« Où se trouvent l’équité sportive et les vraies valeurs du sport ? »

Le changement de format de la Coupe de Belgique prive Comblain d’un éventuel beau parcours. Ludo Humblet en a gros sur la patate, ses troupes s’étant brillamment qualifiées sur le terrain pour la suite de la compétition. Entretien.

Ludo, l’information est tombée vendredi: la Coupe de Belgique modifie son format. En conséquence, vous ne pourrez pas jouer le prochain tour pour lequel vous vous étiez qualifiés sportivement. Tes joueurs et toi-même devez forcément être déçus ?

Oui, mes joueurs sont très déçus. Ils ont travaillé comme des fous durant la « off season », ils furent admirables d’intensité et de motivation durant la préparation et ils ont joué tous les matchs de Coupe de Belgique en se donnant à chaque fois à 200%.

Votre bilan en préparation est d’ailleurs remarquable !

Notre bilan final est de sept victoires en huit matchs en septembre et la première place de notre poule en Coupe de Belgique. Notre série était très relevée ! Nous étions dans un groupe composé de deux équipes de TDM1 et deux de TDM2 dont une avait joué le Top 3 la saison précédente. Cette première place, mes joueurs l’ont amplement méritée et ne la doivent qu’à eux-même. Et là, d’un coup, sans raison valable, on nous exclut de cette Coupe de Belgique…

Le staff du Mailleux avait pourtant accompli un travail remarquable.

Aviez-vous un coup à jouer dans cette compétition en sachant qu’il vous restait un match contre une TDM1 avant de pouvoir défier une équipe de l’EuroMillions Basketball League ?

Oui, nous avions un réel coup à jouer en recevant la TDM1 de Gent. Mes joueurs ont prouvé précédemment qu’ils était capables de se qualifier en dominant de vingt-cinq points la TDM1 de Kontich. Alors pourquoi nous enlever cette Coupe ?

Il semblerait que ce soit pour des questions logistiques.

Si c’est à cause de problèmes en vue du nombre de matchs à disputer à partir de janvier, c’est une mauvaise excuse. La fédération aurait très bien pu revenir à l’ancienne formule avec tous les qualifiés dans un pot commun avec les équipes de D1 et un tirage au sort avec confrontations à partir des seizièmes de finale. Cela représente juste entre un et cinq – pour l’équipe qui va au bout – matchs à ajouter dans le calendrier à partir de janvier 2021.

Tu en as gros sur la patate !

Oui, je suis vraiment dégoûté pour mes joueurs et les bénévoles du club qui ne méritent pas ça. Où se trouve l’équité sportive là-dedans ? Où se trouvent les vraies valeurs su sport que nous essayons d’inculquer à nos joueurs ?

« Prudent et patient »

Cette saison est celle d’un nouveau challenge pour Gino Fortuna à Welkenraedt. Mais comme tous basketteurs de Belgique, le sympathique entraineur est à l’arrêt et confronté à une situation guère réjouissante. Interview.

Gino, la déception doit être présente pour toi et ton équipe de voir à nouveau le sport à l’arrêt ?

Oui, bien sûr, nous sommes déçus, comme tout le monde. Déjà que la saison précédente s’était achevée plus tôt et que celle-ci recommençait plus tard, nous voici de nouveau en stand-by. Ceci dit, c’est une décision logique vu les quarantaines, les cas avérés et les remises à gogo. Remettre les matchs sera d’ailleurs compliqué à moins d’adopter un rythme NBA. Mais, quoi qu’il en soit, la santé est primordiale pour tous et naturellement pour nos proches.

Plusieurs scenarri sont sur la table pour la suite.

Un de ceux-là est la saison blanche mais, dans tous les schémas possibles, cela sera, je pense, compliqué. Pour l’instant, avec cette crasse bien trop présente, il faut surtout être patient, prudent et penser à soi et surtout à ses proches.

N.B. : Cette interview a été réalisée avant l’annonce des dernières mesures gouvernementales.


« Un parallèle qui n’est pas juste »

Michael Jordan vient-il de clore le débat sur le G.O.A.T. ?

« Tout d’abord, on ne pourra jamais dire qui est le meilleur de l’histoire. Pour moi c’est plus un débat pour les médias, pour vendre du papier et la hype. Jack et Tiger ne se sont jamais affrontés, ils n’ont jamais joué le même tournoi, ils n’ont jamais joué avec le même équipement, ils n’ont jamais joué sur les mêmes parcours de golf. Je n’ai jamais joué contre Wilt Chamberlain, je n’ai jamais joué contre Jerry West. Dire qu’un est plus grand que l’autre c’est un peu injuste. À quel point Jack ou Tiger a impacté le changement ou l’évolution du jeu ? Évidemment Jack a plus gagné. Mais Tiger a fait évoluer le jeu et a un point où il a dépassé beaucoup de frontières, et il en a fait un sport qui n’est plus simplement un sport de blancs. Puis il a fait grandir le golf d’un point de vue financier. Maintenant, est-ce que cela contribue à faire de lui le plus grand ? Est-ce cela veut dire qu’il est inférieur à Jack ? Je pense que c’est injuste. Oui, Jack a 18 titres en Grand Chelem, Tiger en a 14 (15 désormais). J’ai remporté 6 titres. Bill Russell en a 11. Est-ce que cela fait de Bill Russell un meilleur joueur que moi ou moi un meilleur joueur que lui ? Non, parce que nous avons joué à des époques différentes. Donc quand vous essayez de comparer qui est le meilleur de l’histoire, c’est un parallèle qui n’est pas juste, c’est un choix qui n’est pas juste » avait déclaré « His Hairness » dans une interview accordée il y a trois ans à Cigar Aficionado.

Cela aurait pu être un bon test pour Liège dans la Capitale

Ce dimanche, malgré l’absence de public, le Brussels devait accueillir Liège Basket pour une joute amicale. Un bon test pour les troupes de Lio Bosco qui auraient défié plusieurs Liégeois tels que William Robeyns et Louis Hazard. Hélas, suite à de trop nombreuses blessures dans l’effectif principautaire, cette rencontre est annulée.

Il n’y aurait pas eu de public pour le match entre le Brussels et Liège Basket. « La décision est tombée ce matin, nous ne pourrons vous accueillir pendant 1 mois pour assister aux rencontres… » communiquait vendredi le club bruxellois à l’égard de ses supporters.

Malgré tout, le club bruxellois souhaitait diffuser le match en direct sur sa page Facebook. « Le match sera également diffusé en différé sur BX1 à 22h ce dimanche » ajoutait le club bruxellois.

Cette rencontre amicale devait être un bon test pour les troupes de Lionel Bosco qui auraient défié plusieurs Liégeois tels que William Robeyns et Louis Hazard. Malheureusement, samedi, le Brussels annonçait dans un communiqué que cette rencontre était annulée. « Nous sommes navrés de vous apprendre que la rencontre amicale de demain contre VOO Liège Basket est annulée. En cause, trop de joueurs blessés dans l’effectif liégeois. La direction du club estime qu’il est plus prudent de ne pas prendre trop de risques avec ses joueurs à l’aube du démarrage de la saison régulière » diffusait le matricule bruxellois. « Nous comptons trop de blessés et nous estimons plus prudent dans le contexte actuel et à l’aube de la reprise de la saison régulière de ne prendre aucun risque » confirmait le club liégeois sur sa page facebook.

A noter que si l’EuroMillions Basketball League débutera le 06 novembre prochain, la ligue a laissé le soins aux clubs de décider de disputer ou de reporter les deux premiers matchs – qui correspondent aux dates de fermetures Horeca et d’interdiction de public – de la saison. L’option du report a logiquement été privilégiée (voir lundi notre article à paraitre sur le sujet) par Limburg et Liège. « Ne pouvant accueillir nos abonnés et partenaires, VOO Liège Basket a décidé de reporter le match du 13 novembre contre Alost » explique le cercle liégeois dans son communiqué tout en précisant qu’une nouvelle date sera fournie dans les plus brefs délais. « De même, Limburg United reporte son match contre nous, prévu initialement le 6 novembre. »

Les Principautaires auront ainsi deux semaines supplémentaires pour peaufiner leur préparation et soigner leurs blessés avant d’entamer – devant un public fervent, espérons-le – le championnat sur les chapeaux de roues afin de s’ériger comme la bonne surprise de la saison.

Quelle option privilégier ?

Saison blanche ou demi-championnat ? Dans le cas d’un demi-championnat, aurait-il lieu en conservant le calendrier initial ou en optant pour une refonte de celui-ci en privilégiant un plus petit groupe d’équipes pour favoriser des matchs aller-retour ? Les options sont sur la table et ont toutes leurs avantages et leurs inconvénients.

Saison blanche ou demi-championnat ? Ces deux options sont sur la table et quatre scenarii sont envisagés par l’AWBB qui a envoyé un questionnaire à tous les clubs ce samedi matin.

Dans le mail accompagnant le questionnaire, l’AWBB précise sa position. « Si la situation sanitaire préoccupe toute la population de notre pays, elle met à mal les relations scolaires, professionnelles et sociales. Parmi ces dernières, les mesures qui ont frappé le sport de manière générale et le basket en particulier posent un nombre croissant de problèmes. La viabilité des fédérations et des clubs est en jeu, le rôle du sport mis à mal, les critiques déplacées sur le lien entre la progression de la pandémie et la contagiosité font mal. Conscients de ses responsabilités, le conseil d’administration et les comités provinciaux de l’AWBB planchent actuellement sur différents scénarii. Afin de connaître le sentiment des dirigeants de clubs, un questionnaire est envoyé et les réponses guideront les instances fédérales dans leurs choix futurs » assurent le Président de l’AWBB et son Secrétaire général.

L’AWBB définit également cinq préalables dont les clubs doivent tenir compte au moment de se prononcer en faveur d’une des deux options présentées.

« Personne ne devra se sentir obligé de jouer au Basket pendant la période sanitaire que nous connaissons. Pour les clubs, il est exclu que le risque de relégation pèse sur la décision à prendre. En d’autres termes, les clubs qui ne souhaitent pas reprendre la compétition 20-21, retrouveront leur division pour le début 2021-2022. Il doit y avoir une offre pour ceux qui veulent jouer au basket à tous les niveaux compte tenu des décisions des autorités » précise très justement l’AWBB. « Le sport au niveau compétitif doit rester possible, en d’autres termes il doit y avoir un objectif sportif. Toute option de compétition doit prévoir une période au cours de laquelle les matches remis pourront être disputés. Enfin, toute décision de reprendre les compétitions est subordonnée à l’autorisation des autorités fédérales, communautaires et locales. »

Deux options sur la table

« Le premier scénario vise l’arrêt définitif de toutes les compétitions de la saison 2020-2021 (saison blanche). Les clubs sont toutefois libres d’organiser des rencontres amicales ou de participer à des rencontres hors classement organisées par les comités provinciaux. La saison 2021-2022 redémarrera avec la même composition des divisions » peut-on lire dans l’enquête envoyée aux clubs.

Le second scénario vise la reprise de la compétition selon différentes modalités. La première option voit la compétition reprendre à partir du week-end des 9 et 10 janvier 2021 moyennant l’autorisation des autorités accordée au plus tard le 5 décembre 2020. Il y a encore 21 week-ends jusqu’à la fin mai. Cette option est subordonnée à la reprise des entraînements avec contact au plus tard à la mi-décembre. La seconde option voit la compétition reprendre le week-end des 6 et 7 février 2021 moyennant l’autorisation des autorités accordée le 8 janvier au plus tard. Il y a encore 17 week-ends jusqu’à la fin mai. Cette option est subordonnée à la reprise des entraînements avec contact au plus tard à la mi-janvier. Reprise de la compétition le week-end des 27 et 28 février 2021 pour la troisième option, moyennant l’autorisation des autorités accordée le 31 janvier au plus tard. Il y a encore 14 week-ends jusqu’à la fin mai. Cette option est subordonnée à la reprise des entraînements avec contact au plus tard début février 2020. « En tout état de cause, si la compétition n’a pas commencé les 27 et 28 février 2021, elle sera définitivement arrêtée et le scénario 1 sera d’office appliqué » précise le mail de la fédération.

Garder le calendrier initial ou tendre vers une formule en aller-retour ?

Dans le cas où la seconde option sera choisie, deux formules de championnat sont proposées. La première formule serait la suivante: les 13 matches du second tour (journées 14 à 26) sont considérés comme une compétition complète étant entendu que chaque club ne jouera qu’une seule fois contre les autres clubs (excepté pour la division R1 Messieurs). L’AWBB en dresse les éventuelles conséquences. « Le calendrier peut être facilement maintenu (même week-end à domicile), ce qui réduit la charge de planification des clubs et de la fédération. Tout le monde joue chaque week-end. Tout le monde ne joue pas à domicile de la même manière. Il y a un risque de ne pas disputer certains derbies à domicile. Les matches du second tour déplacés au premier tour seront à reprogrammer, les matches du premier tour déjà joués seront neutralisés » peut-on lire dans l’enquête réservée aux clubs.

La seconde formule verrait « chaque série composée de groupes d’un certain nombre d’équipes dépendant du niveau de compétition et du nombre d’inscriptions. » Les conséquences seraient alors différentes. « Les équipes peuvent éventuellement être réparties plus régionalement. La compétition se jouera en matchs aller-retour. Discussions possibles sur la composition des séries. La refonte complète du calendrier est nécessaire, ce qui augmente la charge de planification des clubs et de la fédération. Formules sur mesure pour les séries de moins de 14 équipes » détaille l’AWBB.

Les options sont sur la table, reste à faire le bon choix désormais en tenant compte des facteurs humains, sanitaires, économiques (de nombreux clubs sont réellement sous pression, privés de rentrées financières et également d’une partie des cotisations) et sociaux. Un vrai casse-tête, sans aucun doute. Mais si la critique est aisée, reconnaissons à l’AWBB le mérite qui lui revient en lançant cette action de consultation et en proposant plusieurs pistes de réflexion, à défaut d’une impossible solution idéale.

Julie Allemand super héroïne pour BLMA

Dans une fin de match à suspens, Julie Allemand, d’un triple suivi d’une pénétration décisive on the buzzer, a offert la victoire à BLMA, 62-60 contre Nantes.

Devant un public bruyant, Montpellier recevait Nantes ce samedi soir. Les deux équipes étaient bien décidées à ne rien lâcher et se rendaient coup pour coup. Après dix minutes, le marquoir affichait 18-19. A la pause, c’était 32-34 en faveurs des visiteuses.

Au retour des vestiaires, les locales effaçaient leur léger retard et prenaient même une courte avance, c’était 45-43 à la demi-heure. A l’entrée du money time, les deux équipes étaient à égalité, 50 partout. Au sortir d’un temps-mort montpellliérain, BLMA scorait puis, sur un rebond autoritaire, Julie Allemand (15 points à 50%, 7 rebonds et 6 passes pour 24 d’évaluation, la meilleure de la rencontre) amorçait la transition et les Gazelles faisaient 54-50.

Sur un lancer et un triple, les Nantaises, recollaient à 54 partout. Julie Allemand trouvait alors parfaitement son intérieure qui obtenait le bonus, c’était 57-54 à moins de trois minutes du terme. Pas épargnées par l’arbitrage, les Gazelles voyaient leur adversaire faire de fréquents passages sur la ligne de réparation.

A 57-56 dans la dernière minute, Julie Allemand endossait sa cape du super héroïne et plantait un triple crucial. Les visiteuses appelaient un temps-mort, il restait quarante secondes au compteur. Sur la rentrée latérale, Montpellier était à nouveau sanctionné, cette fois pour une très légère antisportive. Les Nantaises ne se faisaient pas prier, convertissaient leur deux lancers et, sur l’attaque suivante, réussissaient à prendre deux rebonds offensifs avant, une nouvelle fois, de se rendre sur la ligne de réparation. C’était 60 partout, 19 secondes au marquoir et temps-mort pour Thibaut Petit.

Pour la dernière action de la partie, Julie Allemand avait conservé sa cape magique. La meneuse belge cisaillait la défense nantaise d’un drive létal et décisif pour offrir la victoire pratiquement sur le buzzer à sa formation. Bravo !

Perles de « speakers de service »

Les Carnets du basketteur, saison 4 !

C’est en écoutant cette semaine quelques consultants à la télé que m’est venue l’idée de vous raconter des perles de « speakers de service » dont j’ai été le témoin direct. Amusé, voire médusé.

On est le mercredi 29 décembre 1971 et l’AS Eupen se rend à Charleroi en 1/8e de finale de la Coupe de Belgique. Ardent supporter du club germanophone, je saute dans mon R4 du moment : cap sur le Mambourg. A l’époque, il est de tradition de poser son transistor sur l’épaule afin d’écouter les commentaires haut en couleur de Luc Varenne. Une légende vivante qui a l’art de « vendre sa marchandise ». Subitement, le Tournaisien s’époumone dans le micro annonçant un tir de mule frôlant la transversale hennuyère. En réalité, un envoi somme toute anodin passant une bonne dizaine de mètres au-dessus de la cage des Zèbres…

Quelques années plus tard, il y eut le temps béni – mais aussi assez folklorique – des radios locales. Sur une d’entre elles sévit l’inénarrable André Pittoni. Cette crème d’homme a cependant tendance à se laisser emporter dans son tempérament méditerranéen. Je suis à ses côtés lors d’une rencontre de Montegnée, en Promotion. Il prend l’antenne avant le début des échanges, procède à la présentation des équipes et boucle son intervention par cette phrase mémorable : « Voilà mes chers auditeurs, nous sommes à 10 minutes du coup d’envoi et le score est toujours de 0 à 0. » Encore heureux !

A la Rtbf, il y a Pierre Deprez qui, à ses débuts, fréquenta régulièrement la salle de la JS Grivegnée alors en D2 nationale. Il y eut aussi le regretté Pierre Depré qui, à une Olympiades et alors qu’un athlète venait de battre un record du monde, eut ces mots : « Il doit s’agir d’une des meilleures courses de sa carrière. » C’est fort probable…

Retour au foot et, plus précisément, à Visé où Guy Jolly (photo) intervient en pleine rencontre : « Le propriétaire du véhicule portant la plaque d’immatriculation… ne doit plus se presser à la déplacer car elle a carrément cramé sur le parking. » Dans la seconde, un spectateur dévale les gradins clé d’auto en main. Explication du speaker de service : « J’en avais marre : chaque fois que j’annonce que sa voiture est mal garée, il ne bronche pas. Désormais, il retiendra la leçon. » On peut effectivement le supposer.

Par ces temps tourmentés, j’espère que ces anecdotes vous auront donné le sourire.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Ville de Visé

Coach NBA, un job juteux

Combien gagnent les coachs NBA ?

Si les joueurs NBA gagnent des sommes folles – de quelques millions pour un rôle player à plusieurs dizaines pour les superstars – les coachs ne sont pas en reste.

Ainsi, Doc Rivers recevait aux alentours de 10 millions la saison lorsqu’il avait la double casquette coach/président aux Clippers. Gregg Popovich, véritable légende, reçoit 11 millions des Spurs. Rick Carlisle, inamovible du banc de Dallas percevrait 7 millions alors que Nick Nurse a vu ses émoluments considérablement augmenter depuis sa période ostendaise: 8 millions l’année !

Steve Kerr empocherait aussi une somme similaire tout comme Doc Rivers avec son nouveau contrat du côté de Philadelphie.

« Assieds-toi, tu n’as rien fait du tout »

Entre Shaq et Dwight Howard, cela ne semble pas encore être l’amour fou.

Entre Shaq et Dwight Howard, cela reste parfois électrique. Cette saison a marqué la renaissance de D12. Acceptant son nouveau statut de rôle player, l’ancien triple meilleur défenseur de l’année a contribué au sacre des Lakers. Très ému, Howard avait, notamment, réalisé un live instagram où il incitait ses followers à ne jamais abandonner leurs rêves.

Est-ce à cette sortie sur les réseaux sociaux que Shaq a fait allusion dans son podcast.  » Vous savez ce que je n’aime pas en tant que joueur ? Voir des joueurs se le raconter sur leur petit Instagram comme si c’était grâce à eux qu’ils étaient champions. Je ne vais pas dire de noms. Rassieds-toi, t’as rien fait du tout, arrête ça. Pose ton cul. Je sais que vous savez de qui je parle. Tu sautes dans le train en marche, arrête ça. Poste une photo et c’est tout. ‘N’abandonnez jamais vos rêves’, blablabla, assieds-toi, t’as rien fait du tout » a ainsi balancé la légende des Lakers.

Bientôt le retour de la D1 !

Privés de public, les clubs de l’élite débuteront pourtant bel et bien leur championnat le 06 novembre.

Malgré l’annonce de nouvelles restrictions pour contenir la pandémie, l’EuroMillions Basketball League débutera bien à la date prévue. « La date de début de l’EuroMillions Basketball League est maintenue au 6 novembre, malgré l’annonce que les matchs devront se dérouler sans public jusqu’au 19 novembre. Toutefois, les clubs visités ont la possibilité de reporter les matchs des deux premières journées à une date ultérieure où le public pourra possiblement à nouveau assister au match et les restrictions imposées à l’horeca ont éventuellement également été levées » peut-on lire dans le communiqué officiel.

Crédit Photo: S. El H.