Courtrai pour la finale

C’est dans la spacieuse salle de la « Lange Munte » que l’on devrait enfin connaitre le vainqueur de la coupe féminine 2020 : Braine ou Boom ? Au rayon dames encore, on épinglera la montée dans la hiérarchie de Papova (ex-Namur) tandis que le Tour arrivera à Poitiers qui n’a plus de secret pour Pape Badji. Ce sont les infos d’EMCE.

Dames : finale de la coupe de Belgique le 3 octobre à Courtrai

Vu les circonstances, rien n’a été simple dans cette affaire. Dans l’attente du feu vert – plus que probable – de la fédération, les deux clubs sont tombés d’accord : la finale de la coupe entre Castors Braine et Phantoms Boom aura lieu (avec public) le samedi 3 octobre (20 h 30) à Courtrai et devant les caméras (néerlandophones) de Sporza. Pour info, les Anversoises sont venues imposer leurs vues 60-63 (Adebayo 16 p, 10 r), ce week-end, sur le parquet de Liégeoises qui ont pourtant mené 41-29. Les Brabançonnes, pour leur part, sont revenues victorieuses (69-83) de Hainaut Basket (D1 française).

Transferts : une ex-Namuroise à Ekaterinbourg, Mejri en Chine

Superbe promotion pour une ancienne Namuroise qui défendra désormais les intérêts des « Tsarines » d’Ekaterinbourg en provenance de Gdynia (Pol). Il s’agit de la Biélorusse, Maryia Papova (26 a, 1,88 m), qui était passée par le hall Octave Henry lors de l’exercice 13/14. Quant au géant tunisien, Salah Mejri (34 a, 2,18 m), il tentera de se refaire une seconde jeunesse en Chine (Royal Fighters de Pékin) après une saison en demi-teinte au Real Madrid. Pour rappel, l’Africain avait été découvert par Eddy Casteels qui avait pu compter sur ses services et centimètres à Anvers de 2010 à 2012.

A qui le Tour ? L’an passé, l’équipe de Poitiers avait son « Pape »

L’étape du jour trouvera son épilogue à Poitiers, paisible cité (87.000 habitants) du département de la Vienne. Sur le plan basket, l’équipe du cru connut son heure de gloire de 2009 à 2013 lorsqu’elle faisait partie de la Pro A (D1) de l’époque. A ce moment, la salle St-Eloi (2700 places) faisait régulièrement le plein. Depuis sept ans maintenant, les Poitevins ont réintégré l’étage inférieur. Avec des fortunes diverses. En 19/20, l’Union locale s’appuyait sur l’impressionnante détente du Sénégalais, Pape Badji (28 a, 2,06 m), ayant transité par Willebroek, de 16 à 18, et qui est sur le point de rejoindre les Okapis d’Alost.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Union Poitiers Basket

Quel est le match le plus mémorable de Klay Thompson ?

Klay Thompson a vécu déjà un paquet de matchs inoubliables. Mais celui qui l’a le plus marqué n’est pas forcément celui auquel nous aurions pensé.

Klay Thompson n’a pas trente ans mais a déjà vécu une tonne de matchs mémorables, tant collectivement qu’individuellement. Celui qui l’a le plus marqué n’est pas forcément un de ceux auxquels nous aurions pensé de prime abord.

« Dans ma carrière ? Probablement le Game 7 des Finales de Conférence Ouest à Houston. Parce que je pensais que nous étions une meilleure équipe que Houston et ils nous ont vraiment poussés dans nos retranchements. Sept matches, nous étions à -17 à la mi-temps et nous étions vraiment tout proche de perdre ce titre qui nous aurait permis d’être une dynastie, parce qu’ils nous battaient salement » répond la torche humaine des Warriors lors d’un Q&A. « J’avais des problèmes de fautes et je ne jouais pas bien jusqu’à la deuxième mi-temps quand on a vraiment haussé notre niveau. Je me souviens particulièrement de celui-là parce que c’est tellement rare de jouer un Game 7 et j’étais si heureux de la manière dont nous avons joué. On a vraiment persévérer pour y arriver.« 

« Le niveau de clarté qu’il souhaite à ce stade de sa carrière »

Les Bucks se font sortir sans gloire par Miami, LeBron James débloque un nouveau record, Rajon Rondo encore exceptionnel pour faire pencher la balance en faveur des Lakers et Billy Donovan qui quitte le Thunder: c’est le résumé de la nuit en NBA.

Sans Giannis, Milwaukee s’est fait sortir sans gloire par Miami. Pourtant, tout avait bien débuté pour Lopez (15 points et 14 rebonds) et ses comparses qui menaient 28 à 15. Mais le collectif du Heat (six joueurs à douze points ou plus) commençait alors sa remontada que ne pouvait empêcher Middleton, trop maladroit (8 sur 25 aux tirs). Les Floridiens l’emportaient 103-94 et se qualifiaient pour les finales de Conférence.

Grâce à un dix à zéro initié en début de quatrième quart par Rajon Rondo (21 points à 8 sur 11 et 9 passes), les Lakers sont venus à bout de James Harden (33 points, 9 rebonds et 9 passes) et de Russell Westbrook (30 points, 8 rebonds et 6 passes). Cette victoire 112-102 fait de LeBron James (36 points, 7 rebonds, 5 passes et 4 contres) le recordman de victoires en Playoffs.

Enfin, l’autre information de la nuit est la séparation entre Billy Donovan et le Thunder. « Nous avions prévu de nous réunir à la fin de la saison et de discuter de la meilleure façon d’avancer chacune des parties. Au terme de ces discussions, il est devenu évident que nous ne pouvions pas lui fournir d’informations sur la direction future de l’équipe pour les prochaines saisons et lui donner ainsi le niveau de clarté qu’il souhaite à ce stade de sa carrière. Par conséquent, nous clôturons ce chapitre et pensons avec affection à tout ce qu’il a apporté à l’équipe, à la franchise et à la communauté. Billy aura toujours une place dans la famille Thunder » annonce Sam Presti dans un communiqué officiel

Exceptionnelle Julie Allemand !

Malgré une Julie Allemand exceptionnelle et explosant son record de points, Indiana s’est incliné contre Las Vegas.

Cette nuit, Indiana a payé sa mauvaise première mi-temps. Malgré une belle réaction au retour des vestiaires, le Fever s’est incliné 86-92 contre Las Vegas. Dans cette partie, Julie Allemand fut irréprochable et exceptionnelle avec 19 points (son record) dont un fantastique 6 sur 7 from downtown, 6 rebonds et 8 passes ! Chapeau l’artiste !

Le résumé vidéo: https://www.wnba.com/game/20200908/INDLVA/

« L’équipe va petit à petit monter en puissance »

Comme attendu, les retrouvailles entre Alleur et Grâce-Hollogne donnèrent lieu à une partie indécise qui revenait finalement aux locaux.

« Je m’attends à une rencontre pour laquelle les deux équipes seront motivées. D’une part car cela fait six mois que nous attendons tous ce Jour J et d’autre par car c’était LE match que nous aurions absolument voulu jouer la saison pour peut-être – ou pas – déterminer le champion » annonçait Julien Wéry en préface des retrouvailles entre Buffalos et la « Bien Belle Equipe » d’Alleur.

Ce retour sur le terrain, malgré des absents des deux côtés, débouchait sur « un bon match de reprise » d’après Didier Pissart. « Ce fut une rencontre serrée durant laquelle chaque équipe a pris l’avantage à un moment » ajoute le coach d’Alleur qui finissait par s’imposer 71-58. « Il y a encore du boulot dans certains secteurs de jeu et l’équipe va petit à petit monter en puissance pour être prête pour le début du championnat. »

Dimanche 13 septembre à 13 heures, les expérimentés Alleurois vérifieront leur progression et leur montée en puissance lors de la réception de La Spéciale Aywaille.

« Gail Dethier précise et précieuse »

Carton plein pour les White Tigers pour ce weekend de reprise. Terence Gabriel débriefe samedi réussi avec, notamment, la belle victoire de la P2 contre la P1 de Blegny. Interview.

Terence, comment s’est déroulé votre premier match ?

Il s’est soldé par une victoire 59-49 contre la P1 de Blegny. Cette rencontre s’est disputée sans Ashley Gabriel et Maurine Moray qui sont toutes les deux blessées. Elle s’est bien passée. C’était parfois brouillon à cause des longs mois d’arrêt mais j’ai vu du positif. Quand la réussite sera au rendez-vous et que les automatismes seront de retour, j’espère que nous pourrons monter en puissance car le but est d’être à niveau pour le début du championnat.

Quelles joueuses se sont illustrées ?

Gail Dethier fut précise et précieuse à différents moments de la rencontre. Clémentine Martin fut omniprésente au rebond défensif. C’était aussi la première d’Agro, Pauluis et Martin sous la vareuse des Tigers !

Première réussie aussi pour les autres équipes du club.

En effet, nos U17 provinciales ont gagné contre les U17 régionales d’Alleur et notre P4 gagne également contre Buffalo Grace-Hollogne.

« Livrés à leurs propres habitudes »

Pour la première sortie de la toute nouvelle P2 d’Aubel, un revers instructif contre la Vaillante est venue nourrir l’analyse de son coach, Cédric Lemoine. Entretien.

Cédric, comment s’est passé votre match de reprise contre la Vaillante Jupille ?

Pour être honnête, notre match contre la P3 de la Vaillante s’est passé exactement comme je l’avais prévu, d’autant plus que nous n’étions pas au complet. Nous avions eu stage toute la journée et nous avions principalement travaillé sur le physique. Cela s’est ressenti pendant la rencontre.

Face à vous se dressait la hantise de certains basketteurs.

Nous sommes tombés sur une zone pendant quarante minutes. Nous n’avions pas encore travaillé de systèmes sur zone hormis rapidement en cinq contre zéro plus tôt dans la matinée. Mes joueurs étaient donc un peu livré à leurs propres habitudes. Cela fut d’ailleurs bénéfique pour moi afin d’observer et de constater de visu les points forts et faibles de chacun.

Quelle est ton analyse de votre première rencontre qui s’est soldée par un revers, 72-54 ?

Ce match fut fort brouillon de notre part mais j’en tire de nombreux enseignements. La victoire n’est pas au bout mais ce n’était pas le but recherché pour ce premier match ensemble. Je suis globalement satisfait de cette reprise.

Ton équipe est tout nouvelle, la patience est-elle la clé ?

Exact, nous sommes une nouvelle équipe avec de nouveau joueurs, un nouveau coach et il est important que chacun apprenne à se connaitre individuellement pour mettre ensuite les points forts de tous au service du collectif tout en minimisant nos points faibles. Comme je l’ai précisé à mes joueurs: je vais être patient avec eux mais ils doivent l’être aussi avec eux-mêmes.

« Le sifflet électronique ne va pas assez fort du tout »

Avec deux victoires, l’Union Liège commence cette nouvelle saison comme elle avait terminée la précédente. Analyse.

Pour ce weekend de reprise, la nouvelle P1 de l’Union Liège recevait la P2 du 4A Aywaille. « Ce fut un vrai match de reprise » reconnait Timothée Lekeu. « Les deux équipes ont débuté avec beaucoup d’envie. Il y avait énormément de rythme en début de rencontre et une grosse intensité défensive. Mais les pourcentages étaient tout simplement catastrophiques comme en témoigne le score: 52-42. Nous avons atteint un horrible 17 sur 70 aux shoots de plein jeu malgré des tirs ouverts qui sont censés faire mouche. »

Néanmoins, les nouveaux pensionnaires de l’élite provinciale peuvent déjà tirer quelques enseignements. « Nous avons encore beaucoup de travail pour revenir à notre niveau » assure l’intérieur des Liégeois. « J’étais surtout très content de pouvoir jouer un match après ces quelques mois sans basket. Certes, l’ambiance générale est toujours particulière mais je pense que chacun fait des efforts pour respecter les mesures et permettre ainsi à tous les acteurs d’un match de profiter de ces moments. »

Parmi ceux-ci, les arbitres sont aussi impactés par les nouvelles mesures sanitaires. « La petite nouveauté sur le terrain, c’est le sifflet électronique… qui ne va pas assez fort du tout » rigole Tim. « Quelques coups de sifflets involontaires sont sortis mais chacun fut compréhensif. Le petit sifflement d’oiseau est clairement moins savoureux qu’un coup de sifflet puissant lors d’une grosse faute anti-sportive en contre-attaque (rires). »

Pour la P3 locale qui jouera assurément les premiers rôles à nouveau cette année, la victoire fut aisée contre Pepinster, 79-40.

Une D1 dames d’exception

En dépit de l’arrivée d’une ancienne championne WNBA, Braine devra s’accrocher pour reconduire son titre dans un championnat qui s’annonce hors norme. Du moins en Belgique. On regrettera cependant la disparition de ce grand Monsieur qu’était Léon Schins et applaudira l’initiative de la fédé flamande. Ce sont les infos d’EMCE.

Léon Schins, ancien arbitre verviétois de D1, est décédé

Le « P’tit Léon » (87 ans), comme l’appelait affectueusement ses amis, n’était donc pas très grand, mais se révélait un géant sifflet en bouche. Pour preuve, il presta de nombreuses années au plus haut niveau belge. Sous des dehors sérieux, voire sévères, il cachait un humour tout en finesse et une vraie gentillesse. Il a également été longtemps le trésorier du CP dont il était un des derniers « sages ». Cette anecdote : à l’époque, les billets de 20 francs arborait l’effigie du roi Baudouin qui avait une (relative) ressemblance avec Léon. Et quand Bob Brown, l’Américain de Spa, voyait arriver le Pollinois sur le terrain, il y allait d’un tonitruant « Hey, King Baudouin ! » Fou rire garanti. Liège and Basketball présente à sa famille et à ses proches ses sincères condoléances.

Coup de pouce de Basketbal Vlaanderen à ses clubs : 400.000 €

Consciente des difficultés financières actuelles de la plupart de ses clubs, l’aile néerlandophone de la fédération a décidé de délier les cordons de sa bourse. Jugez-plutôt : Basketbal Vlaanderen a dégagé pas moins de 400.000 euros de subventions exceptionnelles. Cette somme se répartira de la manière suivante avec 350.000 € directement versés à tous les clubs du nord du pays alors que les 50.000 € restants seront consacrés à d’autres mesures de soutien tout au long de la saison. On ne peut qu’applaudir cette initiative exclusivement flamande. Jusqu’à présent ?

Transferts : une ex-championne WNBA à Braine et Résimont à SKW

Je ne cesse de le répéter, mais jamais le championnat de D1 féminine n’atteindra un tel niveau. Et deux apports supplémentaires ne font que souligner le trait. Pour preuve, les Brainoises ont remplacé la jeune Croate Tikvic par l’expérimentée Erika de Souza (38 a, 1,97 m) qui a quand même été championne WNBA. Quant à Wavre Ste-Catherine, il pourra compter sur le retour de Tarbes de cette « Belgian Cat » qu’est Laure Résimont (22 a, 1,85 m, photo). Pendant ce temps, Vevey Riviera (Bavcevic) vient d’enrôler Antonio Williams (23 a, 1,82 m). Soit, son 4e renfort étranger alors que, pour rappel, le club n’a toujours pas sa licence…

A qui le Tour ? De La Rochelle à Saint-Clément-des-Baleines

La journée de repos se passait donc hier à La Rochelle. Si la splendide cité de Charente Maritime est surtout réputée pour ses Francofolies (elle aussi) et son club de rugby, elle possède aussi un cercle de basket : le Stade Rochelais. Celui-ci est sociétaire de la Nationale 1 (3e degré français) et après avoir squatté la Pro B (D2) pendant huit saisons. Après le départ, les coureurs sillonneront alors en long et en large les îles d’Oléron et de Ré qui, malgré son exiguïté, décline pas mal d’équipes. Dont celle de Saint-Clément-des-Baleines. Avec un zeste d’imagination, on se croirait presque sur les bords du Saint-Laurent…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Tarbes Bigorre

« De ‘grands’ champions aux performances de ‘mutants' »

La polémique autour de l’objet retiré de la poche de Remco Evenepoel et l’enquête diligentée par l’UCI font couler beaucoup d’encre et font grimper la grogne chez les amateurs de la Petite Reine.

Cela a fait couler beaucoup d’encre mais aussi les larmes de Remco Evenepoel. En effet, ces derniers jours est née une polémique stérile liée à la chute du prodige du Wolf Pack. Sur une vidéo, on peut voir David Bramati, le directeur sportif de Deceuninck-Quick-Step, sortir un objet de la poche de Remco Evenepoel alors que ce dernier est au sol. L’UCI a annoncé vouloir diligenter une enquête pour savoir le contenu de l’objet. L’équipe belge a assuré sa pleine collaboration afin de mettre fin aux spéculations et a précisé que « l’objet qui a été récupéré dans la poche de Remco était une petite bouteille contenant des produits de nutrition » et que celui-ci avait été enlevé pour placer Remco le plus confortablement possible sur la civière.

Néanmoins, l’action de l’UCI et les spéculations hasardeuses ont profondément touché le prodige belge. « Je vais être sincère. Toute la matinée, j’en ai pleuré dans les bras de mon père, couché dans ma chambre d’hôpital. C’est à quel point je me sentais mal. Au moment de ma chute, je me battais pour ma vie. Et mon équipe faisait tout simplement du mieux qu’elle pouvait pour m’aider » a écrit le « Petit Cannibale » sur twitter.

Chez les amateurs de cyclisme aussi, la grogne se fait entendre. « Je pense que l’UCI ferait mieux de s’occuper d’autres « grands » champions aux performances de « mutants » qui ont été clairement établies par plusieurs chercheurs, notamment en comparant les watts développés dans les longs cols » assène Arnaud Pinte. « Remco interpelle tellement il est facile mais il roule ainsi depuis qu’il a commencé en juniors. »