La belle histoire de Batum continue, Greg Kesikidis est un génie

La belle histoire continue pour Batum, aligné comme pivot par les Clippers pour le Game 5.

Voilà qui devra faire plaisir à Greg Kesikidis. Aligné en pivot lors du game 7, Batum (11 points, 7 rebonds et 5 passes) a fait le taf. C’est d’ailleurs lorsque le Français a été titularisé que les Clippers ont remporté quatre des cinq derniers matchs. « Dans le Game 3 quand nous étions menés 30-11, je pense qu’on était à une ou deux actions de presque se faire sweeper. Et puis on a trouvé en nous de la dureté, une résilience, on s’est dit ‘Ok, on ne peut pas tomber comme ça, on est une bonne équipe. On est une bonne équipe et on doit le montrer’. Et on est revenu. Après le Game 3 on a dit :’Ok, ils ne peuvent pas nous battre 2 fois maintenant’. Et on l’a fait. On a fait du bon boulot » a déclaré le Français devant la presse.

Lors de la dernière intersaison, le Grec le plus célèbre du basket liégeois n’avait pas manqué de souligner que « Batman » avait encore du jus et qu’il pouvait « mettre un shoot de temps en temps ». Le front office des Clippers avait entendu l’artilleur d’Alleur et force est de constater que l’engagement du Français est une franche réussite pour l’autre franchise de la Cité des Anges.

Les Montois ne baissent pas la tête

Après avoir échoué à nouveau d’un rien à la Côte, les Montois veulent remporter cette quatrième manche à domicile et s’offrir une belle.

Battus de peu pour la deuxième fois à Ostende, les Montois ne baissent pas la tête pour autant. « Je n’ai rien à reprocher à mes gars. Nous avons connu de bonnes périodes, mais il va falloir corriger nos petites erreurs. Nous avons travaillé dur pour arriver où nous sommes actuellement et nous voulons remporter cette quatrième manche pour entretenir nos chances » assurait ainsi Bosnic à Sudpresse après la rencontre.

Pour cette quatrième manche, l’équation est claire pour Mons: gagner ou partir en vacances. Malgré une saison éprouvante, nul doute que les Renards voudront tout de même la prolonger encore peu.

Derniers réglages pour les Cats au Lange Munte

Maintenant que la sélection définitive a été faite, les Belgian Cats, de retour d’Espagne, peaufineront leurs automatismes lors de deux derniers matchs amicaux à Courtrai avant de disputer l’Euro.

Après avoir remporté leurs trois premières rencontres de préparation à Courtrai, les Belgian Cats ont vaincu une nouvelle fois le Nigéria à Cordoue avant de s’incliner de très peu face à l’Espagne. De retour dans notre plat pays, les Belges vont effectuer les derniers réglages et peaufiner leur automatismes lors de deux dernières joutes amicales, jeudi et samedi contre la Grèce. Place ensuite à l’Euro, du 17 au 27 juin, avant les Jeux Olympiques de Tokyo où elles retrouveront la « 3×3 Team Belgium ».

Crédit photo: Belgian Cats

« Le retour du public peut apporter un petit coup de boost aux Montois »

En renouant avec leurs valeurs collectives et défensives, les Ostendais ont remporté de haute lutte la passionnante troisième manche de cette belle finale d’EMBL. Pour la quatrième confrontation qui aura lieu ce mercredi à la Mons Arena, trois facteurs vont rentrer en ligne de compte: le retour du public, le stress et le physique. Analyse.

Dans leur Verluys Dôme, les Ostendais ont souffert mais les Ostendais a gagné, retrouvant leur intensité offensive et leur collectif. « C’est exactement la réaction que nous attendions et dont j’avais parlé dans ce média avant la rencontre » souriait Olivier Troisfontaines, au four et au moulin (7 points, 4 rebonds et 4 passes décisives) dans cette troisième manche. « Nous nous devions de hausser le ton physiquement, surtout en défense, et je pense que nous avons fait ce qu’il fallait. »

A partir de ce mercredi 9 juin, le déconfinement s’accélère en Belgique et il est désormais possible, moyennant certaines mesures de sécurité, d’organiser un évènement en intérieur rassemblant jusqu’à 200 personnes. Dès lors, comme l’explique La DH, les Montois vont pouvoir bénéficier de l’appui d’une petite partie de leurs supporters pour une quatrième manche que les locaux devront absolument remporter sous peine de voir les Ostendais brandir leur dixième trophée consécutif.

« Le retour d’une partie du public peut évidemment apporter un petit coup de boost à Mons mais, encore une fois, ce sera à nous d’imposer notre jeu et notre physique dès le début du match pour ne pas que les Renards prennent confiance et pour qu’ils sentent s’installer le stress de pouvoir perdre cette finale » nuance « Oli 3F ». « C’est ce côté physique qui va faire que nous allons pouvoir gagner cette finale car nos opposants ont quand même tout donné lors du troisième match. Quatre ou cinq joueurs ont joué plus de trente-cinq minutes et cela se ressentait qu’ils commençaient à arriver au bout de leurs réserves. »

Public, stress et physique: trois facteurs qui pèseront lourd dans la balance ce mercredi pour une rencontre que tous les passionnés attendent avec impatience.

Crédit photo: Champions League

Le bijou de Facundo Campazzo

Le meneur argentin s’est fendu d’une magnifique « no look pass » contre Phoenix.

Depuis la blessure de Jamal Murray, Facundo Campazzo est titulaire pour les Nuggets et a haussé son niveau de jeu, réussissant de bons Playoffs. Cette nuit, l’Argentin a compilé 14 points et 6 passes décisives dont celle-ci, tout simplement magnifique.

Crédit photo: FIBA

Max De Zeeuw et Holon s’inclinent de justesse contre Gilboa Galil

Pour la première manche de cette demi-finale des Playoffs de Winner League, Maxime De Zeeuw et Hapoël Holon se sont inclinés de justesse, 72-74.

Un revers dommageable pour Maxime De Zeeuw (3 points et 5 rebonds) et les locaux qui perdent ainsi l’avantage du terrain. L’intérieur belge et ses coéquipiers ont loupé leur entrée en matière lors de chacune des deux mi-temps, devant alors courir après le score pour l’issue fatale, 72-74. A nouveau, Holon s’est fait dominer au rebond et devra réagir ce mercredi.

Crédit photo: Hapoël Holon

Corentin Collette retourne au Jésyl

Le jeune intérieur quitte l’Etoile de Jupille pour revenir au Jésyl.

« Nous actons le départ de Corentin Collette qui retourne dans son club au Jesyl. Nous remercions Coco pour les services rendus au sein de notre club et nous lui souhaitons pleine réussite dans le futur » annonce élégamment l’Etoile Jupille sur les réseaux sociaux. La P4 de l’Etoile coachée par Patrick Noel sera composée de onze joueurs et devrait assurément jouer les premiers rôles dans la division.

« La crème de la crème »

Le titre du film de Kim Shapiron sorti en 2014 pour aussi servir à préfacer le duel à venir entre KD et Giannis.

« C’est cool d’affronter la crème de la crème à ce stade de la compétition. C’est toujours fun de se mettre au défi contre les meilleurs, et ces batailles ont fait de moi un meilleur joueur. J’ai commencé à faire preuve de plus d’attention sur les parquets après m’être mesuré à de si grandes équipes, et à de si grands joueurs et coachs » a déclaré Kevin Durant au New York Post. « Ce sera simplement une nouvelle opportunité de prendre du plaisir sur le terrain. Chaque moment qui vous est donné sur un parquet est incroyable, donc quand vous y êtes avec les meilleurs joueurs du monde, avec des MVPs et des Défenseurs de l’Année, ça rend tout simplement les choses encore meilleures. »

Pour l’instant, c’est plutôt la grande débandade pour les Bucks !

« Si on peut monter dès la première année, nous le ferons »

La prochaine saison sera pleine de défis pour David Beck avec Belleflamme et Grâce-Hollogne.

En mars 2020, David Beck décidait de s’engager avec Belleflamme où il allait remplacer Vincent Clavier, celui qui a amené la génération dorée des Haricots jusqu’en TDM2. Un beau challenge pour le coach hesbignon. « « La première saison doit servir pour jeter les bases pour la suite. Nous prendrons match par match… Mais nous sommes ambitieux et le club m’en donne les moyens. Je tiens à remercier tout particulièrement Vincent Clavier pour son travail de l’ombre qui est titanesque » soulignait alors David Beck. « L’ambition du club est de retrouver le goût de la victoire en prônant un basket attrayant. La mienne est, aussi, de monter dans les trois ans et le club m’en donne les moyens, notamment grâce à la très bonne complicité qui me lie à Vincent Clavier. Nous nous téléphonons tous les jours comme un jeune couple qui vient de démarrer une nouvelle aventure (rires). »

L’effectif bâti par le tandem Clavier/ Beck avait fière allure et devait jouer les premiers rôles en R1. Malheureusement, la Covid-19 en a décidé autrement et les Haricots furent, comme tous les autres, privés de leur passion. Pour la future saison, Belleflamme présentera encore un effectif diablement compétitif avec, notamment, l’arrivée d’Alija Kabangu qui formera un sacré duo avec Kris Mayele. « Nous sommes vraiment contents, nous allons être costauds sous l’anneau » savourait le coach aux multiples succès avant de redéfinir les ambitions de sa « team ». «  La première saison servira à poser les bases afin d’instaurer une toute nouvelle philosophie. L’objectif de la seconde année sera de jouer la montée. Mais si on peut monter dès la première année, nous le ferons. Après tout, un groupe se nourrit de victoires. »

Un défi auquel pourra se consacrer pleinement l’ancien coach de Tilff puisqu’il a décidé de passer la main à Hannut après de (très) belles années de services. « Le confinement m’a vraiment ouvert les yeux au niveau familial. J’ai toujours été en surrégime par rapport à mes activités basket – j’ai toujours eu deux ou trois équipes par saison depuis que j’ai commencé le coaching à dix-huit ans – que j’ai toujours bien gérées malgré tout, mais je souhaitais freiner » nous avait-il ainsi expliqué. Il laisse la place à Kris Mayele, son pivot à Belleflamme, tout en rejoignant Grâce-Hollogne en qualité de Directeur technique. « J’ai choisi de rejoindre les Buffalos car ils me l’ont proposé. Personnellement, je n’ai jamais proposé mes services quelque part car je n’aime pas cela. J’ai beaucoup d’amis dans ce club dont Julien Wéry avec qui j’ai joué et que j’ai coaché au CP Awans. Comme ils disent: « Nous voulons que notre bébé deviennent adolescent » ! Ils sont aussi ambitieux que moi. Nous avons la même vision du basket et nous sommes sur la même longueur d’ondes avec un comité très jeune. C’est vraiment un vent de fraîcheur avec une approche moderne. »

Famille de champions

Chez les Geniets, on est champion national de basket avec la fille et de cyclisme sur route avec le fiston. Une exception mondiale ? Pendant ce temps, tant les Louvanistes que les Hasseltois se sont multipliés afin de renforcer leurs prochains cadres. Dont David Kralj chez les « Brasseurs ». Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (eschoise) du mardi

Pour cette rubrique hebdomadaire, j’aurais pu vous parler d’un coach national retombant dans ses attitudes pathétiques en bord de parquet, d’une judoka liégeoise vivant (bien) de son passé ou d’une télévision francophone préférant un duel greco-espagnol à un match de la meilleure joueuse de tennis de son pays. Mais, j’ai envie d’être positif et je passerai donc une nouvelle fois la frontière grand-ducale. Un pays qui décline une particularité assez spécifique sur le plan sportif. Là-bas, le champion cycliste sur route n’est autre que l’Eschois Kevin Geniets (24 ans). Et, depuis samedi soir, sa sœurette, Mandy (22 ans, photo), a décroché le titre luxembourgeois de basket féminin avec Dudelange. Elles doivent être rares les familles à posséder deux champions nationaux dans deux disciplines différentes en leurs seins. Et simultanément, s’il vous plaît.

A la Saint-Médard, les Leuven Bears transfèrent dare-dare…

Le moins que l’on puisse écrire est que l’on s’est multiplié, ce week-end, dans les couloirs des Bears louvanistes. Pour preuve, Eddy Casteels pourra compter sur trois nouveaux joueurs étrangers. A savoir, les Américains KeVaughn Allen (25 a, 1,88 m, ex-Ura, Finlande) et Nick McGlynn (24 a, 2,06 m, ex-Graz, Autriche). Ils seront rejoints par cette authentique promesse slovène qu’est Davi Kralj (22 a, 1,93 m, ex-Helios Suns Domzale). A titre indicatif, le gaillard a déjà enfilé… 54 points dans un match de D1 de son pays.

A la St-Médard, Limburg United transfère (aussi) dare-dare…

Ces derniers jours également, le tandem Massot-Marnegrave a jeté son dévolu sur deux futurs renforts. A commencer par l’Etatsunien, Tyrell Nelson (26 a, 2,01 m), venant de défendre les intérêts de Khimik, au sein de l’élite ukrainienne. Autre apport à l’Alverberg, l’international batave (en équipes de jeunes), Roel Van Overbeek (20 a, 1,88 m) qui évoluait encore en fin d’exercice à Weert. Autrement dit, juste de l’autre côté de la frontière belgo-hollandaise.

La télé crève l’écran

Cette nuit, Eleven Sports 2 annonce la retransmission d’une rencontre de playoffs NBA. A en juger par le calendrier, il devrait s’agir de Jazz – Clippers, à 4 heures.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FLBB