Seul Bernal a pu reprendre du temps à Alaphilippe au terme de la première alpestre. Le Tour du Français, toujours en jaune, et de sa formation belge est une une sacrée réussite!
« Quoiqu’il arrive notre Tour est réussi avec trois victoires d’étape et ce maillot jaune » soulignait Patrick Lefevere lors de la journée de repos. « Julian (ndlr: Alaphilippe) me surprend en effet. Il va essayer de garder son maillot jaune, mais s’il n’y parvient pas, ce n’est pas grave, notre Tour est déjà réussi. »
Heureusement, la belle histoire de ce Tour de France s’est poursuivie au terme de la première étape alpestre pour le Français qui conserve le maillot de leader bien au-delà des espérances affichées en début d’épreuve. Une surprise – même si le terme est inexact – et un accomplissement logique pour ce coureur généreux et présent du début à la fin de la saison.
Néanmoins, si la probabilité de voir le coureur de Deceuninck ramener a tunique irisée à Paris augmente au fil des jours, les étapes de ces vendredi et samedi – des étapes courtes en haute altitude et avec arrivée au sommet – risquent de se révéler indigeste pour de nombreux coureurs dont l’actuel leader. « Alaphilippe risque de coincer dans les Alpes. Il faut reconnaitre qu’il n’a pas non plus une équipe autour de lui – comme Ineos par exemple – pour s’occuper de la gestion de la course. Ceci dit, il a encore franchi un échelon et le jour où il décidera de se préparer spécifiquement pour le tour, il deviendra un sérieux prétendant » analysait pour nous Arnaud Pinte mercredi.
Toutefois, Alaphilippe n’a cessé de surprendre au fil des jours. Et s’il continuait….? Et qui sait si cette édition du Tour n’aura pas donné des idées au D’Artagnan du peloton et à sa formation. C’est en tout cas ce cyclisme généreux, offensif et spectaculaire que les amateurs auront savouré tout au long de l’épopée en jaune du coureur de Deceunick-Quick Step. « Un Tour de France enfin digne du Tour de France. Cela bouge dans tous les sens, c’est le vélo comme on veut le voir » concluait John Vanoost pour Liège & Basketball.
Pour Liège & Basketball, Florian David fait le bilan de la saison vécue par la P2 d’Aubel et évoque les prochains défis qui le motivent. Interview.
Florian, quel bilan dresses-tu de la campagne écoulée?
Je suis un peu déçu car nous visions secrètement le titre mais notre manque de rigueur nous en a empêché et nous avons terminé à la sixième place, ce qui est bien en-dessous de nos objectifs initiaux.
De quoi es-tu fier?
Je suis tout de même fier de notre groupe. Malgré nos mauvais résultats, nous sommes restés unis comme un seul homme. De plus, j’ai pas mal été au fond du trou, je n’arrivais plus à rentrer un shoot et j’ai du payer beaucoup de tournées (rires). Pourtant, l’équipe m’a toujours soutenu, telle une vraie famille, et j’ai pu finalement me relever et terminer meilleur marqueur de la team, juste devant Remacle.
Quels moments forts garderas-tu en mémoire?
Ceux-ci se déroulaient régulièrement en troisième mi-temps où nous étions bien plus performants que nos adversaires, à défaut de l’être sur le terrain.
Quelles seront vos ambitions la saison prochaine?
Nous espérons faire mieux que cette année pour prouver à tous que nous avons un rôle à jouer en P1. Nous viserons donc le titre. Et vu la ferveur autour du weekend All Star à Ninane, j’aimerais me montrer sous mon meilleur jour l’année prochaine et être sélectionné.
La grande bagarre s’annonce ce jeudi avec l’ouverture du triptyque alpestre. Pierre Philipkin, passionné de cyclisme et intérieur shooteur de La Spéciale Aywaille, livre ses impressions à Liège & Basketball.
Pierre, comment juges-tu ce Tour de France à quelques jours de l’arrivée?
C’est un tour super ouvert, il y a encore plein de favoris qui peuvent prétendre au maillot jaune. Même pour le spectateur neutre, ce Tour est captivant.
Quid des performances des Belges?
Ils font un super tour avec trois victoires d’étape. C’est fantastique et nous avons une belle relève avec les Van Aert, Evenepoel et d’autres qui viendront encore dans les années à venir.
Surpris par la résistance offerte par Alaphilippe pour conserver son maillot?
Il m’impressionne: quel courage! C’est beau à voir, je suis surpris par son courage et sa force à grimper mais il sera, je pense, trop juste pour le finish.
Ce n’est pas le seul Français à s’illustrer positivement…
Oui, Pinot devient le grand leader du cyclisme français. Il va aborder les Alpes, son terrain de prédilection, en pleine confiance.
Qui vois-tu revêtir la tunique jaune dimanche sur les Champs Elysées?
Thomas et Bernal peuvent nous surprendre encore. Cette troisième semaine sera difficile, les kilomètres parcourus pèsent dans les jambes de tous les coureurs et tous peuvent connaitre une défaillance, même Pinot. En tout cas, cette édition est déjà une belle réussite et c’est un des plus beaux Tours, si pas le plus beau, depuis des années.
C’est aujourd’hui que la grande bagarre pour le général va commencer après deux étapes de transition. Yves Dehousse, qui a assisté en direct au contre-la-montre par équipes à Bruxelles, revient sur ce Tour de France passionnant.
« Je viens de reprendre le cours du Tour après une très belle semaine en Bretagne et après avoir assisté en direct au contre-la-montre par équipes à Bruxelles » nous confiait, mardi, Yves Dehousse. « Les Belges peuvent rivaliser pour certains classements annexes – comme le maillot à pois – mais, en plus, on les voit tous les jours à l’attaque avec quelques jolis faits d’armes.«
L’histoire qui passionne les foules, c’est l’épopée en jaune d’Alaphilippe. « Le Français finira sur le podium mais mon favori demeure Thomas » annonçait Yves. « Le plus fort est pourtant, selon moi, Bernal mais fait partie de la même équipe que le dernier maillot jaune qui reste le leader de sa formation. »
Avant le triptyque alpestre, le suspens est à son comble. « Ce Tour va se terminer avec cinq coureurs en moins de trois minutes et aucun Belge dans les vingt-cinq premiers, en attendant le jeune prodige Evenepoel promis à de grandes choses dans trois ou quatre ans » concluait le coach des derniers vainqueurs des Playoffs de première provinciale.
Julien Wéry dresse le bilan de la saison écoulée, tant pour son équipe P3 que pour l’ensemble du club de Grâce-Hollogne, et annonce les futures ambitions des Buffalos.
Julien, quel bilan fais-tu de la campagne écoulée?
L’objectif initial était de montrer une amélioration par rapport à l’année précédente afin de continuer notre progression. On peut donc dire que cet objectif est atteint grâce à cette troisième place et les cinq défaites enregistrées.
De quoi es-tu fier?
En tant que très jeune club, je suis, avant-tout, fier de voir l’évolution positive et croissante du club, à tous les niveaux. Outre les résultats positifs de l’équipe fanion, je constate surtout que le Buffalo Grâce-Hollogne est devenu un club à part entière et que le projet global du club est en excellente voie.
As-tu des regrets?
Même si l’objectif du club est atteint, le mien l’est nettement moins. En effet, j’estime que nous sommes en droit d’avoir des regrets. Nous terminons sur le podium avec 5 défaites, et le champion est sacré avec le même nombre de revers que nous. Certes, nous avons réalisé une très belle saison mais quand nous sommes à notre place, nous ne pouvons qu’en vouloir davantage! Nous avons fait preuve de suffisance dans les gros matchs. J’espère que l’on parviendra à corriger le tir pour le prochain exercice!
Quels moments forts conserveras-tu en mémoire?
Le voyage en car à Henri-Chapelle et la mobilisation générale du club est sans conteste le grand moment de la saison! Tout le monde était aux couleurs des Buffalo’s et j’espère pouvoir remettre le couvert la saison prochaine, à la seule différence près d’être à la hauteur sur le terrain!
Que penses-tu du niveau de la P3?
Globalement, les championnats sont agréables. Chaque équipe présente des armes différentes. Il faut s’adapter entre des jeunes formations qui courent beaucoup et d’autres qui sont plus organisées et rugueuses. C’est un championnat qui nous convient plutôt bien, étant donné que nous ne nous entrainons qu’une fois par semaine.
Quels seront vos objectifs la saison prochaine?
Depuis la création du club en 2015, nous avons réussi à améliorer nos résultats en championnat chaque saison. Pour faire mieux, nous devrons donc terminer deuxièmes ou totaliser un maximum de 4 défaites. Dans ces conditions, nous ne pouvons ambitionner que la montée. Nous jouerons donc le coup à fond et verrons cela à l’autopsie.
a 17e étape de ce mercredi mènera les rescapés du Tour à Gap. Dont les amateurs de « cuir orange » défendent les couleurs du Gap Alpes du Sud Basket. Principale caractéristique : le club est aux mains d’un triumvirat exclusivement féminin, via une présidente, une secrétaire et une trésorière. A propos de dames, les Gapençaises ont été battues, au printemps, par Barcelonnette, en finale du comité des Alpes du sud. Les garçons, eux, terminent une saison tranquille (8e) en Régionale 2. Ceux-ci comptèrent dans leurs rangs, en 09/10 (N3), un certain Salomon Sami. Un international centrafricain passé par l’ASVEL (de 1997 à 2000) et qui est maintenant à la tête d’un groupe de dunkers fous qui s’est déjà produit sur les parquets de NBA. Sans oublier Florian Hessique (Gap 09/10) qui est devenu… acteur-réalisateur. Avec bonheur car son film « La Légende » a ouvert l’Ecran Juniors, au festival de Cannes l’an passé alors que Patrick Préjean décrochait la palme du « meilleur second rôle » dans une autre compétition cinématographique.
Avant la grande explication dans les Alpes et juste après une nouvelle victoire d’étape d’une équipe belge, Arnaud Pinte livre ses impressions sur une passionnante édition du Tour de France.
Arnaud, que penses-tu de cette édition du Tour de France?
C’est une édition bien plus passionnante que les années précédentes. Les absences de Froome, mais aussi de Dumoulin, changent la donne.
Comment juges-tu les prestations des Belges?
Pour les Belges, ce Tour est d’ores est déjà réussi! La cerise sur le gateau serait une nouvelle victoire d’étape et, le top du top, serait de ramener le maillot à pois à Paris!
T’attendais à de telles performances d’Alaphilippe?
Non, cela ne me surprend pas mais, pour moi, le Français risque de coincer dans les Alpes. Il faut reconnaitre qu’il n’a pas non plus une équipe autour de lui – comme Ineos par exemple – pour s’occuper de la gestion de la course. Ceci dit, il a encore franchi un échelon et le jour où il décidera de se préparer spécifiquement pour le tour, il deviendra un sérieux prétendant.
Qui vois-tu émerger?
Je ne vais pas citer un mais bien deux coureurs: les deux Ineos restent les favoris. Thomas a l’expérience et peut sortir un grand numéro. Quant à Kruiskwijk, c’est tout ou rien!
A qui va ton coup de coeur?
Mon coup de coeur, c’est Pinot! Un podium serait plus que mérité pour lui et il peut se permettre de rêver encore davantage. Je lui dis bravo, ainsi qu’à Alaphilippe pour l’animation de la course depuis le début de ce Tour. Il faut reconnaitre que le cyclisme franco-belge est au top cette année.
C’est une belle aventure californienne qu’auront vécue les participants du stage Game Time de Los Angeles.
« La Californie, la Californie, Mais la Californie est si près des îles qu’en fermant le yeux tu pourrais la voir, Du fond de ton lit, La Californie, la Californie » chantait Julien Clerc. Les participants du Stage Game Time à Los Angeles n’ont pas du fermer les yeux mais, au contraire, les ouvrir bien grands pour découvrir la tentaculaire métropole de ce grand état américain.
C’est une magnifique aventure qu’auront vécu les stagiaires et les moniteurs de Game Time lors d’un stage mémorable à Los Angeles. Dans la « Cité des Anges », les Liégeois auront allié basket, culture et amusement, tout en progressant dans la langue de Shakespeare. Un mélange savamment équilibré et qui a ravi tous les participants.
Malibu beach, Venice Beach, la jetée de Santa Monica, Universal Studio, le parc aquatique « Raging Waters », l’université de UCLA: autant de lieux visités qui laisseront de superbes souvenirs aux stagiaires et aux coachs, qui ont ainsi pu découvrir idéalement la mégalopole californienne.
Bien évidemment, le basketball était au centre des débats, avec des entrainements de qualité mais aussi un match de WNBA entre Los Angeles et les Washington Mystics. Une rencontre lors de laquelle la communauté Game Time était assise dans la même tribune que Trae Young, le pétard ambulant des Atlanta Hawks. Une expérience inédite et, évidemment, fort appréciée.
Pour plus d’informations concernant les activités organisées par Game Time, n’hésitez pas à consulter leur excellent site internet ici.
* « La Californie » est une chanson de Julien Clerc sortie en 1969.
Cette saison fut celle de l’éclosion en seniors à Cointe pour Victor Letihon. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de cet étudiant en droit, passionné de basket et de voyages, qui évoluera à Visé à partir d’août prochain.
Victor, peux-tu nous retracer ton parcours basket?
J’ai commencé à pratiquer ce sport à Esneux, jusqu’en poussins. J’ai alors rejoint Comblain qui est mon vrai club de coeur. Je suis resté là jusqu’en pupilles avant de prendre la direction de Ninane. Durant mes trois saisons chez les Calidifontains, je me suis beaucoup blessé. En deuxième année minimes, je suis parti à Liège Basket où cela s’est très mal passé. Je n’ai jamais joué, on ne me faisait pas du tout confiance malgré que je participais à quatre ou cinq entrainements par semaine. C’était difficile à encaisser moralement. La dernière année, j’ai été viré des U18 par Liège, sans raison, où l’on m’a affirmé que j’avais le niveau P4 et que je n’irai jamais plus haut. J’ai donc fini la saison en P3 et j’ai contacté Ludo Humblet que je connais bien pour aller m’entrainer avec Cointe jusqu’au terme de la saison. J’ai vraiment accroché avec le groupe, Ludo m’a donc proposé de faire P2 et de venir m’entrainer avec la R1 ainsi que de venir sur le banc pour les matchs.
Cette dernière saison marque justement ton éclosion en régionale. Etait-ce ton objectif?
Non, je ne suis pas du tout venu avec l’idée de jouer en R1. J’étais venu avec l’objectif de retrouver du plaisir, de jouer et de bien évoluer grâce aux entrainements R1. Je désirais aussi prouver que Liège avait tort. Je ne m’attendais pas à ce que cela se passe aussi bien. Et, surtout, de trouver deux groupes aussi géniaux.
Comment juges-tu ta saison en P2 et en R1?
En deuxième provinciale, j’ai réalisé de bonnes prestations et scoré plus de vingt points à plusieurs reprises. J’estime que je dois encore arriver à être plus constant, de supprimer les quelques matchs « sans ». Le coach m’a vraiment donné beaucoup de confiance et c’était ce dont j’avais besoin. En première régionale, je n’ai d’abord joué logiquement que des bribes de match de temps en temps. Ensuite, il y a eu le match de Coupe contre la R2 de Neuville où j’ai inscrit près de trente points: ce fut un déclic pour moi. En fin d’année, suite à l’absence de Baeri, j’ai bénéficié d’un temps de jeu conséquent lors de certaines rencontres et j’ai bien saisi ma chance. Cette saison était inespérée et fut une vraie « vengeance ».
Tu as décidé de quitter les Grenouilles et de rejoindre Visé, en R2. Pourquoi avoir fait ce choix?
J’ai reçu quelques offres et celle de Christophe Grégoire m’a séduite. Cela me plaisait bien de rester avec son fils, Maxime, avec qui je jouais déjà cette année et avec mes études (ndlr: droit à l’ULg), cela devenait trop compliqué de jouer dans deux équipes, je voulais me concentrer à fond sur une seule. Le projet visétois est de former une bonne équipe de deuxième régionale et de jouer les Playoffs dans les années à venir. Cela me permettra de me développer en même temps que l’équipe. J’en ai discuté avec Ludo Humblet qui m’a bien conseillé dans mon choix.
Justement, en quoi Ludo t’a-t-il aidé dans ta progression?
Il m’a toujours distillé plein de conseils, il a continué à me former. Plus globalement, c’est toute l’équipe de Cointe qui m’a abreuvé de conseils, tous mes coéquipiers furent toujours très positifs lorsque je jouais. Ludo m’a vraiment donné ma chance et je ne sais pas où j’en serais si je n’étais pas venu à Cointe la saison dernière.
Quels seront tes objectifs la saison prochaine?
Tout d’abord, de confirmer mon évolution aperçue lors de la saison qui vient de s’achever. J’aspire également à gagner en expérience dans ce qui sera seulement ma seconde année en hommes. Ensuite, collectivement, je sais qu’il y aura beaucoup de concurrence mais pourquoi ne pas aller chercher une place en Playoffs? Cela pourrait être un bel objectif.
Qu’est-ce qui te plait dans ce sport?
Ce qui me plait le plus, c’est l’adrénaline que les gros matchs procurent ainsi que les fins de matchs serrées. C’est finalement pour vivre ces instants là que nous nous entrainons.
Comment te définirais-tu en tant que joueur?
On m’avait toujours mis dans la catégorie « shooteur » mais, cette saison, j’ai vraiment appris à diversifier mon jeu. J’ai commencé à jouer meneur avec la R1 des Grenouilles. J’aime bien scorer mais j’aime aussi lâcher la balle car un assist, cela rend deux personnes heureuses. Enfin, j’aime vraiment bien disputer des matchs où la tension est palpable, où les deux équipes mettent beaucoup de pression.
Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à la balle orange?
Il y en a beaucoup, notamment mon buzzer pour arracher les prolongations en P2 cette saison contre Atlas. C’est le genre de moments dont on rêve en étant enfant. Un de mes meilleurs souvenirs reste toutefois le trois points clutch de Ray Allen avec Miami en finale NBA (ndlr: face aux Spurs en 2013). Je m’étais levé la nuit pour regarder ce game.
Quels sont tes basketteurs préférés?
Celui que j’affectionne le plus, c’est LeBron James. Depuis que je suis tout petit, c’est mon joueur préféré. J’adore sa capacité à sortir un gros match dès que cela s’avère nécessaire. Si l’équipe est dans une situation difficile, il mettra cinquante points. Il a aussi cette qualité de pouvoir rendre ses coéquipiers plus forts. Un des joueurs que j’aimais le plus était Ray Allen. En mars dernier, j’ai eu l’occasion de voir jouer LeBron au MSG. Il était tellement facile quand il a joué… Même si Hezonja l’a contré au buzzer.
As-tu d’autres passions dans la vie?
J’aime beaucoup voyager. J’ai la chance d’avoir des parents qui me font visiter le monde entier. J’adore découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux lieux.
Aujourd’hui, une échappée à… Limoux, une ville qui a a accueilli A.C. Green, l’IronMan de la NBA, pasteur à ses heures perdues.
La cité occitane est réputée pour le rugby et, surtout, pour sa Blanquette. Il n’en demeure pas moins que Limoux a accueilli une des stars mythiques de la NBA : AC Green qui a été tout de même 3 fois champion avec les Lakers et détient toujours le plus grand nombre de matches consécutifs au sein de la ligue US : 1.192. Mais, comment une telle personnalité a-t-elle débarqué dans cette entité d’à peine 10.000 âmes ? « En 2013, nous avons décidé d’organiser un match exhibition afin de booster le basket dans notre commune », raconte Jason Clark, « Par hasard, j’ai appris qu’AC Green venait en France à ce moment et je lui ai proposé de venir chez nous. A mon grand étonnement, il a répondu par l’affirmative. » Et, le samedi 22 juin de cette année-là, notre homme prenait un malin plaisir à évoquer ses principaux souvenirs à l’Olympie, de Limoux. Dont celui-ci : « Au cours du game 2 de la finale 91, je me retrouve en défense sur Michael Jordan qui s’envole à l’anneau et reste, comme d’habitude, suspendu dans les airs. Tout ce que j’aurais pu faire, c’est de lui demander un autographe… »