« Ce n’était pas facile mais nous l’avons fait »

Francis Torreborre aura réalisé une fin de saison terrible avec Kolin. Le Liégeois peut désormais rentrer en Belgique pour se préparer pour de nouveaux défis.

Avant de quitter Kolin, Francis Torreborre a eu des mots touchants pour le club tchèque, son staff et ses coéquipiers. L’explosif Liégeois souligne la réussite collective de sa formation. « Une belle récompense et une incroyable saison. Médaillé de bronze et une qualification pour la Fiba Europe Cup. Ce n’était pas facile mais nous l’avons fait » écrit Francis sur les réseaux sociaux. « Je tiens à remercier le BC Geosan Kolin de m’avoir donné ma chance de jouer pour cette merveilleuse équipe et d’avoir eu la chance d’être membre de cette saison historique de club. Merci au personnel d’encadrement pour ces 2 mois passés avec vous… Merci surtout à mes coéquipiers qui m’ont aidé à intégrer rapidement l’équipe et pour tous les bons moments que nous avons passés ensemble. On a bien rigolé ensemble… »

Francis peut désormais revenir en Belgique avec le sentiment du devoir accompli et une nouvelle jolie ligne sur son CV. « Maintenant il est temps pour moi de rentrer chez moi pour passer du temps avec ma famille parce que j’en ai vraiment besoin » écrit encore l’ancien d’Alleur qui va soigner ses blessures (fracture de fatigue du pied droit) pour revenir encore plus fort. « Une bonne chose va arriver cet été et pour la saison prochaine » promet encore le Liégeois.

Avec Retin Obasohan champion et MVP de la finale et Francis Torreborre médaillé de bronze et européen, la République Tchèque était sans nul doute noire-jaune-rouge cette saison !

Crédit photo: Kolin

Mahieu-Stas, que du bonheur !

C’est un vrai plaisir de suivre un match de notre ligue en compagnie du journaliste brainois et du consultant hannutois. Lors de son passage à Pepin, Stefan Ivanovic ignorait que son papa deviendrait un des coaches européens de référence. Du jeune et prometteur à Limburg et Malines. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (télé) du mardi

Une fois de plus, vous allez me prendre pour un doux illuminé. Vendredi soir et alors que se disputait une demi-finale d’EuroLigue, je suis resté branché sur un Limburg – Ostende n’atteignant jamais des sommets et exonéré du moindre suspense. En cause, la qualité et la complémentarité du binôme formé par Yoann Mahieux et Jacques Stas. Pas de cris intempestifs, ni de commentaires plus en anglais qu’en français. Pendant que le journaliste distille des considérations d’une rare précision sportive, son consultant n’hésite jamais à livrer son avis tactique tout en lâchant quelques échos de coulisses. Sans oublier un humour au second degré admirablement partagé. Un vrai bonheur tant pour le téléspectateur que pour le basketteur. Et, lorsque Jacques tempèrera son « Lambrecht bashing » un zeste excessif, tout sera parfait…

Quand Stefan Ivanovic (ex-Pepin) suit les traces de son illustre père, Dusko

Stefan Ivanovic (34 ans) a décidé de mettre un terme à sa carrière de joueur professionnel. Le longiligne Monténégrin l’avait en quelque sorte entamée, en 12/13, sur les hauteurs explosives du Paire. Quelques années plus tard, il avait été évoluer en Suisse sous les ordres de Niksa Bavcevic. Son dernier club en date est le BBC Nyon (D1) où il devient, pour les deux prochaines saisons, le head-coach. En réalité, il ne fait que suivre les traces de son illustre paternel, Dusko (la plus célèbre queue de cheval du basket européen), pour l’heure à la barre de Baskonia Vitoria.

Gros renforts étatsuniens pour Limburg United et pour les Malinoises

Quelque chose me dit que le show devrait être assuré, dès septembre, à l’Alverberg hasseltois. En cause, l’engagement du bondissant, Justin – bonne fête ! – Gordon (28 a, 1,98 m), en provenance des Eagles de Newcastle où il a signé le doublé britannique coupe-championnat. Auparavant, on avait pu le voir à l’œuvre en Australie, Maroc, Pays-Bas et Allemagne. C’est précisément d’outre-Rhin qu’arrive le prometteuse, Ae’Rianna Harris (22 a, 1,85 m). Elle quitte ainsi le TC Herner pour enfiler le maillot des ambitieuses Kangoeroes malinoises.

La télé crève l’écran

Vous pourrez suivre le duel de préparation des Françaises face aux Italiennes, dès 18 h 15, sur Sport en France. Quant aux playoffs NBA, ils seront présents sur Eleven Sports 2 sur le coup de 4 heures.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

Iaro prolonge à Liège, le Country Hall conserve son métronome !

C’était dans l’air, c’est confirmé: Ioann Iarochevitch sera encore Liégeois la saison prochaine.

C’était la priorité de Liège: resigner Ioann Iarochevitch, véritable métronome et MVP des Liégeois cette saison. Actifs sur ce dossier depuis déjà quelques temps, les dirigeants Sang et Marine peuvent être satisfaits de voir le géant belgo-russe poursuivre l’aventure dans un Country Hall qui l’a vu réaliser sa meilleure saison en carrière.

« Nous sommes heureux de vous confirmer la prolongation du contrat de Ioann Iarochevitch pour deux saisons supplémentaires ! Il n’est plus besoin de rappeler l’impact de Iaro sur notre équipe ! Il est le 5ème meilleur index et aux rebonds de la league, 4ème aux blocks ! Ses stats parlent pour lui : 30,7 MIN, 15,3 pts, 7,3 rebonds, 2,4 assists, 1,2 interceptions, 0,9 blocks et 19,1 d’évaluation en moyenne par match. C’est une excellente nouvelle qui va de paire avec l’anniversaire de Ioann hier ! Joyeux anniversaire Ioann et vivement la prochaine saison ! », communique le club pricnipautaire sur sa page Facebook.

Malgré les départs de Boxus, Stilmant et Bojovic, l’effectif liégeois ne subira pas de trop importants chamboulements et cette stabilité devrait permettre à Liège de poursuivre sa progression.

Crédit photo: Philippe Collin

« Utiliser ma taille comme une arme et non comme un handicap »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte d’Antoni Irrera, pur produit de Saint-Louis et du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas. Entretien.

Antoni, peux-tu nous résumer ton parcours basket ?

J’ai commencé en poussins l’année de la création de Saint-Louis grâce à mon grand-père Kali, un ancien basketteur. J’y ai fait toutes mes classes jusqu’à ce jour. A partir des U14, j’ai pratiquement toujours évolué dans des équipes régionales. J’ai eu la chance de jouer contre de superbes équipes, d’avoir de très bons coéquipiers et des entraineurs d’envergure. A quinze ans, j’ai commencé le Sport-Etudes-Basket à Liège Atlas. J’ai disputé ma première saison en Hommes à seize ans en P4 et cette « saison », j’étais en P3 et U21.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans ce sport ?

C’est de me mettre au service du collectif. Parvenir à réaliser en match des phases apprises à l’entrainement est extrêmement gratifiant. Le basket est un sport tactique où il faut chaque semaine s’adapter à l’adversaire.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je suis un petit distri, un mètre septante-et-un pour être précis (rires). Malgré ma petite taille, j’ai toujours su accompagner les meilleurs. J’essaie de jouer principalement sur mes qualités qui sont la vitesse et la technique. J’ai compris que je devais utiliser ma taille comme une arme et non comme un handicap.

Que peux-tu déjà retirer de tes années à Liège Atlas ?

J’y suis toujours, j’ai décidé d’approfondir (rires). Toutes ces années furent bénéfiques car cela m’a permis de prendre davantage confiance en moi. J’ai reçu de très bons conseils et j’ai énormément appris grâce à des coachs de qualité comme Yvan Fassotte, Sébastien Voets et, actuellement, Jérôme Jacquemin. La combinaison de l’Académie de Saint-Louis et des cours de basket de Liège Atlas a participé à améliorer ma technique de dribble et de shoot.

Tu n’as jamais changé de club. Qu’aimes-tu tant à Saint-Louis ?

Saint-Louis est un club formateur et familial. La qualité des entraineurs et des entrainements est toujours élevée. J’ai eu la chance d’être entrainé par Jean-Luc Ventat, Marc Jérôme, Joseph De Sutter et Nicolas Lehro pour ne citer qu’eux. La diversité des équipes du Collège permet à tout un chacun de jouer à son niveau et de pouvoir, s’il le souhaite, progresser et jouer plus haut.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket ?

Dans mes plus beaux souvenirs, je retiens mon année en U14 avec Nicolas Lehro. Cette année-là, nous avons tout gagné – Coupe et championnat – et, cerise sur le gâteau, nous sommes partis à Barcelone pour disputer un tournoi international dans lequel nous ne nous sommes inclinés qu’en finale face à une sélection mexicaine. Mon stage Game Time à Orlando avec François Lhoest, Mike Bodson et Ludo Humblet fait également partie des souvenirs qui resteront à tout jamais gravés dans ma mémoire.

Forcément, tu as subi comme tout le monde les complications liées au virus. Comment as-tu vécu ces longs mois sans basket ?

La fin de saison passée et cette saison avortée furent extrêmement compliquées pour moi. Je suis passé de plus ou moins vingt heures de basket par semaine à zéro. Mais j’ai malgré tout tenté de rester motivé en m’entrainant régulièrement à la maison et à Cointe dès que j’en avais l’opportunité.

Quelles sont tes envies pour la future saison ?

Je dois faire mes preuves dans ce championnat P3 qui s’annonce très relevé. Etant aussi dans le noyau P2, j’ai à coeur de tout donner aux entrainement afin de continuer à progresser.

Domien Loubry prolonge à Malines

Les Kangourous seront encore drivés par l’excellent Domien Loubry la saison prochaine.

Si les résultats des Kangourous furent irréguliers, Domien Loubry (12 points et 5 passes en 30 minutes) fut, lui, irréprochable. Toujours aussi efficace malgré qui les années qui défilent, le meneur sera encore à la manœuvre pour Malines la saison prochaine. « Bon retour Domien Loubry. Loubry fera également partie de l’équipe la saison prochaine » ont sobrement annoncé les Malinois sur les réseaux sociaux. Dans le grand nettoyage de printemps des Kangourous, Loubry a donc logiquement échappé à la purge.

Crédit photo: Kangoeroes Machelen

Niels Foerts et le Brussels: le divorce est consommé

Après sept saisons passées au Brussels, Niels Foerts quitte la Capitale avec un début de polémique que le club bruxellois s’est empressé d’éteindre.

Pour sa septième saison au Brussels, Niels Foerts a tourné à 4,6 points en 13 minutes de moyenne. Mais l’ailier belge ne portera plus le maillot du Phoenix la saison prochaine.

« À l’intersaison, des séances d’entraînement ont été organisées sur une base volontaire », explique Niels Foerts à Het Nieuwsblad dans des propos rapportés par Basket 360. « J’ai sacrifié mes vacances et j’ai fait preuve de bonne volonté. »

C’est ensuite le papa du joueur qui regrette la manière dont les choses se sont passées, arguant que le club bruxellois n’a pas été correct avec son fils. « Les choses que nous avons pu lire dans la presse sont tout simplement fausses. Niels n’a jamais été provocateur et a tout subi. La relation avec l’entraîneur a toujours été bonne. Pendant des mois à la fois, il a continué à s’entraîner plus longtemps. En attendant, il a des contacts avec certaines équipes » ajoute Johan Foerts à Het Laatste Nieuws dans des propos rapportés par Basket 360.

Fort intelligemment, le club Bruxellois s’est fendu d’un communiqué pour éteindre la polémique. « Le Club s’est énormément investi pour Niels, y compris cette saison et sans regrets. Nous sommes convaincus qu’il continuera sa progression dans les années à venir. Le Club ne souhaite pas se manifester au sujet des déclarations faites par son entourage. Nous le connaissons trop bien pour savoir que c’est un bon joueur et un bon gars. Bonne continuation Niels ! », a publié la direction du Phoenix sur les réseaux sociaux.

Crédit photo: Philippe Collin

Le Jazz est le premier qualifié pour les demis à l’Ouest

Grâce à sa traction arrière Mitchell/Clarkson, le Jazz a battu Memphis et est le premier qualifié pour les demi-finales à l’Ouest.

Malgré un Ja Morant (23 points et 12 passes) combatif en diable, Utah a vaincu Memphis 113-120 et devient la première équipe qualifiée pour le tour suivant à l’Ouest.