« Il y aura des soirs où il faudra se sacrifier pour les autres »

L’association entre Kyrie Irving, James Harden et Kevin Durant peut-elle fonctionner ?

Sur le papier, l’association de trois telles superstars est monstrueuse et pratiquement injouable. Toutefois, avec un seul ballon pour trois joueurs habitués à être des premières options, la cohabitation pourrait s’avérer délicate. Et risquer de plomber les espoirs de l’autre franchise de Big Apple.

Cependant, Sean Marks l’assure, il a reçu des garanties des trois loustics. « Je voulais avoir leur avis et écouter ce qu’ils avaient à dire au niveau de leur engagement, de leurs convictions. J’ai apprécié ce que j’ai entendu. On a un peu de temps avant de voir ça en action sur le terrain » explique le GM des Nets lors d’une auvio-conférence. « C’est ce qu’on avait besoin d’entendre, ça montre leur niveau de sacrifice, ces gars le savent. Chacun d’entre eux est capable de mener une équipe, d’en être la star. Ils ont dit ‘Hey, on veut jouer ensemble’. Je les ai laissés parler. Mais je pense qu’ils comprennent qu’il y aura des soirs où il faudra se sacrifier pour les autres. Je pense qu’ils ont le même objectif. On a tous le même objectif. »

Namur battu avant l’Europe

A quelques jours de leur entrée en action sur la scène continentale, les Mosanes ont souffert physiquement face aux Anversoises du SKW. Et, demain en début de soirée, les Panthers espèrent venir à bout des Limbourgeoises de Lummen. La télé sera aussi fort présente pendant ce week-end. Ce sont les infos d’EMCE.

D1 : les Massey font encore la loi avant la visite de Lummen à Liège

En match avancé en raison de l’EuroCup de la semaine prochaine, les Namuroises (Ogun et Matos 16 p) recevaient, jeudi soir, le SKW. On avait droit à un splendide bras de fer (30-29, 20e) et c’était encore 62 partout avant que Becky Massey ne conclue in extremis les échanges à 62-64. Contraste entre Range 2 unités et les jumelles d’en face : 34 points pour 29 rebonds au total du duo. Dès samedi (18 h 30), on embrayera avec la visite de Lummen (avec ou sans Bourlioux ?) sur les hauteurs de la Cité ardente. Un rendez-vous qui sort sans conteste de l’ordinaire pour Jaleesa Maes (photo), la Lummenoise de… Liège.

Etranger : l’inénarrable Cleananthony Early rebondit dans le Golfe

Viré de (presque) partout où il est passé, Cleananthony Early ne sera pas resté longtemps sur le carreau après son récent licenciement d’Antibes. La nouvelle destination du gaillard sera désormais Al Ahaly, formation évoluant au sein du championnat d’Arabie Saoudite. Quant à Kyle Fogg (30 a, 1,90 m), il reste en Chine, mais passe de Pékin aux Liaoning Leopards. Le garçon avait effectué un crochet (assez discret) par Anvers durant l’exercice 2014/2015.

La télé crève l’écran

Dès 18 heures, le choc d’Euroligue entre le CSKA Moscou et Barcelone sera diffusé par VOOsport World 1 alors que VOOsport World 4 prendra le relais (20 h 30) pour Louvain – Limburg. Demain, dès 1 h 30, Mavericks – Bucks sur Eleven Sports 2 et, toujours sur cette même chaîne, Rockets – Spurs, à 23 h. Sans oublier entretemps, Pau – Bourg-en-Bresse sur Sports en France, à 20 h 30. Dimanche, Bulls – Mavericks (21 h, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Je suis béni »

Ben Simmons semble être remis des rumeurs de transfert dont il a fait l’objet ces derniers jours et a claqué un 30e triple-double en carrière pour guider les Sixers vers la victoire contre le Heat, 125-108.

Un petit triple-double (10 points, autant de rebonds et 12 passes), certes, mais un triple-double quand même pour Ben Simmons qui fut déjà pour la trentième fois en carrière en 3D.

« C’est un business, ce sont des choses qui arrivent. La seule chose que je peux contrôler, vous savez, c’est ma façon d’aborder les entraînements, les matchs, ma routine au jour le jour. J’essaie juste d’être professionnel et faire le maximum pour aider mon équipe à décrocher des victoires » a déclaré l’Australien à la presse US.  » Je viens ici et je travaille tous les jours. Donc mon job est de progresser pour aider mon équipe à gagner. Tout le reste, je ne peux pas le contrôler. Je peux contrôler mon état d’esprit à l’entraînement, sur le parquet et ça s’est super bien passé ce soir. Je suis béni, je peux jouer au jeu que j’aime au plus haut niveau mondial. Il y a des choses bien pires qui se passent dans le monde, donc je suis plutôt reconnaissant. Si vous m’aviez dit que je n’allais plus jamais rejouer, là ça aurait été une autre histoire. »

https://www.youtube.com/watch?v=0nDVY2VJomA

Chris, le boucher de Tampa

Pour les Raptors qui évoluent désormais à Tampa, Chris Boucher devient de plus en plus important.

Cette nuit, le longiligne intérieur a désossé les Hornets avec 25 points, 10 rebonds et 2 contres – dont un monstrueux sur LaMelo Ball (14 points, 11 passes et 6 rebonds) – en sortie de banc.

Les Raptors se sont aisément d’une courte tête face à ce concurrent (presque) direct, 111-108.

Indiana a enfin vaincu le signe indien

Les Pacers ont enfin vaincu le signe indien en s’imposant à Portland pour la première fois en… 13 ans ! En sus du large revers concédé, la franchise de l’Oregon a aussi perdu Jusuf Nurkic sur blessure.

Et, forcément, Sabonis fut prépondérant (23 points, 15 rebonds et 5 passes) dans le succès d’Indiana, 87-111. Les Blazers ont filé un sérieux coup de main à leur adversaire en shootant avec un pourcentage affreux (32 sur 87 dont 13 sur 43 de loin).

La franchise de l’Oregon a vraiment vécu une sale soirée puisque Jusuf Nurkic s’est fracturé le poignet et sera indisponible plusieurs semaines. « C’est évidemment un gros coup dur pour lui et pour nous » déplorait Terry Stotts en conférence de presse après la rencontre. « Il y a toujours un truc, chaque année. On va devoir s’ajuster parce que c’est notre pivot titulaire et on lui demande beaucoup de choses. Il joue un rôle majeur dans notre équipe, et dans notre succès. Évidemment, personne ne va venir et se transformer en Nurk, donc on doit faire ça collectivement. Par le passé, on a toujours pu compter sur des gars pour combler les trous collectivement. C’est ce qu’on va chercher » ajoutait Lillard.

https://www.youtube.com/watch?v=2ylOH6MUelc

Jokic et Curry: c’est beau, c’est fort !

Quand le basket est joué comme il l’est par Stephen Curry et Nikola Jokic, difficile pour les passionnés de ne pas être ébahis.

Deux grands joueurs, deux grands leaders, deux mecs attachants: Stephen Curry et Nikola Jokic présentent certaines similitudes même si, physiquement, la ressemblance ne saute pas aux yeux.

Les Warriors se sont toujours appuyés sur un jeu collectif basé sur de nombreuses « coupes » et un rythme élevé tout en profitant d’une certaine assise défensive. C’est aussi la philosophie prônée par la franchise de « High Mile City ». Si l’air peut se raréfier à Denver, cela n’a pas empêché Steph Curry de réaliser une nouvelle prestation éblouissante avec 35 points (à 14 sur 23), 4 passes et 11 rebonds. Ce ne fut toutefois pas suffisant pour vaincre Nikola Jokic encore en triple-double (23 points, 14 rebonds, 10 assists et 3 steals) et des Nuggets collectifs (7 joueurs à 10 points ou plus, 29 passes décisives), 114-104.

https://www.youtube.com/watch?v=H4fvJEoV1Ws

« Libérééééés, délivréééés »

Débarrassés de James Harden, les Rockets se sont appuyés sur leur collectif et sur un super Christian Wood pour remporter le derby texan chez les Spurs.

Après avoir foutu une sale ambiance à Houston, James Harden a enfin reçu son bon de sortie, direction Brooklyn. Un soulagement pour ses coéquipiers dont certains n’ont pas hésité à tailler l’ancien MVP.

Sans Harden donc, mais aussi sans Wall et Gordon, les Rockets se sont appuyés sur leur collectif (7 joueurs à 9 points ou plus, 25 assists) et sur un Christian Wood (27 points, 15 rebonds et 3 contres) qui justifie chaque jour un peu plus son beau contrat pour faire la différence à San Antonio, 105-109.

L’impression visuelle de ces Rockets faisait plaisir à voir et ne laissait planer aucun doute: les Texans sont libérés, délivrés. De là à devenir la bonne surprise de la saison ?

https://www.youtube.com/watch?v=UuXTiCmvt2g

« Scary Terry » bourreau du Spirou

Dans le sillage d’un excellent Terry Deroover, Malines s’est imposé au Dôme. Mais les Carolos pourront longtemps se mordre les doigts d’avoir autant galvaudé depuis la ligne de réparation.

Parfois, une seule statistique suffit à expliquer une défaite. C’est vraisemblablement le cas pour ce revers du Spirou 71-76 contre Malines. A domicile, sur des anneaux qu’ils connaissent pourtant bien, les Carolos ont galvaudé sur la ligne de réparation. Avec un horrible 15 sur 33 aux lancers, soit 45%, indigne d’une équipe pro, Lambrecht (13 points et 12 rebonds mais 2 sur 5 aux lancers), Botuli (13 points également mais 1 sur 5 depuis la ligne des lancers-francs), Schoepen (7 points et 8 rebonds mais 1 sur 3) et même l’impeccable Libert (19 points, 6 passes et 4 rebonds mais 3 sur 6 aux tir de pénalité) peuvent se mordre les doigts ! Même le jeune Marlon Makwa (1 sur 4) participait à cette gabegie offensive.

Pourtant, les Carolos avaient pris un bon départ. Il n’y eut pas de round d’observation entre le Spirou et Malines, le match démarrant sur les chapeaux de roues. Libert (19 points, 6 passes et 4 rebonds) et Goloman (14 points et 5 rebonds) très en vue chez les locaux, Thompson (22 points et 9 rebonds) assurant le scoring pour les visiteurs, le marquoir affichait déjà 29-21 après dix minutes. Dans le second quart, les Kangourous se montraient plus efficaces derrière et réduisaient l’écart. A la pause, c’était 45-43.

Au retour des vestiaires, la défense visiteuse était toujours bien en place alors que Terry Deroover (23 points et 7 passes ainsi qu’un superbe 10 sur 11 aux lancers), très remuant, déstabilisait considérablement le Spirou. A la demi-heure, Malines était passé devant, 58-60. Dans le dernier quart, les deux formations jetaient leurs ultimes forces dans la bataille mais si la défense des Carolos se montraient correcte, l’attaque balbutiait encore et les Kangourous s’imposaient 71-76.

Crédit photo: Terry Deroover Fanpage

« Etre dans un groupe pro fait toute la différence ! »

La reprise avec Liège, sa découverte du basket pro, ses axes de progression, les examens dans le supérieur, le match retour de Coupe de Belgique disputé mercredi contre Alost et le déplacement de ce samedi à Mons en championnat: autant de sujets abordé par Tom Malempré pour Liège & Basketball. Entretien avec le jeune espoir liégeois.

Tom, comment s’est passée la reprise des entrainements collectifs avec Liège ?

Elle s’est très bien passée. Nous nous réjouissions tous de reprendre des entrainements collectifs « normaux ».

Avais-tu continué à t’entretenir de ton côté pour être « fit » à cette reprise ?

Oui, j’ai évidemment continué de m’entrainer, aussi bien techniquement que physiquement, de mon côté du mieux que j’ai pu pour être au top lors de la reprise !

Janvier est synonyme de période d’examens dans le supérieur. Comment parviens-tu à jongler avec les évaluations et la basket ?

C’est vrai qu’avec les examens en même temps que la reprise du basket, c’est un peu spécial pour le moment. Mes journées se résument à étudier ou passer des examens le matin puis m’entrainer l’après-midi et finir par ré-étudier le soir (rires). Mais bon, je finis relativement tôt les examens, je n’ai donc pas à me plaindre.

Qu’est-ce qui change le plus pour toi depuis que tu as rejoint Liège et un groupe « pro » ?

Etre dans un groupe pro fait toute la différence ! C’est une chance que je puisse continuer à jouer au vu des dernières mesures récemment prises concernant le basket amateur. Côtoyer quotidiennement des joueurs professionnels que j’admirais lorsque j’étais petit est une vraie chance.

Sur quoi dois-tu mettre spécialement l’accent pour continuer ta progression ?

Je dois continuer de progresser dans tous les secteurs de jeu. Je ne dois pas me concentrer sur un aspect en particulier mais essayer d’être le meilleur possible.

Pour ton anniversaire, tu étais repris pour le match retour de Coupe de Belgique contre Alost. Qu’as-tu pensé de votre prestation ?

Je pense que nous avons livré une bonne prestation. C’est dommage que nous n’ayons pas converti les quelques occasions qui pouvaient nous faire passer devant dans le dernier quart-temps.

Samedi vous irez à Mons. Comment allez-vous aborder cette rencontre et que devrez-vous faire pour créer la surprise ?

Comme pour chaque match, nous devrons tout donner sur le terrain pour ne pas avoir de regrets et, bien sûr, il faudra jouer juste !

Crédit photo: JPh Ciraolo

Ajay Mitchell à Louvain

Une semaine après avoir dominé Louvain, Ajay Mitchell et Limburg se rendent chez les Bears.

A domicile, Limburg avait dominé Louvain et Ajay Mitchell s’était à nouveau mis en évidence. Ce vendredi, après une bonne semaine d’entrainement, les deux formations croiseront à nouveau le fer, cette fois la cité louvaniste. Limburg parviendra-t-il a rééditer pareille prestation ou les troupe d’Eddy Casteels auront-elles retrouver un semblant d’adresse pour rivaliser avec leurs visiteurs d’un soir ?