Ce vendredi, Sprimont et Belleflamme, deux formations vaincues le week-end dernier par des équipes limbourgeoises, s’affronteront dans un derby qui sent le souffre. Jérôme Wuidar préface ce duel placé sous la couleur verte.
Jérôme, te méfies-tu de cette équipe de Belleflamme?
Les Haricots sortent d’une belle prestation contre Tongres, ce qui les a remis en confiance. Ils vont arriver le couteau entre les dents, d’autant plus qu’ils n’ont rien à perdre. Ce sera un beau derby avec beaucoup d’intensité d’entrée de jeu, il faudra faire attention à ne pas tomber dans leur piège défensif
Que devrez-vous améliorer par rapport à votre dernière sortie?
Notre pourcentage aux tirs fut mauvais à Hasselt… Nous devrons améliorer cela en trouvant des solutions plus collectives en attaque ainsi qu’en partant plus vite en transition.
Tout savoir sur l’étonnant pari de carrière d’Olivier Troisfontaines mais, aussi, sur le déplacement-piège des Lyonnaises d’Allemand en Espagne. Sans oublier le petit exploit des protégés de Guy Muya : ce sont les infos d’EMCE.
Europe : Castors et Spirou tombent trop court
En Euroligue dames, les Brainoises (Sikswiute 14, Grzesinski 2), orphelines de Trahan-Davis, sont tombées trop court (81-62) à Riga. Pourtant, c’était encore 47-44, à la 26e. Les Héraultaises de Thibaut Petit (Mavunga 30) ont dû s’accrocher (81-77) pour venir à bout (85-79) des Polonaises de Gdynia. En FIBA Europe Cup, les Carolos (Smith 20, Hervelle 10) ont joué à l’accordéon (de 26-21 à 78-80 en passant par 53-68) devant les Allemands de Bayreuth qui raflaient la mise à 90-97. Superbe semaine belge en Ligue des Champions car, après Ostende, ce sont les Anversois de Guy Muya qui ont fait trébucher le leader de leur groupe qualificatif. A savoir, un AEK Athènes défait sur la marque de 73 à 61.
Lyon et Allemand pour la gagne à Gérone
La C1 continentale est, aussi, au menu de ce jeudi soir. Comme, par exemple, le périple des Rhodaniennes de Julie Allemand (6/9) du côté de Gérone (19 h 15). Un déplacement-piège par excellence car, si la formation espagnole pointe en dernière position (3/9), elle s’avère particulièrement coriace dans ses installations. A noter que plusieurs titulaires sont annoncées incertaines chez les Ibériques. Alors, info ou intox ? Réponse sur le coup de 21 heures…
Troisfontaines : non à un contrat de 3 ans à Alost !
Dans plusieurs quotidiens, le Liégeois (30 ans, 1,94 m) revient sur sa récente « traversée du désert ». Il confirme qu’il a continué à s’entrainer avec Liège Basket où il aurait pu signer. Plus surprenant, il confie encore qu’il a décliné la proposition d’Alost qui lui offrait un contrat longue durée de trois ans avant que ne survienne l’offre (jusqu’en fin de saison) d’Ostende où il retrouve un certain Dario Gjergja. « Mais, je ne suis plus le petit jeune sur lequel, il criait tout le temps », s’amuse Olivier… L’ancien « Porai » retrouvera le championnat belge, dès ce vendredi (20 h 30), à l’Alverberg d’Hasselt, l’antre de Limburg United.
La télé crève l’écran
Ce sera l’embarras du choix en Euroligue, via Milan – Panathinaikos (20h30 sur VOOsport World 1) et/ou Real Madrid – Kaunas (21h RMC Sport 2).
Confirmé dans ses fonctions pour la prochaine saison, Bruno Dagnely espère voir ses joueurs davantage prêts pour le combat ce samedi contre Courtrai.
A la tête de l’équipe première de Spa depuis dix-huit mois, Bruno Dagnely, auparavant en charge de la P1 des Bobelins, s’est vu prolonger par son club pour la prochaine saison. « Je me sens bien à Spa. Le club, le comité, les bénévoles sont géniaux » sourit-il. « J’habite Spa ce qui m’offre également une facilité évidente pour me rendre à la salle. »
Un signe fort que le coach apprécie. « Je suis heureux de la confiance que le comité place en moi depuis le début et encore maintenant » continue-t-il. « Nous avons une équipe jeune qui doit progresser chaque année. Ce sont des joueurs de talent qui méritent une implication totale du coach pour leur permettre d’augmenter leurs capacité. Je tente à mon humble niveau d’y parvenir.«
Ayant loupé leur reprise à Gent, les Bobelins doivent réagir ce samedi contre Courtrai, une formation qui a giflé Pepinster. « Nous n’aurons rien à perdre. Je souhaite que mes joueurs soient prêts à un combat physique et non à une soumission consentante comme nous l’avons parfois vécue. La balle est dans le camp des joueurs, j’ai confiance en eux » conclut Bruno.
L’affiche du week-end en P2A sera indéniablement le choc entre Ensival et Tilff, deux formations installées sur le podium de la série. Le déplacement de Comblain à Theux devrait également valoir le coup d’oeil, tout comme le duel entre Sprimont et Prayon.
Impossible de ne pas pointer le duel entre Ensival – troisième du classement – et Tilff – leader de la série – comme l’affiche du week-end en P2A. « Un très gros match, un de plus comme la semaine passée à Visé et comme ce sera le cas le week-end prochain contre Pepinster » rappelle Christian Randaxhe. « Je pense que ce sera un match intense mais assez fermé car les deux équipes sont un peu similaires avec un jeu basé sur de grosses défenses et de beaux collectifs.«
Pour sortir vainqueur, Ensival devra maximiser son potentiel. « Ce match se jouera sur des détails comme le rebond et les pertes de balle qu’il faudra réduire au maximum car, d’un côté comme de l’autre, elles se paieront cash » prédit le coach verviétois. « Il faudra également imposer notre tempo. Mais la réussite et la confiance du jour seront déterminantes sur le résultat final. »
Outre cette affiche de gala, le déplacement de Comblain à Theux devrait valoir le coup d’oeil. Les locaux, défaits par Tilff le week-end dernier, voudront réagir et empocher leur première victoire de l’année. Mais Comblain tourne bien et voudra engranger de la confiance avant sa demi-finale de Coupe. Le duel entre Sprimont et Prayon, deux formations capables de coups d’éclat sera aussi à coup sûr très plaisant à suivre.
Ayant bénéficié d’un week-end de repos supplémentaire, Benjamin Mertens et Ninane s’apprêtent à retrouver les terrains, à Morlanwelz en R2 et à Esneux pour un passionnant derby en TDM2. Interview.
Benjamin, comment se sent le groupe avant de débuter ce deuxième tour de championnat?
Je pense que nous sommes prêts à livrer un gros deuxième tour, tant en R2 qu’en D3 malgré les blessures. Les victoires de décembre contre Willebroek et Huy nous ont fait beaucoup de bien.
Ce mois de janvier risque toutefois d’être redoutable pour vous?
Oui, le mois de janvier risque d’être compliqué pour nous vu le grand nombre d’étudiants dans nos effectifs.
Avec la R2, tu iras à Morlanwelz samedi. A quel genre de match t’attends-tu?
Morlanwelz est, pour moi, une des équipes les plus complète de la série. Ce sera un match très compliqué mais nous irons là-bas sans pression car ce n’est pas contre une telle équipe que notre maintien se jouera. Une victoire serait par contre magnifique.
Le lendemain, c’est un palpitant derby à Esneux qui t’attend avec la TDM2.
Ce sera également un match compliqué car Esneux est une équipe complète qui propose de très belles choses cette saison. Nous aurons à coeur de montrer un autre visage qu’au match aller. Comme pour tous les derbies, l’envie sera de mieux faire et de nous battre sur tous les ballons.
Avant les fêtes, Benjamin Mahiat s’était illustré lors de son premier match en TDM2 avec Verviers. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce jeune talent prometteur. Entretien.
Benjamin, tu as un parcours relativement atypique. Peux-tu te présenter à nos lecteurs et nous raconter tes débuts dans le basket?
J’ai dix-huit ans et je suis en première année de bachelier en architecture à l’Université de Liège. Je n’ai jamais joué pour un autre club que celui de SFX-Saint Michel (ndlr: désormais baptisé BC Verviers). J’ai commencé le plus tôt possible, à trois ans, pour faire comme mon grand frère. A sept ans, j’ai décidé d’arrêter le basket pour commencer le conservatoire. Ce sport me manquait toutefois cruellement et, quatre ans plus tard, j’ai recommencé en benjamins.
Qu’apprécies-tu plus spécifiquement dans ce sport?
Ce que j’adore dans le basket, c’est d’abord que c’est un sport d’équipe. Tout le monde est impliqué, se sent concerné, et il existe une solidarité et une ambiance peu communes. On gagne et on perd ensemble, on se donne à fond non pour soi mais pour le bien collectif de l’équipe. Cela crée des liens très forts entre les joueurs.
Quel type de joueur es-tu?
J’essaie d’être le plus polyvalent possible afin de pouvoir aider au mieux mon équipe. Au départ, je jouais au poste de pivot – il me reste d’ailleurs de bons « moves » au poste bas – car j’étais plutôt grand pour mon âge. Depuis, j’ai basculé au poste d’ailier et j’alterne désormais entre les postes trois et quatre. Ce que j’adore, c’est le beau basket. J’aime faire circuler la balle pour trouver la meilleure option, appliquer un système à la lettre pour obtenir un panier facile ou une situation voulue.
« Du jeu sans ballon »
Quels sont tes qualités et les points que tu dois encore travailler?
Je possède une assez bonne détente et cela m’aide à être fortement présent au rebond même si je me fais encore pas mal bousculer à cause de mon manque de kilos. Je suis assez mobile et long que pour réaliser un bon travail défensif, au contre et à l’interception notamment. J’aime aussi courir dans les couloirs en contre-attaque pour aller conclure. Mon scoring résulte essentiellement du jeu sans ballon – coupes, démarquages, catch-and-shoot – même si j’aime aussi créer pour les autres balles en main via des écrans ou en étant percutant en attaquant le cercle pour ressortir à un coéquipier isolé. J’apprécie être bien placé au bon endroit au bon moment mais je dois encore travailler pour être plus dangereux au shoot, surtout à trois points.
Quels sont tes plus beaux souvenirs liés au basket?
Mes plus belles réussites collectives sont la Coupe de la Province en pupille et le titre de champion de la Province l’année passée en cadet. Mais je garde aussi d’excellents souvenirs de tout le parcours parcouru en jeunes en Coupe AWBB avec des coéquipiers qui sont devenus de véritables amis. Au niveau personnel, je me rappelle aussi de mes premiers vrais dunks à l’entrainement puis en match, dont celui lors de la finale en cadets la saison dernière, et de mes premières sélections dans l’équipe P1 et maintenant dans celle de TDM2.
Quelles sont tes envies et tes ambitions dans ce sport?
Je n’ai jamais compté faire du basket mon métier mais je me suis toujours dit que je voulais aller le plus loin possible pour évoluer à un bon niveau. Je m’entraine dur depuis que je suis tout petit mais sans me mettre de pression. Je le fais avant tout pour m’amuser, pour pratiquer ce sport que j’adore avec des gens que j’apprécie. Cela restera toujours ma plus grande passion.
Crédit photo: Damien Schwanen
Qu’as-tu ressenti lorsque tu as joué pour la première fois en TDM2 début décembre?
Je me donne toujours à fond aux entrainements et j’essaie d’avoir une attitude exemplaire car on m’a toujours appris qu’il faut savoir donner pour recevoir. C’était toutefois un contexte particulier car plusieurs joueurs ne pouvaient pas jouer mais j’étais évidemment très content et fier que l’on fasse appel à moi. D’autant plus que le coach m’a fait confiance en me donnant des minutes.
Qu’as-tu pensé de ta prestation à l’issue de cette rencontre?
Je suis allé au match en me disant que je n’avais rien à perdre, que j’allais tout donner et que je ne devais pas me mettre de pression. N’ayant pas l’habitude de ce niveau, j’étais un peu impressionné au début mais je suis resté concentré. J’ai essayé d’apporter un maximum à cette équipe dans laquelle je n’ai pas eu trop de mal à m’intégrer car je joue avec la plupart de membres de la team en Coupe juniors et que j’ai joué pendant des années avec la majorité de ces gars géniaux en jeunes. Une fois sur le terrain, j’ai fait mon possible pour appliquer au mieux les consignes du coach. Je me suis battu en défense, au rebond et sur toutes les balles perdues tout en restant dans ce que je savais faire. J’ai beaucoup fait tourner la balle pour trouver les bonne options et joué collectivement. Peut-être trop même car je n’ai pas inscrit le moindre point. J’aurais sans doute pu être plus agressif mais tous les commentaires positifs après le match m’ont énormément touché.
Quelles sont tes envies pour cette saison avec Verviers?
La situation de l’équipe P1 n’est pas très bonne mais nous progressons et nous sommes maintenant sur la bonne voie pour nous maintenir. J’espère aller le plus loin possible en Coupe AWBB avec les juniors car nous avons beaucoup de talent. La cerise sur le gâteau serait d’être encore repris pour aller jouer en D3.
C’est par un revers contre Awans – qui démarre son second tour aussi positivement que le premier avait été conclu – que Tilff a débuté l’année. Les Porais devront réagir samedi à Harimalia pour rester dans le groupe de tête de la P2B. Reportage.
Pour débuter l’année 2020, Tilff s’est pris les pieds dans le tapis contre Awans, concédant sa cinquième défaite de la saison, 57-65. « Ce fut un non-match de notre part » regrette Guillaume Bastens, l’atypique meneur local. « Nous avons joué de manière stéréotypée avec beaucoup de shoots extérieurs et très peu de réussite. Cela s’explique sans doute par le manque de rythme et d’entrainements suite à la trêve. »
Hormis Léopold François en feu dans le money-time, les Porais n’ont guère brillé. « Nous aurions dû varier nos attaques, d’autant plus que nous avions l’ascendant physique sur les ailes. Nous n’y sommes pas parvenus, en témoigne notre faible production au scoring » analyse le jeune médecin. « Cependant, Awans mérite totalement sa victoire. Les visiteurs avaient plus d’envie et semblaient moins subir sur le terrain les agapes vécues pendant les fêtes. »
Malgré ce revers, Tilff reste solidement accroché au peloton de tête mais devrait se montrer davantage convaincant samedi prochain chez des Abeilles qui viennent de s’imposer d’une courte tête – 87-89 – à l’US Awans. « Cette sortie ratée nous prouve de nouveau que notre série reste fort ouverte. Nous devons absolument nous reprendre pour gagner les prochains matchs.«
Après trois années passées à l’Athénée, Gael Colson portera un maillot différent la saison prochaine.
Ce n’est sans doute qu’un au revoir, mais c’est tout de même un chapitre qui se termine pour Gael Colson qui n’évoluera plus à LAAJ la saison prochaine. « Je pense avoir fait le tour à Jupille depuis trois ans » nous confie l’expérimenté shooteur. « J’aspire à partir avec le sentiment du devoir accompli, après avoir sauvé l’équipe. Le chemin sera encore long jusque là. »
Entre le club de l’Athénée et Gael, l’histoire est riche de nombreux souvenirs. « Il y en a des tonnes car j’ai évolué là-bas en jeunes et mon père y a aussi joué » rappelle-t-il. « J’y ai retrouvé des gens avec qui j’avais toujours gardé de bons contacts tels Yvan Fassotte que j’ai eu comme coach à Liège et à l’école, Tony Fernez qui est un ami et avec qui j’ai joué avant qu’il ne devienne mon entraineur ou encore Steve Tihon et les membres du comités qui sont toujours là. C’est cet aspect humain qui est le plus important dans le sport car, désormais, les valeurs comme le respect, l’amusement et surtout l’esprit d’équipe et de club se perdent de plus en plus. »
Si la décision de quitter LAAJ est prise, Gael ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. « Je suis ouvert à tout avec l’envie, comme toujours, de prendre du plaisir à un bon niveau dans le sport que j’aime » conclut-il.
Tout va pour le mieux pour Gaetan Remacle à la Vaillante Jupille. Avec la P3, en qualité de joueur, il a participé à l’éclatante victoire contre Pepinster et est solidement accroché à la deuxième place – a égalité avec La Spéciale Aywaille – de la série tandis que comme coach, il a pu célébrer la treizième victoire de rang des Pistols qui semblent bien partis pour coiffer les lauriers de la P4C. Entretien.
Gaetan, avec la P3, vous avez démarré l’année par une éclatante victoire – 80-43! – contre Pepinster. Comment s’est déroulée cette rencontre?
La machine a pris de temps à se lancer pour les deux équipes, jouer un match de reprise si tôt après les fêtes s’avère parfois compliqué. Le premier quart-temps fut une catastrophe des deux côtés au niveau de l’adresse ainsi qu’au niveau du fond de jeu. Le coach adverse s’est très vite pris la tête avec la paire arbitrale, ce qui n’a pas avantagé les Pepins. Je tenais d’ailleurs à souligner la très belle prestation des arbitres lors de cette rencontre!
C’est dans le second quart que vous avez bâti votre succès?
Nous nous sommes en effet réveillés dans le deuxième quart et avons serré les boulons en défense. Je pense que ce fut d’ailleurs l’un de nos meilleurs quart-temps défensifs de la saison. Et nous n’avons encaissé que 43 points sur l’ensemble du match!
De quoi évoluer en roue libre en deuxième période?
Le réveil en deuxième mi-temps de notre éternel capitaine nous fa fait du bien. Il a planté quelques bombes pour réveiller les supporters et creuser encore davantage l’écart. Nous avons géré notre avantage durant ces vingt minutes sans réelle réaction en face.
Qu’est ce qui a fait la différence en notre faveur et qui explique un tel écart?
Notre défense dans le deuxième quart, indéniablement. Il y avait alors cinq lions prêts à se jeter sur tous les ballons qui traînaient, ne laissant aucune chance à Pepinster de construire quelque chose. Nous n’avons pratiquement rien encaissé au cours de ces dix minutes, les remplaçants faisant le même travail. Nous avons vraiment réalisé un super quart-temps défensif et c’est moi qui le dit (rires).
C’est idéal de redémarrer ainsi ?
Clairement ! Surtout que nous avions perdu de trois points à Pepinster lors du 1er match de la saison, alors que nous menions de dix ou quinze points à la pause. De plus, cette victoire nous relance très bien pour le second tour car nous avons déjà un match à l’extérieur très important samedi contre Spa, une équipe qui compte un revers de plus que nous. Le groupe tourne bien, il y a moins de tensions entre-nous et nous rejouons sans nous prendre la tête et en voulant nous amuser sur le terrain. Que demander de mieux en sachant que les troisième mi-temps ne se font pas attendre non plus (rires)!
« L’idée du titre fait surface »
En tant qu’entraineur, avec les Pistols, c’est également une victoire qui est venue clore votre prestation contre Wanze, 51-66.
C’était en fait notre dernier match du premier tour et nous sommes donc invaincus pour ce premier tour! Nous avons appris simultanément les défaites de nos deux concurrents directs – Angleur et Fonds-de-Forêt – qui comptent désormais trois revers de plus que nous et doivent encore s’affronter.
De quoi envisager l’avenir sereinement avec un titre qui semble vous tendre les bras en P4C?
Nous prenons match après match, l’objectif premier est surtout de prendre du plaisir avec ce groupe relativement âgé – mes joueurs vont me faire payer cette dernière assertion (rires) – même si l’idée du titre fait de plus en plus surface. Nous devons gagner tous nos matchs, c’est le seul moyen de coiffer les lauriers en fin de saison. Nous ne devons pas tomber dans la facilité et ne prendre aucun match à la légère car nos matchs « importants » se situent vers la fin du second tour, dont le dernier à Fonds-de-Forêt! A nous de gérer au mieux notre avance pour espérer remporter le titre cette année.
Ces résultats sont aussi la preuve que le groupe vit bien?
Nous sommes très motivés, nombreux à l’entrainement. L’ambiance est bien présente et les apéros du jeudi soir sont toujours aussi savoureux (rires)!
C’est le résultat du vote des experts de l’excellent site « Eurobasket.com ». A pointer encore la « perf » d’Ostende en Ligue des Champions et l’éternel retour du « Beau Tony » (ex-Verviers) : ce sont les infos d’EMCE.
Julie, meilleure « distri » continentale selon Eurobasket.com
Le réputé site continental a consulté ses dizaines d’experts pour établir divers classements européens de 2019. Et, excellente surprise, « notre » Julie Allemand a été élue « distributrice européenne n°1 ». L’Alleuroise est juste devancée par l’Américaine, Courtney Vandersloot, évoluant à Ekaterinbourg. Avec un nom pareil, elle doit avoir des origines belges ! Quant à Emma Meesseman, elle a été désignée « meilleure joueuse européenne », toutes catégories confondues. Pendant ce temps, pas mal de journalistes sportifs belges continuent de l’ignorer superbement. Comme en atteste l’attribution du récent « Mérite Sportif » du pays…
Au menu européen
Comment ne pas souligner l’authentique « perf » d’Ostende qui s’est offert le scalp (88-82) de Sassari (Ita), le meneur du groupe en Ligue des Champions ? Pour l’occasion, deux premières : celle (prudente) d’Olivier Troisfontaines (0 pt, 0/2, 5’31) et celle du tout nouveau parquet côtier. Dont coût : 100.000 €. A noter l’excellente rentrée du jeune Buysschaert dans le dernier quart-temps. Le pivot ostendais était bien plus inspiré que le trio arbitral, catastrophique de bout en bout. Ce soir, en Euroligue, les Brainoises (sans Trahan-Davis) mettent le cap (18 h) sur Riga (Let) avant que Lattes/Montpellier ne reçoive (20 h) Gdynia (Pol). Retour à la Ligue des Champions avec la visite (20 h) de l’AEK Athènes à Anvers. En FIBA Europe Cup, enfin, le Spirou (sans Schoepen) offrira l’hospitalité (20 h 30) à Bayreuth. Une formation allemande qui s’appuie notamment sur Nate Linthart, un ancien… Carolo (18/19) et sur le versatile, Lucky Jones, bien connu au Country Hall (15/16).
Le « Beau Tony », directeur sportif à Malines
Le passage de Van den Bosche à Spirale Verviers, cher au président Binet, n’avait laissé personne indifférent. Et, surtout pas, certaines épouses de dirigeants influents… A 67 piges, on croyait le « Beau Tony » rangé des voitures. Que nenni, l’ancien docker vient d’accepter les fonctions de directeur sportif des Kangoeroes de Malines. Là-bas, il s’occupera, entre autres, du recrutement des joueurs. A l’évidence, le cercle du légendaire « Winketkaai » veut aller de l’avant. Comme en témoigne l’engagement, aussi, d’un directeur commercial.
La télé crève l’écran
Après Ostende hier, c’est Anvers qui aura les honneurs (20 h) d’Eleven Sports 2 lors du duel contre Athènes. Au même moment, Monaco en découdra avec Galatasaray, sur RMC Sport 2.