Nouveau revers pour l’ASVEL sans Bako

Nouveau revers pour l’Asvel – sans Bako – en Euroleague malgré une belle résistance.

Contre le Zalgiris Kaunas, l’ASVEL s’est encore inclinée, 74-83. Les Lyonnais ont admirablement résisté aux Lituaniens durant trente minutes avant de craquer dans la dernière ligne droite. « Je pense que nous sommes entrés avec beaucoup d’énergie offensivement en première mi-temps. Nous avons commis quelques erreurs, trop de points de deuxième chance en première mi-temps. Nous le regrettons un peu. Bien sûr, après trois semaines d’arrêt, les joueurs ont fait un très gros effort pour rester dans ce match. Dommage. C’est une ou deux possessions qui auraient pu changer le match, mais qui n’ont pas marché » commentait TJ Parker.

Chez les Français, l’ancien Celtic Yabusele fut en vue avec 17 points, 6 rebonds et 3 passes. Ismaël Bako n’a pas joué. Lauvergne a compilé 6 points et 3 rebonds contre ses compatriotes.

Leaders Cup annulée, avant une suspension du championnat ?

La traditionnelle compétition française qui devait se tenir en février à la Disney Arena est d’ores et déjà annulée. Le comité directeur de la LNB se réunira mardi pour décider de poursuivre ou de suspendre provisoirement les championnats de Jeep Elite et de ProB.

Avec une situation dramatique dans toute la France suite à la seconde vague de l’épidémie de Covid-19, le basket professionnel est de facto impacté, que cela soit sportivement, économiquement ou logistiquement. Ce mardi, le comité directeur de la LNB doit se réunir pour envisager la suite de la saison.

« M’entretenir physiquement, au minimum pour ma femme »

Stefan Germay se confie sur la situation actuelle. Interview.

Stefan, nous voici à nouveau confinés et le basket logiquement à l’arrêt.

Les mesures sont logiques. Le basket est en contradiction avec la distanciation sociale et nous ne pouvions pas échapper à cet arrêt, il faut se rendre à l’évidence !

Qu’est-ce qui te manque le plus ?

C’est de m’amuser en faisant du sport et rien d’autre. Bien sûr, j’aime la compétition mais il y a plein de choses plus importantes dans la vie.

Comment envisages-tu la suite ?

Je ne vois pas comment une saison blanche est évitable, nous devons être réalistes ! Même si la pratique est permise, nous observons que si tout redevient autorisé, sans vaccin, nous devrons à nouveau nous arrêter, des matchs seront annulés suite à des cas positifs… Dans l’ensemble, ce n’est pas gérable, que cela soit pour les clubs ou les fédérations !

Vas-tu continuer à entretenir ta condition physique ?

Il faut bien que je m’entretienne physiquement, au minimum pour femme (rires). Les jeunes de Liège s’entrainent avec Liège, nous allons voir avec Maxime Gaudoux et Jeroen Eskens si nous pouvons envisager des séances de shooting en plus de joggings individuels.

Adieu François et merci pour tout

Comme il savait ménager ses effets, François Francoeur nous a quittés le week-end de Toussaint. Un Herstalien qui ne vivait que pour « son » arbitrage. On a aussi appris que les Panthers joueraient dans la future « cour des grandes » de D1 dames. Fortunes diverses pour nos Liégeoises en Allemagne. Ce sont les infos d’EMCE.

D1 dames à deux vitesses et les Panthers avec les « pros »

On le sait, les principales formations de l’élite féminine seront bientôt appelées sur la scène internationale. C’est une des raisons pour lesquelles, elles aimeraient reprendre la compétition le plus vite possible tout en respectant des règles sanitaires similaires à celles de la D1 hommes. Vendredi soir, comme le rapportent les différents médias du royaume, une solution « à la belge » se serait dégagée : les 6, 7 équipes les plus concernées démarreraient le championnat dès le début du mois de décembre. Les autres, plus « amatrices », attendraient des jours meilleurs. En Principauté, Liège Panthers accepte d’intégrer la poule « pro » tandis que Pepinster a demandé quelques jours de réflexion supplémentaires. Quoi qu’il arrive, il n’y aura pas de descendant, ni de coupe de Belgique (photo).

Principautaires aux affaires hors frontières

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, plusieurs compétitions ont encore eu droit de citer ce week-end. C’était le cas en 1.Bundesliga allemande où Herner (Bully 4 pts) est revenu victorieux (63-71 après 37-33 à la pause) de Göttingen. Surprise à Keltner (Mayombo 5p, 6r) où la phalange du cru s’est inclinée (59-67) devant Osnabrück. En cours de semaine, la JSA Bordeaux (Van Ounsem 12 pts) avait eu le temps, en N1 française, de venir à bout (76-67) de Toulouse.

Décès de François Francoeur, référence liégeoise de l’arbitrage

Il aura sifflé presque jusqu’au bout. « Il a dû arrêter à regret voici deux, trois ans car il éprouvait des difficultés de mobilité », me confiait récemment son fils, Christian. Non content d’officier au plus niveau, François imprimait sa patte à nulle autre pareille. Intransigeant et blagueur. Deux anecdotes le concernant… Voici peu, j’avais déniché sur un site néerlandophones une photo me semblant l’immortaliser en pleine action à Anvers. La réaction des internautes flamands était unanime : « Un excellent arbitre liégeois ». D’autre part, savez-vous où cet Herstalien pur jus était affilié ? Au… RBC Stavelot. Bref, un vrai Tchantchès chez les Blancs Moussis. « Liège and Basketball » présente à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Basketball Belgium

Steve Nash retrouve Mike D’Antoni et Amare Stoudemire !

Le staff des Brooklyn Nets aura fière allure !

Intronisé coach des Nets voici une dizaine de jours, Steve Nash ne cache pas ses ambitions. « Nous visons le titre » assurait-il ainsi aux médias US peut de temps après sa nomination.

Avec Kyrie Irving, Kevin Durant, Caris LaVert, Spencer Dinwindie, Joe Harris, DeAndre Jordan et d’excellents rôles players, le roster des Nets possède de la qualité et de la profondeur. Un constat qui s’applique aussi pour le staff de la franchise new-yorkaise. Après avoir engagé l’excellent Ime Udoka comme assistant, le Canadien avait ensuite fait venir son ancien comparse de Phoenix, Amare Stoudemire. Et l’Arizona sera encore plus présent sur les berges de l’Hudson River puisque Mike D’Antoni retrouvera, en qualité d’assistant, ses anciennes ouailles de la belle période des Suns.

« Partisan d’une saison blanche depuis le début »

Aller courir ou faire du vélo, très peu pour Julien Walravens qui gardait un pied dans le basket grâce à son job de coach des U12 d’Aubel. Interview.

Julien, voilà le basket à l’arrêt.

Pour rester bref, je ne comprends pas les décisions du gouvernement. Le basket me manque déjà ! Heureusement que je coache les U12 d’Aubel, cela me permet, en quelque sorte, de continuer le basket.

Les enfants doivent être ravis de pouvoir continuer à pratiquer leur sport favori.

Oui, ils sont tous très contents de pouvoir continuer et très déçus lorsqu’ils sont en quarantaine. J’espère pour eux que cela ne changera pas, ils en ont tellement besoin.

Quelle option à tes faveurs pour une éventuelle reprise de la saison quand le contexte sera davantage favorable ?

Personnellement, je suis pour une saison blanche depuis le début. Il ne faut pas se prendre la tête, on joue les match qu’on peut et c’est tout. Du coup, pas de montant ni de descendant.

Vas-tu entretenir ta condition physique pendant cette pause forcée ?

Pour être franc, non. Les seuls moyens d’entretenir ma condition physique sont d’aller courir et de faire du vélo et ce n’est absolument pas mon truc (rires).

N.B. : cet entretien a été réalisé avant que le gouvernement annonce, vendredi, un retour à un confinement général jusqu’au 16 décembre.

« Je cours souvent derrière le camion poubelle »

Comme de nombreux jeunes basketteurs, Maxime Pluys est déçu d’être privé de son sport favori mais ne baisse pas les bras pour autant et continue de s’entretenir physiquement en vue d’une hypothétique reprise. Entretien avec un meneur possédant de vraies valeurs et qui a la compétition chevillée au corps.

Maxime, cette saison devait être celle de la confirmation pour toi en première provinciale avec ta nouvelle équipe de l’Etoile Jupille. N’es-tu pas trop déçu de la tournure des évènements ?

Si, bien sûr, je suis très déçu que le championnat n’ait pas repris comme prévu. Je trouve cela frustrant car depuis juin, nous avons pu retrouver les terrains et travailler avec l’équipe. Nous étions prêts (ndlr: l’Etoile n’a pu disputer aucun match de championnat) et n’attendions qu’une seule chose: le début du championnat. Et là, il va falloir encore patienter. C’est dommage car cela casse le bon rythme que nous avions trouvé mais la situation semble l’exiger.

Qu’est-ce qui te manque le plus ?

L’ambiance au sein du groupe. D’ailleurs, vivement la reprise des entrainements collectifs pour pouvoir revoir tous mes coéquipiers.

Plusieurs scenarii sont sur la table. Lequel a ta préférence ?

Entre une saison blanche et un mini-championnat, mon choix est vite fait: je suis à 100% esprit de compétition. Et j’espère vraiment que nous pourrons reprendre en janvier sous une forme de mini-championnat en respectant, évidemment, les mesures sanitaires.

Dans l’optique d’une éventuelle reprise, continues-tu à entretenir ta condition physique ?

Bien sûr, je ne sais pas rester sans rien faire. J’ai la chance d’avoir pu continuer un moment le sport grâce à mes études en éducation physique et d’avoir eu des entrainements personnels qui m’ont fait énormément de bien. Mais, aussi, dans mes moments libres, je cours souvent derrière le camion poubelle pour gagner un peu de sous et garder la condition (rires).

« Le Covid et des raison familiales ont tout chamboulé »

Le Spirou perd son meneur titulaire et s’incline contre Alost, 72-67.

« Pour des raisons familiales, Adama Darboe a souhaité rompre son contrat avec le Spirou Basket. Il s’agit d’une tuile pour le club alors que le championnat reprend ses droits la semaine prochaine » annonce le Spirou sur son site internet. Le club carolo doit désormais dénicher un remplaçant à son meneur titulaire alors que se profile le Classico, samedi à Ostende.

« Chers fans du Spirou, Je suis désolé de vous quitter avant même d’avoir joué un match officiel. J’aurais vraiment aimé le faire mais le Covid et des raisons familiales ont tout chamboulé. Je vous souhaite le meilleur, vous êtes un club extraordinaire » déclare Darboe sur le site du Spirou.

Ce week-end, le Spirou s’est incliné contre Alost, 72-67. La rencontre fut très disputée, les deux formations se rendant coup pour coup mais Lambrecht (12 pions) et ses coéquipiers craquaient dans la dernière ligne droite. Il s’agit du premier revers des Carolos en préparation.

« Le sport a un aspect social »

Malgré les soucis financiers que certains clubs italiens rencontrent, la majorité d’entre eux est prête à poursuivre le championnat, même à huis clos. En Belgique, un compromis a heureusement pu être trouvé même si plusieurs clubs – dont Liège Basket particulièrement – souffrent de la situation.

L’Italie n’échappe pas à la règle et doit aussi suivre des mesures drastiques afin d’endiguer la seconde vague de Covid-19 qui frappe l’Europe. Comme ailleurs, les spectateurs ne sont actuellement plus les bienvenus dans les enceintes sportives. Mais de nombreux clubs souhaitent poursuivre le championnat pour honorer leurs contrats avec leurs partenaires et garder un lien avec le public. « Le sport a un aspect social que nous ne voulons pas négliger. Les sponsors et les entreprises qui soutiennent les différentes entreprises sont encore assez confiantes. Chacun espère plus ou moins qu’après cette période difficile, nous pourrons revenir à une normalité sportive qui donne de la visibilité à leur marque » soutenait Graziella Bragaglio, présidente de Germani Brescia, dans une interview au Corriere della Sera.

En Belgique, le championnat débutera le 06 novembre, sans public. Au menu du week-end: un Brussels – Anvers et un classico entre Ostende et le Spirou. Les clubs ont toutefois le droit de décider de reporter ou pas leurs rencontre à domicile jusque fin décembre. « A huis clos, nous perdons des milliers d’euros » nous confiait récemment Christophe Muytjens« Ce n’est tenable pour personne sauf les rares clubs qui ont peu ou pas de VIP ou ceux qui ont reçu un subside spécifique pour passer la crise du Covid. »

Toutefois, comme le rapporte la RTBF, Liège Basket pourrait déposer le bilan si la situation venait à perdurer, le club principautaire ayant au minimum besoin de pouvoir accueillir ses 200 abonnés et ses 150 repas VIP pour pouvoir survivre. Comme le détaille la RTBF, une suspension du championnat permettrait à Liège Basket de mettre ses joueurs au chômage temporaire et de réduire ainsi ses plus grosses dépenses.

Dans une situation financière compliquée depuis plusieurs années et actuellement en PRJ, Liège souffre sans doute encore davantage que les autres clubs belges – même si du côté du Spirou, la situation actuelle (sans public) est aussi jugée intenable. Il serait toutefois particulièrement triste pour le basket liégeois, les jeunes talents qui composent l’effectif et les supporters locaux que cette institution disparaisse.

5 assists pour Van Rossom à Moscou

Deuxième quart-temps fatal pour Sam Van Rossom et Valence au CSKA Moscou.

Jeudi, Sam Van Rossom et Valence se rendaient dans la capitale russe pour y défier le légendaire CSKA. Forts d’un bilan du quatre victoires en cinq rencontres, les Ibères voulaient ajouter les Moscovites à leur tableau de chasse. Après un premier quart équilibré (17-16), Van Rossom (5 points, 5 passes et 2 rebonds) et ses partenaires craquaient ensuite et se retrouvaient distancés, 44-35 à la pause.

Revenus le couteau entre les dents, les Espagnols profitaient de la reprise pour gommer une partie de leur retard, c’était 62-58 à la demi-heure. Mais la dernière ligne droite appartenait au club cher à l’ex-KGB qui s’imposait 84-75. Malgré leur belle circulation de balle (21 assists au total), Van Rossom et Valence payaient leur maladresse à distance (26%).

Crédit photo: Valence Basket