William Robeyns, le héros du Brussels

Dans un Palais 12 glacial, William Robeyns a réchauffé l’atmosphère en plantant un triple décisif à 0,3 seconde du terme pour offrir la victoire au Brussels 89-87 contre Malines en Coupe de Belgique.

Il y a un mois, William Robeyns attrapait le Covid-19. Mardi soir, il endossait le costume de héros en plantant un triple décisif à 0,3 secondes du terme pour offrir la victoire 89-97 au Brussels.

C’était au Palais 12 (où le Brussels devrait jouer tous ses autres matchs) que les troupes de Ian Hanavan recevaient Malines dans le cadre de la Coupe de Belgique. Le premier quart était équilibré mais Hazard (5 points, 7 rebonds et 4 passes) et ses coéquipiers viraient en tête après dix minutes, 24-21. Le second quart voyait les locaux prendre l’ascendant sur les Malinois. En sortie de banc, Darius Washington (21 points et 3 passes) faisait de sérieux dégâts dans la raquette des Kangourous et les Bruxellois semblaient avoir fait le plus dur. A la pause, c’était 48-35.

Au retour des vestiaires, les locaux tardaient à retrouver leur intransigeance défensive et Terry Deroover ne se faisait pas prier pour sonner la révolte dans les rangs malinois. Le « Ketje » (20 points et 4 passes) allumait et recevait le précieux concours de Loubry (15 points et 7 passes), tranchant face au club dans lequel il a évolué si longtemps. En dix minutes, le « magot » de BJ Raymond (16 points, 5 rebonds et 4 steals) et de ses partenaires fondait et, à la demi-heure, c’était l’égalité parfaite: 64 partout.

Le dernier quart était insoutenable de suspens. Les deux équipes se rendaient coup pour coup. Dans les dernières minutes, les locaux parvenaient à prendre jusqu’à six longueurs (85-79) d’avance mais Deroover, Foerts et Kito ramenaient les Kangourous à 86 partout dans la dernière minute. Après avoir parfaitement servi Kito pour le dunk, Loubry se retrouvait sur la ligne de réparation. L’ancien Bruxellois loupait sa première tentative et convertissait sa seconde, Malines passait devant, 86-87. Heureusement pour les locaux, au sortir du temps-mort appelé par Ian Hanavan, William Robeyns (12 points, 2 rebonds et 2 passes) endossait le costume de superhéros et plantait un triple crucial pour offrir la victoire à sa formation, 89-87.

Les deux équipes se retrouveront le six janvier pour la manche retour. Entre-temps, les Kangourous affronteront Ostende et Anvers en championnat et le Brussels recevra le Spirou.

Echauffement sur GSM

Pendant que ses équipiers s’échauffent, Cleanthony Early (Antibes) pianote sur son portable. A noter qu’il avait déjà refusé de se déplacer à Charleroi… Le Maccabi Tel-Aviv prend le Vevey Riviera de Niksa Bavcevic sous son aile. Du boulot pour un ex-Mons et une ancienne Namuroise. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (antiboise) de la semaine

La scène est surréaliste : on est sur le point d’entamer la seconde période d’Evreux – Antibes (Pro B) et l’Américain, Cleanthony Early (27 a, 2,05 m) pianote paisiblement sur son portable. Aux Sharks, l’ancien joueur de NBA est loin de faire l’unanimité. Pour preuve, cette réaction, en cours de match, de son équipier Ali Traoré adressée au coach : « Pourquoi tu remets ce putain de clown au jeu ? », comme le rapporte un article publié par BeBasket. Il est vrai que le garçon (qui a livré sa version de l’incident sur twitter) est assez particulier. C’est ainsi qu’en 2015, il essuyait un coup de feu devant une boîte de striptease à New York (il a joué 52 matchs avec les Knicks) avant de se faire virer prématurément de plusieurs clubs européens. Comme par l’AEK Athènes, en 2017, après quelques jours à peine. Explication : les Grecs s’apprêtent à venir disputer un tournoi d’avant-saison aux Spirou. Le gaillard refuse de se déplacer dans notre pays sous prétexte qu’il n’y a pas de… restaurants végans en région de Charleroi. En attendant, le président (belge) d’Antibes l’a signé pour 5 ans. Bon amusement Freddy…

Le Vevey Riviera de Niksa Bavcevic associé au… Maccabi Tel-Aviv

C’est le prestigieux club israélien qui l’annonce et s’en réjouit : « Nous sommes contents de créer un partenariat sur le long terme avec Vevey Riviera Basket dont le président, Nathan Zana, est un ancien joueur de notre club. » Une collaboration qui s’exprimera en divers sens (formation, clinic, etc…) et pourrait même aller jusqu’au prêt d’éléments du Maccabi au cercle vaudois. Voilà qui ne doit pas déplaire à ce passionné de Bavcevic qui continue d’entraîner ses troupes malgré la mise en veilleuse de la compétition suisse. Shalom Niksa !

Etranger : Briana Day (Namur) à St-Amand et Garlon Green (Mons) en Roumanie

Lors de son passage (17/18), la spectaculaire Briana Day (25 a, 1,95 m) avait laissé excellente impression au hall Octave Henry. Toujours sans employeur cette saison, l’ancienne Namuroise reprendra du service actif aux Flammes Carolos St-Amand (D1 française). Quant à Garlon Green (29 a, 2,01 m), il fit les beaux soirs de Mons en 17/18. Ensuite, il rebondit dans diverses formations européennes. Cet été, il signait en Pologne qu’il quittait rapidement… comme Maxime De Zeeuw. Désormais, l’ancien Renard (des raquettes) met le cap sur le CSM Oradea, en D1 roumaine.

La télé crève l’écran

Faut-il préciser qu’Eleven Sports 2 ne manquera pas la reprise en NBA ? Avec Nets – Warriors (me. 1 heure) ainsi que Lakers – Clippers (me. 4 heures). Auparavant, Maccabi Tel-Aviv – Panathinaikos sera visible sur VOOsport World 1 dès 20 h 15.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : A.S.

« Devenir la force dominante »

Très vite, Charles Barkley est devenu un « badass » chez les Sixers.

C’est Julius Erving, qui a joué trois saisons avec Barkley aux Sixers, qui raconte la métamorphose du MVP ’93. « Charles Barkley nous prenait comme modèle, Moses Malone et moi. Nous étions des joueurs établis. Au début, Charles était très ‘Oui monsieur’, ‘Non, monsieur’… Les choses ont changé assez vite. Il est passé à ‘Bouge de mon chemin, dégage, s***** » rigole Erving. « On garde un très bon souvenir de cette époque où on a joué ensemble. On a pris énormément de plaisir, Moses et moi, à le voir se développer et devenir la force dominante que l’on connaît. C’était un bonheur. »

Valladolid et Kohajda troisièmes en LEB Oro

Malgré un très court revers ce week-end, Justin Kohajda et Valladolid sont troisièmes en D2 espagnole. Le pivot liégeois et sa formation se rendront ce mardi à Ourense pour le dernier match de l’année civile.

A Burgos, Valladolid s’est incliné d’un fifrelin 92-91. Une défaite regrettable pour Justin Kohajda et ses coéquipiers qui menaient pourtant 42-58 à la pause. Toutefois, Valladolid occupe une belle troisième place (5 victoires et 3 revers) du groupe A de LEB Oro avant de se rendre ce mardi à Ourense (qui ne compte que deux victoires) pour le dernier match de l’année civile.

Crédit photo: Philippe Collin

Une R1 à reconstruire à Waremme

Le partenariat entre Waremme et Liège Basket pour la R1 des Wawas ne sera pas reconduit la saison prochaine. Le matricule 709 devra s’atteler à construire une toute nouvelle équipe.

A Waremme, voici déjà quelques semaines que la décision de ne pas reprendre a été prise et communiquée. « Je pense que la décision prise par le comité des Wawas est la bonne. Il me semble difficile de faire autrement face aux risques que courent les membres du club » nous confiait ainsi Denis Lambion. « La décision du club est forte mais juste. Pour arrêter le virus, il faut prendre des mesures radicales et c’est ce que Waremme a fait » ajoutait Denis Schwall.

Pour Nicolas Gerads, cette décision semble logique même si elle s’avère frustrante. « D’un côté, je suis déçu et frustré car je sentais que nous aurions pu réellement réussir une bonne saison avec ce groupe, que nous aurions pu créer quelques exploits sur le terrain mais aussi en dehors. Cette décision était peut-être un peu rapide avant de connaitre les dernières mesures prises par le récent CNS car une saison blanche pour des joueurs d’un certain âge, peu importe le niveau, cela peut se « payer ». D’un autre côté, je comprends aussi à 200% la position de notre comité vu le flou dans lequel nous baignons. Les buvettes pourront-elles ré-ouvrir ? Quid de l’attractivité du championnat et donc du suivi des spectateurs si ceux-ci étaient autorisés à revenir dans les salles ? Le nerfs de la guerre reste le financier et mettre à mal un club n’est pas bon non plus… On peut toujours discuter des décisions mais je fais vraiment confiance à Luc Ceulers et à notre comité pour avoir choisi l’option la plus pertinente » nous avait expliqué celui qui espère toutefois pouvoir reprendre avec la P1 de Bilzen.

Une nouvelle décision a été prise par le comité de Waremme: la fin du partenariat avec Liège Basket, comme l’annonçaient La Meuse et L’Avenir ce lundi en fin de journée. Un partenariat presque mort né, finalement, l’équipe hybride de Waremme n’ayant pu disputer que deux rencontres avant que le Covid ne vienne interrompre – définitivement dans le cas des Wawas – la saison.

Ce sera donc un beau challenge auquel devront se colleter les dirigeants du matricule 709 qui devront reconstruire entièrement – seuls Gaudoux et Germay sont affiliés à Waremme pour la R1 – un effectif compétitif pour la prochaine campagne en première régionale.

« Personne n’aime perdre, même un match amical »

Blessé à la cheville en début de saison, Pierrick Van Den Brule entrevoit le bout du tunnel et espère pouvoir retrouver les parquets quand la situation sanitaire le permettra. Interview.

Pierrick, comment évolue ta blessure à la cheville ?

Ma cheville va bien mieux. Je peux faire du vélo et aller courir. Mon kiné m’a autorisé à reprendre les entrainements de basket sans contact mais j’ai dû lui dire que cela allait être compliqué vu que les salles sont fermées. Mais je progresse bien, nous travaillons énormément sur la stabilité pour éviter une récidive. Pour l’instant, je n’ai toutefois pas retrouvé le peu de souplesse que j’avais dans la cheville (rires), mais nous y travaillons. Il me reste une dizaine de séances de kiné sur les cinquante-quatre prévues initialement. Je ne devrais pas en avoir besoin de davantage normalement et je serais prêt pour la reprise si reprise il y a.

Comment vis-tu ce second confinement ?

J’ai pas mal de boulot de préparation pour le moment donc je ne m’ennuie pas du tout. Ce confinement est un peu moins compliqué même si les soirées, les restaurants et, surtout, le basket me manquent énormément. Il faut faire avec…

On évoque une possible reprise en février.

Je serais ravi si tel était le cas ! Je ne suis pas épidémiologiste et loin d’être un spécialiste du sujet, je ne me permets donc pas de juger s’il s’agit d’une décision raisonnable ou non.

Comment envisages-tu cette potentielle reprise alors que les avis sont partagés entre la tenue d’un mini-championnat ou simplement l’organisation de matchs amicaux ?

Si les spécialistes nous autorisent à rejouer, j’en serais vraiment ravi, peu importe s’il y a des enjeux ou non. La balle orange me manque ! Certains pensent que les joueurs ne vont pas se donner à fond si les enjeux sont inexistants mais je ne suis absolument pas d’accord là-dessus. Je ne connais personne qui aime perdre, même des matchs amicaux. Et encore moins après avoir été privé de basket pendant plusieurs mois… Quoi qu’il en soit, simplement pouvoir nous retrouver tous ensemble fera du bien au moral de tout le monde, j’en suis convaincu.

Crédit photo: Charnikon Prod.

« Sympa de pouvoir faire des découvertes »

Si le Covid-19 a considérablement chamboulé nos existences, il a parfois permis à de chouettes initiatives de voir le jour. « Les Micro-Liégeoises », projet lancé tout récemment par Audric Forthomme en fait indubitablement partie.

C’est l’une de belles histoires de cette fin d’année marquée par la sinistrose: l’apparition de « Les Micro-Liégeoises », une plate-forme permettant d’acquérir moult bières provenant de nombreux artisans-brasseurs de la Province de Liège. « En tant qu’amateur de bières artisanales, j’apprécie régulièrement découvrir des nouveautés. L’offre dans les magasins est limitée et n’est pas très représentative de ce que les brasseurs proposent réellement à Liège. Le nombre de micro-brasseries dans notre Province est impressionnant et je me suis rendu compte que certaines d’entre-elles étaient souvent méconnues des consommateurs. L’idée de créer une plateforme reprenant un maximum d’artisans-brasseurs actifs exclusivement dans notre région m’est venue pendant le premier confinement » nous confie Audric Forthomme, l’instigateur de ce projet novateur et audacieux. « La centralisation des micro-brasseries en un même endroit leur apporte une visibilité dont elles peuvent parfois manquer. Nous soutenons ainsi les producteur locaux mais nous cherchons également à offrir à tous les amateurs de bières et aux amoureux de leur région un service privilégiant le circuit court en travaillant directement avec les brasseurs. »

Un concept original et bien dans l’air du temps pour le pivot de Tilff qui a pu compter sur le soutien de sa famille – sa soeur a travaillé sur le design et son cousin a construit le site internet – pour lancer « Les Micro-Liégeoises ». « Actuellement, une vingtaine de brasseries sont présentes sur la plateforme mais la liste s’allonge encore » nous précise-t-il. « Je reçois régulièrement des demandes pour faire partie du concept et je suis toujours à la recherche de nouvelles collaborations. L’offre varie en fonction des stocks des brasseries et des bières qu’elles mettent en production. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est intéressant de nous suivre sur les réseaux afin d’être au courant des dernières nouveautés. »

Un aspect découverte cher au sympathique intérieur des Porais. « La liste des bières que j’apprécie est longue, il m’est difficile d’en dégager une favorite » sourit Audric. « Pour le moment, je suis plutôt fan des triples que nous proposons mais ce qui est sympa, c’est de pouvoir faire des découvertes. »

Et pour dénicher une bière et pouvoir la déguster, rien de plus simple. « Nous avons fait en sorte que la plateforme soit très intuitive et facile à utiliser. Il suffit de se rendre sur le site https://www.lesmicroliegeoises.be, de faire sa sélection de bières et nous nous occupons du reste pour que la commande arrive à bon port » conclut l’ancien Dragon d’Esneux.

Si le Covid-19 a considérablement chamboulé nos existences, il a parfois permis à de chouettes initiatives de voir le jour. La plateforme « Les Micro-Liégeoises » en fait indubitablement partie.

L’Etoile voit rouge contre Valence

Au terme d’un dernier quart palpitant, l’Etoile Rouge de Belgrade s’est imposée contre Valence, 76-73.

Le premier quart était âprement disputé et permettait aux visiteurs de compter deux points d’avance, 20-22. Dans le second quart, les locaux inversaient totalement la tendance pour virer en tête à la pause, 45-37.

Au sortir des vestiaires, Labeyrie (15 points et 6 rebonds), Van Rossom (1 rebond et 2 passes) et leurs coéquipiers montraient les crocs et recollaient au score. A la demi-heure, c’était l’égalité parfaite: 57 partout. Dans un dernier quart-temps étouffant, Jordan Loyd (20 points et 6 passes) faisait honneur à son prénom et offrait la victoire à Belgrade, 79-76.

Mayombo en mode patronne

La meneuse liégeoise, principale instigatrice du succès de Keltern aux dépens de Göttingen alors que Maxime De Zeeuw accède aux ¼ de finale de la coupe d’Israël. L’influente Lawson-Wade s’est refusée à évoquer l’avenir de Thibaut Petit à Montpellier et Waters est libre de tout engagement. Ce sont les infos d’EMCE.

Montpellier : une pointure US en approche et silence-radio pour Petit

Samedi, Edwige Lawson-Wade a fait le point concernant Lattes/Montpellier. Morceaux choisis : « Nous sommes déçus par le début de saison, mais je suis persuadée que le meilleur reste à venir. » « Julie Allemand signe une incroyable progression. Je viens de l’avoir au téléphone et elle est déjà à la salle en Belgique (ndlr : en fait à Pepinster) C’est la pro ultime. » « Nous serons renforcés par l’Américaine, Napheesa Collier (Minesota), une pointure de WNBA qui arrivera en février. » « Nous avons fixé comme objectif à notre responsable commercial de nous trouver 100 nouveaux partenaires d’ici septembre prochain. » « Touré a décidé de nous rejoindre quand elle a su que Braine ne disputerait pas l’Euroligue (ndlr : pas tout à fait exact car, quand la Française a signé chez nous, on savait que Castors renonçait à la C1). » En revanche, l’épouse de l’ancien US de… Nivelles a subtilement évité de répondre aux questions concernant l’avenir de Thibaut Petit dans l’Hérault.

Principautaires font l’affaire hors frontières

A commencer par Mayombo (photo) qui, avec 16 unités à son compteur, a été la meilleure marqueuse de Keltern, vainqueur (107-67) de Göttingen. Toujours en Allemagne, Herner (avec 20 pts à Vucetic, la remplaçante de Bully) est venu à bout (69-73) de Fribourg. Rayon masculin, Valladolid (Kohadja 2 pts) s’inclinait de justesse, vendredi, à Burgos (92-91). Dimanche, nouvelle défaite (53-62) devant Zamora alors que l’ex-Liégeois n’était pas aligné. Et ça continue pour De Zeeuw (11 pts) avec l’Hapoel Holon qui n’a fait qu’une bouchée (87-67) de l’Hapoel Acre (D2) et se qualifie ainsi pour les quarts de finale de la coupe d’Israël. Pourvu que ça dure !

D1 dames : Braine s’impose à Namur et Malines en rouleau-compresseur

Le choc du week-end a souri (54-67) aux Brainoises (Alexander 13 p, 8 r) qui, à Namur Capitale (Range 23 p, 14 r), ont fait la différence au 2e quart (13-23). Deux autres rencontres étaient aussi au programme. Si le SKW (Massey 16 pts) s’est promené (65-42 après 41-15, à la pause) devant Courtrai (Heyse 8 pts), les Malinoises en ont fait de même (106-51) aux dépens de Waregem (Bogaert 16 pts). Avec, à nouveau, l’omniprésente Manis en évidence : 25 points et 20 rebonds. Quant aux Panthers, elles décomptent les jours…

Etranger : un ancien Bruxellois à Nancy, un ex-Principautaire quitte Israël

Le vétéran, Dominic Waters (34 a, 1,85 m, qui avait entamé son périple européen chez nous (Pepin 10/11, Liège 11/12) vient de mettre un terme à son séjour israélien à l’Ironi Nahariya. Pendant ce temps, l’ancien ailier bruxellois, Andell Cumberbatch (27 a, 1,95 m), rebondit au SLUC Nancy. Soit, au sein d’une Pro B française qu’il connait bien pour avoir loué ses services à Vichy lors de l’exercice 2018/2019.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Rutronik Stars Keltern

« Je suis un homme de parole »

Giannis Antetokounmpo est un chic type. Et une rareté dans le monde d’aujourd’hui.

Dans le monde d’aujourd’hui, nombreux sont ceux à penser constamment que l’herbe est plus verte ailleurs. Un constat qui s’applique aux sportifs qui n’hésitent pas à changer d’équipes comme de chemises malgré de beaux discours de façade. Si Tim Duncan, Dirk Nowitztki et Kobe Bryant ont évolué toute leur carrière – et gagné des titres ! – avec la même franchise, les exemples inverses ne manquent pas, à commencer par LeBron James qui va toujours là où ses intérêts le guident, quitte à laisser exsangues des franchises qui avaient pourtant tout fait pour satisfaire ses énormes exigences.

Giannis Antetokounmpo fait résolument partie de la première catégorie de joueurs, celle en voie de disparition: les clubmen. Le Grec a prolongé pour cinq chez les Bucks et s’en explique. « C’est ici que je veux être. C’est ici que je veux élever mes enfants. Je me sens bien ici. Ma famille se sent bien ici donc ça me va. Je suis un homme de parole. C’est énorme. Je suis dans une équipe qui m’a fait confiance, qui a cru en moi, qui a pris soin de moi et de ma famille. J’ai toujours voulu leur rendre et c’est ce que j’essaye de faire depuis le premier jour.  Il n’y aucun endroit où vous avez la certitude de gagner un titre. Mais je sais qui je suis et je suis un homme de parole. Ça me prendra dix ans, peut-être cinq ou peut-être même que je ne gagnerai jamais un titre. Mais quel que soit le scénario, je sais qui je suis, je connais mes valeurs et je reste attaché à ceux qui ont cru en moi. »

Une déclaration qui ne peut qu’être saluée et applaudie. Et qui permet sans doute de comprendre pourquoi il compte deux titres de MVP et James Harden aucun…