« Eskemrik Asko Axel ! »

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Une chronique cette fois consacrée à la retraite bien méritée d’Axel Hervelle.

Depuis l’annonce de son retrait des parquets, on n’ignore plus rien de la carrière hors norme d’Axel Hervelle. Pour clôturer le chapitre – et non le livre -, voici un panel exemplatif et significatif des différentes réactions (parfois méconnues) engendrées par l’arrêt d’activité du Condruzien. A noter encore que Niksa Bavcevic s’est refusé à tout commentaire. Mais, on est certain que ces deux-là se retrouveront un jour…

Basket Bilbao : « Axel Hervelle vient d’annoncer qu’il ne jouerait plus. C’est une légende vivante du basket de Bilbao qui s’en va. Un de ceux qui ont le mieux défendu notre club. Nous ne pouvons que lui dire « Eskemrik Asko » (merci en basque) pour tout ce que tu as donné et « Zorio Nak » (félicitation) pour ton incroyable carrière. »

Alex Mumbro (coach de Bilbao et ami d’Axel) : « On n’imagine pas quelle influence et quelle importante il a eu pour moi. Pas uniquement comme coéquipier mais, surtout, comme ami. Il constitue un joueur essentiel pour la Liga ACB (D1 espagnole), pour l’Europe, pour la Belgique, pour le Real Madrid et pour Bilbao. Des garçons pareils vous les rêvez toujours pour votre équipe. C’était le dernier guerrier. »

Ivica Skelin : « Quand on me demande quel joueur m’a le plus impressionné ? Je réponds toujours Axel Hervelle. Qui aurait pu lui prévoir un tel avenir ? Pas grand-monde. Il n’était pas nombreux ceux qui le croyait capable d’évoluer dans un club comme le Real Madrid tout en y signant des prestations de haut niveau. »

Fotis Katsikaris (son coach à Bilbao) : « Il n’y en a pas deux comme lui. Dans tous les clubs que j’ai coaché par la suite, je l’ai toujours cité en exemple pour sa disponibilité, son caractère et sa mentalité. Autant de qualités que je ne retrouve pas chez les joueurs de la nouvelle génération. En outre, il est d’une modestie à toute épreuve. Pour n’importe quel coach, c’est un bonheur de l’avoir eu sous ses ordres. Il arrivait souvent une heure avant l’entraînement et n’arrêtait pas de shooter après celui-ci. »

Olivier « Bilou » Lejeune : « Axel est la référence de Pepinster. C’est un modèle de professionnalisme. Il s’est investi au sein de l’équipe d’une façon incroyable. Un véritable bourreau de travail se doublant d’un perfectionniste. Il a laissé chez nous une empreinte indélébile. Et pas seulement comme joueur. »

Eddy Casteels : « C’est l’exemple parfait. Il était toujours avant tout le monde à la salle et travaillait déjà d’arrache-pied quand ses équipiers arrivaient. Ce n’était pas notre plus grand talent mais le meilleur basketteur belge de tous les temps. »

Qu’ajouter de plus ?

Michel CHRISTIANE

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