Inscriptions reportées

Le CP Liège a décidé de reporter à une date ultérieures les inscriptions à d’éventuels championnats au niveau provincial.

« Les mesures pour lutter contre la propagation du CORONA étant prolongées au moins jusqu’au 15 janvier, l’inscription pour le championnat provincial est reportée à une date ultérieure qui vous sera communiquée au moment voulu » informe le CP dans un mail adressé à tous les clubs.

Une sage décision du Comité Provincial qui se veut solidaire des clubs et des difficultés qu’ils traversent.

« Eskemrik Asko Axel ! »

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Une chronique cette fois consacrée à la retraite bien méritée d’Axel Hervelle.

Depuis l’annonce de son retrait des parquets, on n’ignore plus rien de la carrière hors norme d’Axel Hervelle. Pour clôturer le chapitre – et non le livre -, voici un panel exemplatif et significatif des différentes réactions (parfois méconnues) engendrées par l’arrêt d’activité du Condruzien. A noter encore que Niksa Bavcevic s’est refusé à tout commentaire. Mais, on est certain que ces deux-là se retrouveront un jour…

Basket Bilbao : « Axel Hervelle vient d’annoncer qu’il ne jouerait plus. C’est une légende vivante du basket de Bilbao qui s’en va. Un de ceux qui ont le mieux défendu notre club. Nous ne pouvons que lui dire « Eskemrik Asko » (merci en basque) pour tout ce que tu as donné et « Zorio Nak » (félicitation) pour ton incroyable carrière. »

Alex Mumbro (coach de Bilbao et ami d’Axel) : « On n’imagine pas quelle influence et quelle importante il a eu pour moi. Pas uniquement comme coéquipier mais, surtout, comme ami. Il constitue un joueur essentiel pour la Liga ACB (D1 espagnole), pour l’Europe, pour la Belgique, pour le Real Madrid et pour Bilbao. Des garçons pareils vous les rêvez toujours pour votre équipe. C’était le dernier guerrier. »

Ivica Skelin : « Quand on me demande quel joueur m’a le plus impressionné ? Je réponds toujours Axel Hervelle. Qui aurait pu lui prévoir un tel avenir ? Pas grand-monde. Il n’était pas nombreux ceux qui le croyait capable d’évoluer dans un club comme le Real Madrid tout en y signant des prestations de haut niveau. »

Fotis Katsikaris (son coach à Bilbao) : « Il n’y en a pas deux comme lui. Dans tous les clubs que j’ai coaché par la suite, je l’ai toujours cité en exemple pour sa disponibilité, son caractère et sa mentalité. Autant de qualités que je ne retrouve pas chez les joueurs de la nouvelle génération. En outre, il est d’une modestie à toute épreuve. Pour n’importe quel coach, c’est un bonheur de l’avoir eu sous ses ordres. Il arrivait souvent une heure avant l’entraînement et n’arrêtait pas de shooter après celui-ci. »

Olivier « Bilou » Lejeune : « Axel est la référence de Pepinster. C’est un modèle de professionnalisme. Il s’est investi au sein de l’équipe d’une façon incroyable. Un véritable bourreau de travail se doublant d’un perfectionniste. Il a laissé chez nous une empreinte indélébile. Et pas seulement comme joueur. »

Eddy Casteels : « C’est l’exemple parfait. Il était toujours avant tout le monde à la salle et travaillait déjà d’arrache-pied quand ses équipiers arrivaient. Ce n’était pas notre plus grand talent mais le meilleur basketteur belge de tous les temps. »

Qu’ajouter de plus ?

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

Le retour de la magie chez les Wizards ?

Un nouveau chapitre s’ouvre pour les Wizards.

Drafté par les Wizards, John Wall était le visage de la franchise depuis son arrivée en NBA et un des chouchous des fans. « John Wall est un des plus grands joueurs de l’histoire de cette franchise et quelqu’un qui m’est très cher. Nous avons une incroyable relation qui remonte au moment où il est arrivé ici… Nous avons tellement de souvenirs fantastiques, de grands moments passés ensemble. Je l’ai déjà dit, les trades sont difficiles parce que lorsque vous transférez quelqu’un, vous transférez tout ce qui va avec. Et la famille de John c’est ma famille. C’est difficile de dire au revoir. Au niveau émotionnel ça a été très difficile pour moi » explique ainsi Tommy Sherpard, le GM de Washington. « Mon boulot est de faire des Washington Wizards la meilleure franchise possible. Le CV de Russell parle de lui-même. C’est une opportunité de faire des Washington Wizards une meilleure franchise. C’est la bonne chose à faire. Nous avons fait ce trade et nous allons de l’avant. »

Ce sera désormais Russell Westbrook qui sera aux commandes des Wizards et épaulera Bradley Beal dans la quête des Playoffs. « J’ai une relation de longue date avec Russ, j’ai beaucoup de respect pour lui. Son professionnalisme, sa dureté, son intensité, son leadership, sa détermination, il y a beaucoup de similarités avec Brad (Beal) et par-dessus tout, c’est un très bon joueur de basket. Il va apporter beaucoup de choses dont nous avons besoin » rappelle Scott Brooks qui a dirigé l’ancien MVP plusieurs années dans l’Oklahoma. « Je sais ce que j’ai avec ces deux gars. Ce que Russell apporte et ce que Brad apporte ça va vraiment aider le groupe et le rendre meilleur sur le long terme. Ces deux gars ont cette super qualité de rendre les autres joueurs qui sont sur le terrain avec eux bien meilleurs. »

Si la collaboration entre Beal et Wall n’a pas forcément toujours été couronnée de succès, les deux gaillards s’appréciaient, contrairement à ce qu’affirmaient certains médias. « Tu réalises combien cette relation était forte, beaucoup de gens ont essayé de nous séparer, de nous monter l’un contre l’autre… et c’était fou parce qu’à chaque fois qu’on avait ces discussions, c’était complètement à l’opposé de ce que les gens et les rumeurs disaient » affirme Beal avant d’évoquer l’arrivée de « Russ ». « Oui c’était un peu choquant et fou d’apprendre la nouvelle l’autre jour. On sait que c’est un business… Ça a été difficile à avaler pour moi aussi, mais de l’autre côté tu vois qu’arrive un joueur du calibre de Russ, un MVP, un triple-double sur pattes. Il va apporter une étincelle à notre équipe et une énergie à notre ville. »

Encore faut-il que la mayonnaise prenne et que les deux stars ne se marchent pas sur les pieds. « Il y a beaucoup de choses fausses qui circulent à son sujet je pense. Donc je n’y attacherai aucune importance avant d’avoir passé du temps avec lui sur le terrain. Je ne pense pas qu’il va arriver en essayant de faire tout, tout seul, il sait que c’est un effort collectif. Je ne pense pas qu’il y aura le moindre problème. Le seul ajustement ce sera peut-être que j’aime jouer sur le ballon un peu plus que les années précédentes, mais il a joué avec Kevin Durant, James Harden, Paul George… ce sera la même chose » assure Beal.

Si le duo fonctionne, que Bertans confirme sa montée en puissance, que Rui Hachimura continue sa progression et que le banc se montre productif, les Wizards pourraient bien créer quelques surprises à l’Est. Mais cela fait tout de même beaucoup de « si »…

« Sécuriser un maximum d’années »

En prolongeant leBron James et Anthony Davis ainsi que Morris et KCP tout en attirant Schröder, Harrell, Matthews et Gasol, les Lakers ont réalisé la parfaite intersaison.

Quelques heures après que LeBron James ait prolongé de deux ans son bail avec les Lakers, Anthony Davis paraphait une prolongation de contrat de cinq ans et 190 millions de dollars. « J’aurais pu signer un contrat pour deux ou trois ans. Mais je devais aussi penser aux éléments concrets. J’ai tout de même un passif avec les blessures, et un contrat de deux ans, tu mises un peu sur toi… Même si je touche du bois, ça peut toujours arriver » expliquait AD à la presse. « Je voulais donc sécuriser un maximum d’années et je me voyais dans cette équipe sur le long terme. Donc je me suis dit qu’un contrat de 5 ans, il s’agissait de la meilleure option dans ma situation. »

« Prendre ma retraite en tant que Clipper »

Paul George et Kawhi Leonard sont motivés pour prendre leur revanche cette saison.

« Normalement, je me trouve dans une position où je devais simplement penser à tous les scénarios. Mais je suis heureux avec ma situation, je suis à la maison. Il s’agit de l’une des équipes que j’ai aimé durant mon enfance » a assuré Paul George face à la presse. « Et j’avais l’envie de jouer pour les Clippers depuis longtemps. Je suis totalement engagé, je suis ici. J’ai envie d’être ici. Je veux prendre ma retraite en tant que Clipper. Je vais le dire tous les ans. Mon cœur se trouve ici et je suis heureux. Peu importe ce qu’il va arriver, je suis heureux de me retrouver ici. »

On ne sait pas si tous ses coéquipiers sont heureux de retrouver PG13, certaines tensions ayant été révélées ces dernières semaines mais Kawhi Leonard compte, lui, son son acolyte pour briller lors de cette nouvelle saison et faire oublier l’échec des derniers Playoffs. « Physiquement, je me sens bien. Je suis motivé et j’ai envie que ça démarre. Revenir au combat. Avoir gâcher cette avance de 3-1, ça laisse un goût amer dans la bouche. Mais j’adore ça. Ce sont ces choses qui façonnent un joueur. Ce sont des choses que j’aime, le challenge. La route pour aller au titre est compliqué. Mais j’adore ça. Nous allons voir à quel point nous sommes costauds si nous pouvons apprendre de ça » a déclaré « The Klaw » devant les médias.

Exploit pour De Zeeuw et l’Hapoël Holon !

Maxime De Zeeuw – excellent ! – et l’Hapoël Holon s’offrent le scalp du Maccabi Tel-Aviv.

Après un succès aisé en Ligue des Balkans, en cours de semaine, l’Hapoel Holon remettait le couvert, samedi soir, face à un certain Maccabi Tel-Aviv. Et ce, pour le compte de la Super League. Transcendés depuis l’arrivée de notre compatriote, les locataires de la Toto Arena filaient d’emblée à 28-18, au terme du quart temps initial. Le Maccabi grignotait peu à peu son retard (60-58, 30e) et égalisait ainsi à 72 partout à 1’16 de fin. C’est à ce moment que Max plantait un panier primé déterminant à 75-72. L’Hapoel gérait alors son mince avantage pour rafler la mise à 79-76. Quant à l’ancien Pepin, il terminait 2e marqueur de son équipe (15 pts), via un 3 sur 6 au-delà des 6,75 m et un 4 sur 4 aux lancers francs. Autres chiffres : 1er succès d’Holon en 4 sorties et 1er revers de Tel-Aviv en 5 rencontres de championnat. Stefanos Dedas, son coach, est aux anges : « Grâce à son énorme expérience, Maxime rend ses équipiers meilleurs. Il est présent tant devant que derrière », déclare-t-il aux médias israéliens, « C’est déjà notre capitaine sur le terrain. Au final, il enfile 15 points et personne ne s’en est rendu compte. C’est le genre de joueur que j’apprécie et je l’avais dans mes radars depuis un bon bout de temps. En outre, c’est un très chouette gars toujours de bonne humeur. » Mais ça, on le savait déjà…

M.C.

Crédit photo: Hapoël Holon

Une distribution 100% liégeoise

Avec une distribution 100% liégeoise, Limburg est venu mourir à deux longueurs de Mons après une superbe remontada.

A Limburg, la distribution est 100% liégeoise. Marnegrave (8 points, 5 rebonds et 6 passes en 30 minutes) comme titulaire et Ajay Mitchelle (1 assits – et quel assist ! – et 1 steal en dix minutes). Une belle preuve de confiance dans les talents de notre Principauté que Sacha Massot, nouveau coach de Limburg, connait bien.

En déplacement dans le Borinage, Mukubu (12 points, 7 rebonds et 3 passes) et ses coéquipiers loupaient leur entrée en matière pour se retrouver menés 21-15 après dix minutes. Les Limbourgeois profitaient du second quart pour recoller à une longueur, 37-36, des locaux.

A la reprise, les Renards étaient bien plus efficaces que leurs invités. Dominateurs au rebonds et plus précis dans leurs tentatives, les Montois dominaient les Limbourgeois et leur infligeaient un 23-11 bien tassé. Toutefois, les troupes de Sacha Massot n’abdiquaient pas et se lançaient dans une folle remontada qui échouait pour deux petites unités. Score final: 70-68

Malaises au Brussels

Suite à plusieurs cas Covid, le Brussels est contraint d’annuler son match contre Malines.

Ce dimanche, le Brussels devait recevoir Malines et en profiter pour rebondir après la défaite concédée à Ostende au terme d’une piètre prestation. Malheureusement, l’aspect sportif est désormais relégué au seconde plan pour des Bruxellois touchés de plein de plein fouet par ce satané virus.

« Plusieurs de nos joueurs ont fait un malaise ce matin et ont été ensuite testés positifs au COVID-19. Afin d’éviter tout risque de contamination supplémentaire et pour le bien du reste de l’équipe, du staff mais aussi par respect pour nos adversaires, nous ne voyons pas d’autre solution que l’annulation de la rencontre de demain contre Malines comme le veut le protocole de la Ligue » a annoncé le Brussels dans un communiqué.

La nouvelle date de cette rencontre devrait être rapidement fixée.

Valence surpris par Berlin

Revers pour Sam Van Rossom et Valence contre l’Alba Berlin, 92 à 100.

A domicile, Valence a craqué contre Berlin, 92 à 100. Dans cette partie résolument offensive, les visiteurs ont directement pris les choses à bras-le-corps pour mener 21-27 après dix minutes. Van Rossom (7points, 6 rebonds et 3 passes) et ses coéquipiers réagissaient dans le second quart pour recoller à 50-51. Mais au sortir des vestiaires, c’était la bérézina pour des locaux qui encaissaient un 15-32 en dix minutes. Les carottes étaient cuites et une réaction dans le dernier quart n’y changeait rien.

Né sous une bonne étoile

Le conte de fée se poursuit pour Alfonzo McKinnie, passé en quelques années de la D2 Luxembourgeoise aux Lakers via les Warriors de Golden State avec qui il avait gagné sa première bague.

« Il y a de ces gens qui sont nés sous une bonne étoile. McKinnie en fait sans conteste partie, lui qui portera le maillot des Lakers après celui d’une très modeste D2 luxembourgeoise » écrivait jeudi Michel Christiane pour Liège & Basketball avant de rappeler le parcours du nouveau « 3&D » des « Purple and Gold ». « Il n’y a pas si longtemps, le garçon évoluait encore aux East Pirates de Wasserbillig, en D2 luxembourgeoise. Il y brillait sans pour autant y casser la baraque. Il retraversait l’Atlantique et les Raptors faisaient appel à ses services pour quelques piges. Il était cependant remarqué par les Warriors avec lesquels, il décrochait la bague NBA. Il n’y était toutefois pas prolongé et mettait le cap sur Cleveland. »

Après avoir été sacré champions dans la « bulle » d’Orlando, les Lakers sont occupés à construire un roster encore plus compétitif pour cette nouvelle saison NBA qui débutera fin décembre. Si les arrivées de Harrell, Matthews, Schröder et Marc Gasol ont, logiquement fait les choux gras de la presse, les Lakers ont également réalisé d’autres acquisitions moins « prestigieuses ». Dans le cadre du transfert de Javale McGee, Alfonzo McKinnie débarque dans la Cité des Anges et hérite d’un contrat de 1,8 millions de dollars. Le swingman de 2,03 mètres retrouve la Californie et partagera ainsi son quotidien avec deux autres superstars NBA (Lebron James et Anthony Davis) après avoir créé des liens solides à Golden State avec les Curry, Durant et autres Thompson et Green.

Avec sa nouvelle armada, Los Angeles se pose en favori à sa propre succession. De quoi offrir une seconde bague l’été prochain à l’ailier natif de l’Illinois ? Ce serait en tout cas le signe que, définitivement, certains sont vraiment nés sous une bonne étoile…