Gargantuesques Sabonis et Drummond

Les deux pivots se sont gavés de points et de rebonds pour réussir de superbes double-double-doubles !

Domantas Sabonis réalise un début de saison exceptionnel ! Cette nuit, le rejeton d’Arvydas a compilé 28 points et 22 (!) rebonds contre les Suns. Toutefois, malgré une nette domination au rebond (52 à 40), les Pacers sont tombés sous les bombes de Malik Bridges (34 points à 6 sur 8 derrière l’arc), 117-125.

Si la moisson de rebonds de Sabonis fut impressionnante, que dire de celle d’André Drummond ? Le pivot de Cleveland a chopé 24 (!) rebonds pour aller avec ses 26 points. Malheureusement pour l’ancien intérieur de Detroit, les Bucks, sans Giannis, ont proposé un collectif plus performant pour dominer Cleveland, 100-90.

Scénario hitchcokien dans le froid polaire de Minny

Gros suspens dans le Nord !

CJ McCollum était chaud contre les Kings. Avec 37 points dont 6 triples, le « guard » des Blazers a conduit Portland à la victoire, 99-125.

https://www.youtube.com/watch?v=15rl_t5iDLo

Scénario hitchcockien à Minny où les Spurs se sont imposés 122-125 en prolongation. DeRozan (38 pions) et les Texans prouvent à nouveau qu’il est inutile de les enterrer trop vite !

Julie Allemand cartonne contre son ancien club

Julie Allemand, excellente, s’est rappelée au bon souvenir de l’ASVEL en conduisant BLMA à une probante victoire, 86-70.

Dans le premier quart-temps, les échanges étaient équilibrés mais les Gazelles avaient abordé la partie par le bon bout et menaient 23-19 après dix minutes. Dans le second quart-temps, dans le sillage d’une excellente Julie Allemand (14 points, 8 passes, 6 rebonds et 2 steals) – auteure de quelques actions spectaculaires ! -, les troupes de Thibaut Petit creusaient l’écart. A la pause, le plus dur était fait: 45-32.

Le troisième quart démarrait sur les chapeaux de roue avec deux équipes en réussite mais BLMA continuait son petit bonhomme de chemin et creusait encore davantage l’avance. C’était 75-56 à la demi-heure. Les dix dernières minutes étaient, à l’inverse, chiches en panier mais les locales ne tremblaient pas et s’imposaient 86-70.

Crédit photo: BLMA

Max De Zeeuw noircit la feuille de stats

En Ligue des Balkans, l’Hapoël Holon a vaincu l’Hapoël Eliat 105-102 au terme d’une partie résolument offensive. Maxime De Zeeuw fut à nouveau épatant et au four et au moulin.

C’est dans les dix premières minutes que les locaux allaient se forger une avance décisive, 23-13. Ensuite, les échanges étaient particulièrement équilibrés et l’avance d’Holon ne fluctuait pas. A la pause, c’était 54-44. A la demi-heure, le marquoir affichait 77-67. Dans le dernier quart-temps, les visiteurs poussaient pour revenir et parvenaient à grignoter leur retard mais, heureusement pour notre compatriote, Holon parvenait à sauver l’essentiel, 105-102.

Cette rencontre fut marquée par le record de points en carrière réussi par le Franco-Israélien Frédéric Bourdillon, auteur de 34 unités (à 9 sur 13 derrière l’arc !). Maxime De Zeeuw a lui noirci la feuille de stats en compilant 10 points, 8 rebonds, 4 passes, 1 interception et 1 contre !

Crédit photo: Hapoël Holon

Loubry brille mais Charleroi gagne

Au Winketkaai et malgré un super Loubry, Malines s’est incliné74-89 contre Charleroi où Libert s’est approché du triple-double

Le Spirou a forgé sa victoire en première période au Winketkaii. Lors des dix premières minutes, Goloman (18 pions) montrait la voie à suivre à ses partenaires et Charleroi se détachait, 13-17. Dans le second quart-temps, les visiteur enfonçaient le clou pour rejoindre les vestiaires avec une avance intéressante, 24-34.

La reprise était marquée par un véritable feu d’artifice des deux équipes. Loubry (22 points dont 4 sur 6 de loin) tentait de ramener ses troupes mais Libert, au four et au moulin (21 points, 7 passes et autant de rebonds), veillait au grain. A la demi-heure, l’écart était inchangé, 55-65. Les dix dernières minutes permettaient au Spirou d’asseoir son succès, 74-89, et de renouer ainsi avec la victoire.

« On peut marquer des points facilement »

Si la défense pose encore quelques légers soucis à Louis Hazard et au Brussels, les qualités offensives des Bruxellois peuvent leur permettre de faire la différence. La rencontre dominicale contre des Okapis aussi à l’aise offensivement pourrait tourner au feu d’artifice.

« Nous sommes une équipe qui peut marquer des points facilement mais on doit encore un peu travailler sur l’aspect défensif » déclarait récemment Louis Hazard à Phoenix TV.

Ce dimanche, les Bruxellois recevront Alost. Face à une formation très à l’aise offensivement et qui a débuté l’année par une victoire en Coupe contre Liège, Louis Hazard et ses partenaires voudront se racheter de leur déconvenue en Coupe de Belgique à Malines.

Crédit photo: avec l’aimable autorisation de Cédric Warlop dont le travail vaut assurément le coup d’oeil ! Voir ici.

« Difficile d’imaginer un meilleur scénario »

Son emploi du temps réglé comme du papier à musique entre l’université et le basket, l’influence de son passé d’athlète dans la manière de se préparer aux différentes échéances, ses premiers pas en D1 à Alost, l’excellente réaction de Liège contre Mons et les prochains défis des Principautaires: autant de sujet abordés par Romain Bruwier pour Liège & Basketball. Entretien.

Romain, cette période doit être délicate à gérer entre les examens, les cours et les matchs qui vont s’enchainer avec Liège.

Oui, j’ai passé un examen vendredi juste avant le match contre Mons et je reprends déjà les cours ce lundi. Les choses sérieuses commencent vraiment avec les entrainements, les cours et les matchs. Il va falloir que je m’organise au mieux, que je garde de bons contacts avec le club et l’université en cas d’absence pour un match en semaine comme contre Alost mercredi prochain, par exemple. J’irai au cours (ndlr: Maastricht possède un système d’enseignement particulier qui lui a permis d’intégrer le Top 20 des universités comptant moins de cinquante ans d’existence) plus tôt pour être là lors de la réception des Okapis.

Comment t’en sors-tu avec cet emploi du temps réglé comme du papier à musique ?

Dans l’ensemble, tout va bien à Maastricht, je pense avoir réussi mes examens et être sur la bonne voie. A Liège, je me sens vraiment bien. C’est même difficile pour moi d’imaginer un meilleur scénario niveau basket-études. L’ambiance est vraiment bonne chez les Principautaires, tout le monde s’y sent bien et c’est toujours un plaisir de venir s’entrainer. Il n’y a que du positif à retirer.

Ton passé d’athlète, dans une discipline où l’on travaille beaucoup en solo et en se fixant des objectifs précis pour des échéances parfois lointaines, t’a-t-il aidé à traverser ces quelques mois particuliers en raison de la crise sanitaire et des restrictions en vigueur ?

Absolument. En athlétisme, on se fixe un objectif et plus on s’en rapproche, plus on intensifie les entrainements. On peut ainsi passer tout l’hiver à faire de l’endurance pour, au final, disputer un 400 mètres aux championnat. Pendant le premier confinement, je faisais un peu de tout tout le temps car nous n’avions pas vraiment un objectif précis. Mais mon père m’a fait comprendre que j’allais me « cramer » si je continuais sur cette lancée. J’ai donc calmé, lors du second confinement, la charge en muscu et refait un peu de vélo. Au fur et à mesure que les semaines s’écoulaient, je montais dans les charges et travaillais de manière beaucoup plus précise. L’enjeu maintenant est de rester au top physiquement – sans me blesser – et psychologiquement, surtout avec les rencontres qui vont s’enchainer et les cours à l’université.

Tu avais déjà disputé un match amical à Mons avant que le Covid ne vienne repousser la date de reprise de la saison mais, mercredi dernier, à Alost, tu as disputé ton premier match officiel en D1. Comment l’as-tu vécu ?

C’était complètement différent de ce que j’avais toujours connu. Le départ en car, l’arrivée deux heures avant le match, les présentations… Cela donne l’impression que chaque match est une finale de Coupe et procure l’adrénaline qui va avec. Malheureusement, il n’y avait toujours pas de public, cela enlevait un peu de charme, d’autant plus en sachant l’ambiance qu’il peut y avoir au Forum et au Country Hall.

Tu es monté au jeu en fin de rencontre.

Je suis resté concentré et prêt à monter, même si c’était sur la fin de rencontre. Ce n’était pas la même sensation que de rentrer dans le premier quart-temps ou de débuter le match comme en préparation mais je ne suis pas déçu pour autant. Je reste motivé et je retourne travailler encore plus car j’ai beaucoup de choses à apprendre.

A Alost, ce fut la bérézina. Contre Mons, vous avez livré une bonne prestation. Comment expliques-tu ce changement drastique à seulement quelques jours d’intervalle ?

Chez les Okapis, pour notre premier match, ce n’était pas nous. Il y avait une petite pression supplémentaire inutile, comme si nous devions prouver quelque chose. Nous en avons oublié les consignes du coach et n’avons pas joué notre basket. Vendredi, contre Mons, nous avons démontré qu’en jouant notre basket, nous pourrions faire de grandes choses et revendiquer la victoire à chaque match. Notre ressenti après le match était partagé entre soulagement et frustration car nous avons perdu de sept points avec un très mauvais pourcentage au lancers-francs et à trois points…

Comment allez-vous aborder la prochaine réception d’Alost en Coupe et le déplacement à Mons en championnat ?

Nous recevrons Alost en sachant qu’une victoire de cinquante points et une qualification pour le prochain tour seront très compliquées à obtenir. Néanmoins, nous allons jouer ce match à fond: nous avons besoin de chaque match pour progresser avec notre jeune effectif et nous voulons montrer que nous valons mieux que ce que nous avons proposé à l’aller. Samedi prochain, pour notre déplacement à Mons, nous afficherons la même mentalité que chez nous. Nous irons dans le Borinage pour gagner et lancer notre saison.

Crédit photo: Philippe Collin

Ca sent le roussi !

On se dirige de plus en plus vraisemblablement vers une saison blanche.

Vendredi, à Sudinfo, Valérie Glatigny évoquait la situation du sport amateur. Crève-coeur était le terme qui revenait le plus souvent dans la bouche de la Ministre des Sports qui, bien que consciente de l’importance du rôle crucial du sport dans le bien-être physique et mental et des difficultés que traversent les clubs sportifs, ne pouvait malheureusement pas se montrer d’un optimisme forcené. « Je crains qu’il n’y ait pas d’espoir avant mars » déclarait-elle au quotidien francophone.

Le mois de mars étant évoqué davantage comme une espérance que comme une certitude, ce sont tous les espoirs des basketteuses et basketteurs qui s’en trouvaient douchés. Il semble désormais utopique d’imaginer la tenue des championnats, aussi raccourcis, rabotés et inédits soient-ils.

L’AWBB, dans sa newsletter hebdomadaire, a réagi. « Le coup de massue qu’a reçu le sport amateur lors de la vidéoconférence, organisée par la Ministre des Sports, jeudi après-midi, a été confirmé par les conclusions de la réunion du comité de concertation de ce vendredi.
La prochaine échéance serait donc mars 2021…… Ce qui veut dire que la reprise, notre plan D, est plus que compromise d’autant plus qu’il n’est pas pensable d’envisager une compétition, quelle que soit la formule retenue, sans prévoir une période minimale de préparation »
écrit Jean-Pierre Delchef. « Concrètement, gardant un espoir relatif, le conseil d’administration avait déjà anticipé en décidant d’attendre les mesures concrètes qui avaient été annoncées pour le 15 janvier avant d’asseoir définitivement sa position sur la reprise ou non des compétitions. Dans la foulée, tant Basketball Belgium, pour les compétitions nationales, que l’AWBB, le conseil d’administration et les comités provinciaux, avaient prévu de se réunir le 16 janvier pour statuer sur les décisions à prendre. Le report de la tenue de la prochaine réunion du comité de concertation au 22 janvier 2021 met à mal ce planning de travail. »

L’AWBB termine sur une note d’optimisme tout en posant la question que se posent tous les passionnées. « Quoiqu’il en soit, l’AWBB ne se laissera pas abattre par ce nouveau coup du sort ! Sans savoir pour quand, le conseil d’administration et la direction technique planchent aussi sur une offre innovante d’activités de basketball à l’attention des affiliés de notre fédération. Mais aujourd’hui la question que tout le monde sportif se pose est de savoir  QUAND ? » conclut Jean-Pierre Delchef.

Crédit photo: Dan Gilon

« On ne pourrait pas défendre contre une voiture garée »

Bradley Beal a le sens de la formule lorsqu’il s’agit de qualifier les performances défensives des Wizards.

Bon derniers de la NBA, les Wizards n’éprouvent – à l’image de Bradley Beal – guère de difficultés à alimenter le marquoir mais peinent considérablement à gêner leurs opposants. De quoi frustrer Beal qui n’y est pas allé avec le dos de la cuillère lorsqu’il s’est agit de qualifier les performances défensives de sa franchise. « C’est notre défense. Je ne sais pas ce qu’elle est. Mais en ce moment, on ne pourrait pas défendre contre une voiture garée. Nous devons être bien plus compétitifs que ce que nous sommes » a déclaré le scoreur de D.C. avec un savoureux sens de la formule.

Malines vs Charleroi: une histoire de rythme

Reposé mais peut-être à court de rythme, le Spirou doit relancer la machine chez des Kangourous qui sortent d’une prestation convaincante en Coupe contre le Brussels.

Le dernier match du Spirou au Brussels s’était soldé par une défaite, celui de Maline, contre… le Brussels, par une victoire. Cela revient-il à dire que les Malinois prendront le dessus sur les Carolos ? Que nenni, la glorieuse incertitude du sport prévalant toujours !

Toutefois, Kangourous et Spirou seront dans des dynamiques différentes. Les locaux enchainent les rencontres et devront gérer la fatigue. Les ouailles de Sam Rotsaert ont bénéficié d’une vraie trêve hivernale mais devront rapidement retrouver le rythme.

Une fois encore pour Malines, la différence pourrait se faire à la distribution face à des Carolos un peu légers sur ce poste. A domicile, les Kangourous peuvent poursuivre sur leur bonne lancée mais Charleroi (un succès en cinq rencontres) a cruellement besoin de relancer la machine et débarquera au Winketkaai le couteau entre les dents !