« Amener mon côté clubman pour les années à venir »

Tant à Stavelot qu’à Aubel, Gauthier Liégeois se sent bien et envisage le long terme. Entretien.

Gauthier, comment as-tu accueilli les dernières décisions gouvernementales ?

Je trouve ces décisions inévitables. C’était de toute façon infaisable pour les Secrétaires et les clubs de s’arranger pour remettre autant de matchs et risquer de jouer des rencontres avec de possibles infectés.

Qu’est-ce qui te manque depuis l’arrêt forcé du basket ?

L’ambiance, aussi bien à Stavelot qu’à Aubel. Je m’y sens très bien et ce sont deux clubs au sein desquels je vais amener mon côté clubman pour les années à venir.

Selon toi, quelle serait la meilleure option pour une reprise éventuelle de la saison lorsque la situation sanitaire se sera améliorée ?

J’opte pour la solution des mini-championnats. Les joueurs ont besoin de faire du sport et de pratiquer leur sport. En fonction de l’évolution des cas, j’espère que nous pourrons retrouver les terrains assez vite en janvier.

Grand sportif dans l’âme, tu continues à entretenir ta condition physique ?

Bien sûr ! Si je ne fais pas mon sport, je suis désagréable. Pour le bien de mon entourage, je dois donc poursuivre une activité sportive (rires). Je suis un fervent adepte de la course à pied, aussi bien sur route que dans les bois. J’essaie de faire deux ou trois sorties par semaine pour garder la forme.

Allemand score pour offrir une victoire aux Cats

Julie Allemand a sacrément alimenté le marquoir pour offrir un deuxième succès consécutif aux Cats qui demeurent invaincues dans les qualifications pour le prochain Euro.

Sans Emma Meesseman, Julie Allemand devait endosser le costume de leader de notre sélection sélection nationale. Après avoir frôlé le double-double dans la victoire contre le Portugal (jeudi, 49-59), l’ancienne meneuse d’Alleur s’est chargée du scoring contre l’Ukraine. Avec 18 pions et 4 passes, la Liégeoise termine meilleure scoreuse de notre sélection.

Grâce à un départ en boulet de canon, Jada Raman (14 points et autant de rebonds !) et ses coéquipières ont vite tué tout suspens. Néanmoins, les Ukrainiennes, accrocheuses, n’ont pas baissé les armes au point de recoller à cinq unités dans le troisième quart. Heureusement, Julie Allemand et ses partenaires – à noter la belle performance de Billie Massey auteure de 15 points et 12 rebonds – veillaient au grain pour assurer la victoire de la Belgique 85-67. La route vers l’Euro semble désormais une formalité…

Tout le monde veut Alex Caruso !

Tout le monde aime Alex Caruso !

Chez les Lakers, Alex Caruso est vite devenu le chouchou des fans. Avec son allure de joueur de P1 liégeoise, sa capacité assez surprenante à martyriser le cercle et son envie sur le terrain, l’arrière est devenu un personnage essentiel de la rotation des « Purple and Gold ». « Il est parfait dans cette équipe. Il est comme la parfaite pièce du puzzle » reconnait Mike Penberthy, assistant chez les récents champions en titre. « Ce qui rend Alex bon, de façon similaire à moi à l’époque, c’est qu’il faut être un bon joueur à côté de superstars. Il faut être un joueur complémentaire et il faut que ces superstars vous veuillent sur le terrain, c’est ce qui était super pour moi avec Shaq et Kobe. Ils me voulaient toujours sur le terrain parce que j’ajoutais du spacing. Pour Caruso, LeBron et AD le veulent toujours sur le terrain parce qu’ils savent qu’il peut être en possession du ballon. Ils savent qu’il peut shooter à 3-pts. Ils savent qu’il va défendre. Ils savent qu’il ne va pas faire d’erreurs stupides. Ils savent qu’il aime accélérer le jeu en transition. Il est complémentaire des forces de ces gars, donc c’est en grande partie pour ça qu’il est si convoité aussi en NBA. »

Si Caruso fait l’unanimité dans la Cité des Anges, cela semble également être le cas au sein des autres franchises, toutes désireuses d’attirer ce joueur combatif et volontaire. « A chaque fois que nous voulions faire un trade lors de l’intersaison ou avant la deadline, toutes les équipes voulaient Alex Caruso. Il est reconnu dans toute la ligue et respecté. Je pense que son QI basket est vraiment élevé. Il a d’excellentes qualités pour la NBA. C’est un athlète au-dessus de la moyenne et un excellent défenseur. C’est ce qui le rend si bon » assure ainsi Penberthy.

« Nous sommes une famille multiculturelle »

Dirk Nowitzki se confie sur sa vie actuelle, sa retraite, le basket et ses aspirations.

Après son intronisation à Brooklyn, Steve Nash avait contacté son pote Dirk Nowitzki pour lui proposer un rôle d’assistant. Une offre déclinée par l’ancien MVP. « Honnêtement je pense qu’il sera un excellent coach. Il a les outils pour. Il a toujours été un super leader. Quand il parle aux gars, il est toujours tellement positif, au contraire de moi parfois » encourage le Wunderkind avant de s’interroger sur la suite pour lui-même. « Ce serait tout à fait naturel de travailler avec les Mavs. Mon cœur est ici, c’est là que j’ai toujours été, même si le coaching fait partie du futur, mais je n’imagine pas vraiment ça dans mon futur. Mais on ne sait jamais. Steve n’y pensait pas nécessairement non plus. Je ne pense pas qu’il voulait forcément devenir coach un jour. Mais avec la bonne opportunité au bon moment… et il a dit qu’il voulait un nouveau challenge. Moi, je ne vois pas ça dans mon futur. Mais comme on le voit avec Steve, il ne faut jamais dire jamais. Donc on verra. Mais pour moi, ce serait très difficile de le faire ailleurs qu’ici. C’est ici que je vis, c’est ici que mes enfants vont à l’école et sont nés. Donc c’est ici que mon cœur a toujours été. L’endroit et le moment n’étaient tout simplement pas les bons pour moi. »

Pour l’instant, la légende des Mavs profite de sa retraite dans un climat particulier même si le basket lui manque de temps en temps, inéluctablement « L’endroit me manque. Les Mavs bien sûr, la compétition, mais ça fait partie du cycle de la vie. À un moment tout doit avoir une fin. Je profite du temps que j’ai avec ma famille et mes amis, et j’ai beaucoup voyagé avant que la pandémie ne frappe » confie-t-il sur le site internet de la franchise texane. « Tu ne peux pas vraiment rattraper le temps perdu, mais nous sommes une famille multiculturelle, avec de la famille un peu partout dans le monde, et nous voulons voir tout le temps. Mes parents vieillissent. Ma femme a de la famille partout dans le monde. Cette année et demi – avant la pandémie – a été pour moi vraiment fun, j’ai pu voyager et découvrir des endroits que je n’avais jamais vus. »

« J’ai parfois le temps un peu long »

Ce week-end, Liège & Basketball est allé prendre la température auprès de Gérald Henrard.

Gérald, comment vis-tu ce second confinement ?

C’est un deuxième confinement plus « ennuyeux » que le premier. Vu que nous allons vers l’hiver, il est moins facile de varier activités à la maison et à l’extérieur. J’ai donc parfois le temps un peu long car je n’ai pas l’habitude d’avoir des soirées libres. Néanmoins, cela me permet d’accorder du temps à d’autres choses pour lesquelles j’en ai moins l’habitude.

Le basket te manque-t-il ?

Oui, le basket me manque mais je préfère cette situation à celle où nous nous entrainerions chaque semaine sans jamais savoir si nous pourrions jouer les matchs le week-end à cause de diverses quarantaines et autres reports. Cela serait vraiment compliqué au niveau du rythme. C’est d’ailleurs difficile de se préparer sans avoir en tête une date prévue pour reprendre la compétition.

Justement, des bruits circulent concernant la possibilité de scinder en deux les séries de TDM2. Qu’en penses-tu ?

Même si j’ai entendu parler des possibilités de reprises, je ne me fais pas trop d’illusions pour ne pas être trop déçu. C’était vraiment « dommage » de nous être préparés tout l’été pour, au final, ne disputer qu’un seul match de championnat… J’espère que ce ne sera pas à nouveau le cas si nous devions redémarrer la saison ! Nous verrons bien…

Crédit photo: David Kerger

Revers pour Van Rossom à Valence

Dans la capitale de la bière, Sam Van Rossom et Valence ont déjoué pour s’incliner 90-79.

Le Bayern Munich n’en finit plus de surprendre et caracole en tête du classement de l’Euroleague. C’était aussi le cas de Valence avant ce revers 90-79 en terres teutonnes. Menés de trois unités après dix minutes, les Ibères allaient pourtant profiter du second quart pour refaire leur retard et virer en tête à la pause, 37-39. Malheureusement pour Van Rossom – peu en vue dans cette rencontre – et ses partenaires en panne d’adresse (6 sur 24 de loin) et dominés au rebond, la seconde période appartenait aux locaux qui profitait du dernier quart pour s’assurer la victoire.

Avec six succès en huit rencontres, les Munichois occupent la seconde place du classement, juste derrière Barcelone. Avec trois revers en sept matchs, Valence est descendu en septième position, a égalité avec Efes Istanbul.

Nouvelles dates fixées

Liège Basket n’entrera en action qu’en 2021. Les nouvelles dates des matchs reportés sont connues.

« Plusieurs dates ont été trouvées pour replacer les matchs de novembre et décembre, voici les premières : VOO Liège Basket – Spirou Basket Charleroi du 4 décembre passe au 5 mars à 20h30. Hubo Limburg United – VOO Liège Basket du 6 novembre passe au 31 janvier à 15H00VOO Liège Basket – Okapi Aalst du 13 novembre passe au 24 mars à 20h30. Okapi Aalst – VOO Liège Basket du 26 décembre passe au 28 mars à 20h30″ peut-on lire dans le communiqué du club liégeois. « De plus les deux matchs de Coupe de Belgique contre Okapi Aalst ont été programmés : Okapi Aalst – VOO Liège Basket le 5 janvier à 20h30VOO Liège Basket – Okapi Aalst le 13 janvier à 20h30. »

Robeyns de retour à Charleroi, Hazard sur sa lancée ?

Deux matchs au programme ce samedi en EuroMillions Basketball League ce samedi dont la réception du Brussels par le Spirou. Une rencontre qui devrait motiver William Robeyns, lui qui a passé deux saisons avec les Carolos avant d’exploser dans la Capitale.

Au Brussels comme au Spirou, les budgets furent revus à la baisse durant l’intersaison. Néanmoins, cette réduction des moyens ne signifie pas pour autant une diminution des ambitions. Avec un noyau faisant la part belle à la jeunesse et aux Belges, Charleroi – qui doit encore dénicher un meneur US – pourrait être la belle surprise de la saison.

Après une saison plus que moyenne l’an dernier, le Brussels semble avoir recruté intelligemment pour entamer un nouveau chapitre de son histoire avec Ian Hanavan à la baguette et Nikkel Kesbi dans les coulisses.

Particulièrement en vue lors du premier match de championnat, Louis Hazard espère bien rééditer pareille performance pour guider ses coéquipiers vers une belle victoire au Spiroudôme. Toujours aussi juste dans ses choix même si parfois un peu timide malgré un « bras » sûr (2 sur 2 de loin contre Anvers lors du match inaugural), William Robeyns aura aussi à cœur de se montrer sous son meilleur jour face à son ancienne formation (le Liégeois a passé deux saisons avec les Carolos).

L’autre rencontre de cette deuxième journée mettra aux prises Montois et Louvanistes qui feront ainsi leurs grands débuts dans la compétition.

Le sujet de télésambre sur le premier match officiel de Mons-Hainaut: https://www.telemb.be/article/basket-derniers-preparatifs-pour-mons-hainaut?fbclid=IwAR3YSrvPKNqUhCKqBCFEtzWor88x1GywQbiY0D4kkjH6WtuFlBueWUyQz_I

Les Cats font le job

Suite à une kyrielle d’absences et manquant de jeu intérieur, les Belges ont profité de leur duel contre le Portugal pour tenter de régler la mire. A noter encore la domination ukrainienne aux dépens de la Finlande et l’humiliation suisse des œuvres de la Russie. Et ce, avant un samedi télé très chargé… Ce sont les infos d’EMCE.

Euro 2021 : maintenant, attention aux Ukrainiennes d’Iagupova !

C’est en quelque sorte une sélection nationale (photo) en rodage (13-10, 10e) qui se lançait à l’assaut d’une phalange locale n’ayant rien à perdre. Par Kim Mestdagh (17), les nôtres prenaient ensuite le large (33-17, à la pause) et creusaient un écart culminant à 40-19 (25e). L’affaire était dans le sac, ce qui n’empêchait pas les Portugaises (Correia 12) de se repointer subitement à 56-45 (33e). Soit un 16-26, conséquence d’un manque flagrant de jeu intérieur. Et les Cats de faire le job à 59-49, au final. Bref, on retiendra surtout la victoire. A l’instar de Philip Mestdagh : « Grâce à ce succès, la mission est accomplie car nous avons assez bien composé avec les circonstances. » Son alter ego lusitanien observe : « Nous sommes parvenus à enrayer les actions d’un adversaire de haut niveau. Pour preuve, nous l’avons réduit à moins de 60 points. » Pendant ce temps, les Ukrainiennes prenaient la mesure des Finlandaises sur la marque logique de 84 à 66. Et, samedi, place à ces mêmes Ukrainiennes emmenées par Iagupova (22 p, 12 r, 10 a, hier, face à la

Finlande) qui n’a pas laissé que des bons souvenirs aux Brainoises…

Euro (2) : du très bon coup allemand à la ratatouille suisse

Il n’est jamais intéressant de jeter un coup d’œil sur les autres poules qualificatives. Dans ce contexte, on épinglera l’importantissime victoire (73-67) de l’Allemagne sur la Lettonie. Les deux pays étaient jusque que là ex-aequo dans le groupe I. En revanche, la Suisse a volé en éclats (98-42) des œuvres de la Russie. A titre indicatif, c’était déjà 53-10, à mi-parcours. Deux rencontres au programme aujourd’hui : République Tchèque – Danemark (15 h 30) et Italie – Roumanie (19 h) qui sont au coude-à-coude.

La télé crève l’écran

Vendredi (20 h 15), vous aurez en entrée un appétissant Bayern Munich – Valence (Van Rossom) sur VOOsport World 2. Quant au plat de résistance de samedi, il sera constitué de Boulogne/Levallois – Bourg-en-Bresse (14 h 55, La Chaîne l’Equipe), de Belgique – Ukraine (19 h, Canvas), de Mons – Louvain (20 h 30, VOOsport World 2) et de Monaco – Dijon (20 h 30, Sport en France).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Yo, c’est King James »

Tous les joueurs ne sont pas emballés à l’idée de jouer pour avec LeBron James.

C’est en substance ce que raconte Brendan Haywood dans l’émission « Opinionated 7 footers », qu’il co-anime avec Ryan Hollins. Cette anecdote amusante qui date de 2010 illustre assez bien une tendance qui s’est davantage développée par la suite

« La free agency est arrivée et LeBron James devait faire son choix. Il essayait de faire venir des gens à Cleveland. J’étais pote avec Jawad Williams, qui lui a donné mon numéro » raconte l’ancien pivot des Wizards. « Je reçois un SMS : ‘Yo, c’est King James’. Le premier truc que je me dis, c’est : ‘Pourquoi est-ce que tu te surnommes toi-même King James ?!’ Sur la vie de ma mère, il m’a écrit ça : ‘Je voudrais savoir si tu serais prêt à accepter de gagner moins d’argent pour faire partie de quelque chose de spécial’. Moi, dans ma tête, je me dis : ‘Même pour jouer avec les Bulls de 92 je n’accepterais pas de gagner moins (rires)’. Bron, tu as perdu la tête si tu penses que je vais accepter ça. »