« Le basket féminin liégeois ne peut que s’en réjouir »

Ce samedi, la salle de l’Athénée Jupille sera le théâtre d’un superbe derby de R2 Dames entre LAAJ et les « Précieuses » d’Esneux. Pour l’occasion, Liège & Basketball vous livre l’interview croisée des deux entraineurs, Pascal Vanderoost et Julien Schreiber.

Pascal, Julien, comment jugez-vous le début de saison de votre adversaire?

Pascal : Depuis l’entame du championnat, j’ai placé Esneux parmi les favoris de la série. Son début de saison est donc conforme à mes attentes. Esneux possède en son sein des joueuses expérimentées et intelligentes qui, en outre, évoluent ensemble depuis plusieurs années. Cette équipe est bien balancée et est sans conteste l’une des meilleurs de R2.

Julien : Le début de saison de LAAJ est plus que correct vu le peu de défaites enregistrées jusqu’à présent. Atlas a su tirer profit d’un calendrier lui réservant les quatre équipes de tête du classement actuel pour les cinq derniers matchs du premier tour, ce qui n’est pas loin d’être notre cas également. Sans le réalisme des Jupilloises et certains matchs serrés qui penchent souvent en leur faveur, cela aurait pu être un tout autre bilan à cette époque de l’année! C’est un peu une surprise pour moi de voir LAAJ à cette place au classement quand je repense à la fin de saison dernière où nous avions failli nous croiser. Mais j’en suis très heureux. Pascal est un passionné, un bosseur et un coach pour qui j’ai énormément de respect. Il oeuvre pour la formation ce qui implique certaines difficultés, notamment au niveau de la régularité. Mais, visiblement, la sauce commence à prendre et le basket féminin liégeois ne peut que s’en réjouir.

Quelles sont les forces de votre adversaire?

Pascal : Esneux possède un collectif exceptionnel qui sait profiter de la moindre erreur adverse. Ce groupe est intelligent et chaque fille peut faire la différence. De plus, cette formation change régulièrement de défense(s) ce qui nécessite une attention constante.

Julien : Je ne connais guère cette équipe, hormis l’une ou l’autre joueuse croisées sur les parquets depuis de nombreuses années. Je sais que certaines Jupilloises peuvent s’enflammer et adresse et engouement font partie de leurs qualités. C’est une jeune équipe qui, du coup, peut créer la surprise de n’importe où.

Ce genre de derby motive-t-il davantage vos joueuses et vous motive-t-il aussi davantage en tant que coach?

Pascal : La plupart de mes joueuses ne connaissent personne à Esneux. Elle découvrent le basket senior et plusieurs sont issues d’autres provinces. Elles n’ont donc pas été témoins du long règne d’Esneux sur la P1 liégeoise. Personnellement, rencontrer une équipe liégeoise que je connais par coeur ainsi qu’un coach que j’estime offre toujours un sentiment particulier. Chaque semaine, je consacre du temps à décrire notre adversaire à mes filles et j’espère qu’elles pourront trouver dans la description que je ferai des « Précieuses » une motivation supplémentaire.

Julien : Moi, je suis plus que jamais motivé! J’avais trois rendez-vous qui me tenaient à coeur: Tilff, Neufchâteau et Atlas. Nous sommes passés à côtés du premier et avons laissé filer le suivant de pas grand chose en fin de match. Il est hors de question que ce dernier nous échappe également. Pour les filles, par contre, je pense que c’est un match comme un autre. La notion de derby se ressent moins mais je pense qu’elles sont conscientes de l’enjeu que je nous fixe et il ne sert à rien qu’elles se mettent plus la pression d’elles-mêmes.

Quelles seront les clés de ce duel au sommet?

Pascal : Malheureusment, nous mangeons actuellement notre pain noir après un très bon début de saison. Depuis deux semaines, je comptabilise cinq joueuses blessées ou malades. La clé de cette rencontre sera d’imprimer un tempo élevé en laissant parler la fougue de la jeunesse. J’espère que nous y parviendrons malgré un effectif réduit et sans les rotations qui faisaient la différence. Nous devrons également éviter nos habituelles erreurs défensives qui nous coûteront cher contre d’aussi intelligentes joueuses. Enfin, nous devrons respecter à la lettre notre plan de match pour ne pas être embêtés par les changements défensifs adverses. J’espère que même déforcés, nous parviendrons à offrir une opposition digne d’un beau derby!

Julien : Selon moi, les clés seront d’être à notre niveau pendant quarante minutes, de contrôler l’adversaire défensivement, de ne pas tomber dans les pièges tendus par Jupille et de limiter les shooteuses adverses pour ensuite imposer notre jeu. L’équipe qui s’adaptera le mieux à l’autre sortira victorieuse, la vaincue sera celle qui se sera résolue à subir.

« Quentin Soyeur monumental au rebond »

En P3C, Oupeye s’est imposé d’une courte tête, 51-49, contre La Villersoise, continuant ainsi sa remontée au classement. Reportage.

Le début de match entre Oupeye et Villers était à sens unique, les locaux infligeant d’emblée un 10-1 à leur adversaire en jouant parfaitement des deux côtés du terrain. Les visiteurs passaient ensuite en zone 1-3-1, ce qui contrariait les troupes de Dan Gilon. « Nous avons éprouvé beaucoup de difficultés à jouer notre jeu. Face à cette zone agressive et mobile, nous ne parvenions pas à trouver nos intérieurs » reconnait John Collard. A la pause, La Villersoise était devant, 23-33.

A la reprise, Oupeye s’était adapté et avait serré les boulons derrière. A la demi-heure, les locaux avaient recollé à 40-41. La dernière ligne droite était un véritable chassé-croisé entre deux formations désireuses de l’emporter. David Bei plantait quelques paniers importants en pénétration tandis que le seul tir converti de Mike Pachen permettait aux locaux de prendre six points d’avance et de gérer la fin de rencontre pour finalement s’imposer 51-49.

« Notre présence au rebond avec un Quentin Soyeur monumental et notre excellente défense en seconde période furent les clés de cette rencontre » souligne John. « Nous n’avons guère encaissé et avons su empêcher cette jeune équipe de courir. Nous n’avions pas vraiment le choix, le jeu up tempo ne correspond pas vraiment à nos vieilles jambes (rires). Offensivement, par contre, ce fut notre plus mauvaise prestation et nous devrons absolument nous reprendre un peu car nous ne sommes toujours pas au complet, notre infirmerie étant « full ». »

Un résultat positif qui permet à Oupeye de continuer sa remontée au classement. « Place maintenant à Neuville la semaine prochaine, puis Montegnée avant de finir l’année avec la réception de Modave » ajoute John. « En réalisant un trois sur trois, nous resterions dans le groupe de tête. Nous pourrions ainsi être en excellente position pour passer les fêtes et demander au Père Noël de récupérer nos blessés afin d’enfin avoir un groupe au complet.« 

« Les systèmes sont enfin compris et appliqués »

Ce week-end, Aywaille a créé la surprise en dominant nettement Braives pour décrocher sa première victoire de la saison en P3C. L’autre surprise est venue d’Hamoir, largement victorieux de Waremme.

Avant de recevoir Braives, le 4A Aywaille était toujours à la recherche d’un premier succès en P3C. « J’avais dit à mes gars qu’à un moment donné, le ballon tournerait pour nous. Il faut jouer en croyant en sa chance et en étant relâchés » nous explique Vincent Darmont « Dès le début de la rencontre, nous fûmes très appliqués défensivement et nous avons converti nos contre-attaques. Cela nous a libéré. »

Les Aqualiens avaient la main-mise sur la partie. « Je m’attendais à une réaction des Giants au retour des vestiaires mais nous étions concentrés pour ne pas craquer sous la pression » se félicite le coach local qui voyait ses troupes compter dix-neuf longueurs d’avance avant d’entamer les dix dernières minutes. « En une minute, Braives revenait alors à quatorze points. Je voyais les démons du match contre Hamoir resurgir mais nous sommes restés dans nos fondamentaux offensifs et avons repris le large. » Au final, le 4A l’emportait 86-69.

« La différence s’est fait dans l’intelligence de mes gars qui ont compris qu’un match est fait de hauts et de bas et qu’il ne faut pas paniquer dès que nous nous retrouvons sous pression. Je pense que nous avons passé un cap psychologiquement » analyse Vincent. « Depuis le début de la saison, nous bossons dur à l’entrainement. On ne crée pas une équipe jeune dans une série si relevée en deux mois. Depuis deux semaines, je sens que les systèmes sont enfin bien compris et appliqués. Certains de mes gars n’avaient jamais joué en seniors avant cette année et progressent énormément. Nous allons encore gagner pas mal de matchs, j’en suis certain!« 

Il le faudra pour éviter la relégation. Actuellement, Aywaille (avec un match de moins) occupe la dernière place avec Modave et l’écart avec Sprimont – trois victoires – et le quatuor Hamoir, Waremme, Braives et Neuville – quatre succès – est conséquent mais pas encore insurmontable. La bonne opération du week-end a été réalisée par Hamoir qui a nettement dominé Waremme, 82-60.

« Sa main gauche reste un mystère pour lui »

Sous les yeux de leur papa Tony, Julien et Jordan, se sont affrontés pour la première fois lors du derby entre Ninane et Tilff. L’ainé de la fratrie fut prépondérant pour aider les Porais à s’imposer sur le fil et conserver leur invincibilité. Liège & Basketball est allé à la rencontre des deux « brothers ».

« Cela restait un match comme un autre mais c’est vrai que c’est une sensation particulière de jouer contre petit frère » commence Julien. « Affronter mon frère pour la première fois était vraiment « cool », ce n’est pas toutes les années que l’on peut tomber dans la même série que son frère et cela donnait envie de gagner face à lui » embraie Jordan. « Cela a rajouté du challenge à ce derby, hors de question de perdre contre le petit au risque de l’entendre longtemps (rires). C’est aussi un sentiment de fierté de le voir évoluer à ce niveau » ajoute Julien.

Si Julien endosse déjà de vraies responsabilités pour sa première saison chez les Porais, Jordan découvre lui la deuxième régionale. « Malheureusement, mon petit frère n’a pas joué des masses mais il a fait son boulot, à savoir imprimer un rythme élevé à cette jeune équipe de Ninane. Avec deux ou trois ballons supplémentaires, il aurait pu nous jouer des tours avec sa vitesse » commente Julien, auteur de dix-huit points. « Mon grand frère a fait un bon match, il termine meilleur marqueur de la partie. Il a pris ses responsabilités et ses options comme il sait le faire » souligne le cadet de la fratrie.

Des jeux différents mais une même passion

Les deux frères sont bien placés pour analyser leur jeu. « Julien a un physique assez dominant sur l’aile. Il sait shooter, passer la balle et possède une bonne vision de jeu. Le point qu’il doit améliorer se situe au niveau de la distribution. Il n’est pas encore très à l’aise à cette position » remarque Jordan. « La vitesse est sans doute la meilleure arme de Jordan » enchaine son ainé. « Son jeu en « un contre un » constitue aussi un de ses atouts. Il possède un très bon esprit d’équipe et va chercher les meilleures options possibles. A contrario, sa petite taille peut le désavantager – même si son intensité défensive compense par moments – et sa main gauche reste encore encore un mystère pour lui (rires). »

Partageant la même passion, les frères Vermierdt en profitent pour échanger. « Avoir un grand frère qui pratique le basket m’a donné envie de commencer ce sport. Il a été dans de bonnes équipes, avec de grands coachs et, en tant que petit frère, on veut toujours faire comme le grand… Ou encore mieux! Julien reste un modèle pour moi » nous confie Jordan. « Je vais le voir jouer de temps en temps, quand je ne suis pas dans une autre salle de basket » explique Julien. « Nous faisons toujours un debriefing d’après-match. Nous discutons du positif comme du négatif et il est généralement à l’écoute. »

Deux frères opposés dans un derby passionnant

Ayant plusieurs années d’écart, les fils de Tony n’ont jamais eu le bonheur d’évoluer sous le même maillot. « Mais j’ai eu l’occasion de coacher Jordan quand il était à Angleur » rappelle Julien. « Nous avons juste dû travailler sur nous-mêmes car ce n’est pas évident de comprendre la relation coach-frère!« . Une expérience que nous confirme le cadet. « Ce n’était pas toujours simple d’avoir son frère comme entraineur car on a l’impression de se faire constamment engueuler davantage » rigole Jordan. « Mais c’était aussi super car tout le monde n’a pas la chance de se faire entrainer par son frère. »

« Schroyen et Lhonneux ont tiré le groupe »

En R2 Dames, Tilff n’a fait qu’une bouchée d’Ottignies, 80-32. Caroline Laloux débriefe la large victoire de ses couleurs. Interview.

Caroline, comment s’est déroulée cette rencontre?

Nous avons pris un excellent départ. Nous avons directement dicté le rythme grâce à une excellente défense qui nous permettait de gagner des ballons et de partir vite devant en première mi-temps. La seconde période fut plus décousue mais tout de même émaillée de quelques belles séquences. Tout le monde a participé à cette victoire et ça, c’est chouette!

Certaines joueuses furent particulièrement productives…

Catherine Schroyen fut excellente à distance et Ben Lhonneux sous l’anneau. C’est tellement agréable de donner de bons ballons quand de tels éléments sont en confiance. Elles ont tiré le groupe et, surtout, montré la voie à suivre aux plus jeunes.

Qu’est-ce qui explique un tel écart?

Notre plus gros adversaire, c’est nous! Ce week-end, tout le monde a répondu présent dans son rôle. Quand tout le monde a envie et va dans la bonne direction, c’est tellement plus simple!

« Notre période référence de la saison »

En P2B, Union Liège a très nettement remporté l’affiche du week-end contre Alleur, 72-51. Reportage.

Si le choc de P3C entre Union Liège et Alleur a donné lieu à un match disputé et à une victoire des visiteurs, c’est un tout autre scénario qui fut déroulé dans l’affiche de P2B entre les deux clubs liégeois.

« Nous avons débuté la rencontre avec une défense retrouvée » sourit Tim Lekeu. « Si Alleur trouvait des solutions dans les premières minutes, notre pression défensive a porté ses fruits par la suite. Dans le même temps, notre attaque a très bien fonctionné: circulation du ballon, respect des schémas de jeu, réussite aux shoots. Cette première mi-temps fut, en termes de justesse offensive et défensive, notre période référence de la saison. » De quoi offrir aux locaux la main-mise sur la rencontre, 51-23 à la pause.

En seconde période, les débats s’équilibraient. « Elle fut moins prolifique pour nous mais nous avons gardé le contrôle de la rencontre » ajoute l’intérieur local. Au final, l’Union s’imposait logiquement 72-51, conservant ainsi la tête de la série en compagnie de Saint-Louis.

« L’appel est lancé »

Jeune retraité des parquets, Johan Riga n’en demeure pas moins un spectateur attentif de notre basket liégeois et un bénévole impliqué à Aubel. Entretien.

Johan, comment se passe ta « retraite »?

Très bien. Je suis l’heureux papa d’un petit Emile qui est en pleine forme. Cela change forcément la donne quand on rentre le soir, cela donne moins envie de repartir pour une activité en soirée.

Le basket te manque-t-il?

Pour le moment, je dois bien avouer qu’il ne me manque pas bien qu’il y ait toujours une part de nostalgie quand j’assiste à un match. Mais ne plus devoir articuler le week-end autour du basket ou du volley, pour ma compagne, est assez confortable. Cela modifie le rythme pour profiter d’autres choses.

Continues-tu de t’informer des résultats ou de suivre certaines équipes?

Je continue de suivre les résultats de toutes les équipes de jeunes d’Aubel puisque j’ai intégré la commission sportive du club. De nombreux challenges et beaucoup de travail pour construire quelque chose dans le temps et sereinement. Je demande aussi régulièrement les résultats des équipes d’Ans. Pour l’anecdote, j’ai pu assister à deux quarts-temps du match de la P2 d’Ans à Henri-Chapelle où, malheureusement, il n’a pas manqué grand chose aux Ansois pour l’emporter. Nous avons tenu un chalet avec la R2 d’Aubel sur le marché de Noël organisé de main de maitre par le club d’Henri-Chapelle… Le hasard fait bien les choses!

En parlant d’Aubel, le début de saison de la R2 doit forcément te satisfaire?

Nous sommes forcément heureux des résultats de toutes nos équipes seniors. La R2 a su rester soudée et profiter d’un brin de chance en début de saison mais nous savions le potentiel d’un tel noyau en début de saison. Attention simplement à l’excès de confiance. En deuxième régionale, même le premier de la phase classique doit disputer les Playoffs… Prudence donc mais félicitations à ce groupe pour ce premier tiers de championnat.

Quid des Dames?

Là aussi, je suis très satisfait. Une petite victoire supplémentaire de la P1 ferait du bien mais Gino donne le maximum pour son groupe. Je suis ultra-heureux pour Alain Scheers qui surprend positivement avec sa P2 Dames montante dans laquelle les cadettes s’intègrent bien.

Et pour vos équipes provinciales masculines?

C’est positif aussi pour la P3 hommes et notre P4 « jeunes » qui progressent bien. La P3 a dû se chercher en début de championnat mais l’expérience de Jeff Loop se fait ressentir sur une groupe qui découvre le club. Petite déception par contre pour la P2 mais qui s’est bien reprises avec une victoire inespérée mais méritée ce dimanche contre Visé pour la Saint-Nicolas du club.

Aubel poursuit donc positivement son évolution?

Oui, nous essayons de structurer Aubel pour faire progresser tout le club et attirer des jeunes qui voudraient évoluer et s’épanouir dans nos différentes équipes. L’appel est lancé.


« Plus les semaines avancent, plus notre collectif fait la différence »

Ensival continue d’enchainer les victoires en P2A. Cette fois, c’est Pepinster, pourtant leader de la série avant ce derby, qui en a fait les frais, 65-54. Un résultat positif qui permet aux Ensivalois de rejoindre leur adversaire du jour à la deuxième place du classement provisoire.

Ce week-end, l’affiche de P2A avait lieu à Ensival entre des locaux sur une excellente dynamique et des Pepins dominateurs. Très vite, les Ensivalois ont mis la main sur ce derby. « Notre premier quart fut tout bonnement parfait devant comme derrière et nous a permis de partir à 23-6, ce qui nous a mis sur du velours » sourit Christan Randaxhe. « En seconde période, même quand les visiteurs sont revenus à dix unités, nous avons continuer de contrôler le tempo.« 

Une belle victoire 65-54 qui permet à Ensival de continuer sa superbe remontée au classement et de s’emparer de la deuxième place de la série. « Plus les semaines avancent et plus notre collectif fait la différence et ce n’est pas pour me déplaire » continue le coach local. « Devant, nous faisons tourner le ballon pendant vingt secondes pour trouver l’homme seul et, derrière, je vois désormais des deuxièmes, troisièmes voir quatrièmes rotations pour aider le coéquipier qui est battu. Je tiens d’ailleurs à féliciter mes onze joueurs pour leur prestation.« 

« Je m’attendais à plus de trash talking des Bourdons »

Ce samedi, Kevin Lesoinne a fêté son retour à Harimalia par une victoire, 79-87. Entretien.

Kevin, comment as-tu vécu ce retour à Harimalia?

Retourner jouer dans cette salle m’a bien fait plaisir. C’était comme jouer à la maison mais en étant simplement sur le banc opposé au départ du match. Je m’attendais d’ailleurs à plus de trash talking de la part des Bourdons présents dans les gradins (rires). Au final, les repères sont assez vite revenus.

Avec la Vaillante, vous vous êtes imposés 79-87. Comment qualifierais-tu votre prestation?

Selon moi, nous fûmes bons. Nous avons bien commencé le match en étant concentrés sur notre sujet et en imposant notre rythme, en trouvant de bonnes solutions devant et en prenant directement la tête des opérations. Les locaux eurent de bonnes réactions à certains moments pour revenir dans la partie mais nous avons toujours su garder notre calme, bien faire tourner le cuir et mettre les paniers qu’il nous fallait pour relancer la machine. Une belle victoire qui fait plaisir, vivement le match retour!

« Derison a fait mieux que tenir tête aux pivots adverses »

En R1 et R2, Neuville et Haneffe se sont inclinés en prolongation à Loyers et Brainois tandis que Huy a craqué à Beez et que le Haut-Pré a coulé au Canter Schaerbeek. Belle victoire en revanche pour Ans à Flénu.

En première régionale, Neuville s’est incliné 89-84 en prolongation à Loyers. Pas gâté par l’arbitrage, Sumkay (26 points) et ses coéquipiers profitaient de la seconde période pour effacer leurs dix longueurs de retard et décrocher cinq minutes de temps additionnel qui ne suffirent pas pour empocher la victoire.

Défaite en prolongation également pour Haneffe à Brainois. Les Templiers ont offert une belle réaction à leurs supporters mais sont tombés un peu courts, 89-86, malgré un Tassin toujours aussi performant avec 26 points.

A Beez, Huy a démontré tout son potentiel offensif. Menant 60-71 à l’entame du dernier quart, Swolfs (16 points), Paulus (21 unités) ne parvenaient pas à contrer les offensives locales et encaissaient 38 points dans les dix dernières minutes, voyant ainsi leurs efforts anéantis, 98-92.

A Schaerbeek, le Haut-Pré a rapident décroché. Menés de dix points après dix minutes et de vingt après trente, Steph Grandry (17 unités) et ses coéquipiers s’inclinaient 87-61.

Superbe victoire en revanche pour Ans à Flénu. Bien en place défensivement et toujours au contact de leur adversaire, Beaujean (18 unités) et leurs coéquipiers livraient un splendide dernier quart pour l’emporter 64-74. « Nous avons sorti un très gros match collectif, que cela soit défensivement ou offensivement » souligne Rémy Beaujean. « Malgré la puissance physique des pivots adverses, nous avons fait mieux que leur tenir tête, notamment Martin Derison. En attaque, nous avons très bien fait circuler le ballon en trouvant l’homme seul et l’homme en forme. » Et de conclure: « C’est clairement notre match référence. »