« J’ai eu la chance de jouer avec mon père »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Gaëtan Quirin, la « gazelle » de Stavelot. Entretien.

Gaetan, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé le basket tout petit à Stavelot grâce à mon père – Philippe Quirin – qui évoluait déjà dans ce club à cette époque là. J’ai ensuite arrêté quelques années pour recommencer en pupilles. Mon envie à cet âge était d’avoir seize ans le plus rapidement possible pour pouvoir aller jouer avec mon père en P4, ce qui a été le cas (ndlr: de jouer avec son papa, pas d’avoir seize ans plus rapidement que les autres). Et maintenant je suis toujours à Stavelot avec un équipe formidable!

Qu’apprécies-tu particulièrement dans ce sport?

Je ne vais pas mentir en disant que j’adore énormément la troisième mi-temps (rires). Surtout avec le groupe de copains que nous formons! Mais, bien évidemment, il n’y a pas que ça. J’adore entendre le public dès que le coup d’envoi est donné, entendre la balle rebondir sur le sol.. J’aime tout dans le basket, en fait.

Quel joueur es-tu?

Comme dirait mon coach, je suis une gazelle « à la fois élégante et rapide! » (rires).

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

J’en compte vraiment deux. Le premier est bien entendu d’avoir eu la chance de jouer avec mon père et le second est indéniablement le parcours que nous avons réalisé cette saison avec, notamment, le gain de la Coupe de la Province.

« Des supporters extraordinaires »

Qu’apprécies-tu dans ton club de Stavelot?

C’est très simple: tout. C’est un club familial avec des supporters en or. Je pense que sans eux, ne n’en serions pas là.

Comment juges-tu votre saison?

Elle est historique car, pour la première fois, le club remporte la Coupe provinciale seniors. Nous espérons accéder à la P2 mais, même sans cela, ce fut énorme.

Qu’est ce qui t’a marqué cette année?

Pour moi, et je pense que c’est pareil pour tout le monde, avoir remporté la Coupe au Hall du Paire restera gravé dans nos mémoires. C’était juste magique!

Quelle était la plus grande force de votre équipe?

L’esprit d’équipe et la qualité des joueurs présents dans l’équipe. Sans oublier nos supporter sans qui, je le répète, nous n’en serions pas là.

Quelle est ton opinion sur le basket liégeois?

Honnêtement, je n’ai pas assez d’expérience et vu assez de matchs que pour en juger. Mais ce que je sais, c’est que le Liégeois est festif et, rien que pour cela, ça vaut le coup.

« Excité de commencer ma carrière « pro » à la maison »

Actuellement dans le Connecticut, Romain Boxus nous explique sa décision de rejoindre Liège au terme de ses études.

C’est à l’université d’Hatford, dans le Connecticut, que réside actuellement Romain Boxus. « Le port du masque vient seulement d’être annoncé comme obligatoire. J’ai l’impression que nous sommes en retard par rapport à l’Europe » nous explique-t-il. « Toutes les écoles ont fermé, nous finissons les classes « online ». C’est un gros changement. »

En juin prochain, celui à qui Barry Mitchell a vraiment donné le goût du basket et initié à la compétition à Haneffe, sera diplômé en Business et retraversera l’Atlantique pour réellement débuter sa carrière professionnelle à Liège Basket. « Liège est un club qui me porte de l’intérêt depuis un certain temps déjà » nous apprend-il. « J’aime ce sentiment de jouer pour une équipe qui veut m’avoir dans son effectif, cela me donne envie de donner mon meilleur pour l’équipe. »

« Fierté de pouvoir porter les couleurs du club de ma région »

Le défi sera grand pour Romain. « Le club a aussi été en difficulté ces dernières années – il faut le reconnaitre – et c’est vraiment un challenge pour moi de contribuer aux prochains succès de Liège » avance celui qui s’est engagé pour deux saisons. « C’est aussi une fierté de pouvoir porter les couleurs du club de ma région et de représenter l’équipe que je regardais étant petit. Je suis excité de commencer ma carrière professionnelle à la maison après avoir passé dix ans éloigné. »

Un retour aux origines après plusieurs années d’exil, en France d’abord, aux States ensuite. « Il y a dix ans, en 2010, j’ai décidé de quitter ma région. Aujourd’hui, à la même période mais dix ans après, je reviens commencer ma carrière » souligne-t-il. « Je vais pouvoir passer plus de temps avec mes proches, cela me motive encore davantage. »

Et le Hesbignon ne compte pas faire de la figuration avec les Principautaires! « J’aspire à disputer les Playoffs, évidemment à la plus haute place possible. A partir de là, nous irons step by step. Je suis aussi très motivé à l’idée de performer en match. C’est important pour moi de produire du jeu » conclut la nouvelle recrue de Liège.

Crédit photo: Sébastien Cosentino

« Les aventuriers du rail »

Julien Vanlaar, le polyvalent forward de La Spéciale Aywaille, livre ses « conseils confinement ».

Julien, qu’est-ce qui te manque en cette période de confinement?

Ce sont certainement les entrainements et après-entrainements du jeudi avec mes coéquipiers et amis de La Spéciale Aywaille. Mais vu la fin prématurée de cette saison de basket, cela va devoir attendre… La première chose que je ferai quand les choses seront revenues à la normale, ce sera très certainement un bon barbecue en famille et entre amis!

En attendant, comment occupes-tu ton temps libre?

Je passe du temps en famille. Le confinement a un moins cet avantage de me permettre de passer beaucoup de temps avec mon fils de neuf mois. Et j’adore ça! Même si j’avoue sans honte qu’il m’arrive de pousser un petit « ouf » de soulagement quand vient l’heure de le mettre au lit. Je bricole aussi à la maison, c’est l’occasion de s’atteler à tout ce que nous avions tendance à remettre à plus tard. Mais encore faut-il avoir anticipé un minimum vu la difficulté pour se fournir en matériaux. Il faut bien souvent opter pour le « système D ». J’ai également découvert les « apéros whatsapp », une nouvelle manière assez peu banale de passer un moment entre amis. J’ai testé et c’était vraiment sympa! Même si cela ne vaudra jamais une belle terrasse ensoleillée…

Quels films conseillerais-tu aux basketteurs amateurs de septième art?

Les Retour ver le futur, ils sont indémodables. Je les ai regardé il y a peu, cela n’a pas bougé d’un poil, j’adore. Heat est un film génial avec deux monuments du cinéma – Robert De Niro et Al Pacino – face à face, comment résister? Et enfin OSS 117. Soirée réussie assurée, je ris déjà rien qu’à prononcer le titre du film, Jean Dujardin est tout simplement grandiose dans ce rôle.

Tu es par contre moins branché séries.

C’est exact, je n’en regarde pas beaucoup. Néanmoins, j’avais regardé plusieurs saisons de Game of Thrones et cela m’avait beaucoup plu. Peaky Blinders m’avait permis d’occuper agréablement mon temps l’année passée lorsque j’étais coincé au lit à cause de ma blessure au tendon d’Achille. Je la conseille aux amateurs du genre. Et enfin, Band of Brothers est vraiment bien réalisée même si les images sont parfois très dures.

Quels bouquins conseilles-tu à nos lecteurs?

Sapiens, un brève histoire de l’humanité de Yuval Noah Harari. Ce livre occupe actuellement mes soirées. C’est un ami – Pascal Maquinay pour ne pas le citer – qui m’en a conseillé la lecture, et je dois reconnaître qu’il avait vu juste, ce livre est vraiment passionnant. Je conseille également La guerre des métaux rares de Guillaume Pitron. Cet ouvrage traite de la face cachée de la transition énergétique et numérique. Je suis tombé dessus par hasard sur internet, le titre m’a interpellé car ce sujet m’intéresse. J’ai appris énormément de chose grâce à cette lecture. Plus ludique: La vérité sur l’affaire Harry Quebert de Joel Dicker. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce bouquin lors de mes dernières vacances.

Quels jeux de société ont ta préférence?

Détective, un jeu d’enquête qui se joue en collaboration. C’est très sympa mais je me suis malheureusement rendu compte – grâce ou à cause de ce jeu – que je ferais un bien piètre enquêteur (rires). Les aventuriers du rail est un jeu très divertissant qui a parfaitement animé une fin de soirée après un souper avec des amis. C’était avant le confinement bien sûr, c’était le bon temps (rires). Et Stratego, j’y ai souvent joué et je ne m’en lasse pas.

Quels bon petits plats excitent tes papilles?

En bon Liégeois que je suis, j’adore les boulets sauces lapin. J’ai d’ailleurs profité du temps passé à la maison pour m’en faire une volée. Le confinement peut durer, j’ai de quoi tenir (rires)! En vrai amateur de cuisine asiatique, j’adore les Goi Cuon, des rouleaux de printemps vietnamiens. C’est délicieux! Avec le retour du beau temps, une salade de chèvre chaud à déguster au soleil avec un bon verre de vin est aussi tout à fait recommandé.

L’« Echornifleur » d’Ourthe-Amblève

Les Carnets du basketteur saison 3! Tout au long de cette troisième année, notre sémillant chroniqueur vous proposera d’aller à la rencontre de personnages ayant marqué notre basket principautaire.

Qui, de Werbomont à Remouchamps en passant par Neupré, ne connait pas Jean-Claude Hoferlin n’est pas de la région ! Voici maintenant des décennies que l’ancien instit d’origine xhorisienne débite hebdomadairement ses chroniques dans différentes publications du coin sous l’appellation – pas toujours contrôlée – de l’Echornifleur (photo avec P. Dodrimont). Vous pouvez d’ailleurs retrouver ses « productions » actuelles dans Vlan Les Annonces Ourthe/Amblève. On y reviendra, mais d’ici là voici quelques morceaux choisis cueillis au détour du « Best Hof… erlin » édité chez Dricot. A consommer sans modération. Surtout par les temps qui courent…

« Navré pour Philippe Jacobs, alias Harry Covert, bien connu dans les milieux sportifs verviétois et qui me lit depuis qu’il a élu domicile à Winamplanche. Il me confie qu’il prend connaissance de mes écrits sur le pot. Tant qu’à faire Philippe, manges-y aussi tes tartines, cela te fera du pain sur la planche !» (08/10/95)

« Après avoir joué à Vaux et même à Ferrières en promotion, Luc Boirs s’est reconverti en public-relation du RFC Liégeois. Il donne aussi des spectacles de prestidigitation sous le pseudonyme de Luc Epsom. Si je vous en parle, c’est parce qu’il vient de réaliser son plus grand numéro de magie : il a fait disparaître Vincent Burnet, le président des « Sang et Marine »… dont on est sans nouvelle. » (06/03/97)

« A l’occasion de l’inauguration de la piscine d’Aywaille, il est toujours savoureux de déceler les quiproquos que peuvent parfois engendrer certaines phrases. Ainsi, le fait d’entendre dire : « La première piscine a été inaugurée en 1973 par Jean-Pierre Grafé ici présent. Comme toute dame âgée, elle a pris quelques rides » fit évidemment sourire les esprits mal tournés. » (15/05/98)

« Ce 1er mai, la course cycliste pour espoirs internationaux Liège-Bastogne-Liège partait logiquement de… Bastogne et arrivait tout aussi logiquement à… Aywaille. » (29/04/99)

« Ambiance NBA, samedi soir, à Comblain pour la venue d’Aywaille. Un derby qui n’aura pas fait le bonheur des croque-morts tant les temps morts furent rares. Difficile d’encourager plutôt l’un que l’autre des antagonistes car on retrouve cinq Aqualiens dans les rangs locaux. Dont deux de mes anciens élèves (coach compris). Mais quel beau match ! » (23/10/99)

Ceci dit, je ne résiste pas à l’envie de vous proposer deux de ses dernières perles du Vlan Ourthe/Amblève : « A présent, c’est le cyber journalisme qui prend le pas ! Mais, avant d’utiliser les nouvelles technologies, si apprenait à lire et à écrire ? », ou encore, « Bourgmestre et présidente de Publifin, Muriel Targnon devient conseillère chez Luminus et y est rémunérée 30.000 € par an. Encore un cumul laid. »

J’ai eu la chance de côtoyer à diverses reprises le papa du regretté Julien. Toujours avec autant de plaisir. Voire de respect. Faut qu’on se revoie sur ses hauteurs condruziennes !

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : commune d’Aywaille

« La cuisine et moi ne sommes pas vraiment amis »

Gaël Colson évoque sa période de confinement.

Gaël Colson profite de ce confinement pour tondre la pelouse ou jouer à la PS4. Par contre, il ne passe pas un temps infini derrière les fourneaux. « La cuisinie et moi ne sommes pas vraiment amis » rigole-t-il. Alors pour se sustenter, l’ailier de LAAJ propose deux solutions. « La friterie Colson, la meilleure option, et commander une pizza. »

Si la lecture ne remporte pas les suffrages de Gaël, certains films et séries trouvent grâce à ses yeux. « Gladiator car c’est une histoire splendide, Space Jam pour les basketteurs et Maman, j’ai raté l’avion car c’est super drôle » livre-t-il. « Prison Break et la Casa de Papel sont les deux séries que je connais car on ne sait jamais ce qu’il va se passer et c’est cela qui est vraiment bien. »

Et pour les jeux de société, deux classiques. « Uno car c’est super marrant et que l’on n’est jamais sûr de gagner et le Monopoly pour acheter tous les bâtiments possibles. Il faut un peu rêver » conclut Gaël.

« Protéger l’héritage du meilleur joueur de tous les temps »

C’est avec une excitation non-dissimulée que tous les fans de basket-ball à travers le monde attendent la diffusion du documentaire sur la dernière saison de Michael Jordan aux Bulls.

La saison 1997-1998 fut la dernière de Michael Jordan chez les Bulls. A la suite de celle-ci, « His Hairness » raccrochait ses sneakers pour la deuxième fois – avant de revenir quelques années plus tard pour deux saisons aux Wizards. Une formidable épopée conclue avec un trophée de MVP, un autre de MVP de Finals, le titre NBA, sans oublier son dixième titre de meilleur scoreur et une neuvième présence dans la NBA All-Defensive first team! Une oeuvre ponctuée par le tir – iconique! – sur Russel pour offrir aux Bulls leur sixième sacre.

Avec « The Last Dance », Netflix revient en dix épisodes sur cette dernière année qui offrit le second three-peat de l’Histoire à MJ et aux Bulls. Et vu la pandémie mondiale, Netflix a décidé d’avancer la diffusion de cette formidable plongée au coeur du dernier tour de piste de Jordan à Chicago de deux mois, soit au 20 avril prochain. Un documentaire qui, pourtant, n’aurait bien pu jamais voir le jour.

« On a essayé de faire un documentaire sur Jordan après la première série de 30 for 30, en 2009 » explique Bill Simmons, le fondateur du site The Ringer, pour le podcast The Herd« On savait que la NBA avait ces images, que cette saison avait été filmée, que des images des coulisses existaient. On en a obtenu une copie et on a regardé ça. C’était le vrai Jordan, le compétitif maladif, celui qui crie sur ses coéquipiers. Tout ce qu’on a entendu, mais jamais vu. On s’est alors demandé comment on allait pouvoir exploiter ça. Sauf que Jordan n’a jamais voulu.« 

Heureusement, « His Hairness » et son entourage allaient changer d’avis. « Ce qu’il s’est passé, selon moi, c’est un changement au milieu des années 2010, surtout quand LeBron James a gagné son titre avec les Cavaliers » ose l’ancien journaliste d’ESPN. « Soudainement, on discutait vraiment de Jordan vs LeBron. Pour la première fois, Jordan et son camp se sont rendus compte qu’il fallait protéger son héritage. Car, pour eux, les gens commençaient à oublier le grand joueur qu’il fut, le meilleur de tous les temps, et il fallait le montrer à nouveau.« 

« L’Etoile a de grandes ambitions »

Comme Thomas Bassini et Boris Blanchy, Romain Bruls quittera Esneux pour l’Etoile Jupille. Entretien.

Romain, le basket te manque-t-il déjà?

Oui, le manque se fait ressentir mais je ne vais sûrement pas tarder à aller taper la balle au fond de mon jardin. J’en profite pour aller courir un peu dehors pour conserver une bonne condition et je suis plongé dans mes cours.

La fédération belge fut une des premières à suspendre les championnats.

C’était une bonne décision, la santé avant tout. Il n’y avait pas de meilleure mesure à prendre.

Du coup, comment juges-tu ta saison avec Esneux?

Nous avons réalisé une bonne saison, tant collective qu’individuelle. La plupart d’entre nous allons prendre un chemin différent donc il n’y avait pas de grands enjeux collectifs au terme de cette saison même si une place en Playoffs n’aurait déplu à personne pour clore l’aventure.

Qu’est-ce qui t’a marqué cette année?

J’ai surtout réalisé que la première provinciale est très surprenante, on peu perdre un match contre le dernier et remporter le suivant contre le premier (rires).

Pourquoi avoir opté pour l’Etoile Jupille pour la prochaine saison?

Jupille a de grandes ambitions et c’est cela qui m’a séduit dans la proposition de Michel Nihon. Un nouveau groupe, un nouveau défi sous de nouvelles couleurs tout en continuant d’évoluer avec mon pote et coéquipier Bassini.

Quels sont tes objectifs futurs?

Je donnerai le meilleur de moi-même pour apporter ma pierre à l’édifice et, malgré que nous ne nous connaissons pas tous, nous avons déjà tous un objectif commun: celui d’arriver tout en haut du classement au terme de la saison 2020-2021

« Un nouveau joueur 100% liégeois »

Romain Boxus portera les couleurs de Liège Basket la saison prochaine.

Nouvelle arrivée à Liège Basket, et non des moindres! « VOO Liège Basket est heureux de vous annoncer la signature pour 2 saisons de Romain Boxus. Ce poste 3-4 de 24 ans qui mesure 1m98 revient des Etats-Unis après être passé par le Centre de Formation AWBB de 2010 à 2012, puis les Sharks d’Antibes (U18 et Espoirs Pro A) de 2012 à 2014, BCM Gravelines (Espoirs Pro A) de 2014 à 2016, Snow Collège (JuCo) de 2016 à 2018 et enfin Hartford University (NCAA 1) de 2018 à 2020. Voici un nouveau joueur 100% liégeois! » annonce le club principautaire sur sa page Facebook.

Crédit photo: Liège Basket

« Longtemps que je n’avais pas été emballé par un recueil de nouvelles »

Pascal Maquinay de Tilff nous livre ses favoris pour cette période inédite que traverse le monde.

Pascal, quels activités préconises-tu pour cette période de confinement?

Pour ceux qui habitent à la campagne, une belle promenade pour profiter du retour du soleil, un bon jeu vidéo bien immersif et une bonne soirée musique/whiskey.

Quels films conseilles-tu?

Interstellar, parce que Nolan c’est toujours un classique – vivement Tenet d’ailleurs – et avoir l’impression de prendre l’air tout en restant chez soi et Parasite, pour la Palme d’Or. Et Into the wild, aussi.

Et quels bouquins?

La vengeance du wombat et autres histoires du bush de Kenneth Cook, parce que nous avons bien besoin de nous marrer un coup en cette période de stress intense. Homo Sapiens de Yuval Harari, un classique à la fois intelligent et accessible. Et Stories of Your Life and Others de Ted Chiang, parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas été emballé par un recueil de nouvelles et qu’une d’entre elles est à la base de l’excellent film Arrival.

Quels jeux de société ont tes faveurs?

Bluffer, parce que c’est drôle – pour autant qu’on y joue avec les bonnes personnes – et Exploding Kittens, parce qu’il n’y a pas besoin de se prendre la tête. Et puis Detective car, à l’inverse, c’est parfois cool de se casser la tête pendant cinq heures avec trois potes.

Trois recettes pour égayer le quotidien?

Des udons au curry pour combattre les derniers coups de froid. Des boulets-frites car pas le choix à Liège et un bon ceviche pour la simplicité et la fraîcheur.

« Rapidement accepté ce nouveau challenge »

Loïc Franken quitte le Haut-Pré pour rejoindre Haneffe.

Un retour chez les Templiers: Loïc Franken évoluera à Haneffe la saison prochaine. Un second transfert après celui du scoreur hutois Samuel Swolfs – dont l’annonce fut d’ailleurs faite en plein milieu du derby hesbignon – pour les Templiers. Vu à son avantage au Haut-Pré cette année, Franken sera un vrai point d’ancrage dans la raquette, adroit à mi-distance et capable d’apporter son écot au scoring.

« J’ai reçu plusieurs propositions » nous confie Loïc . « A la base, je n’étais pas partant pour retourner en régionale. Ensuite est venue la proposition d’Haneffe. Comme c’est mon club formateur et que j’ai des connaissances dans l’équipe, j’ai rapidement accepté – et avec plaisir – ce nouveau challenge. »