« Nous avons pris notre revanche et aidé les Liégeois »


Vaincus à Mons en décembre dernier, les Sang et Marine ont pris leur revanche ce vendredi avec une belle victoire 81 à 61. Un résultat positif de Sainte Walburge qui offre un petit coup de pouce aux équipes liégeoises à la lutte pour le maintien en première régionale. Tariq Bouchaouir revient sur la prestation de sa formation.


Tariq, que retenir de ce match?

Il faut juste retenir cette victoire qui nous permet de prendre notre revanche et d’aider les équipes liégeoises de la série.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur et vous a permis de vous imposer 81-61?

Notre changement de défense pour une défense plus agressive sur le « pick-and-roll » nous a aidé à n’encaisser que 61 points et, ainsi, remporter ce match.

« Un bon match malgré un noyau déforcé »


En effectif réduit, Comblain n’est pas passé bien loin de créer l’exploit à Falco Gent.


Devoir se rendre à Gand un vendredi n’est jamais agréable. Affronter un adversaire solidement accroché à la deuxième place de la série est forcément difficile. Mais devoir négocier ce périlleux déplacement en effectif réduit relève presque de l’impossible. Et pourtant… Comblain n’est vraiment pas passé loin de créer l’exploit, s’inclinant finalement 84-73.

« Nous nous sommes rendus à Gand à sept, Joachim Thiry souffrait toujours de son entorse, Waonry est blessé au genou, Pipo Willems était retenu par son travail et Thomas Goémé était sur le banc mais en civil car lui aussi blessé » énumère Remy Collard. « Nous étions réellement déforcés mais nous avons réalisé un vrai bon match. Toutefois, chez les deuxièmes, sans réelles rotations, c’est très compliqué. »

Jouant crânement leurs chances, les Comblinois n’ont pas démérité. « Nous avons connu de petits passages à vide de deux ou trois minutes lors desquels les locaux prenaient dix ou quinze points d’avance mais nous sommes parvenus plusieurs fois à revenir grâce à de bonnes défenses » continue le shooteur du Mailleux. « Avant qu’un nouveau léger passage à vide ne solde nos espoirs.« 

« Encore trois beaux matchs avant de sortir les raquettes »


Ce samedi, Ninane a remporté une victoire convaincante à Aarschot, 82 à 100. Jean-Pierre Darmont, spectateur avisé cette fois, évoque ce déplacement réussi et la fin de saison des Calidifontains.


A Aarschot, Ninane a pris un excellent départ, se constituant rapidement une confortable avance. Dedave (21 points), Allemand (17 unités), Fassotte (19 pions) et leurs partenaires contrôlaient ensuite aisément les échanges pour l’emporter logiquement 82 à 100.


Jean-Pierre, satisfait de ce résultat à Aarschot?

Oui, très satisfait! Pour ma part, j’étais toujours malade, je n’ai pas joué. Je reprend cette semaine.

Votre attaque s’est montrée prolifique!

Oui, nous avons eu un très gros taux de réussite aux shoots en première mi-temps. Allemand a lancé le match et tout le monde a pris le relais.

Qu’est-ce qui vous a permis de vous imposer?

Le collectif. Tout le monde a apporté son écot pour remporter cette belle victoire. Il y a de belles individualités à Aarschot mais, collectivement, c’est assez faible.

Il vous reste trois gros matchs pour finir la saison: Tongres, Spa et Gand…

Oui, il reste trois beaux matchs que nous voulons aller chercher et puis on pourra sortir les raquettes de tennis (rires).

Alleur reçu cinq sur cinq assure son maintien


Malgré un grand match de Benoit Bouché, Sainte Walburge a craqué en fin de rencontre contre Alleur. Les All Blacks enregistrent leur cinquième victoire de rang et assurent leur maintien en première provinciale. André Trinon revient sur la prestation du matricule 1466.


Cinquième victoire de rang pour Alleur, conquise de haute lutte à Sainte Walburge, 58-62. « Dans le premier quart-temps, face à la défense individuelle d’Alleur, les Sang et Marine se promenaient et menaient 28 à 17 après dix minutes » nous explique André Trinon. « Ensuite, Alleur est passé en zone pour contrer les pivots adverses. Seul Bouché (26 points dont trois sur trois au-delà des 6,75 mètres) tirait son épingle du jeu. » A la pause, les All Blacks étaient revenus à 37-32.

Peu de paniers venaient émailler le troisième quart et les visiteurs en profitaient pour réduire un tout petit peu l’écart. C’était 49-45 à la demi-heure. « Dallenogare (19 points) s’illustrait mais, surtout, le collectif se battait pour passer en tête à la trente-septième minute afin de remporter une victoire qui sauve définitivement Alleur » savoure le Président du matricule 1466. « La victoire a souri à l’équipe qui en voulait le plus!« 

« Avec Michel Nihon, nous avons cherché la meilleure solution »


Bonne nouvelle pour l’Etoile Jupille, Marc Jacot a décidé de prolonger son bail aux Argilières.


Personnalité attachante et joueur de talent, Marc Jacot est précieux pour l’Etoile Jupille. Bonne nouvelle, le versatile poste 4 portera toujours du noir et jaune la saison prochaine. « Il y a eu pas mal d’hésitations. Les jours d’entrainements ayant changés, cela devenait vraiment compliqué pour moi. Mon intention n’était toutefois nullement d’aller jouer ailleurs, malgré une proposition intéressante que j’avais reçue. »

Mais comme le dit si bien l’adage: s’il y a problème, il y a solution. « J’ai cherché avec mon coach, Michel Nihon, la meilleure solution, quitte à aller parfois m’entrainer avec l’équipe P4. Mon frère Xavier y joue, ce n’est donc pas une corvée pour moi » continue Marc. « J’ai donc bien réfléchi et Michel Nihon a toujours les mots justes. De plus, je n’avais pas envie de quitter mes amis.« 

A l’heure du grand carrousel des transferts, voir un gaillard de la trempe de Marc Jacot rester fidèle à son club ne peut que donner le sourire aux nombreux supporters de l’Etoile et aux amateurs de basketball.

Quand Valéry Borgers et Arlon jouaient en… D2 luxembourgeoise


Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Cette fois, notre sémillant chroniqueur se penche sur les liens qui unissent le basket liégeois et luxembourgeois.


L’évènement vous a sans doute échappé, mais c’est ce week-end que se disputaient les finales de la Coupe de Luxembourg. Le basket principautaire n’y était pas totalement étranger puisque les deux rencontres (féminine et masculine) étaient animées par les anciennes et non moins excellentes pom-pom girls de Pepinster. Qui, si je ne m’abuse, sont originaires de la région d’Oupeye. Voilà qui me permet de faire la liaison avec certains souvenirs ayant trait à un Grand-Duché… dont je couvre dorénavant les championnats de basket et de football pour un magazine sportif de là-bas. 

Au milieu des années ’80, je coache les « Mauve et Blanc » du prestigieux ( ?) Sporting de Francorchamps. Je suis, aussi, en excellentes relations avec l’arbitre et architecte esneutois Henri Poncin qui est devenu, depuis peu, président du club d’Arlon (4e Nationale) où il s’est établi pour raisons professionnelles. Il m’invite à son tournoi de fin de saison. Ne respectant rien, nous éliminons d’emblée la formation locale avant de prendre le meilleur, en finale, sur une 2e Nationale luxembourgeoise. Il est vrai sans son habituel Américain de service. Nous, la « bête » petite P2 liégeoise en provenance du plateau fagnard… Du coup, l’homme fort du cru me propose d’entrainer, dès l’été suivant, son équipe. A des conditions plus qu’intéressantes, croyez-moi. Mais, n’étant pas un bouffeur de kilomètres au volant, je décline l’offre. Quelques années plus tard, le Grivegnéen, Patrick Lallemand, y remplira la même fonction. Ca me rappelle que le Luxair Arlon programmait, comme par hasard, ses duels à domicile le dimanche dès 10 heures du matin. Pas vraiment l’idéal quand vous deviez quitter la Principauté, le Namurois ou le Hainaut à la fine pointe de l’aube. Qui plus est… en plein hiver. 

Dans ce contexte, on se souviendra encore que Julien Marnegrave driva, de 2003 à 2005, la phalange de Contern (D1). Soit, un aller-retour à partir de Jupille de 380 bornes. Quant à Jean-Pierre Fransquet (que j’ai bien connu à Esneux), il fit monter le Nitia Bettembourg au sein de l’élite grand-ducale en 2009. Soit, un aller-retour à partir de son domicile condruzien de 320 bornes. Il n’en demeure pas moins que la plus belle histoire de ces traits d’union entre nos deux pays concerne sans conteste Valéry Borgers. Cadre dans une banque de la capitale, il a évolué plusieurs saisons au Pall Arlon. Club qui avait obtenu l’autorisation de disputer le championnat grand-ducal. Dès la première année, l’actuel ailier de Spa et les siens s’ouvraient les portes de la D2. Le meilleur restait à venir car, en 1/8e de finale de la Coupe, ils sortaient sans ménagement Mersch, sociétaire de l’élite. Au tour suivant, ils héritaient de… Bettembourg signant un parcours remarquable au plus haut niveau. Le règlement de la FLBB ne permettant qu’un seul renfort étranger, le « Bobelin » était retenu par son mentor pour endosser ce rôle. Bonjour la pression ! On était exactement le 18 décembre 2007. Dans une salle arlonnaise en folie, « Val » et sa bande menaient 64-41, au repos, et partageaient toujours l’enjeu à l’entame de l’ultime ligne droite. C’est alors que Phil Frank, l’US d’en face, prenait les derniers échanges à son compte (38 points au total) et évitait à sa formation d’adoption une cinglante humiliation : 86-90, « on the buzzer ». Le patron sur le terrain de la Fraineuse venait de louper d’un fifrelin, ce soir-là, une incroyable demi-finale de la Coupe de Luxembourg…


Michel CHRISTIANE


Crédit photo: Charnikon Prod.

« Nous étions trop nerveux »


Dans le match au sommet entre Bellaire et Welkenraedt, ce sont les visiteurs qui l’ont emporté, prenant une option sans doute décisive sur le titre en P2A.


L’enjeu du match au somment entre Bellaire et Welkenraedt était limpide: une option sans doute déterminante sur le titre en P2A. Dans leurs installations, les Blue Rabbits ont déjoué. « Nous n’avons pas su mettre la balle dans l’anneau » soupire Gael Colson. « Nous nous sommes ch*** dessus. Tout le monde était nerveux, moi le premier. »

Menés à la pause, les locaux laissaient la victoire, 74-84, à une équipe de Welkenraedt bien plus réaliste. « Quand tu shootes à moins de 15% à trois points et que tu galvaudes 21 lancers-francs, cela devient compliqué » regrette Gael. « A l’inverse, nos adversaires n’ont rien raté sur la ligne de réparation alors que nous n’avons pas su jouer assez vite. C’est vraiment dommage de s’incliner ainsi devant une salle comble.« 

« Difficile mais pas impossible »


Game day à Ans ce dimanche. La P2 disputera un match crucial contre Waremme et la R2 locale, terriblement déforcée, recevra Vieux Campinaire.


Conditions difficiles pour la R2 d’Ans ce dimanche. « Cela sera compliqué face à Vieux Campinaire. Nous ne serons que six, plus des jeunes » nous informe Stéphane Mossay. « Nous devrons simplement rester concentrés et soudés en défense tout en jouant juste devant.« 

Malgré ce souci d’effectif, le scoreur maison ne se présente pas en victime consentante. « Nous sommes capables d’aller chercher la victoire en équipe et c’est ce que nous ferons » assène Steph. « En étant aussi peu nombreux, chacun pourra jouer « libéré » car rassuré sur son temps de jeu.« 

Mission ardue aussi pour la P2 locale, à la lutte pour le maintien. Les Verts recevront Waremme, la formation en forme de ce deuxième tour. « Notre seul adversaire, c’est nous » nous affirme Benjamin Mignon. « Si nous contrôlons le rebond et poussons la balle, nous aurons des contre-attaques qu’il faudra convertir. Si nous travaillons collectivement des deux côtés du terrain, la partie sera plus simple pour nous. La victoire sera difficile à aller chercher mais, si nous remplissons les conditions évoquées, tout est possible!« 

Alleur recherche des joueuses


Le BC Alleur recherche des joueuses pour ses différentes équipes.


Le BC Alleur recherche des joueuses pour ses différentes équipes d’âges en U16, U15, U14, U13, U12 et U10.

Les joueuses intéressées peuvent participer à des entrainements le jeudi 21 mars et les vendredis 29 mars et 5 avril.

Tous les renseignements utiles se trouvent sur l’affiche (photo).

« Nous traversons un passage à vide »


Voici quelques semaines, Aywaille semblait idéalement placé pour s’emparer de la seconde place en P2B. Quelques défaites ont considérablement changé la donne et les Aqualiens veulent profiter d’un déplacement à Tilff pour renouer avec la victoire. Yorick Godin fait le point pour Liège & Basketball.


Yo, alors que vous sembliez idéalement placés pour vous emparer de la seconde place en P2B, vous venez d’enregistrer plusieurs défaites de rang. Comment expliques-tu cela?

Depuis quelques temps, l’équipe traverse un passage à vide. Nous comptons beaucoup de blessés. Urbain est out, Grignet aussi et cela fait désormais deux semaines que je suis sur la touche. Du coup, nous ne sommes plus très nombreux aux entrainements, nous ne savons plus nous entrainer en cinq contre cinq et nous perdons nos automatismes.

Ce dimanche, vous vous rendrez à Tilff pour un petit derby. Quelles seront les clés de ce match?

Nous devrons proposer une grosse défense, ne pas laisser nos adversaires prendre feu et tâcher de jouer libérés.