« Quitter Comblain avec le sentiment du devoir accompli »

L’intégration réussie de Robin Roland, l’éclosion de Goémé, l’évolution de son groupe, l’objectif d’un top cinq avant de quitter Comblain et l’obligation de ré-enfiler le short par moments, autant de sujets abordés par Mike Bodson pour Liège & Basketball.

Mike, es-tu satisfait de votre première moitié de saison et de la dixième place que vous occupez au classement?

Très honnêtement, quand je vois le roster de chaque équipe de la division et que je le compare au nôtre (physique, taille, expérience, etc.), je me dis que notre bilan est très positif. Nous sommes habitués, depuis quatre saison, à figurer dans le Top 5. J’ai rajeuni l’équipe chaque année en allant chercher des joueurs dans les divisions inférieures et nous grandissons ensemble tout au long de la saison. Nous déjouons les pronostics d’année en année, c’est cela qui me rend le plus fier. Evidemment, j’aurais préféré compter deux ou trois victoires supplémentaires mais nous manquons de rigueur par moments.

Quels sont les points positifs de cette première moitié de championnat?

Il y en a plusieurs, évidemment. La montée en puissance de mon groupe au fur et à mesure des semaines en est un. En début de saison, je craignais de rencontrer certaines équipes. Ce n’est désormais plus le cas, je sais que mon groupe peut revendiquer la victoire contre n’importe qui. L’intégration de Robin Roland est très positive, il confirme tout le bien que je pensais de lui. L’éclosion de Thomas Goémé, qui fait preuve d’une régularité impressionnante, est un autre point positif. Ce qui est dingue avec lui, c’est qu’il a encore une marge de progression énorme.

Et quels sont les points négatifs ou à améliorer?

Le gros points négatif, c »est que nous ne sommes quasiment jamais dix à l’entrainement. Je dois même remettre mon short par moments. J’adore travailler énormément le « cinq contre cinq » dans mes séances, ce qui es trop rarement le cas depuis septembre.

Quels seront vos objectifs pour le second tour?

Je souhaite finir de nouveau dans le Top 5. Rien ne semble décidé dans le classement, nous avons battu des équipes qui nous précèdent, nous en sommes donc capables. De cette manière, je pourrai quitter Comblain avec le sentiment du devoir accompli.

« Je suis quelqu’un de casanier »

Nicolas Gerads se prête à l’exercice du Thé ou Café pour Liège & Basketball.

Nico, tu es plutôt passe ou panier? Et attaque ou défense?

Cela dépend dans quel optique je me vois: coach ou joueur. En tant que joueur, j’étais plutôt un scoreur et donc davantage attiré par le panier. Mais comme coach, je préfère indéniablement le beau jeu d’équipe et donc les assists et les extra-passes. Et si en tant que joueur je penchais davantage vers l’attaque, une fois passé de l’autre côté de la barrière je mets plus l’accent sur la défense qui me semble bien plus importante. Comme dirait l’autre, l’attaque fait gagner les matchs et la défense fait gagner les championnats.

Plutôt Netflix ou cinéma?

Je suis quelqu’un de fort casanier donc plutôt Netlfix même si un bon cinoche avec mes filles, ce n’est pas mal non plus.

Pizza ou burger?

Choix compliqué… Mais je suis plutôt tenté de dire burger.

Préfères-tu partir en vacances à la plage ou en city-trip?

Sans hésitation, les vacances à la plage. Voir les enfants s’amuser tout en se prélassant loin du stress quotidien, c’est le pied!

LeBron ou Curry?

Qui? (rires) Ceux qui me connaissent savent qu’il n’y a eu qu’un Michael Jordan. Si je devais choisir un joueur actuel, ce serait Kevin Durant.

Standard ou Anderlecht?

Je ne suis pas très foot mais Standard quand même.

Et enfin, plutôt thé ou café?

Je n’ai jamais bu de café donc je vais dire thé. Mais s’il y a un petit blanc-coca ou un bon vin rouge, je n’hésite pas (rires).

« Un petit passage auprès de la machine à café d’Atlas à chaque pause »

Pascal Vanderoost se prête à l’exercice du Thé ou Café.

Pascal, tu es plutôt passe ou panier?

Panier. Au final, il faut quand même y mettre la balle pour gagner.

A choisir, plutôt défense ou attaque?

Défense, et sans hésiter.

Netflix ou cinéma?

Cinéma. Je n’ai pas le temps de rentabiliser Netflix avec le basket.

Plutôt burger ou pizza?

Plutôt des pâtes que je pourrais bien manger bien tous les jours, sinon burger.

City-trip ou vacances à la plage?

City-trip. Mes vacances idéales seraient d’ailleurs une succession de city-trips car j’ai trop besoin de bouger pour réussir à me satisfaire de vacances à la plage.

Plutôt LeBron James, Stephen Curry ou un autre?

Alors, Teodosic pour sa vista, Rubio pour sa défense et Doncic pour son talent. James et Curry sont certes exceptionnels mais il est compliqué de réussir à s’en inspirer et à transposer certaines de leurs qualités.

Standard ou Anderlecht?

Standard! J’étais abonné avant de coacher en seniors.

Et enfin, thé ou café?

Café, à l’excès. Un petit passage auprès de la machine à café d’Atlas à chaque pause, un café le matin pour me réveiller et un le soir pour être concentré avant un entrainement.

« En sport, tout est possible »

Lanterne rouge de P2A en compagnie d’Ans, Grivegnée ne perd pas espoir pour le second tour du championnat.

A mi-saison, Grivegnée, tout comme Ans, ne compte qu’une petite victoire et est lanterne rouge de la dense P2A. « Nous sommes évidemment déçus de nous retrouver derniers en cette fin d’année » concède Nathans Stevens. « Nous sommes conscients que le maintien sera très difficile à obtenir mais nous gardons espoir. Dans le sport, tout est possible. Quand nous constatons que nous ne perdons que de deux points contre Angleur au grand complet, cela permet de garder espoir!« 

La reprise sera capitale pour les Sang et Or. « Nous devrons engranger des victoires dès nos premiers matchs sous peine d’être possiblement déjà condamnés dès le mois de février » prévient l’ailier de la RJS.

« Mayron Wilkin tient à merveille son rôle de capitaine »

Malgré des progrès notables, Verviers est encore à la recherche d’une première victoire en TDM2A. Pour Liège & Basketball, Antoine Braibant dresse le bilan à mi-saison des Verviétois.

Antoine, es-tu satisfait de votre bilan à mi-saison?

Oui et non. Je suis satisfait de l’implication des gars et de leur enthousiasme qui est resté intact malgré le manque de victoires. Je suis un peu moins satisfait de nos résultats, je pense que nous méritions l’une ou l’autre victoire.

Quels sont les points positifs de ces quelques mois?

C’est l’évolution permanente et continue du groupe ainsi que certains gamins aient pu montrer leur talent. Je pense notamment à Timothy Casamento qui jouait à peine à Saint-Louis en R1 et qui fait partie des valeurs sûres à SFX. Je suis également très satisfait du capitaine, Mayron Wilkin, qui tient son rôle à merveille.

Quels furent les faits marquant de cette première moitié de championnat?

Malheureusement, comment ne pas évoquer l’accident sur la route en direction de Gand comme le fait marquant de ces dernières semaines?

Quels seront vos objectifs pour le second tour?

Nous voulons garder cette attitude et cette mentalité exemplaires qui font notre marque de fabrique ainsi que continuer à progresser en équipe et individuellement. Et, bien sûr, nous espérons glaner quelques victoires.

« Les joueurs n’ont plus envie de se faire mal à l’entrainement »

Pour Liège & Basketball, Michel Nihon, dont cela pourrait être la dernière saison à la tête de l’Etoile Jupille, fait le bilan à mi-championnat.

A la trêve, l’Etoile Jupille, unaniment citée parmi les favoris de l’élite provinciale, pointe à une honorable troisième place, ex-aequo avec Hannut (que les Brasseurs ont largement dominé à domicile). « Je suis satisfait de notre premier tour et de notre belle troisième place, surtout au vu des circonstances » avance Michel Nihon qui a dû faire face à une avalanche de blessés. « Le gros points positif de ces quelques mois, c’est que nous sommes toujours invaincus dans notre salle et que nous avons continué de développer du bon basket. »

A contrario, et faisant écho à ce que de nombreux entraineurs ont déjà pu nous confier, le coach de l’Etoile met le doigt sur un souci générationnel. « Le principal point négatif, et je crois que je ne suis pas le seul coach à regretter cela, c’est le manque d’envie et de « dash » des joueurs aux entrainements » constate-t-il. « Je crois qu’à l’heure actuelle, les joueurs n’ont plus spécialement envie de s’entrainer, de se faire mal. C’est la mentalité de maintenant et je n’ai pas le choix que de m’y adapter. »

Capable de séquences de folie, les Etoilés profitent de leurs atypiques installations pour garder leur bastion inviolé. « Nous sommes très forts à domicile, mais pas vraiment en déplacement » rigole Michel avant d’aborder la seconde moitié d’un championnat plus ouvert que jamais. « Nous voulons rester invaincus chez nous et faire le maximum pour accrocher les Playoffs que tout le groupe mérite. Si l’équipe venait à monter en R2, je n’en serais plus le coach et je prendrais alors d’autres fonctions dans le club. Par contre, si nous devions rester en P1, je ferais une dernière saison à la tête de l’équipe fanion.« 

« Jouer les trouble-fêtes »

Confortablement installé dans le ventre mou de la P3A avec Harimalia, Benjamin Peters fait le bilan de la première moitié de saison des Abeilles. Entretien.

Benjamin, es-tu satisfait de votre premier tour?

Plus ou moins. L’équipe est nouvelle et n’a guère d’autres ambitions que celles de passer de bons moments entre amis et avec la balle orange. Nous souhaitions tout de même, en début d’exercice, intégrer le Top 5 en fonction de la série. Actuellement sixièmes, je pense que nous pouvons nourrir quelques regrets.

Quels furent les points positifs de ces quelques mois?

Sportivement, notre premier tour nous a montré que nous sommes capables de réaliser de belles choses sur le terrain. Ainsi, notre marge de progression est grande. Au-delà et au niveau humain, nous sommes une bande d’amis et malgré parfois quelques querelles, tout se règle rapidement autour du bar, ce qui est très plaisant. Nous savons nous dire les choses sans empiéter sur le respect de chacun et nous encourageons le gars qui est moins bien.

Et les points à améliorer?

Je considère que si nous faisions preuve de davantage de solidarité sur le terrain, nous pourrions être dans le Top 3. Certaines défaites ne sont imputables qu’à des manques de volonté, de solidarité et de don de soi pour l’équipe. C’est d’ailleurs assez paradoxal lorsqu’on voit comment cela se passe durant la troisième mi-temps…

Quels furent les faits marquant de ce premier tour de championnat?

Je vais retenir deux événements marquants. Le premier est notre victoire contre Belleflamme – actuellement troisième du classement – et lors de laquelle nous avons prouvé que nous étions capables de produire du beau jeu tout en étant solidaires en défense. Il faut dire que nous avions un supplément de motivation vu que Lio Venin et Marc Fassotte ont joué avec quelques uns de l’équipe. L’autre fait marquant est notre défaite contre Jupille qui a mis en exergue notre manque de solidarité. Invaincus depuis très longtemps face aux Brasseurs, nous sommes revenus à égalité durant le troisième quart-temps avant d’en prendre vingt à la fin du match. Frustrant pour l’équipe.

Quelles sont vos ambitions pour le second tour?

Nous allons tenter de continuer à progresser en tant qu’équipe. De plus, nous souhaitons jouer les trouble-fêtes et intégrer le Top 5, ce qui est largement à notre portée.

A la recherche de la régularité

A mi-saison, l’Union Liège trône fièrement en tête de la P2B et sa marge de progression semble importante. Titre en vue?

A mi-saison, Union Liège trône fièrement en tête de la P2B. « Nous sommes ravis de notre positions au classement. De très nombreuses équipes avaient annoncés de grandes ambitions en début de saison, faire la course en tête à la moitié du championnat est donc une belle satisfaction » nous confie Tim Lekeu. « Cependant, nous avons manqué de régularité tout au long du premier tour. Nous avons alterné le bon et le très mauvais lors des dernières semaines. »

Le second tour s’annonce passionnant et la lutte pour la montée sera épique. « Notre objectif principal du second tour résidera dans la recherche de régularité au sein d’un même match » poursuit le pivot de l’Union. « Heureusement, nous y sommes déjà parvenus lors du dernier match à l’US Awans. Espérons que cette dernière prestation nous serve de référence pour la suite de la saison. »

« Nous avons sorti un oeil hors de l’eau »

A mi-saison, Nicolas André dresse le bilan des Calidifontains.

Nicolas, es-tu satisfait de votre bilan à mi-saison?

Je suis toujours insatisfait car je pense que nous pouvons toujours mieux faire. Les quelques défaites de quelques points en début de saison nous ont malgré tout permis d’apprendre de nos erreurs et de progresser. Ces erreurs, de relâchement notamment, nous ne les avons pas commise lors du dernier derby contre Huy.

Cette victoire est le fait marquant de votre premier tour?

Elle est sans conteste vraiment encourageante car obtenue sans Sam Bodson – blessé – et Gary Dupont – en examen.

Quels seront vos objectifs pour la seconde moitié de championnat?

Ils restent inchangés. Nous voulons continuer de bosser un maximum avec les gars pour emmagasiner le plus de victoires possible et surtout prendre un max de plaisir. Nous avons sorti un oeil hors de l’eau mais la saison est encore longue et la course au maintien va être rude avec trois ou quatre équipe qui se tiennent à deux, trois et quatre victoires.

« Le mois de janvier sera crucial »

Promu en deuxième provinciale, Henri-Chapelle y réalise un début de saison correct, loin des tracas du maintien mais trop éloigné des cadors de la série.

A l’issue du premier tour, le bilan d’Henri-Chapelle est correct: cinq victoires pour huit défaites. « Malgré quelques frustrations et le sentiment d’être passés près du coche – à Theux et contre Visé – nous devons aussi admettre que certaines victoires – à Angleur, contre Aubel – auraient pu nous échapper de peu. Notre bilan est donc logique » analyse Fred Ledain.

Avec Ans et Grivegnée qui semble condamnés à faire la bascule (4 victoires de retards sur le groupe suivant), les Capellois peuvent aborder le second tour sereinement. Pourtant, la méfiance est de mise du côté de Kapel. « Pour la deuxième moitié de saison, nous devrons faire aussi bien et le mois de janvier s’annonce crucial avec trois matchs contre des équipes qui affichent presque le même bilan que nous » interpelle le coach local qui espère voir son infirmerie se vider. « Nous avons dû déplorer de nombreuses absences prolongées pour blessures et nous espérons que cela ne sera plus le cas en 2020. Pour le reste, j’espère que nous conserverons cet excellent esprit d’équipe pour tout donner collectivement sur le terrain et ensuite profiter à la buvette dans cette ambiance conviviale que nous apprécions tous. »