissez-VOO), Boulogne/Levallois – Champagne Basket (20 h 30, Sport en France) ; samedi : Grizzlies – Suns (2 h, Eleven Sports 2), Philadelphie – Hornets (18 h 30, Eleven Sports 2) ; dimanche : Lakers – Nuggets (21 h 30, Eleven Sports 2).

Michel Christiane

Crédit photo : DR

« Une fierté de voir mes canards jouer de la sorte »

Troisième victoire en six jours pour les Blue Rabbits de Gaël Colson qui ont vaincu Waremme 73-66 et tenteront d’enchainer à Alleur ce vendredi. Interview.

Gaël, mercredi vous vous êtes payés Waremme, 63-76.

C’est un gros soulagement. Nous venons de gagner quatre matchs d’affilée dont trois en six jours avec seulement sept joueurs ce mercredi. Cela a été dur physiquement mais les gars n’ont rien lâché.

Comment s’est déroulé ce match contre des Wawas qui occupaient la première place du championnat ex-aequo avec Alleur que vous rencontrerez ce vendredi ?

Nous avons très bien commencé le match et puis Waremme est passé devant au score avant que nous ne revenions à deux longueurs à la mi-temps. Je n’étais pas content défensivement dans le second quart car nous avions vraiment fait n’importe quoi en laissant beaucoup de shoots ouverts et, surtout, en offrant encore trop de rebonds offensifs. Mais, en deuxième période, nous avons réussi à passer devant à la trente-deuxième et a rester devant jusqu’à la fin. C’est une fierté de voir mes canards jouer de la sorte.

Anversois sur le toit du monde

Révélations des Jeux, les riverains de l’Escaut ne sont plus loin de la « pole position » planétaire. Pendant ce temps, ce bon vieux, Tremmell Darden, poursuit son interminable croisade européenne… Quant aux Yprois, ils se renforcent encore en vue des playoffs. Pourquoi ? Ce sont les infos d’EMCE.

C’est officiel : le Team Antwerp devient le n°2 mondial selon la FIBA

Fin de la semaine passée, les Métropolitains (sans Célis) participaient au « Challenge 3 x 3 » de Zürich et s’inclinaient en finale devant l’équipe de Varsovie. Entretemps, la FIBA a officialisé son nouveau classement mondial et, excellente surprise, « notre » Team Antwerp (photo) s’y hisse à la 2e place. Ce n’est pas tout car, au niveau individuel, Célis et Vervoort font désormais partie du top 5 planétaire. Pas mal pour un team qui était superbement ( ?) snobé, il y a peu, par certains grands « spécialistes » au sud du pays…

A plus de 40 piges, Tremmell Darden est encore et toujours dans la place

Exemple parfait de longévité, Tremmell Darden (1,96 m) a fêté son 40e anniversaire en décembre passé. Notre compétition n’a plus de secret pour lui après son arrivée à Louvain (05/06), sa mutation à Charleroi (de 06 à 08) et son court séjour anversois en ’18. Entretemps, il était notamment passé par le Real Madrid. Quand même. Aujourd’hui, il prolonge sa carrière à Ludwigsburg qui est l’une des deux révélations (avec Bonn, 1er) de la ligne allemande : 3e sur 18 grâce, surtout, à un impressionnant 10 sur 11 à domicile. Invaincu, en outre, lors des cinq dernières sorties.

Un Français d’origines russo-nigérianes débarque dans la Cité des Chats

Attention, accrochez-vous : le dénommé André Touré (23 a, 2,06 m) est né d’un père nigérian et d’une mère russe, mais a toujours vécu en France dont il possède la nationalité. C’est alors que les recruteurs de Moscou se souvenaient de ses origines maternelles et le sélectionnait au sein de l’équipe russe des U19. Voici peu, le longiligne Parisien tombait d’accord avec la direction d’Ypres et disputera donc l’actuelle fin de saison dans la « Cité des Chats ». Dont les très platoniques playoffs qui ne mènent finalement à rien. Si ce n’est au titre de « champion de TDM1 » pour son vainqueur. Fort maigre compensation !

La télé crève l’écran

A suivre sur VOOsport World 2 le fort prometteur duel entre d’impressionnants Milanais et des Monégasques ne cessant de monter en puissance. Chandelle à 20 h 30.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Collectivement, nous sommes montés en puissance durant l’année »

C’est par une victoire 67-93 à Verviers que les Wawas ont terminé leur saison. Une saison achevée avec un magnifique bilan de dix-sept victoires et cinq défaites, une place sur le podium de R1 et le titre honorifique de meilleure formation liégeoise.

Pour leur dernier match de la saison, les Wawas se rendaient à Verviers et livraient à nouveau une bonne prestation pour s’imposer 67-93. « Nous avons su rester calmes et trouver les bonnes options en attaque. Ce fut un bon match collectif », nous résume Mike Archambeau.

Malgré un effectif réduit à peau de chagrin en début d’exercice, Waremme termine la saison avec un superbe bilan de dix-sept victoires et cinq défaites, une place sur le podium de R1 et le titre honorifique de meilleure formation liégeoise. « Notre saison est largement réussie vu que l’objectif initial était de nous maintenir avec un groupe réduit en début de saison », souligne l’ancien Ansois. « Nous sommes montés en puissance collectivement durant l’année. Nous avons désormais plus de facilités à nous trouver et notre défense est bien en place. »

Ayant choisi de ne pas s’inscrire aux Playoffs, les Wawas sont désormais en vacances et devraient sans nul doute à nouveau briguer les premières places de la division la saison prochaine.

« Le danger peut venir de partout »

Avec les artilleurs De Sutter et Aerts prolifiques, les Sang et Marine ont cartonné Linthout 113-79. Les Liégeois voudront poursuivre sur leur lancée samedi à Gembloux.

Pour recevoir Linthout, Liège était déforcé par trois absences et Joseph De Sutter devait tourner avec seulement six joueurs. « Nous savions que nous devions sortir une grosse prestation collective et qu’une seule grosse prestation individuelle ne suffirait pas », assure Alexandre Aerts. Heureusement, le sniper liégeois collait vingt-huit points aux Bruxellois, tout comme le jeune Lucas De Sutter alors que Nicolas Loir y allait de ses vingt-et-un points. « Comme lors des trois victoires précédentes, quand nous proposons un jeu rapide et que le ballon circule beaucoup, le danger peut venir de partout et c’est comme ça que nous sommes les plus performants ! »

Ce samedi, les Principautaires iront à Gembloux avec la ferme intention d’enchainer et de se rapprocher encore davantage du maintien en deuxième régionale.

« Fier de cette team, fier de ce club, fier d’être Buffalo »

Pour Liège & Basketball, Benoit Blanchy revient sur la finale de Coupe dont il fut le MVP et évoque le prochain objectif des Buffalos désormais concentrés sur le gain du titre en P3C. Entretien.

Benoit, t’attendais-tu à vivre pareille finale ?

Nous étions tous déterminés à gagner cette Coupe qui ne faisait pas encore partie de notre palmarès. Nous nous attendions à une belle fête mais pas à une telle ambiance instaurée par tous les supporters. Quelle chance d’avoir vécu cette finale dans une ambiance de dingue. Quant au match à proprement parler, nous ne nous attendions à rien de particulier, nous voulions juste atteindre notre objectif : la Coupe.

Et cela fut réalisé avec brio, 93-51 avec en plus un titre de MVP pour aller avec tes 38 points !

Nous avions réunis tous les ingrédients nécessaires : la concentration défensive, l’application offensive, l’intensité et la détermination. Ce beau cocktail a permis au club d’inscrire son nom dans l’histoire de cette Coupe provinciale. Nous avons atteint notre premier objectif de main de maître avec un bémol : la perte de François Boufflette pour plusieurs mois. C’est très plaisant et jouissif d’avoir fait rêver les supporters, les jeunes joueurs, le comité. Une telle prestation est le fruit d’un travail collectif où chacun a apporté sa pierre à l’édifice. Je suis fier de cette team, fier de ce club et fier d’être Buffalo.

Desormais place au championnat où vous jouerez le titre face, de nouveau, à Flémalle.

Oui, nous devons maintenant nous reconcentrer sur notre plus gros objectif : le championnat. Rien n’est fait, tout reste à faire !

« Mon banc m’a donné entière satisfaction »

Avec un Kpako atteignant les trente unités, Dison-Andrimont s’est très largement imposé à Hannut, 61-81. Samedi, les Disonnais affronteront la lanterne rouge de Liège tandis que ce sera vendredi que les Hesbignons tenteront de renouer avec la victoire lors de la réception de Tilff, une formation qui présente un bilan identique.

A Hannut, les Disonnais n’ont pas fait dans la dentelle. Emmenés par un grand Kpako (30 points) et les frères Petit (16 unités pour Cédric, 15 pour Mike), ceux que tout le monde voyait descendre en début de saison se sont largement imposés, 61-81. « Je retiens surtout l’esprit qui règne dans notre équipe. Tous les joueurs se mettent au service du collectif avec un mental d’acier et une défense de fer. J’aime cette façon de travailler », sourit Didier Franceschi. « Nous avons réussi à faire la différence au retour de vestiaires. Les consignes furent respectées et lorsque Kpako, Closset et Alliance eurent cinq fautes, j’ai fait confiance à mon banc qui m’a donné entière satisfaction. »

Vendredi, les Hesbignons devront absolument réagir contre Tilff, une formation au bilan identique. Les Andrimontois ont eux un beau coup à jouer contre Liège, lanterne rouge de la division avec le Haut-Pré.

Le gros carton du Luxembourgeois Ben Kovac !

Le carton de la saison en BNXT League est l’oeuvre d’un jeune talent luxembourgeois. Ben Kovac a collé 43 pions à la défense du Brussels.

Ce Luxembourgeois évolue à Den Helder et s’était déjà mis en évidence contre le Spirou avec 17 points et contre Liège avec 28 unités. Une vraie capacité à scorer que Ben Kovac a poussé à son paroxysme contre le Brussels avec 43 points dont un très propre 6 sur 10 derrière l’arc.