« Prouver que j’ai le niveau pour jouer en régionale »

Pour Liège & Basketball, Arthur Stassen se confie sur ce deuxième confinement, ses « one on one » contre Suzy Tremblez, sa décision de retourner à La Villersoise et les défis qui l’attendent ainsi que sur son passage à Comblain. Interview.

Arthur, pourquoi avoir décidé de retourner à La Villersoise ?

Tout simplement car j’ai l’opportunité de retrouver un groupe que je connais bien et d’évoluer à un bon niveau. De plus, je vais retrouver un cadre, m’entrainer plus d’une fois par semaine, continuer ma formation et pouvoir progresser.

Quels seront vos objectifs en R2 avec votre jeune équipe ?

Je sais que nous allons « avoir dur ». Certains nous voient déjà rejoindre la P1 mais avant que cela n’arrive, il y aura vingt-cinq ou trente matchs qui nous attendront, vingt-cinq ou trente batailles. Nous allons devoir batailler mais c’est aussi pour cela que ce challenge me plaît.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi ?

Je vais devoir changer mon comportement car je suis super mauvais perdant et j’ai toujours évolué dans des équipes habituées à gagner. J’ai clairement envie de prouver que j’ai le niveau pour jouer en régionale et aller chercher un maximum de victoires avec un groupe de guerriers qui seront prêts à se battre, même quand nous serons à moins vingt au score.

Quels souvenirs garderas-tu de ton retour à Comblain ?

De bons souvenirs même si je demeure déçu de mon passage à Comblain. Mais je regarde désormais vers l’avenir et le défi qui attend mes coéquipiers et moi-même.

Comment vis-tu ce second confinement et l’arrêt forcé du basket ?

Grâce à Suzy Tremblez, la soeur de ma copine, je le vis très bien. Elle joue en D1 avec les Panthers. Du coup, je reste intéressé par le basket car je la regarde à la TV et puis je débriefe avec elle dès qu’elle rentre. Je la conduis aussi à l’entrainement et je suis de près ses séances. Et de temps en temps, je vais taper la balle avec elle sur un terrain ou dans son jardin même si, ave ses quatre entrainements par semaine, elle ne fait que gagner (rires).