Alain Hockins : prince des parquets, roi de la nuit

Les Carnets du basketteur saison 3! Tout au long de cette troisième année, notre sémillant chroniqueur vous proposera d’aller à la rencontre de personnages ayant marqué notre basket principautaire. Souvent au travers d’entrevues toujours révélatrices de leur personnalité.Cette fois-ci, Michel Christiane nous propose le portrait d’un véritable « personnage », Alain Hockins.

Aujourd’hui, je vous propose le portrait d’un véritable « personnage ». Prince des parquets et roi de la nuit, c’est ainsi que l’on peut présenter Alain Hockins à ceux qui n’ont pas eu la chance de le rencontrer. Ce caractère a successivement évolué au Vertbois (dans la cour de… l’évêché), Standard, Grivegnée, Natoye, Fleurus, Spirale Liège, Mariembourg (photo, n°10), Braine, Quaregnon, Namur et à St-Louis qui jouait au hall du Bois de l’Abbaye, à Seraing. C’est d’ailleurs quand il défendait les couleurs du club de Christian Janssen qu’il s’est tué le mardi 21 novembre 1995, à 3 h 30 du matin, sur l’E25 à hauteur de Droixhe : trois tonneaux et éjecté par le pare-brise. Ca ne pardonne pas. Ci-dessous, le papier que j’ai rédigé dans la Libre Belgique du lundi 27 novembre 95…

L’ULTIME HOMMAGE A ALAIN HOCKINS

« Tu dois déjà faire la fête »

JUPILLE – T’avais trente-trois ans. Comme le Christ. Pourtant, t’étais pas le Bon Dieu.

Samedi après-midi, t’avais décidé de ne pas aller coacher les gamins qui t’adoraient. T’as préféré fixer rendez-vous à tes meilleurs amis et amies sur les hauteurs de Jupille. Ce paradis de basketteurs.

Drôle d’idée tout de même. Une idée « à la Hockins », quoi ! Une rumeur avait couru pendant la semaine laissant entendre que t’étais mort. Certains ont même prétendu qu’il s’agissait d’une de tes dernières trouvailles. Tous étaient venus voir. Tous et bien plus encore. Comme pour se rassurer car, avec toi, on ne sait jamais.

Mais voilà, t’as jamais fait les choses à moitié. Les coups de génie comme les imbécilités, d’ailleurs. Et t’as donc trouvé intelligent de nous quitter.

Pour toujours.

Nous, maintenant, on est là comme des cons. Mais contents de t’avoir croisé. Mieux, de t’avoir eu comme ami.

Comme disait quelqu’un pendant l’office, tu ne laissais personne indifférent. On t’aimait. Ou pas. Entier, râleur, gentil. Sans concession. A juger la foule présente à la (trop) petite église Saint-Amand, t’avais finalement peu d’ennemis. Les autres (membres de la famille, copains, joueurs, dirigeants, entraîneurs ou simples anonymes) avaient rallié en masse une périphérie liégeoise rayonnante. Tu te rends compte : même le soleil s’était offert une dernière jeunesse automnale en ton honneur.

Et puis, tu peux être fier de ton ultime exploit : t’es parvenu à faire couler une larme sur le visage de Kerry Trotter, ton pote brainois. Lui, l’intouchable, l’inflexible.

On était là à chialer presque comme des gosses quand ton amie nous a montré la voie. Ta voie : « Il ne faut pas être triste. Je suis sûre que tu es déjà en train de faire la fête avec celle qui t’a donné la vie… »

Voilà Alain, d’ici en-dessous, on te dit à bientôt. Sûr que Patrick Lorentz (ndlr : directeur de Vittel Benelux et grand ami d’Eric Somme) aura été un des premiers à t’accueillir. Pas nécessairement un verre d’eau minérale à la main. De toute manière, on ne se tracasse pas trop pour toi.

T’as probablement déjà déniché pleins de panneaux de basket rectangulaires, un quartier… « Carré » et des filles bien rondes. Mais, surtout pas d’autoroutes !

Michel CHRISTIANE

« Se serrer les coudes plutôt que rejetter la faute sur l’un ou l’autre »

Ce dimanche, double derby pour Villers en troisième provinciale avec les réceptions de Verlaine et de Giants Braives. Deux rencontres alléchantes entre des formations talentueuses et l’affiche de P3B entre des locaux invaincus et des Verlainois qui ne touchent plus terre et sont qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Province.

Cette semaine, Verlaine a empoché une nouvelle victoire en dominant Union Liège en Coupe de la Province afin d’obtenir son ticket pour les huitièmes de finale de la compétition. Ce dimanche, les Verlainois se rendront à Villers pour l’affiche du weekend en P3B entre deux formations invaincues. « Nous prendrons ce match comme un autre et il ne décidera pas de la saison même si les joueurs sont hyper motivés pour revenir avec les trois points » nous confie Jérôme Louwette. « J’aimerais enfin faire un match au complet et en avoir fini avec les petites blessures. »

Derby aussi en P3C entre Villers et Braives, deux équipes qui présentent le même bilan de trois victoires pour deux défaites. « Un match assez particulier car je pense qu’il faut absolument nous remettre dans une phase positive ce dimanche » avance Nicolas Danze. « Nous avons essuyé deux revers et nous devons absolument démontrer qu’il s’agissait d’erreurs de parcours. »

Reste que la tâche s’annonce ardue pour le groupe de Thibault Wéry. « Afin de l’emporter, nous devrons nous serrer les coudes tous ensemble plutôt que de rejeter la faute sur l’un ou l’autre » continue le shooteur de Braives. « D’un point de vue tactique, j’estime qu’il faudra d’abord jouer juste offensivement et limiter Villers au scoring. La Villersoise est très complète dans tous les secteurs de jeu, nous devrons afficher une grosse envie et la mentalité adéquate pour tout faire afin de ne pas encaisser, et cela à chaque défense durant l’ensemble des quatre quart-temps.« 

« Que du bonheur et du bonus d’évoluer dans de telles conditions »

Après avoir loupé leurs débuts, Kevin Lesoinne et la vaillante se sont bien repris et restent sur deux victoires de rang avant de recevoir Atlas pour un derby chaud bouillant. Interview.

Kevin, êtes-vous satisfaits d’avoir renoué avec la victoire?

Satisfait, le mot est faible! Enfin la troisième mi-temps a une vraie saveur. Quand nous buvons la première, la production n’est ensuite que meilleure (rires). La première victoire a fait du bien au groupe, les balais que nous avions dans le derrière (sic) se retirent petit à petit, les entrainements sont bons et l’énergie mise pendant ceux-ci se ressent en match. Nous commençons mieux nos rencontres et nous sommes tout simplement meilleurs et nous évoluons avec plus de confiance.

As-tu l’impression qu’un déclic s’est produit?

Intensité, discipline, respect des consignes du coach et concentration ont fait que le groupe tourne mieux. Nous venons de battre deux équipes qui, il y a encore deux semaines, était à quatre victoires en autant de rencontres. Comme quoi nous pouvons affirmer que oui, déclic il y a eu! La remise en question de chacun d’entre-nous fut salutaire et était tout simplement nécessaire!

C’est un derby contre Atlas qui vous attend ce dimanche. T’attends-tu à une chaude ambiance aux Argilières?

En effet, qui dit derby dit grosse ambiance. Mais une chose est certaine depuis le début de saison, nos supporters sont plus que présents, même en déplacement. Je n’ose imaginer si nous continuons sur notre lancée… Ce n’est que du bonheur et du bonus pour nous de jouer dans de telles conditions.

Pour continuer sur votre lancée, justement, que devrez-vous absolument faire?

Avant ce derby, Atlas pointe à zéro sur cinq et nous devons dès lors nous attendre à recevoir une équipe qui aura le couteau entre les dents pour tenter de conquérir sa première victoire! Nous devrons être solides, comme le weekend passé contre Awans, et chercher le joueur seul et chaud attaque après attaque. Les plateaux d’amourettes ne seront que plus faciles à digérer si la victoire est là, et avec la manière.

« Des émotions fortes »

Après avoir mis leu feu à Ninane lors de la « Color NiNight », Olivier MacFly espère bien faire de même ce dimanche lors d’un derby toujours particulier pour le coach des Limbourgeois.

Ninane et Olivier Macfly, c’est une longue et riche histoire. Pas plus tard que vendredi dernier, le coach aux multiples casquettes – au propre comme au figuré – était sur scène pour une nouvelle édition de la « Color NiNight » qu’organisait avec brio le matricule 1200. « J’ai passé plus de dix ans à Ninane, j’ai tellement de bons souvenirs là-bas » rappelle le coach-DJ. « Sportivement, les trois années où nous sommes montés de P3 en R2, avec en sus une Coupe AWBB, une Coupe régionale et un championnat de Belgique, figurent au panthéon de mes meilleurs souvenirs. J’ai vécu des émotions fortes avec ce club. »

Dimanche, c’est en qualité d’adversaire que se présentera Oli. « Le projet calidifontain est intéressant avec un mix de plus anciens et de plus jeunes drivé par un excellent coach » poursuit l’entraineur limbourgeois. « Je connais par coeur les joueurs adverses, je les ai coaché ou assisté pendant plus de cinq ans. Je suis allé voir trois fois Ninane depuis le début de saison; cette équipe ne lâchera rien. Les locaux sont, pour le moment, dans une spirale négative et je me méfie fortement de cette bête blessée. Nous serons prêts à répondre au défi mais tellement de choses peuvent se produire sur un match. Nous devrons imposer notre basket et je pense qu’il faudra à nouveau batailler pendant quarante minutes.« 

« J’avais prévenu de la dangerosité d’Hubert! »

Après des débuts en boulet de canon, US Awans semble marquer le pas. Avant un déplacement ardu chez le leader Saint-Louis, Liège & Basketball s’est entretenu avec Eric Herben.

Eric, après un départ idyllique, vous semblez marquer le pas.

Nous avons commencé en boulet de canon avant de connaitre un premier off-day total lors du déplacement à Wanze. Nous ne pouvons pas gagner en encaissant quarante points en première mi-temps tout en n’inscrivant que quarante-sept points au total. C’est un match à oublier car il y avait dans notre chef un manque de volonté et de mental.

Vous vous êtes ensuite inclinés contre la Vaillante Jupille.

En effet, lors de la venue de la Vaillante nous avons été battus par Xavier Hubert et ses coéquipiers. J’avais pourtant prévenu de la dangerosité de ce joueur mais mes gars n’en ont pas tenu compte. Il a été partout et a fait tourner la boutique. Laloux a eu une bonne séquence défensive en première période mais Xavier était déjà dans son match car nous lui avions octroyé trop de libertés. Nous fûmes un peu meilleurs que la semaine précédentes mais c’était toutefois insuffisant pour battre cette grosse équipe de la Vaillante.

Comment juges-tu dès lors votre début de saison?

Notre premier objectif reste le maintien et ce quatre sur six est déjà satisfaisant.

Ce dimanche, vous irez à Saint-Louis pour y défier des locaux qui carburent au super et sont en tête de la série.

Cela risque d’être très offensif et rapide mais nous comptons sur notre physique – bien travaillé lundi – ainsi que sur notre expérience. Aucun match ne sera joué d’avance dans cette série où beaucoup d’équipes peuvent se battre.

« Quand nous sommes collectifs, le jeu est fluide »

L’une des affiches de P2A mettra aux prises Sprimont et Angleur ce dimanche après-midi.

Si les débuts d’Angleur sont mitigés avec un bilan tout juste équilibré, ceux de Sprimont sont positifs avec une probante quatrième place. Ce dimanche, les deux formations se rencontreront pour l’une des affiches du weekend en P2A. « Il faudra tenter de remporter la victoire pour continuer notre bonne série. Nous devrons assurément jouer collectivement car, lorsque l’équipe joue ainsi, le jeu est fluide, rapide et nous sommes assez agressifs » prévient François Delvoye. « Je pense par contre ne pas pouvoir disputer cette rencontre car je serai en stage. »

« Une grosse prestation collective en défense »

En jouant comme des patrons, les Dragons d’Esneux ont dominé Neufchâteau 81-66. Reportage.

Guillaume Henrard et ses coéquipiers démarraient idéalement la rencontre pour filer à 4-0. Continuant sur le même rythme, Ventat – diabolique en pénétration – et ses partenaires portaient leur avance à 23-9 à l’issue du premier quart. Les dix minutes suivantes voyaient les locaux continuer sur leur lancée pour rejoindre les vestiaires avec un viatique confortable, 48-30.

A la reprise, les débats s’équilibraient mais les Dragons ne flanchaient pas et faisaient 65-46 à la demi-heure. La dernière ligne droite permettait à Liégeois et ses coéquipiers de continuer leur démonstration pour porter le score à 79-53 à quelques minutes du terme avant que les Chestrolais n’atténuent quelque peu la sévérité des chiffres. Au final, Esneux l’emportait avec brio 81-66.

« Une grosse prestation collective en défense nous a permis de jouer libérés devant et de prendre rapidement les commandes de la partie » nous résume Martin Gillotay.

« Un lodomez vraiment précis dans une salle transformée en patinoire »

Spa a évité le piège tendu par Saint-Michel. Malgré quelques excellentes séquences des Collégiens, les Bobelins n’ont pas tremblé pour l’emporter 59-88.

Il s’agissait ce vendredi d’un des deux derbies verviétois de la saison entre Saint-Michel et Spa, de quoi susciter l’engouement des spectateurs et l’excitations des participants. « Beaucoup de têtes connues du basket verviétois étaient venus assister à la rencontre. Même peut-être un peu trop car la salle de Saint-Michel est progressivement devenue une patinoire au fur et à mesure du match. Mais l’ambiance était pas mal, sans animosité, un vrai derby! » souligne Nicolas Franck, meilleur marqueur des Bobelins avec vingt-deux unités.

Sur le petit terrain du Collège Saint-Michel, la domination intérieure des Bobelins se traduisait directement via Van Den Brule (12 points au total) qui placait ses couleurs aux commandes. C’était 14-23 après dix minutes. Dans le second quart, Akindobu (22 unités), Wilkin (19) et leurs coéquiers offraient une superbe réaction d’orgueil pour recoller au plus près des Spadois. Ceux-ci ne paniquaient toutefois pas et reprenaient ensuite le large pour rejoindre les vestiaires sur le score de 32-55.

Le troisième quart était délicat pour les locaux, à la peine en attaque comme en défense. Lodomez (20 pions), Wintgens (14 unités), Franck (22 points) et leurs coéquipiers s’en donnaient à coeur joie et s’assuraient définitivement la victoire. Le dernier quart était équilibré, Bruno Dagnely faisait tourner son banc et Spa l’emportait logiquement 59-88.

« Nous avons fait une prestation sérieuse de bout en bout » souligne Nicolas. « Collectivement, nous avons bien défendu ce qui nous a permis de forcer assez bien de pertes de balle et de marquer des contre-attaques. Nous avons bien géré le tempo du match malgré un coup d’accélérateur de SFX au deuxième quart-temps, mais nous avons réussi à éteindre l’incendie en sortie de temps mort.« 

Le versatile poste 4 des Spadois continue son analyse. « Plusieurs aspects nous ont permis de prendre l’avantage. En début de match, Van Den Brule a mis en difficulté le secteur intérieur des locaux. Ils ont ensuite bien resserré défensivement sur Pierrick en venant systématiquement en prise à deux sur lui, ce qui a permis à nos joueurs de périphérie d’avoir plus d’espace, à l’image d’un Lodomez vraiment précis à distance et en pénétration. Enfin, nous avons repris la deuxième mi-temps avec une grosse intensité défensive en étant en permanence dans les lignes de passes et en contrôlant les « un contre un » adverses. On a bénéficié de pas mal de paniers faciles en seconde mi-temps grâce à notre implication défensive collective et, contrairement à la première mi-temps, SFX n’a pas été en mesure de réagir. Seul bémol, le contrôle du rebond défensif qui a été inconstant au fil du match. Mais néanmoins une belle prestation collective et avec un quatre sur six à la clé, le début de championnat est positif » conclut Nico.

« La team se méfiait de la bête blessée »

Ce vendredi, Pepinster a livré une prestation sérieuse pour prendre la mesure de Grivegnée tandis que Saint-Vith retrouvait le chemin de la victoire contre Dison-Andrimont.

89-51, c’est le score du match Pepinster – Grivegnée en P2A. « L’équipe de Grivegnée était diminuée mais la team se méfiait de la bête blessée et a, à nouveau, livré une prestation collectif et sérieuse » souligne Christophe Francot.

« Après une très mauvaise application défensive à Jupille, nous nous devions de réagir et nous l’avons fait en étant concentrés pendant quarante minutes » continue l’ailier pepin. « Offensivement, cela a suivi, nous trouvions des solutions sur la zone adverse, ce qui nous posait souvent problème dans les matchs précédents. » Et de conclure: « C’est encourageant pour la suite mais la saison est longue. Il faut rester focus mais j’ai confiance en cette team. Nous continuons de progresser ensemble dans une super ambiance.« 

En P3A, Saint-Vith a retrouvé le chemin de la victoire – la dernière en date remontait au début de saison contre… Pepinster – en s’imposant 60-54 face à Dison. « Nous avons respecté les consignes sans nous focaliser sur l’arbitrage et avons gardé de l’énergie positive pour le jeu » nous résumé François Henin. « Nous commençons à nous trouver et à chercher plus loin dans les options des différents systèmes malgré les nombreux absents aux entrainements.« 

« Nous avons enclenché le mode warrior »

Ce vendredi, Comblain a vaincu sa bête noire et poursuivi sa série victorieuse en prenant la mesure de Geel, 86 à 73. Reportage.

« Nous sommes super contents d’avoir continué notre bonne série et d’avoir battu la bête noire de Comblain » sourit Thomas Waonry après la victoire de ses couleurs contre Geel. « Notre prestation fut vraiment en forme de grand écart.

Le début de rencontre était catastrophique pour les locaux qui se retrouvaient menés 16 à 37 après dix minutes. « Geel était littéralement en feu pendant dix minutes et nous à la cave » poursuit le pivot local. « Ensuite, notre changement de défense en zone nous a permis de cadenasser la raquette et nos adversaires ont commencé à rater leurs tentatives. Cela nous a remotivé et nous avons pu lancer des contre-attaques.« 

Remis sur de bons rails, Comblain montrait un tout autre visage et recollait au score. « Nous avions enclenché le mode warrior. Tout le monde parlait et défendait dur, la balle circulait encore très bien devant pour trouver des shoots ouverts et des pénétrations décisives » salue Thomas. Les locaux n’encaissaient plus et se montraient plus fringants devant et s’imposaient finalement 86 à 73.

« Nous avons encaissé moins dans les trois derniers quart-temps réunis que dans le seul premier. C’était génial de voir tout le monde impliqué à 200/ derrière » conclut l’intérieur du Mailleux.