Les pruniers des « Blancs Moussis »

On vous avait promis une photo vraiment mystère, ça été le le cas avec le premier terrain stavelotain. De l’autre côté de la Principauté, un vrai derby hesbignon à Waremme avant les prochaines finales de la coupe provinciale au Paire : ce sont les infos d’EMCE.

Les indiscrétions du week-end

En D1 dames, déplacement de tous les dangers (d. 15 h) pour les Panthers du côté d’un SKW souvent intraitable à domicile. Et Arvid Diels, le coach-maison, n’est pas prêt à lâcher le morceau : « Comme nous sommes éliminés tant en coupe d’Europe que de Belgique, nous allons nous concentrer au maximum sur le championnat. » Les Liégeoises devront donc s’accrocher… En 2e Régionale A masculine, on n’est guère plus rassuré pour des Visétois devant mettre le cap (s. 21 h) sur Ixelles (avec Nathan Hervelle). « Après s’être payé des pointures comme Aubel et Ans, on vise clairement les playoffs », prévient Olivier Goossens, le mentor de la capitale. Samedi à 18 h, on aura droit à un derby d’arrondissement sentant bon le terroir. Où quand Waremme D (antépénultième en P4 D) offre l’hospitalité à son voisin hutois pointant en avant-dernière position. Ambiance hesbignonne garantie !

Finales provinciales : le programme

Le CP a communiqué le programme des finales de la coupe provinciale qui auront lieu, les 31 janvier et 1er février prochains, au Paire. Samedi : 9 h 30, Aywaille – BC Verviers (U18G) ; 11 h 15, Belleflamme – Herve/Battice (U15F) ; 14 h 00, Aywaille – BC Verviers (U14G) ; 16 h 15, Ensival – Belleflamme (U21G) ; 20 h 45, Stavelot (+5) – Ensival B (messieurs). Dimanche : 10 h 00, Esneux – Hannut (U16G) ; 12 h 15, Spa – La Villersoise (U19F) ; 14 h 30, Alleur – Herve/Battice (U13F) ; 16 h 15, Spa – Alleur B (dames).

Terrains extérieurs : la « cour des filles » à Stavelot

Le cliché d’hier a mis vos méninges en ébullition. Non, il ne s’agissait par de Fayenbois, de Tilff, ni d’Esneux. La photo-mystère n°3 illustrait ce qu’il reste du premier terrain du RBC Stavelot fondé en 1952. Quelle belle année ! Il se situait dans la « cour des filles » de l’athénée local. Amusant, une des raquettes se trouvait au pied des pruniers de la ferme Leduc et, à la saison, les fruits tombaient sur l’aire de jeu. Tout aussi anecdotique, le hall omnisports des Bressaix a été inauguré en 83 et a été de suite utilisé par Francorchamps (P1). En revanche, les « Blancs Moussis » ont continué quelques temps encore évoluer sous leurs pruniers…

La télé crève l’écran

Vendredi : Panathinaikos – ASVEL (20 h 30, RMC Sport 2) ; Hornets – Bucks (21 h, Eleven Sports 2, à Paris). Samedi : Boulogne/Levallois – Monaco (20 h 30, RMC Sport 2), Jazz – Mavericks (23 h, Eleven Sports 2). Dimanche : Limburg United – Anvers (15 h, Eén) ; Cholet – ASVEL (16 h, RMC Sport 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: Christopher Roxs

Passe de deux et top 6 pour Sprimont et Comblain?

Sprimont et Comblain seront sur le pont ce vendredi avec de beaux défis et des perspectives réjouissantes en ligne de mire.

Le week-end dernier, Sprimont a sans doute livré son meilleur troisième quart de l’année, provoquant une telle frustration chez les partisans de Waterloo que le match fut interrompu par les arbitres, les Carriers récupérant – comme le veut le règlement – la victoire sur tapis vert. Une victoire méritée pour Hertay et ses coéquipiers qui menaient allègrement au tableau d’affichage quand l’arbitre décida de siffler la fin de la récréation. Ce vendredi, les troupes de Vincent Degives reçoivent Malines. Si les Kangourous n’épatent pas par leur classement – avant-derniers avec Anderlecht – actuel, ils sortent d’une victoire aussi surprenante qu’importante à Esneux. Méfiance sera le mot d’ordre de Sprimont – dont Jérôme Jacquemin sera le prochain entraineur – qui a un beau coup à jouer et peut viser la quatrième place de la série.

Comblain sort d’une victoire éclatante – dans la manière et dans les chiffres – sur Neufchâteau et abordera le court déplacement à Hasselt avec confiance. Le Mailleux affiche une belle stabilité, de nombreux joueurs de l’équipe étant déjà confirmés pour la prochaine saison. Dans le Limbourg, les troupes de Mike Bodson – qui reprendra Sainte Walburge la saison prochaine – peuvent venger Belleflamme et empocher une seconde victoire de rang pour se rapprocher des portes du Top 5.

« Pas une si grande révolution, l’objectif reste le titre »

Après deux semaines mouvementées en interne, les Wawas retrouveront les parquets ce samedi avec un derby contre Huy et Lionel Bosco, futur coach de la R1 de Waremme.

Waremme a défrayé la chronique ces derniers jours, entre l’annonce du rapprochement avec Liège Basket, la non-prolongation du contrat de Mike De Keyser pour la prochaine saison et la saga – partira, partira pas? – autour de Nicolas Gerads. « La sérénité est bien présente dans l’équipe et le club. Il y a eu beaucoup de bruit autour de ce partenariat avec Liège mais, au final, le seul changement c’est qu’il y aura des joueurs en double affiliation dans notre R1. Ce n’est donc pas une si grande révolution comme nous avons pu le lire! Pour nous, l’objectif reste toujours le titre!« , s’exclame d’emblée Stefan Germay en mettant les points sur les « i ».

Au repos le week-end dernier (le derby à Tilff étant remporté au premier février pour la fête du matricule 97), les Wawas reprendront par un derby contre Huy, une formation dirigée par Lionel Bosco, adjoint de Sacha Massot à Liège et futur entraineur de la R1 de Waremme. « Nous avons eu de bons entrainements après notre week-end off. Nous nous sommes ressourcés et sommes prêts pour aborder ce derby et le dur mois de février qui nous attend » nous précise l’expérimenté joueur local. « Comme d’habitude, nous devrons limiter offensivement notre adversaire et dominer avec notre physique et notre expérience.« 

Cette rencontre marquera aussi les retrouvailles de Romain Machiroux avec son ancienne équipe. Cela aurait également pu être le cas pour Arnaud Bondue mais le bondissant intérieur a été fauché en plein vol et sa carrière est fortement compromise.

« Jacobs a bien repris le groupe en main »

Ce vendredi, Martin Francoeur et Saint-Louis reçoivent l’excellente équipe de Ciney. Interview.

Martin, n’est-ce pas trop difficile de concilier examens et basket en ce mois de janvier?

Si, c’est difficile pour moi comme pour tous les étudiants. J’ai raté plusieurs entrainements et je me rends bien compte que je n’ai pas encore retrouvé une forme optimale depuis la trêve. Je suis en stage à Louvain-la-Neuve toute cette semaine avec l’école, cela n’arrange pas les choses! Le rythme normal reprendra la semaine prochaine.

Comment le groupe a-t-il réagi au changement d’entraineur opéré durant la trêve?

Dominique Jacobs a bien repris le groupe en main, les deux dernières victoires ont bien fait baisser la pression. J’ai l’impression que les joueurs se sentent bien et qu’il n’y a pas d’état d’âme par rapport à ce changement.

C’est Ciney qui débarque ce vendredi.

Je m’attends à un match difficile, cette équipe n’est pas dans le top pour rien. Nous devrons contrôler le pivot Maillard, qui est certainement l’un des meilleurs intérieurs de la série. Et il nous faudra aussi confirmer les progrès défensifs entrevus lors des matchs contre Cointe et Atlas.

« Retrouver notre jeu d’équipe »

Ce vendredi, Mayron Wilkin et Verviers reçoivent Gistel, une très jeune formation également.

La jeunesse sera au rendez-vous ce vendredi dans la cité lainière, Saint Mich’ recevant Gistel, équipe satellite d’Ostende. « Un match difficile comme tous ceux que nous jouons depuis le début de saison » prédit Mayron Wilkin. « Il va falloir nous concentrer sur nous, notre manière de jouer et la mentalité que nous devons afficher. Il faudra aussi retrouver un jeu d’équipe afin de compliquer le travail défensif de notre adversaire. »

« A la base, c’était un pari »

Indissociable de Belleflamme dont il a mené la génération dorée de la P4 à la TDM2, Vincent Clavier tournera une sacrée page de sa vie d’entraineur à l’issue de cette saison. Entretien avec un clubman et un chic type.

Vincent, comment juges-tu votre saison en TDM2?

Elle est compliquée, comme nous le pressentions. En ne compensant les départs de Romain Peremans et Johnson Matumuini que par l’arrivée de Trussardi Ferreira, qui évoluaient en P1 aux Pays-Bas, nous savions que la tâche serait compliquée. La blessure de Mampuya – qui n’a joué que cinq matchs depuis septembre – a rendu la situation encore plus délicate et force est de constater que nous avons un réel déficit de taille et de physique par rapport à nos adversaires, surtout si les joueurs ne mettent pas la priorité sur le basket. Dans les matchs à enjeu, il nous a souvent manqué un petit quelque chose et cette accumulation de courtes défaites pèse sur le moral et entraine même une fébrilité, qui nous voit parfois dilapider notre avance dans le money time.

Ton équipe a-t-elle atteint son plafond?

Non, je ne le pense pas. Je suis persuadé qu’à vingt-cinq ans, mes joueurs peuvent encore progresser mais cela ne dépend que d’eux et de leur envie. Dans cette division hyper exigeante et dans cette série dense où toutes les équipes peuvent l’emporter, il faudrait que mes joueurs mettent le basket en priorité pour rivaliser avec leurs opposants et cela n’est pas le cas. Les mentalités ont changé, je peux le comprendre même si, de mon côté, à quarante-huit ans, je veille toujours à ne pas me coucher trop tard la veille d’un match. En TDM2, le talent ne suffit plus et il faut placer le basket en tête de liste de ses activités pour être performant.

Ce vendredi vous recevrez Geel, une équipe que vous pouvez battre vu la physionomie du match aller?

Touts les matchs à domicile – car le public répond souvent présent – peuvent être gagnés. Geel est toutefois une belle équipe, avec du poids dans la raquette, un très bon meneur et d’excellents shooteurs. Nous devrons être en réussite et j’espère pouvoir compter sur Mampuya dont la présence serait, à coup sûr, un adjuvant positif.

Crois-tu encore au maintien?

Il ne faut pas se voiler la face. Même si mathématiquement cela reste encore jouable, nous assistons depuis début janvier à des surprises de nos concurrents directs chaque week-end. Je ne suis pas résigné mais je ne crois pas aux miracles, je reste lucide et nous préparons plutôt l’équipe de la prochaine saison dans l’optique de la R1.

« Les mentalités changent »

Tu as d’ailleurs décidé de ne pas rempiler pour la saison prochaine. Pourquoi avoir fait ce choix?

Cela fait huit ou neuf ans que je coache cette équipe, de la P4 à la P3 puis de la R2 à la TDM2. Nous avons remporté de nombreux trophées ensemble, empoché de belles victoires. Je suis très exigeant envers mon groupe et mes joueurs en ont sans doute marre de m’entendre. Comme nous en discutions plus haut, les mentalités changent et plutôt que de rouspéter là-dessus, je préfère partir en étant toujours en très bons termes avec tout le monde.

Une décision qui peut tout de même surprendre.

Chaque année, je me remets en question et j’ai régulièrement proposé de céder le relais à un autre entraineur mais les joueurs étaient demandeurs que je reste. Je m’investis à 200% et j’ai besoin que mon groupe en fasse de même, sinon cela devient problématique. Il ne faut pas oublier qu’à la base, c’était un pari. Lorsqu’on m’a proposé de reprendre l’équipe de mon fils en benjamins, j’ai accepté en lançant à la cantonade: « D’accord mais j’amènerai les enfants en équipe première! »

Est-ce là ta plus grande fierté: avoir amené ce groupe jusqu’en troisième nationale?

J’ai deux fiertés avec cette équipe. La première, c’est d’avoir remporté la catégorie reine, l’équivalent du 100 mètres en athlétisme: le championnat de Belgique juniors. Nous avons été champions de Belgique juniors – ce qui est finalement assez rare pour des équipes wallonnes – et cela, personne ne pourra jamais nous l’enlever. La seconde, c’est lorsque j’ai arrêté de jouer en R1 à Belleflamme, j’ai convaincu le club de faire monter mes joueurs de P3 – où nous venions d’être champions – en R2, sautant la génération qui s’illustrait en P1. Il y a eu des critiques mais celles-ci se sont estompées au fur et à mesure de la saison lors de laquelle nous nous sommes sauvés. J’ai pris un risque, qui s’est avéré payant, qui a ensuite permis à Makengo et Romain Peremans de revenir au club, avec le succès qui fut le nôtre. Ce challenge là était tout de même terriblement important.

« Que mon successeur fasse aussi bien voire mieux »

Vas-tu tout de même rester dans le comité de Belleflamme?

Bien sûr, je resterai impliqué en tant que comitard tout en prenant tout de même un peu de recul. A ce titre, je prépare ma succession et nous cherchons un entraineur désireux de s’impliquer sur le long terme. J’aiderai à construire l’équipe – nous savons déjà que Makengo désire partir et que Mampuya arrêtera ou relèvera, du haut de ses 41 ans, un nouveau défi mais que le reste du groupe est désireux de poursuivre à Belleflamme – avec pour objectif que mon remplaçant ait toutes les cartes en main pour faire aussi bien voire mieux que ce que j’ai pu faire au cours de ces trois saisons en R2, trois saisons en R1 et deux saisons en D3.

Qui sera le prochain coach de Belleflamme?

Cela reste encore à finaliser. Ce sera un coach désireux de s’impliquer pour plusieurs saisons en régionale. Nous consultons d’ailleurs les joueurs à ce propos car, la mentalité étant désormais différente, ceux-ci ont de l’importance dans le choix du futur coach. Lorsqu’il sera nommé, je l’aiderai à trouver des joueurs pour compléter l’effectif. Peut-être même qu’il n’aura pas envie de conserver tous les joueurs de cette année. Tout cela en sachant que nous ne pouvons pas nous permettre de folies financièrement. Nous ne sommes pas Tongres (rires).

Et toi, de quoi ton avenir sera-t-il fait? Coacheras-tu une autre équipe la saison prochaine ou ressens-tu le besoin de couper pour de bon?

C’est vraiment trop tôt pour te répondre. J’ai des contacts mais je dois encore réfléchir. Cela fait beaucoup d’années que je consacre une grosse partie de mon temps au basket. Je n’exclus rien mais cela ne sera pas au détriment de Belleflamme, un club dans lequel je suis depuis que mon gamin a débuté en baby à trois ans.

« Je monte toujours sur un terrain pour gagner »

Enfin, un dernier petit mot sur la P3 de Belleflamme dans laquelle tu évolues. A quarante-huit ans, comment abordes-tu les matchs?

Quand je monte sur un terrain, je veux toujours gagner. Mais, désormais, à mon âge, quand une équipe est plus forte, je dois l’accepter. Le plus jeune de notre équipe a 38 ans, le plus vieux en a 51, et notre noyau varie en fonction des petits bobos et des circonstances. Nous cherchons avant tout à nous amuser et à accrocher tout ce que nous pouvons. Nous essayons d’utiliser notre expérience. Parfois, l’envie est là mais les jambes ne suivent pas (rires).

Vous êtes toutefois deuxièmes derrière les intouchables Blancs-Moussis. Si l’opportunité de disputer le tour final se présentait en fin de saison, tenteriez-vous de rejoindre la P2?

Evidemment, nous nous prenons au jeu donc si nous décrochions un ticket pour le tour final, nous le disputerions. Mais il ne faut pas se leurrer, nous devons encore rencontrer de grosses équipes et, généralement, nous sommes un peu moins performants au deuxième tour. Nous nous entrainons un peu moins, il y a un peu plus de blessures. Ce fut le cas la saison dernière.

« Je ne pouvais pas passer à côté d’une telle opportunité »

Après dix saisons à Visé, Julien Moray a décidé de relever un nouveau défi à Cointe. Entretien.

Julien pourquoi avoir décidé de quitter Visé pour reprendre la R1 de Cointe la saison prochaine?

Après dix années à Visé et après avoir coaché dans toutes les divisions, de la P4 à la R2, je pense qu’il me fallait partir vers un autre challenge. J’avais déjà annoncé à Visé que j’y effectuais ma dernière saison avant de recevoir la proposition de Cointe. Lorsque les Grenouilles m’ont proposé de reprendre l’équipe, nous nous sommes rapidement mis d’accord et m’a décision fut vite prise. Je ne pouvais pas passer à côté d’une telle opportunité.

L’actuelle P2 de Visé. Crédit photo : Frédéric Bronckart

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison avec Cointe?

J’aimerais travailler avec un groupe de qualité pour tenter de lui transmettre ma philosophie sportive et extra-sportive, alliant travail et amusement. D’ailleurs, l’excellent boulot effectué par Ludo Humblet (ndlr: qui se félicite du choix de Julien comme nouvel entraineur des Grenouilles, comme vous pourrez le découvrir samedi dans sa longue interview) va me rendre les choses moins difficiles. Je le félicite et le remercie pour cela. Je tiens également à remercier Michel Lejeune de m’avoir fait confiance pendant dix ans et sans qui rien n’aurait été et ne serait pareil.

Où a été prise cette photo ?

Sans oublier que la néo-Pepine a déjà joué contre les Cats et que son papa, Larry, a longtemps roulé sa bosse en NBA. En revanche, on ne gardera pas un souvenir impérissable de la dernière soirée européenne en date. Ce sont les infos d’EMCE.

Anissa Pounds : face aux Cats et fille d’un ex-Warriors

Mardi soir, Giovanni Bozzi me confiait : « Notre nouvelle joueuse sera connue dans les toutes prochaines heures. » Et mercredi, Liège and Basketball vous révélait son identité : Anissa Pounds (30 a, 1,74 m). Malgré ses origines américaines, il s’agit d’une Finlandaise qui défend d’ailleurs les couleurs de son pays d’adoption. Pour preuve, elle était opposée, le 17 novembre dernier, à nos Cats avec 6 points et 13 minutes de jeu à son compteur. Formée à l’université d’Arkansas Tech, elle a déjà évolué à Maristas Coruna (D2 espagnole) et a débuté la saison actuelle aux Rhein Stars Loewen (D2 allemande). Il faut encore savoir que son paternel, Larry Pounds (66 a, 2,03 m), a défendu à 87 reprises les couleurs des Golden State Warriors, en NBA.

Euroligue : et si on parlait d’autre chose…

Une soirée continentale à oublier au plus vite avec que des défaites à la clé. En Euroligue, triple revers donc pour Braine (80-59 à Bourges, Malashenko 16), pour Lattes/Montpellier (60-73 contre Schio, Williams 22p, 13r), et, pour Lyon (67-53 à Sopron, Allemand 6p, 4a). Si les protégées de Thibaut Petit pointent encore en 3e position de leur groupe, les équipières de l’Alleuroise font toujours partie du top 5 de cette même poule qualificative. En hommes, ce n’est guère plus brillant puisque les Carolos (Libert 17) se sont contentés de limiter les dégâts (78-85) face aux Lisboètes de Benfica.

Terrains extérieurs : une photo (vraiment) mystère

Après deux entrées en matière pas trop difficile à trouver, la 3e photo de cette rubrique s’avère nettement plus mystérieuse. Avant de prendre connaissance de l’indice habituel, essayez d’abord de dénicher où a été pris le cliché d’aujourd’hui. Devant vos mines interrogatives, l’indice du jour devrait, en principe, vous mettre sur la voie : le championnat actuel de l’équipe du cru est une bonne aventure… Tu saisis ?

La télé crève l’écran

Pleine feu, ce soir, sur l’Euroligue avec CSKA Moscou – Valence (18 h, sur RMC Sport 2) et Barcelone – Etoile Rouge Belgrade (21 h, sur VOOsport World 2 et RMC Sport 2).

Michel CHRISTIANE

« En blocus depuis le 20 décembre, ça devient long »

Toujours en plein blocus, Louis Titeca et ses coéquipiers de Liège Basket doivent renouer avec la victoire vendredi à Waterloo pour croire encore aux Playoffs.

Louis, comment expliques-tu votre dernier revers en R1 dimanche passé?

Nous avons manqué de consistance au rebond et nous avons été inconstants en attaque. Cela nous a coûté la victoire.

Ce vendredi, vous irez à Waterloo. Comment aborderez-vous cette rencontre?

Nous devrons nous reprendre si nous voulons toujours espérer les Playoffs. Cela sera un match à ne pas prendre à la légère. Nous sommes tous encore en examens et dans notre dernière semaine, la fatigue se fait ressentir. Il faudra être justes dans notre basket et intelligents dans nos efforts.

Justement, n’est-ce pas trop difficile de concilier examens et basket?

Si, cela l’est au niveau fatigue et entrainements. Je suis en blocus depuis de le vingt décembre et je termine le trente-et-un janvier, ça devient (long). Mais nous faisons ce que nous pouvons pour être quand même performants.

Crédit photo: Philippe Collin


« Nous possédons un secteur intérieur dominant »

Week-end explosif à tous les étages en première provinciale avec, notamment, les déplacements de Dison à Waremme, de Bellaire à Alleur, de Belleflamme à Verviers et de Welkenraedt à Spa. Focus sur ces quatre rencontres explosives.

C’est Dison qui ouvrira le bal à Waremme, samedi. Les troupes de Gino Fortuna ont parfaitement démarré l’année en s’offrant le scalp des deux premiers du classement, au contraire des Wawas qui déplorent de nombreux blessés. « On devra tout simplement imposer notre tempo et développer notre jeu afin de pouvoir poursuivre sur notre lancée » nous résume Jordan Delrez.

A l’instar de Waremme, Welkenraedt est également à la peine en ce mois de janvier. « Nous manquons de cohésion – aussi bien en défense qu’en attaque – et de présence au rebond. Nous laissons toujours plusieurs choses à notre adversaire et un tas de raisons expliquent que nous perdons nos matchs de très peu » regrette Gilles Fyon avant d’évoquer le derby à Spa pour lequel il ne sera pas présent. « Si nous améliorons les points évoqués précédemment, la victoire devrait normalement nous revenir. »

Bellaire veut sa revanche et Belleflamme continuer sur sa lancée

A l’inverse de Waremme et de Welkenraedt, Belleflamme semble bien en place depuis la trêve. « Nous avons l’avantage de posséder un secteur intérieur dominant et de pouvoir proposer plusieurs profils à l’extérieur. Nous devons continuer d’utiliser ces forces comme nous l’avons fait lors des deux derniers matchs » analyse Guillaume Reynders qui se rendra à Verviers avec sa formation. « Nous devrons absolument contrôler le rythme du match comme nous l’avions fait au match aller. Il faudra aussi respecter le plan de jeu au maximum, peu importe qui les locaux aligneront. »

Le week-end dernier, les Collégiens l’avaient emporté on the buzzer contre Bellaire. Les Blue Rabbits se rendront à Alleur ce samedi. « J’espère que ce match durera quarante minutes et non quarante minutes et des poussières afin que nous puissions gagner durant le temps règlementaire, pas comme à SFX » balance avec un peu d’amertume Gael Colson. « Ce déplacement chez les All Blacks – qui nous avaient baladés au match aller – est un gros match pour nous. Il va falloir défendre dur durant l’intégralité de la rencontre pour espérer l’emporter car ce sera un match difficile. J’espère que nous montrerons un autre visage qu’au match aller.«