« Des joueurs qui shootent de partout »

C’est deux derbies en quatre jours que s’apprêtent à vivre les Neuvillois avec la réception de Saint-Louis ce jeudi avant de se rendre à Liège dimanche. Deux rencontres de prestige qu’évoque Kevin Reyserhove pour Liège & Basketball. Interview.

Kevin, vous allez vivre deux derbies en quatre jours avec la réception de Saint-Louis jeudi avant de vous rendre à Liège dimanche. Notes-tu des similitudes entre ces deux équipes?

Pour être franc, je n’ai encore vu aucune des deux équipes. Vu que nous récupérons nos blessés, je me concentre principalement sur notre jeu, et c’est déjà pas mal (rires).

A quels genre de matchs t’attends-tu?

Je m’attends à des jeunes qui vont mettre de la vitesse, de l’intensité et, pour Saint-Louis – Liège je connais moins – , des joueurs qui shootent de partout.

Comment allez-vous aborder ces deux rencontres de prestige?

Nous n’avons pas d’objectif particulier. J’espère retrouver le collectif défensif de la semaine dernière avec de l’envie. Pour le reste, si nous pouvions en gagner un des deux, ce serait top. Mais c’est loin d’être fait.

« Notre coach a peut-être un lapin à sortir de son chapeau? »

Jeudi de gala à Theux avec deux rencontres de Coupe au programme – contre Alleur et Waremme – dans lesquelles les locaux, outsiders, pourraient bien créer la surprise.

A dix-neuf heures, la P2 locale – et son groupe taillé pour la montée -affrontera la P1 d’Alleur, véritable sensation de ce début de saison en première provinciale. « Nous devrons aborder ce match comme si c’était un match de P2, sans nous mettre de pression et nous verrons ce que cela donne. Nous n’avons rien à perdre et tout à gagner » analyse Arnaud Delhaes qui en a vu d’autres au cours de sa longue carrière.

A vingt-et-une heures, la P3 locale ne partira indéniablement pas favorite face à la P1 de Waremme. « Comme pour tous les matchs, la clé sera de prendre du plaisir et d’essayer de produire le meilleur basket possible » avance Jason Dorjo. « Inutile de nous prendre la tête, la Coupe n’est pas un objectif mais nous aborderons toutefois cette rencontre pour la gagner. Notre coach a peut-être un lapin à sortir de son chapeau?« 

Face aux récents promus, Theux aura fort à faire. Plus le défi est grand, plus le plaisir est intense! « Nous jouerons sans pression et sans complexe. Waremme est un très belle équipe de P1 composée de bons joueurs et nous essayerons de rivaliser le plus longtemps possible et – pourquoi pas? – de créer la surprise » conclut Jason.

« La série reste très ouverte »

En P2B, Huy a remporté une précieuse victoire à Awans, 57-63. Nicolas Gustin revient sur cette rencontre, le début de saison des Hutois et le championnat de deuxième provinciale.

Nico, victoire importante que celle conquise à Awans?

Oui, c’est une belle victoire. Nous sommes allés la chercher collectivement. Malgré un effectif réduit de seulement sept joueurs, nous sommes restés solidaires et avons joué avec un gros coeur.

Avec trois victoires en sept match, que penses-tu de votre début de saison?

Notre début de saison fut un peu compliqué mais, depuis quelques matchs, nous sommes dans une meilleure dynamique et le groupe avance dans la bonne direction.

Que penses-tu de cette série de P2B?

Cette série reste très ouverte. Tout le monde peut battre tout le monde et cela implique de faire preuve de rigueur et de concentration à chaque match.

« Nous pouvons mieux faire »

De retour sur les parquets depuis deux semaines, Jordan Delrez n’a pu empêcher Dison de s’incliner à Hannut ce mardi en Coupe et de quitter la compétition. Le meneur de poche verviétois revient sur cette rencontre et le début de saison mitigé des Disonnais qui se rendront dimanche à Bellaire.

« Cela fait du bien d’être de retour sur les terrains » sourit Jordan Delrez. « Ce fut long d’être un mois et demi sur la touche en ne pouvant pas aider, ni supporter mes coéquipiers. Il me faut toutefois un petit temps pour retrouver totalement le rythme.« 

Ce mardi, les Disonnais se rendaient à Hannut dans le cadre de la Coupe de la Province. « La Coupe n’était pas un objectif mais nous nous déplacions en Hesbaye pour tenter d’arracher la victoire. Nous avons abordé cette rencontre comme une rencontre de championnat » nous précise Jordan. « Malheureusement, nous avons perdu ce soir (ndlr: lire mardi) 75-63 mais il faut reconnaitre qu’il n’est pas évident d’évoluer dans la salle d’Hannut. Toutefois, je pense qu’il y a du positif à retirer de ce match. A nous de corriger certains détails afin de pouvoir ramener les trois points lors de notre prochaine sortie.« 

Un prochain match qui aura déjà lieu ce dimanche dans une autre salle difficile à appréhender: Bellaire. Les Blue Rabbits ont retrouvé de leur éclat et voudront continuer leur excellente série. A l’inverse, Dison est en train de louper son début de saison avec un famélique bilan de deux victoires en sept rencontres. « Je ne dis pas que nous sommes frustrés mais nous sommes tous conscients que nous pouvons beaucoup mieux faire » reconnait Jordan. « Il faut toutefois rappeler que nous n’avons pas été épargnés par les blessures, maladies, absences pour le boulot, etc. Du coup, nous n’avons pas beaucoup eu l’occasion de faire du cinq contre cinq et nous devons encore créer certains automatismes et nous trouver sur le terrain. »

Le retour de son meneur coïncidera-t-il avec le sursaut de Dison?

« La ferveur est de retour dans les vestiaires et les gradins »

Plus rien n’arrête la Vaillante. Aux Argilières, la P3 locale a remporté le derby l’opposant à Belleflamme, 77-66. La P2 des Brasseurs a quant à elle vaincu Atlas 98-68.

Deux derbies avaient lieu ce weekend aux Argilières. En P3A, l’affiche de la septième journée de championnat opposait la Vaillante à Belleflamme. « Nous avons commencé sur les chapeaux de roues en accélérant énormément le rythme et en partant en contre-attaque. Cela a très bien fonctionné et nous a permis de clore le premier quart avec une première avance » nous relate Romain Thirionet. « Ensuite, l’équipe adverse a profité de son expérience pour casser le rythme et nous endormir. » Une tactique payante, Belleflamme restant dans la course. Néamoins, les locaux ne s’en laissaient pas compter et l’emportaient 77-66.

« Nous avons mené toute cette rencontre – hormis à une reprise où Belleflamme est passé devant pendant quelques secondes – qui fut très engagée, nerveuse et serrée » poursuit Romain. « De façon inattendue, nos adversaires se sont braqués sur le cours des évènements et sur les décisions arbitrales et cela a fait la différence.« 

Avec un splendide bilan de cinq victoires en sept rencontres, Jupille caracole dans le peloton de tête de P3A. « Qu’est-ce que j’aime jouer avec ce groupe quand nous jouons pour les autres, avec envie et passion, sans énervement entre-nous » se félicite le versatile poste 4 des Brasseurs. « Depuis que le coach nous a donné un coup de pied aux fesses concernant notre comportement, j’observe un réel changement et les résultats suivent! » Et de conclure par « une énorme dédicace » aux supporters Jupillois. « Ils furent extraordinaires pour nous encourager. La ferveur n’est pas de retour que dans les vestiaires mais aussi dans les gradins et cela fait plaisir. Entendre une trentaine de supporters donner ainsi de la voix, cela a un réel impact. »

Pour la P2 locale, les résultats suivent également après une remise en question salutaire. Kevin Lesoinne et ses coéquipiers en enchainé par une troisième victoire consécutive en dominant Atlas 98-68. Un derby lors duquel les visiteurs ne furent guère épargnés par le corps arbitral et qui permet à la Vaillante de poursuivre sa remontée au classement.

« J’aurais dû arrêter en même temps qu’Hamaite et Jacob »

Thibault Wéry n’est plus l’entraineur de Braives en troisième provinciale. L’ancien mentor d’Haneffe et de La Villersoise est remplacé par Laurent Chatelain. Nicolas Danze déroule la chronologie des évènements et explique les raisons du schisme entre le technicien et son groupe et Thibault Wéry nous livre ses impressions.

A la suite d’une nouvelle défaite de Braives – 75-57 à La Villersoise – en P3C, Thibault Wéry et le matricule 2499 ont décidé de se séparer. Une rupture qui trouve ses racines plus en amont, comme nous l’explique Nicolas Danze. « Cela faisait un petit temps que le groupe n’était plus en phase avec certains éléments de la vision du jeu de Thibault. Son message ne passait plus et, pour certains joueurs, ses choix étaient plus que discutables, tant sur le plan offensif que défensif » commence le shooteur de Braives. « Au fil des semaines, nous avons accumulés et remarqués plusieurs lacunes dans notre jeu. Nous ne nous connaissons pas tous et les connaissances basket de chacun étant différentes, nous n’étions pas toujours d’accord les uns avec les autres. Nous avons eu plusieurs discussions pour demander au coach de refixer les principes, d’avoir un message clair pour que nous évoluions tous ensemble dans la même direction et avec des consignes identiques. Rien n’était clair pour nous et j’imagine que, du coup, pour lui non plus. »

Une prise de conscience collective pour aider Braives à retrouver des résultats davantage en adéquation avec son standing. « Après cette entrevue demandant à notre désormais ex-entraineur d’établir des bases claires pour tous, nous n’avons pas réellement observé de changements. Les phases de « cinq contre cinq » à l’entrainement étaient trop peu souvent interrompues, les erreurs défensives et offensives trop peu souvent corrigées. A mesure que les semaines passaient, cela s’est ressenti de plus en plus jusqu’au moment où Thibault a tristement perdu du crédit » continue Nicolas. « Nous n’avions pas spécialement envie de perdre trop de temps afin de ramener une dynamique positive dans le groupe et avons donc opté pour le changement.« 

C’est un adage bien connu, le coach est toujours le premier fusible à sauter mais Nicolas et ses coéquipiers demeurent lucides quant au travail abattu par Thibault Wéry. « Il faut toutefois souligner que Thibault demeure un caoch présent à 100% du temps, à l’écoute et qu’en fonction du nombre, il fait toujours le job du mieux qu’il peut » reconnait ce passionné de basket. « L’opération s’est conclue de manière amicale et compréhensive. L’équipe et le club ont vraiment voulu faire cela dans les règles car le club lui doit tout de même beaucoup après trois années de loyaux services.« 

« J’aurais du partir avec Hamaite et Jacob »

Du côté du principal intéressé, l’effet de surprise n’est que modéré. « Je m’y attendais à moitié » nous confirme Thibault Wéry. « A la reprise en août, j’ai très vite compris que nous n’avions pas le même objectif et les mêmes valeurs. La bonne deuxième mi-temps de la semaine dernière m’a freiné dans ma décision mais je serais déjà bien parti à ce moment là. Le match de ce weekend n’a fait que confirmer ma décision. Comme j’avais donné ma parole, j’ai malgré tout proposé d’essayer encore une semaine dans l’espoir d’aplanir les choses mais ce n’était pas du goût de certains joueurs. »

Une fin d’aventure à Braives en eau-de-boudin et un changement d’ère chez les Giants. « Parmi les regrets que je peux avoir, c’est sans doute celui de ne pas avoir mis un terme à ma carrière en même temps que Mathieu Hamaite et Christophe Jacob est le seul qui me vient à l’esprit. C’était ma première idée et j’aurais dû la suivre » nous confie ce sportif émérite qui était une fois venu coacher à Aywaille en… vélo! « Les joueurs qui m’estimaient se sont manifestés hier (ndlr: lire lundi) par des marques de sympathie à la hauteur du respect mutuel que nous avons les uns envers les autres.« 

Pour remplacer Thibault Wéry, les Giants ont jeté leur dévolu sur Laurent Chatelain, un ancien basketteur qui a trente de carrière derrière lui et a déjà coaché Opr-Jauche en P2 et P1.

« La défense doit rester notre marque de fabrique »

Mercredi de Coupe chargé avec trois belles confrontations au programme. D’abord un duel séduisant entre des Comblinois revanchards et la « Bien Belle Equipe » d’Alleur, ensuite une joute alléchante entre la P1 de Welkenraedt et l’excellente P2 de l’Union Liège et enfin un derby entre la P2 d’Aubel et son homologue de Pepinster.

Une semaine après avoir vu son match interrompu avec la P3 dont il a la charge, Christophe Francot revient à Aubel, cette fois en qualité de joueur de la P2 pepine et dans le cadre de la Coupe de la Province. Un derby qui promet entre deux formations talentueuses. « Ce sera sans aucun doute en défense que la différence se fera » prévient l’artilleur pepin. « Cela doit rester notre marque de fabrique: mettre de la presion et trouver des paniers faciles en contre-attaque. Offensivement, nous avons plusieurs solutions. Nous devrons garder notre collectif et alimenter les gars chauds. »

Duel alléchant du côté de Comblain avec deux formations aussi à l’aise derrière l’arc (des trois points) que derrière la pompe (à bière). « Nous devrons faire preuve de solidarité en défense, de patience en attaque et respecter les consignes du coach » prévient Axel Schoonbroodt. Au complet, les visiteurs ont indéniablement un coup à jouer.

Enfin, l’excellente P2 de l’Union Liège ira à Welkenraedt pour tenter de forger l’exploit de la soirée. Contenir Roosen sera indispensable si les Unionistes veulent créer l’exploit. « Notre adversaire est très complet, avec un secteur intérieur énorme, des shooteurs extérieurs pouvant prendre feu à tout moment et des gars trouvant toujours le moyen de pénétrer vers l’anneau » analyse, lucide, Timothée Lekeu. « Nous devrons être solidaires en défense et ne pas paniquer si les locaux connaissent un coup de chaud comme ils savent en avoir. Nous tenterons bien entendu notre chance dans cette Coupe contre une équipe de Welkenraedt que nous essayons de battre depuis deux ans. Ce match nous permettra aussi de préparer notre rencontre du weekend en championnat contre la Vaillante. »

« Verlaine est clairement un ou deux crans au-dessus »

Dans l’affiche de P3B, Verlaine n’a fait qu’une bouchée de Villers, s’affirmant encore davantage comme le favori incontesté de la série. Michael Louis revient sur cette rencontre et le début de saison plus que positif de sa formation.

13-21 après dix minutes, 28-43 à la pause, le match au sommet entre les invaincues équipes de Villers et de Verlaine a rapidement tourné court, les visiteurs profitant d’un adresse diabolique de loin. Filbiche (20 unités) permettait à ses couleurs de faire jeu égal dans le troisième avant que Bronne (14 points) et sa bande n’en remettent une couche dans la dernière ligne droite pour s’imposer 60-89.

Michael, tu nous disais avant la rencontre que cela allait être difficile contre Verlaine et ce fut le cas.

Verlaine est clairement un ou deux crans au-dessus et pas que dans notre série, je pense. Nous sommes toutefois déçus de la tournure de la rencontre. Pas tellement du résultat car nous nous y attendions mais plutôt de notre manque d’orgueil et de hargne défensive. Nous avons assez vite rendu les armes après six ou sept minutes, les visiteurs se sont envolés et nous ne les avons plus vraiment inquiétés. Il y avait déjà quinze points à la mi-temps et dix-huit à la fin du troisième grâce au buzzer par la planche de Johan Noël. Nous avons ensuite complètement lâché le match en laissant nos adversaires faire joujou avec nous!

Néanmoins, votre début de saison reste positif?

Oui, nous sommes satisfaits avec ce cinq sur six. Nous allons essayer de nous relancer à Herve le weekend prochain.

 » Gauthier Meinhold, un véritable clutch player »

Sur sa dernière possession, Herve-Battice a vaincu Blegny, son meilleur ennemi, décrochant sa première victoire de la saison en P3B. Pierre Lelotte nous fait revivre cette rencontre complètement folle sans oublier d’évoquer le début de saison de sa formation et les favoris de la série.

Pierre, comment avez-vous abordé la réception de Blegny?

Hors de question de perdre, tel était le mot d’ordre dans les vestiaires avant cette rencontre. Chacun d’entre-nous avait conscience de notre bilan catastrophique et de notre niveau en-deça de celui que nous sommes capables de proposer.

Vous retrouviez un adversaire que vous connaissez bien.

Jouer contre Blegny – qui est notre meilleur ennemi – promettait un match serré. Cette équipe nous avait d’ailleurs battu d’un point, après prolongation, chez nous la saison passée. Cette rencontre avait été serrée tout du long.

Cette fois, le résultat est inversé et en votre faveur. Comment s’est déroulée cette rencontre?

Nous fûmes dominés au rebond par l’implication collective des Miniers mais Michel Derouaux et Julien Chiarini ont comblé ces lacunes en alimentant le marquoir. C’était 21 partout après dix minutes et 33-34 à la pause.

La deuxième mi-temps promettait une balle bagarre!

Elle fut serrée mais beaucoup plus hachée. Il y a eu de la tension – peut-être un peu trop – et nous avons perdu deux pions essentiels de notre cinq majeur, exclus par le corps arbitral. Blegny n’a pas tremblé depuis la ligne de réparation et a creusé un écart de cinq ou six points dans le dernier acte.

Mais vous avez réussi à trouver les ressources nécessaires pour inverser la tendance et infléchir le résultat final.

En effet, c’est sans doute là que nous avons montré notre meilleur visage. Les gars sur le terrain ont puisé dans leurs ressources – à l’image de notre coach Jérémy Zegels qui a démontré son goût de l’effort – pour tout donner dans les dernière minutes.

Et, en point d’orgue, une victoire sur le fil dans les dernières secondes!

Il restait 7,6 secondes à jouer et Blegny menait encore 60-62. Sur notre dernière possession, sans hésiter une seconde, Gauthier Meinhold, en véritable clutch player, a décoché une flèche mortelle depuis l’arc. Le triple parfait et salvateur!

Un premier succès qui lance enfin votre saison?

Nous espérons enfin l’avoir démarrée avec cette victoire à l’arrachée!

Comment juges-tu votre série de P3B?

Nous n’avons pas eu voix au chapitre contre Verlaine et je sens La Villersoise de Michael Louis – notre prochain adversaire – plutôt affutée. Dison reste également une valeur sûre mais nous n’avons pas pour habitude de regarder nos adversaires. Nous devons nous focaliser sur notre basket et proposer des arguments, peu importe qui se dresse face à nous.

Streetball moves

Gilles Matho, ambassadeur du streetball, a sorti un nouveau tutoriel.

En décembre 2017, Liège & Basketball vous présentait Gilles Matho, un streetballer particulièrement actif et au parcours intéressant. « J’ai joué longtemps en club, dans la région de Verviers, surtout en P3. J’avais un jeu fort orienté sur le dribble, ce qui ne plaisait pas forcément à mes entraineurs, surtout que je testais des mouvements en matchs. Cela avait pour conséquence de me retrouver parfois longtemps sur le banc et cela engendrait de la frustration. Mais j’ai toujours beaucoup joué en dehors des structures classiques. J’ai alors décidé de me lancer dans l’expérience streetball, en faisant fi des critiques que je pouvais entendre » nous expliquait-il alors.

Régulièrement sollicité par les clubs de la région pour des animations streetball, Gilles Matho vient de sortir un nouveau tutoriel, visible ici.