« Un des rares clubs qui a vu son budget augmenter »

Dans un contexte économique et sportif morose, la JL Bourg où officie Zlatan Hadzismajlovic fait figure d’exception et de bon élève.

Lorsque nous avions demandé à Zlatan Hadzismajlovic ce qui lui plaisait à la JL Bourg, il nous avait répondu: « le professionnalisme ! », avant d’ajouter: « J’aime la structure du club, le fait de toujours chercher à aller de l’avant et à progresser. C’est un peu ma philosophie aussi: être une meilleure personne que celle que j’étais hier. J’apprécie également la relation que j’ai créée avec le « doc » Jean-Paul Delvaux qui est très compétent dans le domaine sportif mais aussi celles établies avec les autres membres du staff. Enfin, nos installations sont, avec celles de l’ASVEL qui sont peut-être mieux maintenant avec l’Académie de Tony Parker, les meilleures de France. »

Kiné du club français qui monte, le Liégeois tentait d’expliquer l’ascension en Jeep Elite – et en Coupe d’Europe !- de Bourg-en-Bresse. « A mon sens, cela s’explique par différents facteurs. Le Président et les commerciaux gèrent assez bien le budget. Nous sommes un des rares club en France qui a vu son budget augmenter par rapport à la saison précédente. Ils regardent le présent mais se projettent aussi dans l’avenir avec, notamment, la construction du 1055, un espace de loisirs et restauration à côté de la salle. Il y a aussi le Directeur Sportif, Frédéric Sarre (ndlr: ex-coach emblématique de la JL Bourg), qui est un bosseur comme je n’en avais jamais vu. Il m’impressionne à ce niveau-là ! Et puis, le plus important, le coach Savo Vucevic (ndlr: ex-coach du Spirou Charleroi). Il a réussi, avec Fred Sarre, à créer une vraie équipe et, surtout, à transmettre son savoir et sa philosophie aux joueurs. Les joueurs ont évidemment un rôle majeur dans le succès de l’équipe. Zach Peacock, MVP de ProB puis de ProA. C’est un gars qui, selon moi, pourrait facilement évoluer en Euroleague. Danilo Andjusic est juste incroyable – allez voir la vidéo de son dernier tir contre Levallois cette saison, vous comprendrez ! – et Zach Wright qui est important sur le terrain en en dehors. Nous pouvons aussi compter sur Kadeem Allen, un ancien joueur NBA qui monte en puissance et des Français – Maxime Courby et Pierre Pelos – qui seraient des leaders dans d’autres clubs. Enfin, il y a le jeune Hugo Benitez qui finira en Euroleague, c’est certain. Et puis, il y a aussi le reste du staff qui accomplit parfaitement ses missions. On va dire que, pour nous, toutes les étoiles sont alignées ! » avait-il développé.

Un club en pleine ascension

Dans un contexte économique pas forcément favorable aux clubs professionnels, la JL Bourg se distingue par ses excellents résultats et par une gestion idéale. En effet, Bourg-en-Bresse est l’un des seuls clubs de l’élite française dont la masse salariale et le budget ont augmenté, respectivement de 17% et 16%. Une bonne nouvelle pour la JL et qui n’a pas manqué de faire réagir. « On a eu quelques retours mais la réalité c’est que la saison dernière a été amputée puisqu’un certain nombre de matches n’ont pas pu se jouer, en l’occurrence pour nous quatre à domicile. Dès le début de la crise, on a communiqué auprès de nos partenaires et nos abonnés grand public en leur disant qu’ils seraient dédommagés. On ne pouvait pas envisager autre chose que de prendre ces engagements vis-à-vis d’eux comme eux les tiennent depuis des années vis-à-vis du club. On a donc décidé de reporter sur cette année les matches qui n’ont pas été disputés. Un match qui n’est pas disputé ce sont des recettes et des dépenses. Et forcément cela a un impact sur le budget de cette année. Je ne sais pas comment les autres clubs ont traité ce sujet mais ce qui est sûr c’est que lorsque l’on a 17 matches à domicile et qu’il y en a quatre que l’on ne joue pas, ça représente une part non négligeable des recettes annuelles. Nos partenaires et nos abonnés ont réglé la totalité de la saison mais comptablement il y a eu des produits constatés d’avance qui ont été reportés sur cette nouvelle saison » détaille Fabrice Pacquelet, Directeur Général de Bourg, dans un long entretien accordé à Basket Europe. « Au fil du temps, il y a des choses qui ont évolué, que ce soit du côté partenariat mais aussi du côté accompagnement des clubs sur les mesures nationales qui ont pu être prises. Forcément, ça impacte directement les finances et entre le moment où Julien a donné cette interview et les confirmations qui ont pu arriver par la suite, il y a eu effectivement quelques bonnes nouvelles qui ont permis d’avoir un budget différent et plus optimiste sachant qu’en règle générale on a un budget qui est très proche de notre réalité, même si cette année, il y a plus d’aléas puisqu’on est parti sur une capacité de salle et un taux de remplissage différents des autres années, mais est-ce qu’on arrivera à le tenir, comment vont évoluer les jauges ? Il y a beaucoup de points d’interrogation et peu de réponses claires. »

Le parcours de la JL Bourg et sa gestion sont assurément de bonnes nouvelles et incitent à l’optimisme. Et vu que le club français peut également compter sur un kiné ultra-compétent, les voyants sont au vert pour réaliser une saison historique.

Bon sang ne saurait mentir*

Domantas Sabonis suit les traces de son illustre paternel. Bon sang ne saurait mentir dit le dicton.

A l’Ouest, Domantas Sabonis est le premier joueur de la semaine. L’intérieur des Pacers a compilé 24.3 points, 11 rebonds et 7 passes décisives pour trois victoires d’Indiana. Lors de la dernière, contre Boston, le Serbe fut également l’auteur du panier de la victoire ! « Le coach est un génie. Il a un système différent pour chaque situation. Il fait confiance à chacun d’entre nous et il nous rend la vie plus facile. On lui fait tous confiance et on essaye d’exécuter le mieux possible » déclarait le jeune pivot après son game winner.

Cette nuit, Indiana a connu son premier revers de la saison, vaincu par Boston, 111-116. Encore une fois, Sabonis fut au four et au moulin avec 14 points, 11 rebonds et 8 passes.

https://www.youtube.com/watch?v=58e0kGmd7B8

Un début de saison en boulet de canon qui confirme la progression constante de pivot lituanien. Bon sang ne saurait mentir, le gaucher a de qui tenir, son paternel étant une légende vivante du basket balte, européen et mondial. Et, à l’instar de son illustre père, Domantas est aussi utilisé à la création. « Il est patient, il attend les coupes, il attend que le joueur libre se présente. Quand il est poste bas, il peut marquer bien sûr mais il peut surtout être un déclencheur et créer des actions de jeu » explique son nouvel entraineur.

Ayant tout gagné en Europe et avec l’URSS (avant que la Lituanie n’obtienne son indépendance), Arvydas Sabonis était un mélange de puissance et de finesse. Capable d’écraser d’énormes « tomars » sur la truffe de ses opposants, il se distinguait également par une belle adresse à distance et, surtout, par une vision du jeu et des passes splendides – une sorte de Jokic de l’époque – qui faisait de lui alors le meilleur pivot du monde. Malheureusement, celui qui courait dans sa jeunesse comme une gazelle malgré ses 2,20 mètres fut victime de lourdes blessures et ne franchit finalement l’Atlantique qu’à 31 ans. Ayant perdu en explosivité et en mobilité, celui qui fut élu au Hall of Fame en 2011 et qui est désormais président de la Fédé lituanienne disputa sept bonnes saisons (moyenne de points record à 16 en 97-98) avec les Blazers. De quoi laisser quelques regrets en imaginant ce qu’aurait pu donner dans son prime le géant balte, considéré, à une époque, comme l’un des meilleurs basketteur du monde.

A découvrir ici l’excellent portrait d’Arvydas Sabonis dressé par analyste-nba.com.

Source image: Youtube

*: « L’expression date du XIVe siècle. Elle fait allusion au lien de parenté, illustré par le mot « sang ». Un enfant ayant le même sang que ses parents, fera les mêmes choses que ceux-ci. Le verbe « mentir » intervient dans le sens où la ressemblance est telle que l’enfant a obligatoirement un lien de parenté avec ses ascendants. » (L’internaute.fr)

Monstrueux « Magic Jokic » !

Nikola Jokic réalise un début de saison canon comme en témoigne sa performance XXL contre Houston. Le génial pivot est indubitablement devenu un Magic Johnson 2.0.

Quel début de saison pour Nikola Jokic qui enchaine les triple-doubles.- ! Cette nuit, contre Houston, le pivot aux mains d’argent a réalisé une performance XXL: 19 points (à 8 sur 11), 12 rebonds et 18 passes ! Dans le sillage de son leader, les Nuggets se sont imposés contre les Rockets d’un bon Harden (34 points, 6 rebonds et 8 passes), 124-111.

« Nikola Jokic et fort. Je ne sais pas s’il y a une comparaison pertinente. Pour moi, il a tout le footwork et les moves d’Hakeem Olajuwon. Il a aussi le côté dégingandé et l’intelligence de Kevin McHale » confiait Doc Rivers un peu avant que le Serbe et Denver n’éliminent les Clippers lors des derniers Playoffs. « Les gars, il est juste vraiment fort. Je pense que c’est le meilleur passeur que j’ai vu pour un big man. Il y avait Bill Walton aussi, mais Jokic est tellement bon et vraiment frustrant à analyser en vidéo. »

A la lecture de ses statistiques du début de saison et de son impact sur le jeu de la franchise de High Mile City, il y a aussi quelque chose de Magic en Nikola Jokic !

https://www.youtube.com/watch?v=iceqVL9CiVM

« Le coach est un génie »

A Indiana, Nate Bjorkgren fait l’unanimité.

Son nom est aussi difficile à prononcer que ses systèmes à contrecarrer. Chez les Pacers, Nate Bjorkgren réalise des débuts tonitruants et fait l’unanimité. « Le coach est un génie. Il a un système différent pour chaque situation. Il fait confiance à chacun d’entre nous et il nous rend la vie plus facile. On lui fait tous confiance et on essaye d’exécuter le mieux possible » déclarait Domantas Sabonis après son game winner contre les Celtics.

Le pivot balte est d’ailleurs le premier bénéficiaire du changement d’entraineur et explose littéralement en ce début de saison. Avec un effectif intéressant, les Pacers pourraient bien être le poil à gratter de la Conférence Est cette saison. Pour imiter le Heat version bulle ?

Les Blazers surprennent les Lakers

Les Blazers ont surpris les Lakers cette nuit grâce à un Gary Trent tranchant en sortie de banc.

Anthony Davis (13 points, 10 rebonds et 5 passes) avait beau faire son retour pour Los Angeles et LeBron James (29 points, 9 rebonds et 6 passes) et Schröder (24 points) être performants, ce sont bien les Blazers d’un tranchant Gary Trent (28 roses en sortie de banc) et d’impeccables Lillard (31 pions) et McCollum (20 points et 11 passes) qui se sont imposés, 107-115.

https://www.youtube.com/watch?v=Cyn9bD2bn-k

Soirée noire pour Brooklyn

Soirée noire pour les Nets qui ont perdu Spencer Dinwiddie pour le reste de la saison et le match contre les Grizzlies.

Dans leur antre, les Nets furent dominés par des Grizzlies séduisants dont Kyle Anderson (28 points) fut le meilleur « pointeur ». Les locaux s’alignaient sans Kevin Durant, Kyrie Irving et Spencer Dinwiddie. Ce dernier ne réapparaitra d’ailleurs plus de la saison, touché à un ligament du genou et annoncé « out » pour plusieurs mois.

https://www.youtube.com/watch?v=wIvCM-Tzyng

Le show de Trae Young, Mitchell sauve Utah

A l’instar de Nikola Jokic, Trae Young réalise un début de saison splendide et a encore guidé les Hawks contre les Pistons. Au Jazz, c’est Donovan Mitchell qui a brillé en inscrivant le lay-up de la victoire contre le combatif Thunder.

Ce sont cette fois les Pistons qui furent les victimes de Trae Young. Le meneur d’Atlanta n’a eu besoin que de 13 tirs pour inscrire 29 points et conduire les Hawks à la victoire, 128-120. Un succès également collectif (7 joueurs à 11 points ou plus) pour la franchise de Géorgie où Rondo (12 points et 8 passes) et Bogdanovic (17 points et 5 rebonds) semblent parfaitement s’intégrer.

https://www.youtube.com/watch?v=F51ZonFoZxc

Le Jazz peut remercier Donovan Mitchell (20 points) qui a inscrit les 12 derniers points d’Utah dont le lay-up de la victoire (109-110) contre OKC à 7 secondes de la fin du temps réglementaire. Dans cette rencontre, Mike Conley (20, 10 et 9) a frôlé le triple-double.

https://www.youtube.com/watch?v=OcCAQt7KuSg

« Harden est put*** de fort au basket »

Pas mal critiqué ces derniers jours, James Harden a répondu sur le terrain avec une performance XXL.

Face aux Blazers, les Rockets, bien que privés de Wall, Cousins et Gordon, sont passés à un fifrelin de l’emporter, ne craquant qu’en prolongation. Si Christian Wood a sorti une belle performance avec 31 points et 10 rebonds, James Harden a lui rappelé à tout le monde qu’il restait un formidable basketteur.

Le barbu a compilé 44 points (à 12 sur 22 et 14 sur 16 aux lancers-francs) et 17 passes décisives. De quoi éblouir ses opposants. « James Harden est vraiment fort. Peu importe ce qu’il fait de son temps libre, James est putain de fort au basket » assurait CJ McCollum, lui aussi auteur de 44 points, au micro d’ESPN.

Anvers tient son nouveau meneur

Pour remplacer Speedy Smith, les Giants ont jeté leur dévolu sur Sterling Gibbs.

La saison dernière, le meneur américain évoluaient Slovénie où il compilait 12 points, 3 rebonds et 2 assists de moyenne. « Sterling est un joueur expérimenté qui peut rapidement créer pour lui-même et ses coéquipiers. En plus, il a aussi un excellent tir à trois points » précise également Anvers dans son communiqué.

Crédit photo: Telenet Giants Antwerp