« Ce mois de janvier est capital »

Auréolé d’une superbe victoire à De Pinte la semaine dernière, Sprimont veut enchainer en recevant Hasselt ce vendredi. Simon Doneux préface cette rencontre et évoque ce mois de janvier capital pour les Carriers.

Simon, satisfait d’avoir décroché un beau succès à De Pinte pour démarrer l’année?

Forcément, nous sommes très satisfaits d’avoir débuté l’année de la sorte. Une victoire chez les premiers pour reprendre la compétition après deux semaines intensives de raclettes, foie gras, alcool(s) et j’en passe: on prend (rires)!

Ce vendredi, vous recevez Hasselt. Comment allez-vous aborder cette rencontre?

Avec le couteau entre les dents. Nous avons une revanche à prendre par rapport au match aller et nous devons confirmer notre bonne prestation de la semaine dernière. Globalement, le mois de janvier va être capital pour la suite de la saison. Nous y disputerons trois matchs à six points face à des équipes -Hasselt, Vilvorde et Belleflamme- contre qui nous nous sommes inclinés au premier tour.

Que devrez-vous faire pour empocher une seconde victoire de rang?

Hasselt est une équipe très solide d’où le danger peut venir de partout. Là-bas, nous étions parvenus à limiter le top scoreur adverse, Geert Vanhove, mais avions été mis en problème par les intérieurs flamands et nous nous étions inclinés de peu. Pour l’emporter, il faudra que, comme la semaine dernière, nous entamions le match en dictant une grosse intensité défensive et en la conservant durant quarante minutes tout en veillant à alimenter le(s) homme(s) en forme.

Crédit photo: Charnikon Prod.

Sainte Walburge loupe le coche

A Natoye, Sainte Walburge a loupé la passe de trois en s’inclinant 76 à 58.

L’occasion était pourtant belle pour les Sang et Marine d’enchainer une troisième victoire de rang et de continuer ainsi leur belle remontée au classement. A la pause les deux équipes étaient au coude à coude, 35 à 34. Les visiteurs allaient signer un quatrième quart-temps décisif (26 à 9) pour rafler la mise, 76-58.

« Van Roy devrait faire son retour »

Ce samedi, l’Etoile Jupille et Hannut, deux équipes en lice pour un ticket en Playoffs, s’affronteront.

Futur duel de Playoffs en vue? C’est ce que la rencontre entre l’Etoile Jupille et Hannut pourrait laisser penser. A domicile, les gars de Michel Nihon veulent renouer avec la victoire. « Il faudra récupérer notre jeu, comme nous avions commencé à le faire contre Waremme et repartir avec notre jeu d’équipe avec de la vitesse. Et faire attention aux shoots d’Hannut » prévient David Lamborelle, impeccable depuis le début de saison. « Ce n’est pas évident avec tous nous blessés mais nous devrions récupérer Julien Van Roy. Cela nous fera du bien. »


« Quaregnon est impressionnant mais nous serons chez nous »

Ce samedi, Neuville accueillera Quaregnon, leader en R2B. A l’aller, le Rebond n’avait pas existé mais veut profiter, comme nous l’explique Kevin Reyserhove, d’être à domicile pour prendre sa revanche.

Kevin, satisfait d’avoir démarré l’année par une victoire, 74-79 à Erpent?

Très satisfait, d’autant plus que c’était en déplacement.

Gros match pour vous samedi avec la réception de Quaregnon, leader de la série…

Oui, un gros match pour nous… A l’aller, Quaregnon nous avait impressionné et il n’y avait pas un match. Nous fûmes dominés dans tous les secteurs. Toutefois, je ne pense pas que cette équipe était réellement trente points plus forte que nous donc à nous de réagir, d’être appliqués défensivement et de jouer collectivement devant. On pourrait ainsi accrocher notre adversaire et qui sait… Nous serons chez nous.

Vous figurez à la cinquième place du classement provisoire, à égalité avec Ixelles. Les Playoffs deviennent-ils, de facto, un objectif?

Nous verrons bien pour les Playoffs. Nous allons continuer de prendre les matchs les uns après les autres et nous verrons où nous en serons à la fin.

« Il va falloir « fighter » dessous »

Samedi dernier, à Pepinster, SFX a laissé filer le derby verviétois. Une réelle déception pour Mayron Wilkin et ses coéquipiers qui veulent profiter de la venue du Royal IV Brussels pour se racheter. Opération rachat aussi pour la P1 locale qui recevra Angleur.

Samedi dernier, dans une salle en folie, SFX s’est incliné à Pepinster. « Nous en sommes très déçus » reconnait Mayron Wilkin. « Nous avions les cartes en main pour remporter ce derby mais Pepinster a réussi à nous faire déjouer. Ce n’est toutefois pas si grave, nous avons tourné la page et sommes concentrés sur la réception du Royal IV Brussels.« 

Dans leur salle, les Collégiens ne veulent pas laisser filer une nouvelle victoire. « Nous avons vraiment envie de nous racheter ce samedi et ne pas encaisser un second revers de rang » nous confirme l’artilleur des Noir et Jaune. « Pour cela, il va falloir casser le rythme de la rencontre. Notre adversaire est une jeune équipe qui risque de courir et de jouer vite. A nous de gérer nos courses et le tempo de la partie. Il faudra aussi faire parler notre expérience car les Bruxellois sont athlétiques, et se battent au rebond. Ce qui nous a d’ailleurs fait mal contre Pepinster. Il va falloir fighter dessous. »

Juste avant la R1 locale, la P1 du matricule 169 recevra Angleur avec la même envie: se racheter. En effet, le weekend dernier, les troupes de Julien Denoz se sont inclinées d’un petit point à Visé. La venue du Mosa doit permettre aux jeunes Collégiens de reprendre leur marche en avant et de sécuriser un maintien qui est déjà presque validé.

« On ne se met pas la pression »

Ce samedi, le 4A Aywaille reçevra Waremme pour la « belle ». Une rencontre que les Aqualiens aborderont avec envie mais sans pression.

Ce samedi, ce sera déjà la troisième fois qu’Aywaille et Waremme croiseront le fer. En effet, les Wawas avaient éliminé les Aqualiens de la Coupe -et sont d’ailleurs toujours en lice. « Même s’il est vrai qu’il s’agit un peu de la « belle », ce sera un match que nous aborderons comme tous les autres, sans pression » nous explique Yorick Godin. « Cette équipe nous avait d’ailleurs sévèrement battus en Coupe.« 

Une rencontre toutefois particulière puisque Nicolas Gerads, le coach de Waremme, a autrefois porté le maillot de 4A. « Nico connait notre équipe et nous allons tenter de livrer un bon match de basket en étant appliqués et collectifs afin de pouvoir boire un bon verre après sans culpabiliser » continue le pivot au toucher soyeux. « Nous n’avons pas vraiment d’objectif pour ce deuxième si ce n’est de faire progresser les jeunes et d’aborder chaque match pour le gagner. »

« Faire un deuxième tour aussi exceptionnel »

Ce samedi, Saint Louis se rendra à Mazy pour tenter d’enchainer une seconde victoire en 2019.

Au moment d’écrire ces lignes, Saint Louis pointe à une superbe quatrième place -à égalité avec Pepinster- en première régionale. De quoi être virtuellement qualifiés pour les Playoffs. « Ce n’était pas notre objectif en début de saison, nous visions simplement le maintien » rappelle Tom Ventat. « Nous jouons tous les matchs pour les gagner et nous voulons tous participer aux Playoffs mais d’autres paramètres rentreront en compte. De toute manière, il va falloir faire un deuxième tour aussi exceptionnel que le premier pour espérer les intégrer. »

Cela a plutôt bien démarré pour les Collégiens avec une victoire contre LAAJ. Ce samedi, c’est à Mazy que se rendront les troupes de Joseph De Sutter. « Il s’agit d’une équipe qui faisait partie des favoris annoncé de la série au vu des noms qui composent le noyau mais, visiblement, la sauce ne semble pas trop prendre » constate l’épatant meneur liégeois. « Ceci dit, notre futur adversaire vient de bien recommencer l’année (ndlr: victoire à Liège Basket), il faudra donc se méfier. Mais nous devrons surtout jouer libérés comme contre toutes ces équipes qui sont supposées nous être supérieures. » Une recette qui semble porter ses fruits pour Saint Louis.

« Nous pouvons être fiers »

Devant une belle assemblée, Bellaire a longtemps fait douter Waremme en quart de finale de la Coupe de la Province mais s’est finalement incliné, avec les honneurs, 78 à 89.

La petite salle de Bellaire était comble au moment d’accueillir Waremme, leader autoritaire de première provinciale. En jeu? Une place dans le dernier carré de la Coupe Provinciale. Les Blue Rabbits démarraient pied au plancher. « Notre première mi-temps fut parfaite et nous menions de onze unités à la pause » nous explique Gael Colson, l’entraineur des locaux.

Au retour des vestiaires, les Wawas allumaient de partout pour grailler leur retard. « Le troisième quart fut ardu car nous nous sommes fait arroser de loin mais nous sommes parvenus à rester devant au marquoir » continue Gael. « Dans le dernier quart, nous étions morts et cela nous fera d’ailleurs du bien de récupérer nos deux blessés. » Epuisés par la débauche d’efforts consentis, les locaux voyaient Waremme virer en tête dans la dernière ligne droite et s’imposer 78 à 89, s’offrant du même coup une demi-finale contre l’équipe B du matricule 709.

« J’aurais voulu que nous gardions un peu plus longtemps l’avance que nous possédions à la mi-temps. Nous devons apprendre à être plus posés quand l’adversaire revient dans le match et ne pas vouloir faire la différence directement » regrette le coach de Bellaire. « Si ce revers laisse tout de même un petit goût amer, nous pouvons sortir fiers de cette rencontre. Nous avons démontré que nous n’avons pas à rougir face à une grosse équipe de P1 et cela devant pas mal de monde.« 

Eliminés de la compétition, les Blue Rabbits vont tâcher de relever un autre défi: le titre en P2A. « Désormais, nous allons nous concentrer là-dessus » conclut Gael. Avec un bilan immaculé de treize victoires en autant de rencontres, cela semble bien parti!

« Rarement vu un coach qui se donne autant pour ses joueurs! »

Courtier en assurances dans le civil, Jérémy Horrion évolue depuis le début de saison à LAAJ. A quelques jours d’un derby explosif contre Sainte Walburge, Liège & Basketball vous emmène à la découverte du percutant Aqualien.

Jérémy, où as-tu commencé à pratiquer le basketball?

J’ai commencé à jouer au basket au sein du RBC 4A Aywaille où j’ai effectué toutes mes classes de jeunes. J’y ai également fait mes débuts en seniors, dans l’équipe première, dès mes seize ans. Ensuite, je suis passé par Pepinster, durant trois ans, et Cointe, pendant une saison, avant d’atterrir à LAAJ cette année.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre Atlas?

J’ai rejoint LAAJ pour faire plaisir à mon coach et ami, Tony Fernez, et parce que j’ai ressenti que je pourrai m’y épanouir sportivement et humainement.

Justement, quel genre d’entraineur est Tony Fernez?

Comme on dit: il a le sang chaud et monte vite dans les tours (rires). Mais c’est quelqu’un qui ne triche pas et est juste avec tout le monde. J’ai rarement vu un coach qui se donne autant pour ses joueurs!

Qu »est-ce qui te plait dans ton nouveau club?

J’apprécie l’esprit de convivialité qui y règne.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le basketball?

J’aime que ce soit un sport d’équipe qui intègre une dimension tactique et physique, et le spectacle qui peut en découler.

Un joueur polyvalent

Comment te décrirais-tu en tant que joueur?

Je pense être un joueur assez polyvalent, capable de se fondre dans un collectif en fonction des besoins de l’équipe, que cela soit offensivement ou défensivement.

Comment juges-tu votre premier tour?

Je crois que nous devons être satisfaits de notre première tour qui s’avère plutôt bon.

Quels sont vos objectifs pour cette deuxième partie de saison?

Notre objectif sera d’engranger un maximum de victoires pour nous maintenir en première régionale.

Samedi, vous recevrez Sainte Walburge pour un derby qui s’annonce explosif. Que devrez-vous faire pour l’emporter?

Il faudra rester soudés tout au long de la rencontre, comme nous avons su le faire juste avant la trêve!

« La tâche s’annonce difficile mais pas impossible »

Après avoir démarré l’année 2019 par une défaite contre LAAJ, Grivegnée devra négocier un périlleux déplacement à Theux ce samedi. Et c’est à nouveau avec un effectif réduit que devront composer les Sang et Or.

Malgré les blessures, les absences et les défections, Grivegnée a réalisé un premier tour plus que satisfaisant (7 victoires et 6 défaites). Pour démarrer le second tour, les Sang et Or se sont inclinés 71-78 contre LAAJ. « Nous sommes déçus car nous avons senti qu’il était possible de remporter cette rencontre » regrette Nathan Stevens.

Ce samedi, Grivegnée se rendra à Theux, une équipe capable du meilleur comme du pire. « Cela s’annonce difficile mais nous l’avions emporté au match aller, il est donc possible de réitérer notre bon résultat » rappelle l’ailier visiteur. « Il faudra que nous soyons concentrés toute la partie et que chacun d’entre-nous amène sa pierre à l’édifice. Nous serons à nouveau six, la tâche s’annonce difficile mais pas impossible. »