Que faisait le car de Vichy à Spa ?

Et si le meilleur restait à venir pour trois de nos « Principautaires » en France et en Suisse ? Tandis que le BNXT League attribuait ses Awards, elle engendrait un énième « navet » à Rotterdam. André Dewispelaere n’en est toujours pas remis… Louvrier perd le game 1 contre Dudelange. Ce sont les infos d’EMCE.

Les insolites du week-end

Alors que Kevin Durant, en vacances prématurées, était l’invité-surprise de Monaco – Olympiacos, le professionnalisme chaotique du basket hollandais a été de nouveau en « vedette » à Feyenoord – Anvers. Un véritable florilège avec un marquoir régulièrement à l’ouest, ou encore, la reprise de la seconde période en stand-by suite à l’absence d’une officielle à la table. Ceci dit, le summum était atteint dès avant la chandelle quand les Bataves, obligés de changer de chasubles, se rendaient compte qu’ils n’avaient pas de second jeu de maillots sur place. Faut-il préciser qu’André De Wispelaere, le commissaire de table (belge), était au bord de la crise de nerf ? On ne se lasse décidément pas de la BNXT League… Ceux qui sont venus se promener à Spa en fin de semaine ont sans doute été étonnés de la présence au centre-ville du (splendide) car des basketteurs de Vichy (photo). En fait, il avait été recruté par les édiles municipaux du cru venus resserrer les liens d’amitié entre les deux cités thermales. Et, pendant la réception officielle, on ne but pas que de l’eau…

Hors frontières : que du bonheur pour Widart, Bavcevic et Torreborre !

C’est après prolongation que Lyon (Allemand 3) a pris le meilleur (76-74) sur Saint-Amand. Toujours chez les féminines, Trégueux et Widart ont gagné leur premier match de playoffs (70-61 après 37-30 au repos) aux dépens de Bordeaux. C’est toujours avec De Zeeuw sur le banc que Brindisi a échoué de justesse (92-87) à Milan. Magistral coup double en Suisse où, en D2, Vevey a survolé les débats (52-95) à Villars. Autrement dit, les ouailles de Bavcevic disputeront la finale (et donc la montée) face à GC Zürich. Un cran plus bas, qualification pour les quarts de finales des playoffs du BC Winterthur rentré victorieux (66-74) de St-Jean Vanier. Au stade suivant de la compétition, Torreborre et les siens en découdront avec les Tigers de Lugano. Voilà qui méritait bien de se retrouver à la pizzeria la plus proche…

Grand-Duché : des fortunes diverses pour deux de nos compatriotes

Le game 1 de la finale pour le titre n’a pas souri à Etienne Louvrier et à l’Amicale Steinsel tombant trop court (73-83) devant Dudelange. Une phalange qui pouvait notamment compter sur le double-double (23 p, 13 r) de l’ancien Spirou, Greenwood. Dans la poule pour le maintien, Contern s’en est allé imposer ses vues (77-93) à Mondorf. Et ce, en partie, grâce au Belgo-luxembourgeois, Nicolas Hittelet (9 pts), formé à Ostende puis passé à Gistel (D2).

Michel Christiane

Crédit photo : BV

Julien Mathy incandescent !

Pour le dernier derby de la saison, les Haricots ont corrigé les Templiers 83-49 avec un Julien Mathy incandescent en deuxième période et auteur de six bombes consécutives !

Pour ce dernier derby de la saison, Thomas Antoine (10 unités) et les Haricots rentraient bien dans la partie pour mener 20-16 après dix minutes et 43-25 à la pause. A la reprise, les Templiers peinaient toujours en attaque. Tout l’inverse de Julien Mathy qui plantait 21 points en seconde période dont 6 bombes consécutives ! Un coup de chaud incroyable du jeune meneur qui s’accompagnait d’une large victoire, 83-49. « Pendant huit minutes, ça a été Julien contre Haneffe », rigole Sacha De Liamchine, épaté par le coup de chaud de son coéquipier. « Pénétrations, passes, interceptions : la totale. Franchement, c’était beau à voir du banc. »

« J’arrête le basket, je suis vraiment à bout physiquement »

Avec des frères Michel performants et un secteur intérieur de compèt’, Antoine Froidmont et les Blue Rabbits ont dominé l’Union Liège 92-61. Interview.

A Bellaire, Malaise (8 points) réussissait un excellent début de rencontre avant de s’éteindre. Pour directement prendre le contrôle des opérations, les frères Michel (34 points à eux deux) se montraient efficaces et les Blue Rabbits filaient à 26-17 après dix minutes. Les vingt minutes suivantes étaient parfaitement équilibrées quoique différentes – un deuxième quart défensif, un troisième offensif – mais Bouché (17 pions), Froidmont (13 unités) et les locaux se montraient intraitables dans la dernière ligne droite pour vaincre Kreusch (7 points) et les Unionistes, 92-61.

Antoine, que retiens-tu de cette rencontre ?

Ce fut une belle victoire d’équipe. Nous avons joué notre jeu de manière posée et sans nous précipiter. Nous avons fait la différence grâce à notre jeu intérieur.

Quelles sont vos envies pour cette fin de saison ?

Il nous reste deux matchs et nous allons juste en profiter pour jouer en équipe et développer du beau basket. Il n’y a plus vraiment d’ambitions puisque nous ne ferons pas les Playoffs, quoi qu’il arrive (ndlr : ceux-ci n’auront pas lieu car pas assez d’équipes inscrites). D’un point de vue personnel, il me reste un match – je serai absent la semaine prochaine – et puis j’arrêterai le basket. Je suis vraiment à bout physiquement.

« Cela fait plaisir d’avoir pu déjouer les pronostics »

Et six in a row pour Nicolas Rossinfosse et les Bobelins à Hannut. Entretien.

A domicile, Lambert (15 unités) et les Hesbignons démarraient parfaitement pour mener 19-10 après dix minutes. Nicolas Rossinfosse (27 pions) sonnait la révolte dans le second quart pour permettre aux Spadois de rétablir l’égalité à la pause, 35 partout.

La seconde période était un véritable chassé-croisé, aucune des deux équipes ne voulant céder du terrain. Mertens (8 points) répondait à Goffin (14) et c’était encore l’égalité parfaite à la demi-heure, 59 partout. Dans la dernière ligne droite, malgré l’apport de Dibenedetto (17 points), les Spadois profitaient du sang froid de Lamy (16 pions) pour empocher une belle victoire, 77-80. Un revers qui ne fait pas les affaires des Hesbignons pas encore certains d’assurer leur maintien.

Nico, que retiens-tu de ce déplacement à Hannut ?

Je pense que pour tous les spectateurs neutres, cela devait être un beau match à regarder ! Nous étions menés puis repassions devant pendant toute la rencontre. Il y avait aussi beaucoup d’ambiance mise par les nombreux supporters locaux. De plus, Hannut avait sa place en P1 à sauver alors que nous devions assumer notre inscription aux Playoffs le jour même – même si ceux-ci n’auront finalement pas lieu – et prendre notre revanche par rapport au match aller. Il y avait donc de l’envie de part et d’autre.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur pour vous permettre d’émerger ?

C’est l’expérience, via David Lamy. Nous étions encore menés de trois points à cinquante secondes du coup de sifflet final mais nous n’avons pas paniqué. Nous avons défendu comme il le fallait et notre pivot a pris ses responsabilités. Il a pris des rebonds derrière et n’a pas tremblé pour inscrire ses lancers-francs.

Tu as de nouveau sacrément bien alimenté le marquoir !

Je travaille actuellement sur mon jeu et cela paie, semble-t-il. Je me repose beaucoup moins sur le tir à trois points. Je pénètre davantage pour terminer sous l’anneau, prendre des shoots autour de la raquette, servir les grands sur « pick and roll » ou ressortir pour un shooteur isolé.

Cette saison ô combien particulière arrive doucement à son terme. Comment l’envisagez-vous avec Spa ?

Dans le groupe, tout le monde veut, je pense, la même chose. D’un point de vue purement sportif, nous en sommes à six victoires d’affilée désormais et, personnellement, je crois que terminer par un huit sur huit serait une belle récompense. Ce sera loin d’être facile mais terminer la saison par une belle série de victoires serait mérité pour tout le travail accompli par une équipe que plusieurs commentateurs voyaient jouer le maintien. Cela fait vraiment plaisir d’avoir pu déjouer les pronostics ! D’un point de vue plus « troisième mi-temps », nous voulons tous prendre énormément de plaisir ensemble. Nous sommes proches, que cela soit sur le terrain ou en dehors. Alors la fin de saison ne peut être que bonne ! Nous nous réjouissons tous du repas à prévoir par le coach ou le « capi » pour les cinq victoires consécutives.

« C’était un match comme un autre, finalement »

C’est par une dernière belle victoire chez sa future équipe de Herve-Battice qu’Amandine Henrard a refermé le chapitre Alleur.

Dans leurs installations, les Fromagères pouvaient compter sur Cyrielle David (16 pions) pour maintenir le navire à flot en première mi-temps, 24-32. La reprise était même en faveur des locales qui réduisaient l’écart de deux unités avant qu’Amandine Henrard (14 points), Aurélie Henrard (14 unités également) et les Alleuroises ne livrent un excellent dernier quart-temps défensif pour s’assurer la victoire, 46-63.

« Ma soeur a bien commencé le match en mettant directement les quatre premiers points et puis l’équipe a suivi et nous avons fait 2-8 en quelques minutes », souligne Amandine Henrard. « Nous avons vraiment bien joué collectivement et réussi aussi à gagner des ballons grâces à des « traps » et à une défense qui a bien fonctionné. »

Ce derby était particulier pour Amandine qui portera la saison prochaine les couleur chatoyantes de Herve. « J’appréhendais un peu cette rencontre mais je ne me suis pas prise la tête. C’était un match comme un autre finalement, mais je voulais le gagner comme le voulait aussi le reste de mon équipe. Et quoi de mieux que de terminer sur une belle victoire en ayant livré une dernière bonne prestation ? » interroge Amandine.

Voilà les Alleuroises en « vacances » et assurées de descendre même si la R2, qui dispute les Playoffs, pourrait permettre à Alleur de repartir en R1 la saison prochaine. « A la place de l’entrainement de jeudi, nous avons eu droit à un souper boulets-frites que Sandrine Byloos nous avait préparé avec amour et cela nous a bien réussi », sourit Amandine. « Mes dernières envies avant de clore cette saison, c’était cela : passer une bonne « dernière » soirée avec ma team et obtenir une belle victoire pour le dernier match. Je pense pouvoir dire que c’était pareil pour mes coéquipières. »

« Nous attendons d’avoir dix points de retard pour commencer à défendre »

A Aarschot, les Pepins ont très mal démarré la rencontre avant de reprendre du poil de la bête pour s’imposer très largement 66-93.

« Encore un départ catastrophique où nous attendons d’avoir dix points de retard pour commencer à défendre », soupire Jordan Maucourant aka « Mister 47 » et encore très impactant samedi avec 30 pions. Et pour défendre, les Pepins ont défendu, n’autorisant les locaux qu’à une quarantaine de points en trente minutes. « A Aarschot, une fois que nous sommes passés devant, nous avons su maintenir notre avance tout au long du match grâce à une bonne défense et la maitrise du rebond défensif. »

Il reste un dernier match aux Pepins avant de clore cette étrange saison. « Nous voulons prendre du plaisir sur le terrain, ne pas nous blesser et, pourquoi pas, aller gagner à Neufchâteau », nous précise Jordan. Des Chestrolais qui avaient été vaincus au Hall du Paire.

Belleflamme en 1/2 !

Avec un quatuor Mayele/Clavier/Darmont/Kabangu en verve et une défense imperméable, les Haricots ont corrigé Quaregnon pour se qualifier pour les demi-finales des Playoffs de R1

Dans une ABC Arena chauffée à blanc, c’était encore Darmont (16 unités) – pas décidé à prendre sa retraite – qui inscrivait le premier panier de Belleflamme avant que Mayele (20 pions) ne commence son chantier dans la raquette adverse et que Maxime Clavier (12 de ses 18 points dans le premier quart)temps), qui venait de distiller 5 caviars à son intérieur, soit touché par la grâce. Aprè dix minutes, le match était bien lancé, 28-20. Les dix minutes suivantes permettaient aux locaux de creuser leur avance grâce à une défense harassante et une attaque performante. A la mi-temps, les Haricots tenaient le bon bout : 49-32.

Allait-on assister au réveil de Quaregnon ? Pas vraiment. Dominé dans le troisième quart-temps par Kabangu (12 points) et ses coéquipiers, les visiteurs craquaient encore davantage dans les dix dernières minutes, n’inscrivant que cinq malheureux petits points. Les protégés de Vincent Clavier pouvaient savourer une nette victoire 85-52 et s’ouvrir l’accès vers une demi-finale contre Flénu.

Plus de titre liégeois depuis 54 ans

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Depuis vendredi soir, on connait enfin l’identité des nouvelles championnes de Belgique. Au bout d’un suspense de tous les instants. Dans ce contexte, les plus jeunes d’entre vous se demandent peut-être si un club liégeois a déjà accédé à ce stade suprême de la compétition. Voyage dans un passé… pas si récent que ça.

Au total, la Principauté a drainé onze titres nationaux se répartissant comme suit : le Fémina Liège en 36, 37, 38, 39 et même en 42. Soit, en pleine seconde guerre mondiale ; et le Standard en 61, 62, 63, 64, 67 et 68. Résultat des courses, il y a plus d’un demi-siècle (54 ans) que les Liégeoises sont au pain sec. A noter néanmoins que le Fémina réintégra la D1 à la fin des années 80 à la salle Gaston Deckers de Cointe. En revanche, le Standard « vira carrément de bord » en 1970. Explication : les basketteuses « rouches » comptèrent deux joueuses d’exception pour l’époque. A savoir, Daisy Dubois et, cette très forte personnalité, qu’est Nelly Malaise ayant participé avec la Belgique aux championnats d’Europe 62 à Mulhouse et 68 à Palerme. Quasi sur un coup de tête, elle décida, à l’aube des « seventies » de scratcher l’équipe de basket et créa, dans la foulée, la section féminine du Standard football en y incorporant une grande partie de ses équipières. Autrement dit, ces mêmes Liégeoises ont été championnes de Belgique tant en basket et qu’en foot…

Petit parenthèse concernant les « footeuses » qui évoluait sur le terrain annexe de Sclessin avant de gravir la route du Condroz et de rejoindre le site du Sart Tilman. Elles jouèrent et jouent toujours les premiers rôles au sein de notre ligue. Jusqu’à il y a peu, les Standarwomen étaient tenues à bout de bras financièrement par une personnalité épousant un profil pour le moins atypique. C’est grâce à son mari que Léonie découvrit le Standard Fémina et en devint une grande supportrice. Il se fait que Léonie, cordon bleu hors pair, tint durant des années une des plus réputées salles de réceptions (mariages, communions, etc…) de Spa tout en y assurant le service en cuisine. Un vrai régal. Une fois veuve et en mémoire à son époux, elle réserva une bonne partie des bénéfices de son entreprise de restauration à ses « chères » footballeuses liégeoises…

Retour au palmarès de la 1ère division dames où l’on observe qu’un club à la dénomination un zeste spéciale y décrocha les lauriers à six reprises de 46 à 83 : l’Atalante Bruxelles. En réalité, il s’agissait de la section « basket » d’un important cercle de natation de la capitale. Dont le terrain se trouvait à l’ombre du stade du RWDM à Molenbeek. Donc, du Racing à ce moment-là. Soit, l’ennemi juré de l’Union du temps des truculents Bossemans et Coppenolle…

Michel Christiane

Crédit photo : PP Photography

« J’ai encore une marge de progression »

Maxence Casamento est à la recherche d’un nouveau défi. Interview.

Maxence, tu quittes Verviers et tu es à la recherche d’un nouveau défi. Quel projet pourrait te séduire ?

Mon projet serait de quand même rester au niveau régional et/ou dans une équipe avec de l’ambition. Je suis encore jeune et j’ai encore une marge de progression que je souhaite optimiser. J’ai vraiment envie de retrouver un club dans lequel je me sentirai bien pour une ou plusieurs saisons.

Quels sont tes objectifs pour la prochaine saison ?

Je suis quelqu’un qui a besoin d’objectifs, justement, car je me donne les moyens pour tenter de réaliser ceux-ci. Dans le futur, j’aspire à retrouver un bon niveau en régionale ou plus, qui sait…

« Perdre la première place pour un average de trois points, c’est râlant mais c’est le jeu »

Au terme d’une rencontre passionnante, les Métallos de Thierry Dario ont infligé à Grâce-Hollogne sa première défaite de la saison. Une superbe victoire mais avec un écart insuffisant que pour chiper la première place aux Buffalos. Cependant, rien n’est encore joué, ces deux excellentes équipes devant encore disputer plusieurs rencontres de championnat dont un déplacement dominical chez les Pistols pour Flémalle. Entretien.

Thierry, ce troisième match contre Grâce-Hollogne était forcément particulier.

Tout à fait. Lors des deux premiers, nous avons davantage chercher la tactique qui allait empêcher les Buffalos de jouer plutôt que de jouer notre jeu et de nous battre. Nous avons commencé traditionnellement avec notre box sur Thiry et Blanchy et en triangle sur les autres. Cela a pas mal fonctionné puisque nous avons limité nos adversaires à 32 points à la mi-temps. Par contre, nous n’avions aucune réussite devant et chaque panier était une bataille.

Le troisième quart s’annonçait capital.

Comme je l’avais annoncé à l’équipe au repos, ce troisième quart allait être le plus compliqué et nous risquions de souffrir. J’avais demandé, offensivement, de jouer un max notre hig post mais, malheureusement, nous n’avons pas réussi à appliquer cela. Et les Buffalos ont eux commencé à attaquer notre anneau en contre-attaque. Nous avons encore tenté de rivaliser – comme lors des deux matchs précédents – et avons shooté trop rapidement.

A la demi-heure, vous comptiez douze points de retard.

Nous avons alors décidé de passer en box et pression haute sur les trois petits et pris à deux sur chaque possession. En attaque, notre jeu au high post et au low post posait des problèmes à nos adversaires.

De quoi repasser devant au score et vous imposer 66-64 !

Nous sentions que l’exploit était possible mais il nous a manqué une minute pour dépasser les Buffalos de six points. Ce n’est pas grave en soi car nous avons encore bénéficié de l’appui d’un public incroyable dans une ambiance des grands soirs. Nous avons eu notre revanche qui est, je pense, méritée.

Néanmoins, malgré cette victoire, Grâce-Hollogne reste en pôle position pour le titre grâce à un average positif de trois points.

Perdre la première place pour trois points d’average, c’est râlant. Mais c’est le jeu et rien n’est terminé. Outre la mentalité exemplaire de toute l’équipe, je souhaite pointer le gros match de Benjamin Debry : 21 points, des rebonds des deux côtés du terrain et un fighting spirit qui a tiré le groupe vers le haut.

Ce que tu as vu de ton équipe ces deux dernières semaines te donne-t-il confiance pour l’eventuel tour final ?

Oui, je suis confiant pour le tour final, évidemment. Mais nous devrons rester concentrés car nous allons affronter deux belles équipes, surtout La Spéciale Aywaille qui est bien coachée.