« J’ai senti une grosse envie de Jérôme Flagothier de reprendre le basket »

Coup de maître réussi par Quentin Pincemail qui est parvenu à convaincre Jérôme Flagothier de rechausser les sneakers pour venir renforcer la TDM2 d’Esneux Saint-Louis United.

Quentin, c’est un joli coup d’avoir réussi à convaincre Jérôme Flagothier, l’un des plus grands talents du basket liégeois de ces 20 dernières années, de sortir de sa retraite pour venir renforcer les rangs d’ESLU.

Oui, nous sommes évidemment tous ravis de la décision de Jérôme de nous rejoindre. Il va apporter toute son expérience et son leadership. C’est aussi une arrivée qui fera plaisir à Yvette et Bobby. Ce qui est vraiment bien, c’est que j’ai senti chez Jérôme une grosse envie de reprendre le basket malgré le gros travail physique que cela va lui demander.

L’arrivée d’un intérieur d’une telle envergure et avec autant de qualités va-t-elle influer sur le style de jeu que tu prôneras à ESLU ?

Pour ce qui est du basket que nous développerons, j’attendais de savoir qui allait remplacer Deo Mutala avant de mettre ça en place dans mes cahiers. Le défi sera grand et demandera beaucoup de sacrifices mais je suis très content d’avoir réuni tous ces gars et ce staff complet pour affronter cette première année en TDM.

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Premier match WNBA pour Julie Vanloo avec les Washington Mystics

La meneuse des Belgian Cats s’est signalée par un spectaculaire buzzer beater.

Après Ann Wauters, Emma Meesseman, Hind Ben Abdelkader, Kim Mestdagh et Julie Allemand, Julie Vanloo est la sixième Belge à découvrir la NBA. La meneuse des Belgian Cats porte cette saison le maillot des Mystics de Washington, une franchise avec laquelle Emma Meesseman (MVP des Finals) et Kim Mestdagh ont remporté un titre WNBA.

Pour son premier match avec l’équipe de DC, Julie Vanloo a compilé 3 points et 4 passes décisives dans la défaite contre New York, 80-85. La Belge a réussi un impressionnant buzzer qui a fait le tour de la toile.

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« Une hostilité injustifée des arbitres envers Rodriguez et Hagins »

Ce vendredi, dans un Country Hall qui devrait faire le plein, Olivier Troisfontaines et les Liégeois tenteront de vaincre les Ostendais pour rétablir l’égalité dans cette demi-finale de Playoffs.

Olivier, comment analyses-tu ce revers concédé à Ostende, 82-64 ?

Les Ostendais ont vraiment très bien démarré cette rencontre, comme à chaque fois qu’ils évoluent à domicileMais Rodriguez et Hagins ont vite eu des problèmes au niveau des fautes. Peut-être doivent-ils, ou pas, jouer plus intelligement – je n’ai pas encore vu la vidéo – mais j’ai l’impression que le corps arbitral cible ces deux gars-là. Nous venons de disputer trois matchs de Playoffs et dans deux d’entre-eux, ils ont rapidement été en proie aux fautes. Nous ignorons si c’est intentionnel ou pas mais cela reste interpellant. Alors qu’il faudrait déjà bien tout pour parvenir à concurrencer Ostende, avoir ces deux joueurs-là hors du match rendait notre mission impossible.

Comment expliques-tu ces fautes rapides sifflées à votre meneur et votre intérieur ?

Nous devons d’abord voir dans la vidéo comment nous pouvons les protéger pour qu’ils écopent de moins de coups de sifflet. Mais j’ai le sentiment que cette hostilité des arbitres envers eux n’est pas justifiée et ternit un peu ces demi-finales. Pour le public et même pour le basket belge, c’est important d’avoir les bons joueurs sur le terrain à ce stade de la saison. Je ne dis pas qu’il ne faut rien siffler mais certaines touchettes passent pour certains et pas pour Rodriguez ou Hagins. C’est un peu dommageable pour le basket belge de ne pas avoir ces joueurs-là sur le terrain car se sont des joueurs de haut niveau que nous avons la chance d’avoir dans notre championnat. Et ils se retrouvent sur le banc avec des fautes rapides. Encore une fois, Angel et Jamelle (ndlr : Rodriguez et Hagins) doivent peut-être adapter leur jeu mais certaines fautes et des techniques sortent de nulle part.

Que devrez-vous faire pour vaincre Ostende vendredi au Country Hall et rétablir l’égalité dans cette série ?

Ce premier match est à oublier. Comme nous avons dû jouer avec notre banc, il n’y a pas grand chose à retenir. Vendredi, nous devrons imposer notre jeu, tenter de bousculer les Ostendais et faire de notre mieux pour gagner à domicile avec l’aide du public.

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Fin de parcours pour Verviers

Lourdement battus à Natoye lors de la première manche de la finale de R2B, les Verviétois n’ont pas réussi à inverser la tendance ce mercredi à domicile.

Face aux troupes de Bastien Gilain (un ancien du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas), Akinbodu (21 points) et les Verviétois tenaient le choc dix minutes, 19-21, avant de voir les Namurois prendre l’avantage dans le second quart-temps pour mener 33-43 à la pause. En seconde période, Roosen (9), Domken (9 également) et leurs coéquipiers faisaient jeu égal avec leurs adversaires mais la victoire revenait aux visiteurs, 70-82.

Il n’y aura donc pas de « belle » dans cette finale, Natoye remportant cette finale de R2B au détriment de Verviétois qui avaient pourtant affiché leurs ambitions.

« L’impression que Rodriguez et Hagins sont ciblés par le corps arbitral »

Grand vent à la Côte pour les Liégeois rapidement privés de deux pions majeurs.

A la Côte, avec une météo chagrine bien éloignée des standards de saison, les Liégeois, rapidement privés de Rodriguez et Hagins, étaient cueillis à froid par des Ostendais organisés et méticuleux. Jefferson (18 points et 11 rebonds) et les Ostendais dominaient des Sang et Marine peu à leur affaire et prenaient le large, 27-14 après dix minutes et 46-27 à la pause.

En seconde période, Anosike (19 points et 7 rebonds), Tumba (11 points et 5 rebonds), Noterman (10 points et 7 rebonds) – les seuls trois joueurs au dessus des dix unités – et leurs coéquipiers faisaient jeu égal avec les locaux sans jamais toutefois les inquiéter. Au final, les Sang et Marine s’inclinaient 82-64.

Battus au rebond (23 prises contre 31 aux Ostendais) et trop dispendieux avec le cuir (19 turnovers), les Liégeois ont terriblement manqué d’adresse (38% d’adresse contre 52% pour les Côtiers) et souffert d’un déficit à la création (seulement 9 passes décisives). Hormis dans le premier quart-temps, les Principautaires n’ont pas mal défendu mais commencer un match de manière aussi timorée se paie cash contre un adversaire habitué à exploiter chaque faille, chaque hésitation. Les Liégeois devront afficher un visage bien plus conquérant ce vendredi dans un Country Hall qui s’annonce bien garni.

Reste que la mission des Liégeois étaient particulièrement compliquée chez les multiples champions en titre avec des fautes (très) rapides pour Rodriguez et Hagins. « Rodriguez a eu cinq fautes en dix minutes, c’est quand même très bizarre », soupire Olivier Troisfontaines. « Les Ostendais ont très bien démarré la rencontre, comme toujours à domicile, mais Rodriguez et Hagins ont vite eu des problèmes au niveau des fautes. Peut-être doivent-ils, ou pas, jouer plus intelligement – je n’ai pas encore vu la vidéo – mais j’ai l’impression que le corps arbitral cible ces deux gars-là. Nous venons de disputer trois matchs de Playoffs et dans deux d’entre-eux, ils ont rapidement été en proie aux fautes. Nous ignorons si c’est intentionnel ou pas mais cela reste interpellant et cela ternit un peu ces Playoffs. »

Pour retrouver l’interview complète d’Olivier Troisfontaines : « Une hostilité injustifée des arbitres envers Rodriguez et Hagins » — #Liégeois (liegeois-magazine.be)

Crédit photo : Philippe Collin

Les Jupillois résistent à un super Arnaud Thibaut

Au tour final P4, victoire 63-59 de la Vaillante contre Alleur.

Match à suspens pour ce tour final P4 entre la Vaillante Jupille et Alleur. Durant quarante minutes, les All Blacks ont pu compter sur un super Arnaud Thibaut (27 points), bien épaulé par Rodolphe Weers (14). Mais Sauvage (24), Schepers (19) et les Jupillois, menés 12-19 après dix minutes, ont réussi à inverser la tendance dans les deuxième et troisième quart-temps pour finalement rafler la victoire, 63-59.

« Nous avons assumé l’objectif que nous nous étions fixés en début de saison »

En deux manches en finale contre Sprimont, Robin Cornet et les Cointois ont bouclé en apothéose une saison historique.

Robin, que retiens-tu de ces Playoffs que vous venez de remporter ?

Nous avons commis un faux pas à Kain mais avons ensuite eu une belle réaction lors du game 3 des demi-finales. En finale, l’équipe de Sprimont fut difficile à manoeuvrer avec la fougue de ses jeunes et Van Den Brule et Meunier à gérer en dessous. Nous voulions absolument plier la finale en deux matchs car nous aurions dû disputer la belle sans trois joueurs.

De quoi es-tu le plus fier concernant ton équipe et ce titre acquis au terme d’une saison éblouissante ?

Je suis fier du groupe car nous connaissions notre objectif – la montée en TDM2- en début de saison et nous l’avons assumé. Je suis fier aussi de la bonne ambiance qui règne dans le groupe. Par contre, je suis déçu de l’AWBB. Aucun membre ne fut présent, que cela soit lors des demi-finales ou de la finale. La R1 étant la vitrine du basket régional, il est difficilement compréhensible que les dirigeants de l’AWBB n’aient pas pris la peine de se déplacer hier à Sprimont.

« L’intensité monte d’un cran, chaque panier est une délivrance »

Valentin Moniquet officie comme préparateur sportif au sein de la franchise NBA du Thunder d’Oklahoma City. Au pays de l’Oncle Sam, ce jeune liégeois passé par le Sport-Etude-Basket de Liège Atlas vit un rêve éveillé en étant plongé dans le grand bain des Playoffs. Alors que son équipe est au coude-à-coude avec celle de Dallas, il se confie sur cette passionnante demi-finale de Conférence Ouest.

Valentin, comment la ville et la franchise vivent ces Playoffs NBA ?

Il règne une véritable ferveur en ville, une ambiance dynamique et positive. Les supporters sont vraiment derrière l’équipe, l’accueil que nous avons reçu hier à l’aéroport en est la preuve. Que cela soit dans les bons et moins bons moments, nous pouvons compter sur le soutien de tous les habitants d’Oklahoma City. Même lorsque nous avons perdu deux matchs de suite, nous avons senti que les supporters étaient toujours là, ce qui n’est pas le cas pour toutes les franchises.

En Playoffs, l’intensité monte d’un cran, les superstars prennent leurs responsabilités, les défenses se resserrent. Qu’est-ce qui te frappe depuis le début de ces Playoffs ?

C’est vraiment ce changement d’intensité entre la saison régulière et les Playoffs. Cela n’a absolument rien à voir. En Playoffs, chaque panier est une délivrance. La difficulté pour inscrire deux points est vraiment très élevée, c’est une bataille permanente.

Ton équipe du Thunder est à égalité avec celle des Mavericks, deux victoires partout, dans une série qui se joue au meilleur des sept matchs. Quel est ton pronostic ?

C’est vraiment du 50-50. Cette demi-finale de Conférence oppose deux équipes d’un super niveau. Même si les Mavs jouent un peu mieux ces derniers matchs, nous avons réussi à reprendre l’avantage du terrain. Nous avons toujours une chance de nous qualifier, nous n’avons pas terminé premiers de la saison régulière par hasard. Cette série peut basculer d’un côté comme de l’autre et se jouera assurément sur des détails.

Malpas, Dedave, Horrion et les Cointois dominent Sprimont pour valider leur titre

Fin de saison en apothéose pour les Cointois.

Face à l’adresse longue distance de Randaxhe (13 points), Malpas (23) tenait la baraque pour les Cointois et après dix minutes, c’était l’égalité parfaite : 18 partout. Dans le second quart, Dedave (17), Horrion (15) et les visiteurs lâchaient les chevaux en attaque tout en défendant le plomb derrière et creusaient l’écart pour se forger une avance substantielle à la pause, 31-45.

A la reprise, Boxus (9), Henrard (8), Cornet (6) et leurs coéquipiers continuaient sur leur lancée. Efficaces des deux côtés du terrain, les protégés de Tony Fernez tuaient tout suspens à la demi-heure, 44-69. Dans le dernier quart, Castagne (14), Van Den Brule (7), Boterdael (7 également) et les Carriers faisaient jeu égal avec leurs invités mais la victoire revenait logiquement aux Grenouilles malgré l’absence d’Allemand, 59-84.

Les Cointois sont officiellement champions de R1 au terme d’une saison qu’ils ont survolé, ne concédant qu’un seul revers en championnat et un en Playoffs. Les Liégeois, déjà assurés d’évoluer en TDM2 la saison prochaine, bouclent ainsi avec brio une campagne historique et devraient assurément être de sacrés clients dans quelques mois en D3. Les Sprimontois, eux, peuvent être fiers de leur incroyable saison avec une toute nouvelle équipe qui découvrait la division.

« Offrir du répondant physique et jouer dur sous l’anneau »

Quatorze ans que la basket liégeois attendait ça : une demi-finale des Playoffs. Dès ce mercredi à la Côte, les Liégeois affronteront la grande équipe d’Ostende, favorite pour le titre.

Plus une série dure plus elle se rapproche de sa fin affirme l’adage. Cela faisait quatorze ans que les supporters liégeois attendaient de revoir leur équipe en demi-finale des Playoffs. La dernière fois, Dario Gjergja était le coach de Liège et Olivier Troisfontaines portait déjà les couleurs liégeoises ! « J’ai effectivement vécu la dernière demi-finale liégeoise il y a quatorze ans et je retrouve mon ancien club d’Ostende. Ce sera vraiment une demi-finale très spéciale pour moi car j’ai vécu quatre magnifiques années à Ostende« , sourit « Oli3F ».

Une demi-finale qui verra le scoreur des Sang et Marine retrouver une équipe avec qui il a glané plusieurs titres. « Je connais les points forts et faibles de chaque joueur ainsi que le système prôné par Dario Gjergja. Je vais pouvoir donner un maximum d’infos à notre coaching staff. Je suis persuadé que pour faire déjouer les Ostendais, il faut offrir du répondant physique et jouer dur sous l’anneau, ce qui sont nos forces cette saison », assure-t-il. « Les Ostendais n’aiment pas être bousculés. Il faut pouvoir réussir à rester au contact jusque dans le money time car les Ostendais n’ont pas l’habitude de se retrouver dans une telle situation. »

Les Liégeois pourront s’appuyer sur leur défense pour tenter de contrecarrer les plans des Côtiers. « Je suis convaincu qu’un déclic eut lieu au Final Four de la ENBL. Nous devions jouer pour gagner quelque chose – nous avions finalement terminé troisièmes en ratant la finale pour un petit point – et avons alors compris que c’était en défense que nous pouvions faire la différence. Depuis lors, nous avons indéniablement franchi plusieurs paliers en défense, comme en témoigne notre montée en puissance, et avons désormais le genre de défense qui peut nous faire gagner des matchs. Nous l’avons d’ailleurs prouvé lors du quart de finale contre le Spirou« , explique Olivier. « Nous n’aurons aucune pression pour cette demi-finale. Les Ostendais dominent le championnat belge depuis une décennie et ont encore réussi une excellente saison. Mais comme je le répète depuis le début de la saison, nous avons les armes pour embêter tout le monde.« 

Le premier match aura lieu ce mercredi à Ostende, le deuxième se disputant vendredi dans un Country Hall qui devrait être plein à craquer.

Crédit photo : Léa Collin