« La défense reste ma priorité sur le terrain »

Pour Liège & Basketball, Romain Boxus évoque les sensations qui l’ont traversé pour son premier match officiel en première division, son rôle au sein de Liège Basket et la réception, ce vendredi, de Mons-Hainaut. Interview.

Romain, qu’as-tu ressenti mardi pour ton premier match officiel en D1 belge ?

Nous avons joué contre une bonne équipe. J’étais très excité, un peu comme avant mon premier match NCAA. C’est super pour moi de pouvoir concourir à ce niveau. Je suis à mes premières minutes « pros » et je compte bien continuer à apprendre tous les jours.

Tu fus timide en attaque mais plus visible défensivement. Est-ce une volonté de ta part de d’abord gagner tes minutes grâce à ta défense et au « sale boulot » ?

Pour l’instant, oui, la défense reste ma priorité sur le terrain. Elle fait partie des fondements de mon jeu. Par contre, je ne pense pas vraiment à gagner des minutes, je pense plutôt à faire ce qu’il y a de mieux pour l’équipe sur le terrain, quel que soit mon temps de jeu. Le reste suivra.

Quelles sont tes impressions après ce large revers en Coupe qui vous prive déjà d’une place pour les quarts de finale de la Coupe de Belgique et que devrez-vous améliorer pour la venue de Mons ce vendredi ?

La NCAA m’a notamment appris qu’il fallait bosser dur pour décrocher des victoires au haut niveau. C’est ce que je compte continuer à faire avec mes nouveau coéquipiers. Nous allons continuer de progresser match après match, en nous appuyant sur une défense solide et agressive.

Crédit photo: Liège Basket

« Le standard de Liège: une équipe d’underdogs »

Ayant débuté à Cointe avant de passer par Haneffe, le Standard de Liège et Tilff, Wee-Tie Kuo a également évolué en D4 anglaise avant de se poser à Amsterdam où il continue de pratiquer son sport favori en première provinciale. Entretien.

Wie-Tie, tu as vingt-huit ans et tu travailles à Amsterdam pour le site en ligne booking.com comme spécialiste des produits. Cela fait près de vingt ans que tu t’es pris de passion pour la balle orange.

C’est exact. J’ai commencé vers l’âge de neuf ou dix ans à Cointe. J’ai ensuite joué à Haneffe, au Standard de Liège et à Tilff.

Qu’est-ce qui te plaît tant dans ce sport ?

L’esprit d’équipe. Au basket, il faut que tout le monde soit sur la même longueur d’ondes pour gagner et cela pendant quarante minutes. Parfois, il faut se sacrifier pour le bien de l’équipe.

Quel est ton profil en tant que joueur ?

J’évolue à la distribution. Mes points forts sont essentiellement la vitesse et la défense. « Offense wins games, defense championships ».

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket ?

J’en ai pas mal mais je peux en isoler trois. Tout d’abord le stage « Five Stars Basketball » à New-York City. C’est un autre monde. Ensuite, la demi-finale de Coupe AWBB avec le Standard de Liège – une équipe d’underdogs – contre l’armada D2 de Liège Basket. Enfin, la montée de P2 en P1 avec Tilff même si Pat Maquinay pensait que je n’avais pas le niveau.

Avant de rejoindre les Pays-Bas, tu as vécu en Angleterre où tu as continué à pratiquer ton sport favori.

Oui, j’avais rejoint une équipe universitaire qui jouait en D4-Development League qui est un mix entre étudiants et jeunes professionnels. Le but pour eux était de gagner de l’expérience pour leur ligue. Les Anglais ont de superbes structures et sont hyper passionnés. Il y a beaucoup de talent(s) outre-Manche.

Quelles différences et similitudes avais-tu pu noter entre le basket belge et anglais ?

C’est athlétique en Angleterre, cela me rappelle les matchs contre l’Atomia Bruxelles en jeunes. Ca court, ça défend fort et ça dunke de partout. En Belgique et principalement en Wallonie, tu dois être le « fils de » pour pouvoir jouer et c’est frustrant. En Grande-Bretagne, c’est le travail qui prime. Les coaches te donnent les moyens de réussir mais si tu n’es pas bon, tu es sur le banc. Nos entrainements duraient trois heures et étaient précédés ou se terminaient par une session physique.

« Je fais baisser la moyenne de taille de mon équipe »

Tu vis désormais à Amsterdam où tu continues logiquement à taper la balle, en P1. Comment se porte le basket hollandais ?

Le niveau est bon, il y a beaucoup d’ex-pros qui jouent dans les divisions inférieurs. C’est davantage les structures et les finances qui posent problèmes.

C’est-à-dire ?

Par exemple, de P4 en P2, il n’y a pas d’arbitres officiels et ce sont des bénévoles qui doivent le faire. Après la P1, tu passes directement en D2 et dans les deux cas, tu dois payer une cotisation de 400 euros pour commencer les entrainements en septembre, sans réelle préparation collective.

Du coup, avec des « refs » bévévoles, les joueurs rouspètent moins sur les arbitres ?

Oui, au final les joueurs « laissent passer » car ça ne sert à rien de décourager des bénévoles.

La taille moyenne des équipes doit être impressionnante ?

Oui, les joueurs sont super grands ici, en effet. La moyenne de mon équipe est de 1,90 mètre et inutile de dire qu’elle baisse à cause moi (rires).

Comme en Belgique, le Covid-19 a-t-il sonné le glas des championnats amateurs ?

Oui, la compétition est à l’arrêt depuis fin septembre. En novembre nous pouvions toujours aller à la salle pour shooter mais en gardant 1,50 mètre de distance.




Le Brussels dit adieu à la Coupe au Winketkaai

Après s’être inclinsé deux fois d’affilée « on the buzzer », les Kangourous ont vaincu le signe indien et giflé sévèrement le Brussels – où Robeyns et Hazard furent les seules éclaircies – pour se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe de Belgique.

Lors du match aller au Palais 12, William Robeyns avait crucifié les Kangourous d’un tir longue distance. Quelques jours plus tard, c’était Vincent Kesteloot, de la même distance, qui endossait le costume du bourreau.

Terry Deroover (7 points et 4 passes) et ses coéquipiers en avaient gros sur la patate au moment d’accueillir les « Brusselers » au Winketkai. Et, d’emblée, ils mettaient les choses au clair et prenaient les commandes de la partie pour mener 23-12 après dix minutes. Dans le second quart, Loubry (10 points et 5 passes) enfonçait le clou face à son ancien club et les locaux étaient largement en tête à la pause, 49-24. Une première période qui confirmait les craintes de William Robeyns. « Cette équipe des Kangourous est très complète et va venir avec la rage aux lèvres vu le revers subi chez nous. Pour gagner, nous devrons maitriser le rebond et jouer en équipe davantage que d’habitude ainsi que montrer une défense solide, plus particulièrement sur Domien et Terry (ndlr: Loubry et Deroover, les deux meneurs de Malines). Les Kangourous joueront à domicile et ont des artilleurs très précis: ça peut vite s’enflammer ! » avait prévenu le Liégeois en préambule de cette manche retour.

Robeyns (11 pions), Hazard (13 points et 9 rebonds) et leurs coéquipiers revenaient des vestiaires avec de meilleurs intentions et parvenaient à réduire quelque peu l’écart mais sans toutefois inquiéter des Kangourous terriblement précis à deux points et collectifs. Au final, Malines s’imposait 99-79 et se qualifiait pour les quarts de finale de la compétition.

Les Malinois devront poursuivre sur leur lancée, en championnat cette fois, samedi contre Charleroi tandis que les troupes de Ian Hanavan devront absolument réagir dimanche contre des Okapis facilement vainqueurs de Liège mardi.

Julie Allemand va retrouver Lyon

Ce samedi, pour le premier match de l’année, Julie Allemand retrouvera Lyon. Le lendemain, pour se remettre en selle après le revers contre Braine, les Panthers se rendront à Courtrai.

Après le revers contre Braine, les Panthers doivent se remettre en selle et auront pour cela un déplacement à Courtrai. Les représentantes de la ville aux éperons sont juste devant les Liégeoises au classement avec un succès de plus pour le même nombre de rencontres disputées.

Pour Julie Allemand, le premier match de l’année a dû être coché en grand dans son nouveau calendrier. La meneuse liégeoise retrouve Lyon et ses anciennes coéquipières. Nul doute que celle qui fut récemment élue 20e personnalité sportive préférée des Belges voudra montrer à son ancienne formation le nouveau statut qu’elle a acquis ses derniers mois.

La moutarde était montée au nez de Retin Obasohan

En Champions League, Nymburk, emmené par un excellent Retin Obasohan, a pris sa revanche sur le Dijon d’un Hans Vanwijn pratiquement en double-double. L’explosif combo-guard belge et sa formation tchèque récupèrent l’average et la première place du groupe B. Résumé et vidéo.

Avant cette rencontre en République Tchèque, les Dijonnais restaient invaincus dans la compétition avec trois victoires en autant de rencontre. Nymburk comptait également trois succès et un revers à… Dijon, 85-61 en novembre dernier.

D’emblée les locaux allaient mettre les choses au clair ! Dans le sillage d’un Retin Obasohan (20 points, 4 rebonds et 6 passes) taille patron, les hôtes d’un soir filaient à 25-11 après dix minutes. Le second quart était du même tonneau et à la pause, la messe était dite: 49-20.

En seconde période, Hans Vanwijn (9 points et 8 rebonds) tentait bien de secouer le cocotier mais les Dijonnais restaient trop maladroits (25% aux tirs dont 18% de loin) et dominés au rebond que pour infléchir le résultat. Au petit trot, Nymburk s’imposait 94-54 et récupérait l’average et le leadership du groupe B.

Batum canon, Gobert bidon

Contre les Spurs d’un Patty Mills en mode record, Nicolas Batum a réalisé une excellente performance. Tout l’inverse de Rudy Gobert contre Brooklyn. Le pivot français s’est fait marcher dessus par Jarrett Allen, titularisé pour la première fois de la saison. Quant à Nikolas Jokic, s’il gagne moins d’argent que le pivot français, il joue pourtant sacrement mieux au basket, comme l’a démontré sa nouvelle grosse perf’ contre les Wolves.

Nicolas Batum revit sous le soleil californien. L’ailier tricolore a réalisé une excellente prestation (21 points, 9 rebonds et 3 passes) dans la courte défaite des Clippers contre les Spurs, 113-116. Kawhi Leonard s’était mis sur son 31 (soit son nombre de points agrémenté de 10 assists) face à son ancienne équipe et Beverley (20 points, 8 rebonds et autant de passes) a frôlé le triple-double mais, en face, Mills (27 points à 8 sur 12 from downtown) était « on fire ».

Les Nets ont détruit le Jazz 120-96 et Rudy Gobert (10 points et 11 rebonds) s’est fait marcher dessus par Jarrett Allen (19 points à 8 sur 9 et 18 rebonds). Un beau succès pour Brooklyn pourtant privé de Kevin Durant.

Jokic gagne moins d’argent que Rudy Gobert mais joue pourtant autrement mieux au basket. Le pivot serbe – qui, contrairement au Français, n’est pas perdu quand il s’aventure au-delà de la raquette – a compilé 35 points, 15 rebonds et 6 passes pour guider Denver vers la victoire, 123-116 contre les Wolves.

https://www.youtube.com/watch?v=3mWTHVNr73M

« La Coupe est à oublier, il faut regarder vers l’avenir »

Ludo Lambermont revient sur la première loupée de Liège à Alost en Coupe de Belgique et évoque la prochaine réception de Mons-Hainaut.

Dès son entrée sur le terrain au Forum d’Alost, Ludo Lambermont n’a pas hésité à prendre ses options. « J’ai pris mes shoots mais ce n’est pas rentré. A moi de retourner bosser pour que ça rentre à l’avenir » nous confie celui qui n’a pas hésité à bosser de son côté avec Corodo pour être en forme à la reprise.

Chez les Okapis, les Liégeois ont sombré pour leur premier match de la saison et peuvent déjà dire au revoir à la Coupe de Belgique. « Nous n’allons pas nous mentir, la Coupe est à oublier, tout comme notre match de mardi où nous sommes clairement passés à côté » concède l’ancien Pepin. « Nous rejouons déjà en championnat vendredi, contre Mons qui est un gros morceau. Nous allons vraiment nous reconcentrer sur cette rencontre sans trop nous appesantir sur celui à Alost. Il faut regarder vers l’avenir. »

A domicile mais sans public, les Liégeois affronteront des Montois qui confirment semaine après semaine leurs ambitions. « Il faudra absolument changer notre manière d’être » prévient Ludo. « Nous devons apporter beaucoup plus d’énergie et être bien plus focus sur le « game plan » du coach. »

Si les Principautaires sont logiquement encore en rodage, ils devront toutefois veiller à perdre moins de ballons dès le début des hostilités et à envoyer moins régulièrement leurs adversaires sur la ligne de réparation. Le match contre les Renards sera à la fois un bon test pour Liège mais aussi une étape de plus dans l’amélioration de son jeu collectif. En verve à Alost, Brieuc Lemaire et Amaury Gorgemans auront sans doute à coeur de briller à nouveau face à leur ancien club.

Crédit photo: Liège Basket (facebook)

De Zeeuw déjà qualifié

Le rêve israélien se poursuit pour l’ancien « ketje » du Paire qui fait coup double avec l’Hapoel Holon : victoire sur l’AEK de Lojeski et qualification en poche. Plus près de chez nous, les Andennais optent pour une saison blanche alors qu’en TDM 1, Spirou B et le Royal IV s’échangent leurs séries respectives. Ce sont les infos d’EMCE.

Holon écarte l’AEK Athènes et accède aux playoffs de la Ligue des Champions

« C’est sans conteste en défense que nous gagnons le match car ce ne fut pas notre meilleur match en attaque », résume le coach de l’Hapoel Holon. C’est ainsi que ses hommes étaient accrochés à 12 partout (8e), ou encore, à 53-51 (29e) par des Grecs où Lojeski (6 pts) ne brillait guère. Le collectif local, bien emmené par la nouvelle recrue Misgav, faisait alors la différence à 77-71. Amusant : sur le parquet à la reprise, Maxime (12 pts, 5 rbs, 31’) était le seul non-Américain d’origine de la phalange israélienne. Grâce à ce succès, De Zeeuw et les siens sont d’ores et déjà qualifiés pour le tour suivant de la Ligue des Champions.

C’est décidé : saison blanche pour les « Oursons » andennais

La direction mosane a fait connaître, en début de semaine, sa décision : « Recommencer les championnats fin février ou en mars n’aurait plus aucun sens. Nous avons donc opté pour une saison blanche au niveau de toutes nos équipes pour la saison 2020/2021. » Le trio principautaire Stas-Grégoire-Carême est-il au chômage technique pour autant ? Pas nécessairement car les « Oursons » sont en train de programmer une série de rencontres amicales avec des formations voisines. Des Namurois qui s’étonnent, en outre, de ne pas encore avoir reçu les 1000 € promis par la ministre des sports dans le cadre de l’opération « J’me bouge pour mon club ». Et ils ne sont pas les seuls dans le cas…

TDM 1 : le Royal IV et le Spirou Charleroi s’échangent les séries

En ces temps perturbés, la créativité est plus que jamais d’actualité. Afin d’essayer de boucler le championnat, la TDM 1, entre autres, a été divisée en deux séries distinctes de sept formations. Une répartition qui ne plaisait manifestement pas au Royal IV. L’emblématique club bruxellois est cependant arrivé à un accord avec les responsables de la seconde phalange de Charleroi. Autrement dit, les deux seules francophones de l’ancienne D2 « switcheront » de séries. C’est ainsi que les Brabançons évolueront en compagnie des Anversois et des Limbourgeois tandis que les Hennuyers se trouveront confrontés aux autres néerlandophones.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Champions League

De Zeeuw terrasse le leader en Champions League

En Champions League, un solide Maxime De Zeeuw a contribué à aider Hapoël Holon à se défaire du leader AEK Athènes, 77-71. La formation israélienne s’empare de la première place de son groupe.

Avec 12 points et 5 rebonds, De Zeeuw fut encore précieux pour la formation israélienne qui profitait du second quart pour prendre les commandes de la partie, 38-32.

Au sortir des vestiaires, les Grecs parvenaient à grignoter une partie de leur retard mais les locaux – plus adroits de loin que leurs visiteurs – tenaient bon et faisaient la différence dans la dernière ligne droite pour s’imposer 77-71.

Ce succès permet à Holon de s’emparer de la première place du groupe C en Ligue des Champions.