« Rien n’est joué pour le maintien »

Excellente victoire que celle conquise par Jordan Delrez et Welkenraedt à Union Liège, 75-78. Interview.

Jordan, vous étiez peu nombreux pour vous rendre en Outremeuse.

Oui, encore une fois nous nous sommes déplacés en effectif réduit : nous n’étions que sept.

Comment s’est déroulée cette rencontre ?

Le début de match fut très disputé, les deux équipes se rendant coup pour coup. A la mi-temps, nous menions de quatre points. Suite à l’exclusion de « Fa » dans le troisième quart-temps, nous nous sommes retrouvés à six et avons dû gérer au mieux la fatigue pour ne pas craquer physiquement.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Nous l’avons emporté car nous sommes restés constants tout au long du match, même quand les locaux poussaient pour revenir au score. Nous sommes restés soudés, n’avons pas paniqué et avons joué de manière intelligente en essayant de trouver les meilleures options. Je tiens à souligner que toute l’équipe a fait un bon match mais que les trente points de Gilles nous ont bien aidés !

Est-ce là une victoire qui vous rapproche du maintien ?

Concernant le maintien, rien n’est fait… Ces dernières semaines, les équipes du bas de classement ont régulièrement gagné des matchs. Du coup, rien n’est encore joué.

Combien de matchs devez-vous encore gagner pour conserver votre place en première provinciale ?

C’est difficile de définir combien de victoires seront nécessaires pour nous maintenir. Toutefois, nous ne nous préoccupons pas des autres équipes et allons continuer de faire le maximum pour engranger autant de victoires que possible. C’est dommage que notre premier tour ait été si catastrophique car pour le même prix, nous aurions pu être dans la première partie de tableau.

« C’est sensationnel pour un club créé il y a six ans autour d’un casier »

Ce fut un véritable samedi de gala qu’ont vécu les Buffalos en accomplissant leur destinée pour enlever le premier trophée en seniors de l’histoire de leur jeune club.

Samedi, toute la planète basket – enfin, celle de Liège – s’était donné rendez-vous à La Préalle pour la finale de Coupe tant attendue entre Grâce-Hollogne. Dans le sillage de Blanchy (38 points !), les Buffalos allaient rapidement prendre l’avantage avant d’enfoncer très sérieusement le clou en seconde période pour s’imposer 93-51. « Evidemment, nous ne nous attendions pas à pareil scénario », reconnait Julien Wéry. « Impossible de s’attendre à un tel score dans une finale. Nous étions cependant parfaitement préparés, tant physiquement que tactiquement. Ce sont les deux aspects qui ont fait la différence. »

La joie était palpable au moment de soulever le trophée. « Gagner la Coupe est un accomplissement qu’on peut espérer mais qu’il est difficile de prévoir tant une compétition à élimination directe reste compliquée », avance l’emblématique Buffalo. « Malgré nos âges avancés, personne de notre équipe n’avait encore remporté cette Coupe. C’est assurément un moment qui restera gravé dans la mémoire de chacun d’entre nous. » Et d’ajouter : « Remporter une finale de cette manière, avec une salle remplie, dans une ambiance incroyable et avec une équipe magnifique : c’est sensationnel ! »

Une belle histoire pour le matricule 2558 fondé il y a à peine plus d’un lustre. « Nous avons la chance d’évoluer entre potes, entre équipiers avec qui nous avons vécu énormément de grands moments basket. Mais là, nous venons d’ajouter plus qu’une ligne ! » s’enthousiasme le Secrétaire de Grâce-Hollogne. « Le club a six ans. Je suis fier de ce qui a été accompli, de pouvoir offrir ce moment à ce club que nous avons créé autour d’un casier – ou peut-être un peu plus – en partant de rien, c’est simplement génial. » Et de conclure: « Nous n’en avons pas encore terminé avec cette saison, il reste encore beaucoup de matchs et peut-être encore de grands moments pour les Buffalos mais ce moment présent mérite d’être dégusté à sa juste valeur. »

Quel spectacle à La Spéciale, Bellaire pratiquement champion !

Le dimanche 20 mars, au terme d’un match complètement fou et de haut niveau, Bellaire a vaincu 99-94 une Spéciale Aywaille réduite à quatre et s’est pratiquement assuré du titre en P3A.

Il y avait du monde le dimanche 20 mars à Aywaille pour le choc entre La Spéciale (deuxième) et Bellaire (premier). Marc Leclercq avait retardé son départ aux sports d’hiver de quelques heures tandis que les arbitres, mal renseignés, se trouvaient à Sprimont. Informés, les hommes en gris se carapataient à l’Esplanade du Fair-Play et ce topper pouvait enfin commencer avec près de trente minutes de retard alors que les joueurs des deux camps bouillaient d’impatience d’en découdre à nouveau.

Lors de la première confrontation entre ces deux belles équipes, les Blue Rabbits avaient émergé sur la fin, profitant de leurs rotations pour imprimer un rythme intense à la partie face à des Aqualiens qui terminèrent à cinq. Dimanche, Giaffredo (18 points) et les visiteurs prenaient le meilleur départ face à des locaux qui peinaient à endiguer les offensives adverses. Durant ce premier quart, l’écart allait culminer à dix-sept unités avant que Lété (10 unités) et ses coéquipiers ne fassent 23-32 à l’issue des dix minutes inaugurales.

Changement de physionomie totale lors du second quart-temps. La Spéciale serrait la vis derrière et jouait juste devant, instaurant un jeu rapide que les observateurs auraient davantage crû l’apanage des Blue Rabbits. Lizein (15 points) et Koch (15 unités) étaient partout, l’écart fondait rapidement et les Aqualiens, déjà en proie aux fautes et devant se priver de Wey, régalaient le public pour prendre l’avantage dans une rencontre passionnante. A la pause, le marquoir affichait 54-43.

Au retour des vestiaires, dans une ambiance des grands rendez-vous, les frères Lacroix (21 points à deux) et leurs coéquipiers remontaient sur le terrain avec détermination mais tombaient à nouveau sur des Aqualiens aussi appliqués qu’efficaces. Malgré les fautes qui pleuvaient et qui contraignaient Aywaille à devoir se priver de plusieurs joueurs cadres, Lhote (19 points) et les locaux affichaient leur supériorité pour prendre une sérieuse option sur la victoire. A la demi-heure, La Spéciale menait 81-62.

A l’entame du dernier quart-temps, Lhote prenait une troisième faute offensive consécutive et devait rejoindre Moreau, Wey et Lété sur le banc. Van Roy subissait le même sort et les Aqualiens se retrouvaient à cinq – Lizein, Koch, Vanlaar, Raquet et Dechêne – pour les huit dernières minutes. Privés de leurs meneurs de jeu et de leurs créateurs, les locaux subissaient la pression adverse et, bien que volontaires, se montraient logiquement désorganisés en attaque. Les Blue Rabbits, eux, sonnaient la charge avec Pirson (18 points) et Leclercq (17 points), qui enchaînaient les bombes pour rapprocher dangeureusement Bellaire au marquoir. Dechêne (14 points) et Vanlaar (5 unités) se montraient héroïques et tentaient de limiter les dégâts mais la cinquième faute de Koch à un peu plus de trois minutes du coup de sifflet final contraignait La Spéciale à jouer à quatre et sonnait le glas des espoirs aqualiens. Lamarche (11 points) ses partenaires en profitaient pour passer devant et assurer sa victoire, 99-94.

Cette victoire des Blue Rabbits – qui récupèrent au passage les trois points de la défaite concédée contre l’Avenir, les Jupillois étant crédités d’un forfait – leur assure pratiquement le titre en P3A. Un superbe accomplissement pour ce jeune groupe méritant et homogène.

Spadoise aux Jeux de Paris ?

Quoi qu’il arrive, la « Bobeline » prendra prochainement part à un stage avec les « Bleues » en Provence. Elle n’en est pas encore revenue… Saragosse terminera la saison en cours sans un ex-Sambrien tandis que l’on revient sur le séjour de Wevelgem au sein de la D1 belge. Ce sont les infos d’EMCE.

Handibasket : Mathilde Alleman convoquée en équipe de France

C’est un vrai conte de Noël à quelques jours de Pâques. Cet été, Mathilde Alleman quittait la cité thermale et mettait le cap sur Montpellier. Amputée d’une jambe après un accident de scooter, elle raconte la suite : « Dès mon arrivée là-bas, je me suis inscrite au club de handibasket local, le MHBA. Une discipline que je pratique depuis 2008. Et ces derniers jours, je recevais une convocation pour participer à un stage de l’équipe nationale française en vue des Jeux de 2024 à Paris. » Une info que partage La Meuse Verviers. Mathilde fait également partie du Conseil Consultatif des Sports de Spa. De toute façon, elle n’est pas la première « Alleman(d) » à jouer basket du côté de Montpellier…

Saragosse se sépare prématurément de l’ancien Spirou, Matt Mobley

Selon une formule bien connue, c’est « de commun accord » que le club de Saragosse (15e sur 18 en ligue espagnole) et Matt Mobley (27 a, 1,93 m) ont décidé de se séparer à l’amiable. Il a donc fait ses adieux à notre compatriote, Hans Vanwijn. D’aucuns se souviendront que le garçon avait découvert le basket européen au sein des rangs du Spirou Charleroi à l’aube de la campagne 2018/2019. Avant de poser ses bagages en Aragon, l’Etatsunien louait ses services en Allemagne et, plus précisément, à Francfort.

Savez-vous que Wevelgem compta un club en D1 avec des sacrés renforts ?

Nous sommes entrés en pleine saison cycliste avec, entre autres, un Gand – Welvelgem ayant livré son secret voici peu. Mais, savez-vous que cette discrète cité flandrienne compta une équipe au plus haut niveau durant plusieurs saisons ? Sous l’impulsion de ce gentleman qu’est Pat Gevaert, elle s’ouvrit les portes de la D1 en 97/98. Pour ne pas y faire de la figuration, elle recruta de sacrés renforts : Andy Gardiner (solide international anglais), Alex Sylva (un Sénégalais passé par le Brussels et Pepin, décédé à 52 ans), Carlos Clark (champion NBA avec les Celtics en 83) et Bruce Chubick (ex-Estaimpuis, Gand, Ostende et Alost aussi). Au moment des attentats de Bruxelles, il déclarait : « Je suis anéanti car je n’ai rencontré que des gens serviables et amicaux en Belgique que je considère comme ma seconde patrie. » Wevelgem qui disputa encore une finale de coupe (perdue) contre Charleroi, au Paire. Quant aux matches là-bas, ils se déroulaient dans un vaste manège aménagé. Le club a disparu en 2008 pour des raisons financières.

Michel Christiane

Crédit photo : MHBA

« Les dix joueurs alignés ont amené leur pierre à l’édifice »

Belle victoire de la TDM2 de Ninane à Aarschoot, 66-76. La R2 a aussi brillé à Mons mais dû tout de même s’incliner 83-78 en prolongation. Jeudi, les troupes de Nico André iront à Spa pour y affronter des Bobelins victorieux à Sprimont tandis qu’il faudra attendre samedi pour voir les protégés de Mike Jaspart en action contre Belleflamme.

Ce week-end, la D3 du matricule 1200 s’est imposée 66-76 à Aarschot. « Une belle victoire chez un adversaire solide dans ses installations », souligne Nicolas André. « Notre esprit d’équipe a fait la différence avec les dix joueurs alignés qui ont amené leur pierre à l’édifice. »

Prestation héroïque de la R2 à Mons mais revers en prolongation – et avec les honneurs – 83-78. Place à deux derbies pour les Calidifontains. A Spa mercredi pour la TDM2 et contre Belleflamme samedi pour la R2.

« Bien partis pour sécuriser la troisième place »

A domicile, les Sucriers ont remporté contre Tilff le match entre les deux équipes pointées du doigts en début de saison comme favorites pour le titres, 75-71. Les Porais se sont ensuite rattrapés contre Angleur 63-57 alors que Nicolas Paulus et Wanze demeurent en embuscade pour briguer le championnat. Interview.

Nico, comment s’est passée la réception de Tilff ?

Le match fut assez lent, les absences des deux côtés se faisant ressentir. De plus, notre adversaire a joué zone pendant quarante minutes et cela nous a longtemps gêné, d’autant que nous avons shooté à un sur vingt-quatre derrière l’arc en première mi-temps. Heureusement, les Porais n’étaient pas non plus en réussite si bien que leur viatique à la mi-temps était loin d’être insurmontable : nous étions à moins sept.

Ce fut mieux en seconde période.

Oui, comme souvent, nous avons fait preuve de réalisme en seconde période. Nous avons rentré pas mal de shoots importants qui ont fait mal à l’adversaire et gérions de mieux en mieux nos attaques sur la zone de Tilff. Lentement, nous sommes revenus et passés devant pour ne rien lâcher en fin de match.

Comment expliques-tu cette nouvelle victoire ?

Comme souvent et c’est une de nos forces, nous avons pu nous reposer sur tout le monde. A tour de rôle, des joueurs apportent et poussent le collectif vers le haut. Dans cette rencontre, nos quelques shoots important auxquels les Porais n’ont pas toujours su répondre ont fait la différence.

Comment comptez-vous vivre cette dernière ligne droite ?

Nous sommes bien partis pour sécuriser la troisième place avec trois défaites de moins que le RBC Awans et Tilff qui sont les seuls qui peuvent encore nous embêter au classement. Cependant, notre calendrier est compliqué car nous devons encore affronter deux fois Awans, une fois Tilff et nous terminerons par Cointe. Nous allons prendre match après match pour assurer complètement la troisième place le plus rapidement possible. Et – qui sait ? – peut-être les Grenouilles commettront-elles un faux-pas et sentiront-elles de plus en plus près notre souffle dans leur dos jusqu’à ce dernier match de championnat qui s’annonce crucial – du moins si nous continuons d’engranger des victoires jusque là. A noter que nous devons aussi jouer Visé mais les Visétois vivent une saison très compliquée avec de nombreuses absences qui font que leurs résultats actuels ne sont pas du tout conformes à ceux qu’ils pourraient espérer au complet et motivés.

« Etre coachés par un tel Monsieur du basket est une énorme chance pour nous »

Quel suspens à Sainte Walburge où le Haut-Pré a réalisé une superbe remontée pour s’imposer en prolongation pour la première sur le banc du légendaire Giovanni Bozzi.

Les Sérésiens ne le cachaient pas : ce déplacement à RSW Liège Basket, concurrent direct pour le maintien, était crucial. Et Stéphane Grandry et ses partenaires ont réussi leur pari : arracher la victoire, 71-76 après prolongation, et revenir à hauteur des Sang et Marine au classement. « Une très belle victoire évidemment, surtout que nous comptions dix points de retard à quatre minutes de la fin », souligne l’emblématique scoreur du Haut-Pré. « Nous aurions pu baisser les bras mais notre mentalité et notre solidarité ont fait la différence. Personnellement, je pense que le choix tactique défensif à cinq minutes de la fin a fait tourner la partie en notre faveur et nous avons réussi à arracher la prolongation sur le buzzer. »

Une décision stratégique dont Giovanni Bozzi, qui vivait son premier match à la tête du Haut-Pré, n’est pas étranger. « Etre coachés par un tel monsieur du basket est une énorme chance pour nous. Nous avons juste à boire ses paroles et les appliquer sur le terrain », assure Stéphane. « Tout ne fut pas parfait à Liège – loin de là – mais nous avons vu une équipe très soudée et qui, dans l’ensemble, a respecté les consignes. » Et de conclure : « Certains nous enterraient il y a deux semaines mais le Haut-Pré est toujours bien là. Plus que sept finales ! »

« Ce petit supplément d’âme »

A Sprimont, Nicolas Franck et les Bobelins se sont imposés 76-81. Interview.

Nico, comment avez-vous abordé ce court déplacement à Sprimont ?

Avec Pierrick, nous avions coché la date de ce derby dans notre calendrier. Nous avions à coeur de réussir uen bonne prestation face à nos futures couleurs. Il nous restait deux objectifs principaux : ce match à Sprimont et le 3×3. C’est une vrai satisfaction d’avoir réalisé le deux sur deux.

Comment ce derby s’est-il déroulé ?

Nous avons plutôt bien commencé pour compter un peu moins de dix points d’avance au time. Ensuite, les Carriers ont durci leur défense et cela a vraiment perturbé notre organisation. Ils ont égalisé à l’entrée d’un money time âprement disputé. Nous avons réussi à faire la différence grâce à notre ancrage intérieur à ce moment-là qui a créé des espaces. Nous avons plutôt bien géré la dernière minute sans perdre un seul ballon.

Comment expliques-tu votre victoire ?

Nous avons gagné car nous avons joué avec plus de coeur et d’envie que ces dernières semaines. Ce n’est pas facile pour un compétiteur de s’entendre dire après le premier tiers de la saison que tous les matchs suivants compteront pour du beurre. Vendredi, il y avait ce petit supplément d’âme dans le derby pour aller chercher davantage de coeur et d’envie.

Comment allez-vous aborder cette fin de saison ?

Avec philosophie. Il est temps de profiter des derniers moments ensemble avant de tous partir vers d’autres horizons. Je suis heureux de revoir Bruno Dagnely sur le banc – j’ai retrouvé ses petits feedbacks et sa capacité à me dire ce dont j’ai exactement besoin pour rester dans mon match et concentré -, de jouer encore quelques matchs avec les potes parce qu’après tout, ce sont les moments vécus avec les personnes qui comptent que nous retiendrons.

Crédit photo : Charnikon Prod

Esneux fait peau neuve

La TDM2 de ESL United vient d’annoncer son futur effectif qui fera la part belle aux jeunes talents.

ESL United, c’est le nom issu de l’entente encore plus poussée entre Esneux et Saint-Louis. Toujours dirigée par l’inamovible Didier Longueville, la D3 esneutoise présentera un effectif totalement différent. Quentin Vanoost et Robin Lhoest sont les deux derniers rescapés alors que Kevin Snakers et Basile Dispa apporteront leur expérience du haut niveau et que les frères Giebens viendront densifier la raquette. Quentin Thielen, débarassé des ses soucis physiques, arrive à la distribution alors que les jeunes Castagne et De Sutter découvriront la nationale.

« Un Clément De Liamchine exceptionnel qui shootait du rond central »

Les Blue Rabbits ont dû batailler ferme pour venir à bout de l’Etoile Jupille portée par un exceptionnel Clément De Liamchine mais ont fini par l’emporter une nouvelle fois, 102-109. Ce mercredi, les protégés de Gaël Colson recevront Waremme avant d’aller à Alleur vendredi.

Après avoir encaissé 23 points de Clément De Liamchine vendredi, les Blue Rabbits voyaient le futur Comblinois leur coller 37 points dimanche aux Argilières ! « Encore une fois, nous sommes tombés sur un exceptionnel Clément qui shootait du rond central. Bravo à lui », souligne très sportivement Gaël Colson. « Nous avons continué de nous battre sur tout et la balle a très bien tourné avec cinq joueurs à plus de dix points et deux au dessus des vingt unités. »

Au final, Bellaire s’imposait à nouveau, 102-109. « C’était un week-end très important car l’air de de rien, comme j’en parlais aux joueurs, il faut gagner des matchs pour nous sauver », ajoute Gaël. « Nous allons tout faire pour gagner contre Waremme mercredi et continuer sur notre belle lancée. Nous nous devons de réagir par rapport au match aller. Je n’y avais pas reconnu mon équipe aussi bien sur le plan sportif qu’au niveau de la mentalité affichée. »

Ce mercredi, les Blue Rabbits espèrent épingler Waremme sur le tableau de chasse avant d’affronter Alleur vendredi pour tenter de venger leur élimination de la Coupe de la province.