« Montrer que j’ai ma place sur un parquet de D1 »

C’est l’autre belle histoire liégeoise: le retour au Country Hall de Justin Kohajda. Le nouveau pivot de Liège Basket se confie à Liège & Basketball. Entretien.

Justin, qu’est-ce qui t’a convaincu de signer à Liège?

La situation car je ne voulais pas me retrouver dans un club lointain à l’étranger dans de mauvaises conditions ou dans une division inférieure. Je voulais absolument rester en D1 et dans un noyau professionnel. Liège pouvait m’offrir cela.

Qu’espères-tu de cette saison?

J’espère simplement passer une bonne saison sans blessure et pouvoir m’épanouir dans ce que je fais le mieux, sans prise de tête. J’aspire juste à jouer, à avoir également davantage de temps de jeu pour continuer à évoluer et à développer mon jeu.

Quelles sont tes envies pour ce retour au Country Hall?

Je veux amener ma combativité à chaque match, me battre pour ceux qui me font confiance – en l’occurence les coachs et le club dans son ensemble – et montrer, même si je n’ai rien à prouver à personne, que j’ai ma place sur un parquet de D1.

Première réussie pour les White Tigers

Pour leur première rencontre de championnat, les White Tigers n’ont pas fait dans la dentelle en explosant Malmédy 110 à 18.

Premier match de championnat pour le tout nouveau matricule de White Tigers Basket et première victoire. Un succès très large, 110 à 18, contre Malmédy qui confirme que Pironet (14 points), Stoffels (27 pions) et leurs coéquipières joueront les premiers rôles cette saison en troisième provinciale.

L’étrange Malick Fall

Les Carnets du basketteur saison 3! Tout au long de cette troisième année, notre sémillant chroniqueur vous proposera d’aller à la rencontre de personnages ayant marqué notre basket principautaire. Souvent au travers d’entrevues toujours révélatrices de leur personnalité. C’est parti pour le premier carnet de cette nouvelle saison.

Drôle de coïncidence : il y a quasiment 5 ans jour pour jour, je mettais le cap, pour La Meuse, sur Pepinster et plus précisément sur sa « salle du bas ». Le 3 septembre 2014, donc, je découvrais l’aussi timide qu’impressionnant Malick Fall. Le garçon était né en ’92 à Dakar et avait passé toute sa jeunesse au Sénégal. Vu sa taille (2,11 m), il était vite repéré par les scouts européens qui lui trouvaient de l’embauche à Grenade. Cette fois, ce sont les dirigeants de la fédération espagnole qui reniflaient le bon coup. Pour preuve, il obtenait sa naturalisation moins d’un an après son arrivée au pays de la paella. Dans la foulée, il était retenu aux seins des sélections ibériques U18 et 20. Pendant ce temps, il ralliait Malaga où il côtoyait au quotidien Sinanovic, passé par le Paire de 2003 à 2005. « J’ignorais que Nedzad avait joué ici », me confiait-il, « Il faut dire que, même moi, je devais lever la tête pour lui parler. » Pour info, Sinanovic – aujourd’hui à Valladolid – culmine à 222 centimètre au-dessus du niveau de la Hoëgne…

Le moins que l’on puisse écrire est que Malick ne brillait pas par un enthousiasme dévastateur. « Nous avons dû le recadrer à plusieurs reprises en raison de son manque flagrant de motivation », se souvient d’ailleurs Jérôme Jacquemin. On l’aura compris, ce grand espoir (au propre comme au figuré) allait vite se transformer en éternel désespoir. Pour s’en convaincre, il suffit de prendre connaissance de son parcours professionnel : après la région verviétoise, il transitait par ces clubs de seconde zone que sont Lognono (Esp), Drede (All), ou encore, Moron, près de Séville.

Et, à l’évidence, il ne sera pas avocat lors de sa reconversion. J’en veux pour preuve la brièveté de notre premier entretien pepin : « Excusez-moi, mais je ne parle pas anglais et encore moins français », nous prévenait-il dans un espagnol assez approximatif, « Je ne connais que mon dialecte sénégalais. » Et de poursuivre plus par le geste que par la parole : « C’est la première fois que je viens en Belgique. Il y fait fort froid, mais on m’a dit que cela ne durerait pas. » Et de tourner les talons…

Mon interlocuteur (très éphémère) a néanmoins effectué deux autres apparitions sur nos parquets. C’était en 2015 à Fleurus ainsi qu’à Ypres en 16/17 avant d’y signer son retour cet été où il a comme équipier un certain Louis Hazard (Pepinster 14 à 16 et Liège 16 à 18). Autrement dit, il faisait partie de l’équipe flandrienne s’étant payé le scalp (81-64), le week-end dernier, de Tongres et de ses Principautaires. Sans pour autant y casser la baraque : 3 points, 4 rebonds !

Michel CHRISTIANE

« C’est génial de commencer ainsi, cela met en confiance »

Stavelot n’a pas fait dans la dentelle en explosant Dison 81 à 33.

Face aux Disonnais, Stavelot a assumé son statut de favori de P3A en s’imposant très largement 81 à 33. « La reprise de la seconde période a fait très mal mentalement à notre adversaire » avance Quentin Desert. « Nous avons clairement haussé notre agressivité. Quand nous jouons à 100% en nous occupant de notre basket, nous sommes bons.« 

Un début de saison idéal pour les promus. « Nous avons eu un très bon pourcentage aux shoots et l’envie était davantage présente de notre côté. C’est génial de commencer ainsi le championnat. Toute le monde a joué et scoré, cela met en confiance » conclut l’ancien Bobelin.

« Montegnée ne sera pas facile à battre »

Face aux promus de Montegnée, les Buffalos de Grâce-Hollogne ont souffert mais ont su éviter le faux-pas. Hervé Odeurs débriefe la première victoire de sa formation.

Hervé, satisfait de cette première victoire contre Montegnée, 70-65?

Effectivement, c’est une belle victoire car Montegnée ne sera pas facile à battre.

Vous n’étiez pourtant pas encore au complet?

Non. Après une préparation plus que compliquée suite à des absences régulières, il nous manquait encore deux joueurs pour affronter les promus.

Quels furent les moments forts de cette rencontre?

Nous avons eu du mal à commencer le match et nous avons subi l’agressivité de notre adversaire. Dans le milieu du deuxième quart, nous sommes passés en zone et avons alors recollé au score. En seconde période, par séquences, nous avons pu développer notre jeu de transition, ce qui nous a permis de passer devant. Ensuite, trois triples – deux de Wéry et un de Pierre Etienne – ont porté notre avance à dix unités. Nous avons par après bien géré la fin de rencontre.

« Fier du premier match en P2 des six guerriers des US Awans

A Harimalia et pourtant en effectif réduit, l’US Awans n’a pas loupé ses débuts en deuxième provinciale et remporté le duel des promus. Reportage.

« Nous nous sommes rendus à Harimalia avec six joueurs » nous informe Eric Herben. « En effet, j’avais six absents: deux demoiselles d’honneur (rires) à un mariage, deux blessés, un retenu par le boulot et un en vacances. » Pas l’idéal pour disputer la première rencontre de championnat à cet échelon pour les récents champions de P3C.

Néanmoins, les promus parvenaient à tirer parti de ces circonstances défavorables. « Nous avons profité de ce qui semblait être un désavantage au départ pour semer le doute à Harimalia et cela a fonctionné » sourit le coach victorieux. Le premier quart était en faveur des visiteurs mais le groupe d’Alain Demarteau profitait de second quart pour virer en tête à la pause 30-27.

La reprise était en faveur d’Awans qui tenait bon dans le dernier quart pour s’imposer 64-67. « Tout au long du match, nous avons été intransigeants en défense et avons provoqué des fautes en attaque » ajoute Eric. « Il s’agit d’un superbe match des six guerriers présents. Notre préparation a porté ses fruits car mes joueurs ont tenu le coup physiquement face à l’armada des locaux. » Et de conclure: « Je suis très fier de ce premier match en P2 des US Awans. »

Score: 10-14, 20-13, 16-23, 17-17.

US Awans: Alex Brassine 9, Thomas Degueldre 10, Chris Leblond 13, Greg Hubert 9, J-F Gens 11 et J-L Meiresonne 15.

« Toussaint, Thiry et François sont de vrais renforts »

Première sortie réussie pour Tilff à Awans. Yannis Bouvier passe à l’interview.

Yannis, vous avez parfaitement démarré votre championnat avec une victoire 58-69 à Awans.

Je suis très content de la victoire car elle est avant-tout le fruit d’une performance collective.

Comment s’est déroulée cette rencontre?

Nous avons maitrisé le match du début à la fin même si nous nous sommes faits peur inutilement lors du quatrième quart-temps en laissant revenir notre adversaire dans le match alors que nous comptions vingt points d’avance. Awans est une équipe très costaude en-dessous mais à qui il manquait de la précision aux shoots extérieurs. J’avais prévenu mes joueurs que la clé de ce match serait notre présence au rebond défensif et cela s’est vérifié durant la rencontre.

Outre la victoire, quels sont tes autres motifs de satisfaction?

Je suis aussi très heureux de l’intégration des trois nouveaux: Gilles Toussaint, Nicolas Thiry et Leopold François. Ce sont de vrais renforts sur le terrain et en dehors. Alors, évidemment, il y a encore beaucoup de choses à améliorer – comme notre pourcentage aux lancers-francs par exemple – mais j’ai confiance dans ce groupe. Nous avons tout pour passer une bonne saison de basket.

« Un bon esprit d’équipe avec le mélange vieux/jeunes »

Weekend parfait pour Aurélien Dykmans et Saint-Louis en P1 et P2.

Le weekend d’Aurélien Dykmans fut idéal pour démarrer la saison. En première provinciale, le jeune Collégien a collé seize points à la défense des Blue Rabbits. Menées 39-45 à la pause, les troupes de Marc Demoulin livraient un troisième quart de folie pour inverser la tendance. Dans la dernière ligne droite, Froidmont (26 points) et ses coéquipiers poussaient pour recoller au score mais Muller (20 pions), Hamaide (11 unités) et leurs partenaires tenaient bon et s’imposaient 85-81.

En deuxième provinciale, les promus de Saint-Louis se déplaçaient au 4A Aywaille, l’un des favoris de P2B. Là aussi, les Collégiens l’ont emporté, 78-80. « Nous avons bien débuté le match en prenant rapidement dix points d’avance » souligne Aurélien Dykmans avant de mettre en avant la recette du succès de Saint-Louis. « De gros shoots aux bons moments, une défense béton et, surtout, un bon esprit d’équipe avec le mélange vieux/jeunes. »

Victorieux de leur premier déplacement de la saison et pour le premier match du groupe à cet échelon, que vise les récents champions de P3A? « Jouer chaque match à fond en espérant que cela nous mène vers le haut du classement » avance Aurélien. Nul doute que cette équipe n’a pas fini de nous étonner.

Débuts « loupés » LAAJ et Saint-Louis, victoire pour Liège

Tant Saint-Louis que LAAJ ont loupé leurs débuts en championnat. Liège Basket a lui décroché une première victoire.

Point commun entre Saint-Louis et LAAJ ce weekend? Une défaite pour démarrer le championnat. Les gars de Tony Fernez se sont faits surprendre à domicile par Ciney 64-71.

A Gembloux, équipe qui vise le top et s’est bien renforcée durant l’intersaison, Saint-Louis a crânement joué sa chance. A la pause, Tom Ventat (18 points), Martin Francoeur (14 unités) et leurs coéquipiers comptaient six points d’avance. Les Collégiens étaient encore au coude à coude à l’entrée du money-time avant de subir la loi des locaux qui l’emportaient 85-71.

En revanche, Liège, dans sa salle, a réussi son entrée en matière en disposant de Quaregnon, 76-69. Les 25 pions de Nzisabira ont contribué à forger la première victoire des Principautaires.

Crédit photo: Philippe Collin

« Quelques minutes d’euphorie dans le 4e quart »

A Spa et dans des conditions pas franchement évidentes, Matthieu Dallenogare et ses coéquipiers ont réussi l’exploit de remporter la victoire, 67-73.

Privé de plusieurs pions importants, Alleur n’abordait pas dans les meilleures conditions ce déplacement dans la cité thermale. « Nous avons joué à sept car Valentin Leduc, Martin Di Pro et Colin Aldenhoff étaient blessés, puis à six car Martin Gillet a reçu un gros coup à la tête et souffre d’une commotion » nous informe Matthieu Dallenogare, auteur de 19 points.

La partie était âprement disputée et, à la pause, Muller (12 points), Bonni (8 pions) et leurs coéquipiers étaient menés 31-33 par de valeureux All Blacks. Alors que le score était toujours aussi serré à la demi-heure (47-51), Lozina (24 unités) et ses potes négociaient idéalement le money-time pour l’emporter 67-73.

« J’ai beaucoup aimé le quatrième quart de ce match et nos quelques minutes d’euphorie en attaque ainsi que l’ambiance qui régnait grâce aux joueurs de la D3 et de la P4 de Spa et de la P1 Dames d’Alleur qui jouaient juste avant. Merci à eux » sourit l’ailier des Noirs. « Nous avons fait preuve d’une meilleure gestion en fin de match alors que les Spadois avait un mauvais pourcentage aux lancers-francs.«