« Une solution de reprise très cohérente »

Directement touché par le Covid-19, Romain Pirson évoque sa situation et le scénario de reprise. Interview.

Romain, comment vis-tu cet arrêt forcé de la saison ?

Nous devons faire avec, comme on dit. Ce n’était plus possible de continuer dans ces conditions. Nous n’avions pas eu une préparation optimale suite à plusieurs matchs remis ou annulés et, au vu des chiffres, l’arrêt était inévitable.

T’entretiens-tu physiquement en vue d’une éventuelle reprise ?

J’ai malheureusement attrapé le virus juste au moment où la fédération annonçait l’arrêt du championnat. J’essaie, dans un premier temps, de m’en remettre en faisant de grandes balades. De plus, je pense que la course à pied ne m’aime pas (rires).

On évoque une reprise de la compétition en janvier avec des séries de TDM2 scindées en deux. Qu’en penses-tu ?

Je trouve cette solution de reprise très cohérente. Cela permettra de limiter les contaminations entre provinces, d’avoir du beau spectacle entre équipes qui se connaissent plutôt bien, d’avoir une grosse ambiance mais également de sauver les clubs. D’ici là: wait and see…

« Je suis parti dans mon pays d’origine »

Galvanisé à l’idée de retrouver tôt ou tard les parquets avec son nouveau club de Sprimont, Mirza Skrelja vit ce second confinement dans son pays d’origine: le Kosovo. Entretien.

Mirza, comment vis-tu ce second confinement ?

Je l’ai un peu anticipé. je suis parti dans mon pays d’origine: le Kosovo. De cette façon, je peux me concentrer sur mes études et le sport. J’y suis toujours actuellement et ne compte pas revenir avant que la situation ne s’apaise en Belgique.

Qu’est-ce qui te manque le plus ?

Ce sont mes coéquipiers. J’ai eu la chance d’arriver dans un nouveau club. Pour moi qui n’ai connu que Liège, c’était une première. Sprimont m’a bien accueilli et je ne regrette pas mon choix, je m’y suis directement intégré. Le comité est super et nous avons eu l’occasion de faire connaissance grâce, notamment, à quelques activités inoubliables. Nous nous amusons beaucoup, surtout avec Jimmy, Max et « Alegxandre ».

Pour une éventuelle reprise, le scénario d’une séparation en deux des séries de TDM2 est évoquée. Quelle est ta position à ce sujet ?

Cela pourrait être sympa que cela se déroule de la sorte. De cette manière, nous pourrions nous revoir et jouer un peu, ce qui est mieux que rien. Comme dirait notre coach Jacquemin: « Les relations humaines sont importantes dans le sport ». Personnellement, je suis galvanisé à l’idée de recommencer. Toutefois, il faudra voir si le virus est d’accord avec ça (rires). Mais j’ai hâte de retourner sur le parquet !

La Belgique, unique qualifiée

Notre équipe nationale féminine va désormais pouvoir préparer en toute quiétude le prochain championnat d’Europe de 2021. Avec des « petites » jeunes créant une saine émulation. Que du bonus ! Tout aussi heureuses sont les Danoises qui n’avaient plus gagné depuis… le siècle dernier. A pointer encore les succès du duo Goethals-Tumba. Ce sont les infos d’EMCE.

Euro (1) : des Cats compétitives sans Meesseman, ni Linksens

C’est donc avec panache et détermination que nos Cats n’ont accepté aucune comparaison (87-65) avec des Ukrainiennes par trop dépendantes de cet OVNI d’Iagupova. Au coup de sifflet final, leur coach faisait contre mauvaise fortune, bon cœur : « Il est évident que, quand on se retrouve directement menés d’une quinzaine de points, par une équipe comme la Belgique, on est mal. Ceci dit, j’estime que nos plus jeunes ont répondu à l’attente. Voilà pourquoi, j’estime que ce n’est pas une fin mais plutôt un commencement. » Retenu à Esneux, Pierre Cornia se projette vers l’avenir : « Les filles ont prouvé que, mêmes privées de Meesseman et de Linskens, elles sont capables de briller sur la scène européenne. Ca doit les mettre en confiance pour nos prochaines échéances. Et, lorsque nous récupèrerons nos deux cadres, nous serons plus forts encore. » Qu’ajouter de plus ?

Euro (2) : trois pays en ballottage favorable et « exploit » des Danoises

La performance est passée trop inaperçue : sur l’ensemble des nations en compétition en fin de semaine passée, une seule est parvenue à décrocher son précieux sésame pour l’Euro : la Belgique. Il n’en demeure pas que des pays comme la Suède, la Serbie et la Grande-Bretagne sont en ballotage plus que favorable. Il convient encore d’insister sur le petit exploit signé par les Danoises. En évinçant la Roumanie (91-74), les Scandinaves ont ainsi renoué avec une victoire européenne. Ce qui ne leur était plus arrivées depuis… 1999. Au siècle dernier, donc.

Etranger : Big Dan et le « Kolossos » de Tumba ont le sourire

La plupart de nos Principautaires étant au chômage technique, petit coup d’œil sur les prestations d’autres francophones hors de nos frontières. En Suisse, nouveau succès (2/2) de Big Dan avec Neuchâtel (Taylor, ex-Alost, 29 pts) aux dépens de Monthey : 73-54. En Grèce, victoire aussi pour Tumba (4 pts) et Kolossos sur Lavrio : 77-62. Reste l’Espagne où Tabu (3 pts) et Manresa se sont inclinés (80-88) devant Ténériffe. Serron (4 pts) et Bilbao, enfin, sont tombés trop court (63-73) à domicile face à Murcie. Par charité chrétienne, je vous épargnerai le dernier résultat en date de l’ASVEL en Euroligue…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« J’étais dominant face à lui »

Isiah Thomas et Michael Jordan, une vraie rivalité même si l’ancien meneur des Pistons estime qu’il était supérieur à « His Hairness ».

Isiah Thomas en rajoute une couche. L’ancien meneur des Pistons affirme qu’il n’était pas en concurrence avec Michael Jordan puisqu’il lui était supérieur. « Uniquement en un-contre-un, j’étais dominant face à lui. Jusqu’à 1991, quand j’ai eu ma blessure à la cheville qui a quasiment mis un terme à ma carrière, mon bilan contre lui et son équipe, on peut dire qu’il n’y avait aucune compétition. Il n’était tout simplement pas en compétition avec moi. Je me concentrais sur Larry Bird, Magic Johnson, Julius Erving, Kareem Abdul-Jabbar. Ce sont les mecs qui étaient à mon niveau. Je m’en moque de l’avis des gens. Vous pouvez regarder l’histoire, ce sont les gars » a osé Isiah Thomas pour le Club Shay Shay.

Bilan positif pour les Cats

Qualification en poche, éclosion des soeurs Massey, impact de Julie Allemand et Kim Mestdagh, le bilan des Cats au Portugal est plus que positif.

Sans Meesseman ni Linskens, les Cats craignaient quelque peu leur voyage au Portugal. En s’appuyant sur leur collectif et une tendance à parfaitement débuter les rencontres, nos compatriotes ont parfaitement mener leur mission à bien. Après une victoire sans douter contre les Lusitaniennes, les Ukrainiennes n’ont pas non plus fait le poids. Grâce à leurs deux succès, les Cats demeurent invaincues dans les qualifications pour le prochain Euro. Mieux, grâce au résultat de la Finlande, la Belgique est d’ores et déjà assurée de participer au prochain sommet européen. De quoi pouvoir aborder les prochains rendez-vous sans pression.

Ce petit séjour dans la « bulle » portugaise aura aussi permis aux troupes de Mestdagh de prendre du vécu et d’apprendre à évoluer sans Emma Meesseman – ce qui pourrait être utile si la Belge venait, lors d’une rencontre, à être criblée de fautes. Julie Allemand et Kim Mestdagh ont parfaitement repris le leadership du groupe et Jana Raman s’est montrée particulièrement précieuse. Enfin, l’éclosion des soeurs Massey est un autre point positif à cette fenêtre international et offre davantage de profondeur à un groupe qui n’a que peu changé ces dernières années.

Q & A de l’AWBB

Rencontres virtuelles organisées par l’AWBB ce jeudi 19 novembre. Plusieurs sujets brûlants seront abordés.

« L’AWBB se propose de rencontrer, virtuellement s’entend, ses nombreux amis de Facebook et de répondre à leurs questions. Ce jeudi 19 novembre de 19h00 à 20h00, une session questions/réponses sera organisée en direct sur notre page Facebook AWBB. En pratique, il faudra simplement veiller à être connecté sur la page AWBB à partir de 19H » peut-on lire dans la dernière newsletter de l’AWBB.
 
« Différents thèmes y seront abordés » précise encore l’AWBB. Parmi ceux-ci:  
 

  • La reprise des championnats ?
    • Quand ?
    • Comment les décisions ont été prises ?
  • La santé financière des clubs ?
    • Quid des factures AWBB ?
    • Comment l’AWBB va-t-elle soutenir les clubs ?
  • Les questions que vous nous avez envoyées à direction@awbb.be 

 
« Un bref résumé des décisions prises introduira la discussion avant la réponse aux questions qui auront été posées » précise encore l’AWBB. « Toutes les questions et les réponses, abordées ou non, seront publiées le lendemain sur le site. »

Washington à Bruxelles, un air de NBA dans la Capitale

Darius Washington, la recrue NBA du Brussels, débarque dans la capitale belge bardé des meilleures intentions. De quoi offrir encore une plus grande variété au jeu des Bruxellois.

« C’est une chance de pouvoir compter sur les services Darius la saison prochaine. En plus d’être polyvalent, Darius apportera son leadership et son expérience à notre équipe » confiait Ian Hanavan après la signature de Darius Washington.

Darius Washington avait un nom destiné à évoluer dans la capitale de la Belgique et de l’Europe. Ca tombe bien, l’Américain arrive sur le sol belge bardé des meilleures intentions.

L’expérimenté meneur qui a évolué en NBA chez les Spurs et dans des contrées plus exotiques (Mexique, Porto Rico, Turquie) est bien arrivé dans la capitale belge. Et c’est avec une excellente mentalité qu’il a débarqué à Neder-over-Hembeek. « Je suis ici pour faire gagner mon équipe et aller le plus loin possible. Mon objectif est le même que celui du club: gagner » déclare-t-il à la DH tout en précisant qu’il fera ce que le coach lui demandera en fonction des situations, que cela soit au scoring et à la marque.

Il faudra toutefois attendre le 6 décembre et la réception des Kangourous pour admirer la recrue phare des Bruxellois.

Mi-temps et « frisse pèkèt »

Les Carnets du basketteurs, saison 4 ! Cette fois, coup d’éclairage sur des traditions bien de chez nous au travers d’anecdotes aussi savoureuses que cultes.

Il est une tradition – bien agréable ma foi – spécifique au football. A savoir, celle de la « réception de la mi-temps » qui, à partir de la P1, consiste à offrir un morceau de tarte accompagné d’un « frisse pèkèt » aux dirigeants adverses et aux « plumitifs » de service. En quarante ans de carrière, vous vous doutez que j’en garde pas mal de souvenirs. Les voici étalés sur deux week-ends…

Cet incontournable rendez-vous dominical est parfois fixé dans des lieux sortant de l’ordinaire. Je songe, par exemple, au stade de la Géronstère où les dirigeants spadois recevaient leurs invités dans une espèce de rotonde d’un autre temps jouxtant le « paddock ». C’est d’ailleurs ici que fut disputé un des tous premiers jumpings au monde. D’où la fameuse « barre de Spa ». On ne peut pas oublier, non plus, la salle réservée à cet effet à Xhoffraix où l’on se retrouve coincés entre bâtons et autres paires de ski en prévision des randonnées hivernales, l’« or blanc » des clubs fagnards.

Pas loin de là, vous trouvez le coquet terrain de Weywertz. Sans conteste celui où on était le mieux accueilli. A la barre, le jovial Helmut Schumacher qui poussait le vice jusqu’à préparer lui-même un vrai panel de genièvres. De « schnaps » comme on dit là au-dessus. J’étais un habitué des lieux au point qu’un dimanche et suite à l’absence du maître de cérémonie, un des dirigeants du cru vint me demander d’organiser la réception du jour. Impossible de refuser ! A Wévercé, on avait encore droit à des sandwiches d’après-match… On reste dans la partie germanophone du pays. Plus exactement à Raeren où le boss du club frontalier est assez spécial. Il mettait ainsi en place une table pour les comitards visiteurs et une autre pour les journalistes. Ceux-ci avaient uniquement droit à un « boquet d’blanke dorèye » à condition que les invités de la première table laissent quelques restes. Je lui ai fait comprendre le ridicule de son initiative et comme c’est un garçon spécial, mais… intelligent.

Cap maintenant sur Bielmont où sévissait l’Old Club jusqu’en D3. On se battait quasi aux portillons car la tarte au riz et le gâteau de Verviers de Jean-Philippe Darcis valaient à eux-seuls le déplacement. A Visé, vous avez intérêt à être rapide. A la 45e minute, vous devez dévaler les tribunes et bifurquer sur un chemin annexe au milieu du public pour enfin aboutir à la salle de réception. Sans trop s’y éterniser afin d’être revenu à temps à votre pupitre pour la seconde mi-temps…

Pour conclure cette première fournée, une petite dernière pour la route : on est à Blegny et un collègue liégeois avec sa compagne viennent me rejoindre à table. Je lui fais remarquer que je ne l’ai pas vu lors de la période initiale. Et de me répondre : « T’as raison. On fait un petit tour en voiture dans la région et je me suis rendu compte qu’on était tout près d’ici. On vient juste goûter puis on repart. » Je confirme qu’il existe d’authentiques pique-assiettes dans notre corporation…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Gallus Films

« Les réseaux sociaux, ces nouveaux tribunaux »

L’AWBB se penche sur le cas des réseaux sociaux, leurs points positifs et leurs dérives.

Dans sa dernière newsletter, Jean-Pierre Delchef et l’AWBB évoquent les réseaux sociaux (un sujet déjà évoqué par Liège & Basketball) et clarifient la position de la fédération.

« Qu’elle soit bonne ou mauvaise toute information,  Sur Facebook, fera l’objet de votre attention. Suscitant commentaires, critiques ou autres réactions. Mais elle ne fera jamais l’unanimité, il faudra s’en faire une raison.« , commence la newsletter de l’AWBB. « Si Facebook, Instagram, ces formidables outils de communication sont désormais incontournables dans la vie de tous les jours, ils s’imposent tout autant aux fédérations sportives qui mettent un point d’honneur à informer ses membres. L’AWBB n’est pas en reste puisque son compte Facebook connait un nombre croissant d’abonnés, Instagram séduit les plus jeunes et elle est la seule fédération sportive à publier une newsletter chaque semaine.  Cette fierté de communiquer, ce souci d’informer, cette volonté d’assurer la transparence de son action, laissent parfois le champ à une déception relative générée par des commentaires injustes, trop rapides, infondés. »

Le big boss de notre fédération continue son playdoyer. « Sans chercher à comprendre la motivation et le parcours des décisions prises, sans peser le pour et le contre sous-tendant l’option retenue, sans donner la possibilité de réagir, des critiques, à la limite de la correction, fusent, incendient les instances bénévoles et jettent le discrédit sur l’action fédérale. Ces jugements auxquels il est impossible de répondre font mal d’autant qu’ils révèlent souvent d’une méconnaissance des structures de l’AWBB ou de son fonctionnement » écrit-il encore. « Face à ce constat, le département communication a décidé de ne plus répondre à cette spirale de réactions, celle-ci étant incontrôlable et chronophage. Toutefois à  la recherche d’une attitude résolument positive, soucieuse d’être comprise à défaut d’être entendue, l’AWBB a envisagé 2 nouvelles manières d’assumer ses responsabilités et de répondre à tous ceux qui le souhaitent. D’une part, cette période de confinement permettant de libérer certaines plages horaires, l’AWBB se propose d’aller à la rencontre virtuelle de ses membres. D’autre part, elle s’engage à donner réponse à toute question posée  par écrit dans un délai de 48 heures. » Et d’ajouter: « Avec une volonté inébranlable, inaltérable, immuable. Celle de continuer de servir la cause de notre sport ! »

Hazard ne suffit pas

Malgré une nouvelle performance de choix de Louis Hazard, le Brussels s’incline au Spirou, 86-80.

La rencontre s’est jouée en première période, dominée par les locaux, 47-35. La seconde période était davantage équilibrée mais cela restait insuffisant pour les troupes de Ian Hanavan.

Malgré tout, Louis Hazard s’est à nouveau distingué avec 14 points, 4 rebonds et 3 passes et confirme son rôle central dans le dispositif bruxellois.

Dans l’autre rencontre de la soirée, Mons s’est imposé contre Louvain, 65-59.