« Pour le futur, j’ai pris la décision de me faire opérer »

Comme d’autres basketteurs avant lui, Tom Malempré a dû se résoudre à se faire opérer de la hanche. Nul doute que ce gros potentiel de Liège Basket reviendra plus fort.

Contrairement à d’autres jeunes, Tom Malempré n’a guère disputé de matchs avec la D1 de Liège Basket. Ce n’est évidemment pas le talent du gaillard qui est en cause – Tom est indubitablement le plus gros potentiel liégeois avec Romain Bruwier, James Potier semblant d’ores et déjà faire partie des joueurs confirmés – mais bien le physique de l’ancien scoreur vedette de Verviers et membre de l’équipe nationale belge en jeunes. « Je me suis fait opérer de la hanche car j’avais un conflit de hanche » nous explique Tom Malempré. « Je pouvais toujours jouer mais, pour le futur, j’ai pris la décision de me faire opérer maintenant. »

Une décision intelligente d’un jeune joueur qui mène sa carrière avec sérieux et enthousiasme. « Je suis privé de basket jusque fin juin. Je n’ai pas encore pu commencer la revalidation car cela fait à peine une grosse semaine que je me suis fait opérer. Je suis toujours en béquilles et je commencerai la rééducation dans plus ou moins quatre semaines » ajoute Tom.

Débarrassé de ses pépins physiques, l’ancien… Pepin sera un atout de plus dans la manche de Lionel Bosco la saison prochaine.

Crédit photo: Philippe Collin

« Il ne faut pas diaboliser Mike James »

Mike James est à nouveau suspendu par son coach et le CSKA Moscou et le point de rupture semble être pratiquement atteint.

Pourtant, l’Américain est fort, très fort, et un candidat crédible pour le trophée de Meilleur Joueur de l’Euroleague. Cela n’a pas empêché le CSKA de le suspendre à nouveau. « Malheureusement, le potentiel d’un travail conjoint avec Mike James est désormais invisible. Sa première saison au CSKA ne nous a pas posé de difficultés, c’est pourquoi nous l’avons signé pour un contrat de trois ans. Cette saison, le club a tout mis en œuvre pour coopérer et obtenir des résultats en équipe. Les problèmes qui se sont posés n’ont pas pu être résolus d’un seul coup, nous avons donc agi en mode « manuel », mais nous n’avons pas réussi à stabiliser l’équipe. Itoudis est un coach expérimenté et compétent qui a son propre point de vue sur la façon de construire une équipe, et il est responsable du résultat. Selon le staff, la décision de retirer Mike est pleinement dans l’intérêt de l’équipe, et nous pensons que tout s’arrangera » explique le Président du club russe dans une interview accordée à Metaratings. « Dans le même temps, il ne faut pas diaboliser Mike, c’est un grand basketteur qui a remporté des matchs plus d’une fois à lui tout seul et a étonné le public avec des actions spectaculaires. Mais il se trouve que la situation s’est transformée en un conflit insoluble. Malheureusement, il n’est pas possible de le régler, ce qui est très triste, mais il vaut mieux l’admettre et ne pas vivre avec l’espoir d’un miracle. »

Crédit photo: Philippe Collin

« Aurait-il pu stopper Nowitzki, T-Mac ou Jordan ? »

Draymond Green est-il le meilleur défenseur de l’Histoire ? Lui le pense, ses pairs un peu moins.

Si Rudy Gobert et Ben Simmons se livrent une bataille par médias interposés pour le titre de DPOY, Draymond Green milite lui pour le titre de meilleur défenseur de l’Histoire, tout simplement. « « Lorsque je prends en compte toutes les facettes de la défense, je pense être excellent dans toutes. Je pense que je suis le meilleur défenseur à avoir jamais joué en NBA. Je le maintiens. Je n’ai à rougir devant personne » avait assuré l’aboyeur des Warriors.

« Il ne va pas dire que ce n’est pas lui, tu vois ce que je veux dire ? Draymond Green est en activité, et il a les récompenses et les distinctions, il a les stats pour appuyer son propos. Il a sa bouche, il a son jeu pour appuyer son propos. En aucun cas il ne va dire qu’il est le deuxième. En ce qui concerne son classement comme défenseur, je pense que pour son époque, il est l’un des meilleurs. De tous les temps ? Là, non, je ne pense pas. (…) Tu fais 6’’8, est-ce que tu aurais pu stopper Tim Duncan ? Est-ce que tu aurais pu stopper Dirk Nowtizki ? Tracy McGrady ? Jordan ? », a analysé Baron Davis. « Je pense que c’est un des meilleurs de son époque. Mais Draymond Green est-il capable de défendre sur moi ? Absolument pas ! Il ne pouvait pas me stopper à la Summer League à UCLA il y a deux étés, il est devenu dingue. Et moi je le séquestrais, je lui disais que j’étais le ‘Baby Draymond’. Il n’arrêtait pas de demander des fautes mais il ne pouvait pas scorer sur moi. Il essayait de me poster, et je continuais à lui crier ‘Je suis Baby Draymond’ et il était dégouté. Je comprends ce qu’il dit, il faut avoir cette confiance en soi et je l’adore pour ça. Je pense qu’il finira comme l’un des meilleurs de son époque, et il n’est pas supposé dire quoi que ce soit d’autre alors qu’il joue, il ne peut pas dire qu’il est le second. Il doit juste continuer à faire ce qu’il fait, à fermer des bouches, et c’est comme ça qu’il restera dans l’histoire. Mais il ne peut pas défendre sur moi. Même pas maintenant, frérot. »

Van Rossom et Valence trébuchent à Tenerife

Au terme d’une partie disputée, Sam Van Rossom et Valence se sont inclinés à Tenerife. Le meneur belge et ses coéquipiers recevront l’Olympiakos ce mercredi en Euroleague. Bako et l’ASVEL se rendront, eux, au Khimki Moscou.

Après dix minutes, c’était l’égalité parfaite, 20 partout. Dans le second quart, Sam Van Rossom (7 points et 4 passes) et ses coéquipiers parvenaient à prendre cinq points d’avance. A la demi-heure, les visiteurs en comptaient encore trois longueurs d’avance mais allaient finalement s’incliner 90-86, la défense de Valence volant en éclats dans les dix dernières minutes.

Crédit photo: Splash by Raman

« Je ne veux éviter personne »

Pour Liège & Basketball, Maxime De Zeeuw évoque les deux victoires en vingt-quatre heures d’Holon, le match décisif de Champions League ce mercredi contre Brindisi ainsi que la qualification pour le prochain Euro des Lions. Entretien avec l’un de nos plus brillants représentants à l’étranger.

Max, bon bilan pour vous avec deux victoires en vingt-quatre heures. N’est-ce pas trop difficile d’enchainer les matchs à cette cadence ?

Le coach a fait reposer tous les joueurs « cadres » pour le deuxième match (ndlr: en Ligue des Balkans, gagné par Holon) et a donné du temps de jeu à ceux qui généralement en reçoivent moins. C’était aussi dans l’optique de ce mercredi où nous jouons notre saison en Coupe d’Europe.

Exact, vous recevez Brindisi ce mercredi. Que devrez-vous faire pour l’emporter ?

Nous devrons jouer notre jeu en évitant de laisser les Italiens prendre confiance. Nous jouons chez nous, devant nos fans, et nous aurons donc un coup de boost supplémentaire.

Vous êtes quatrièmes en championnat d’Israël et premier de votre poule en Ligue des Balkans. Vous êtes dans les temps de passage souhaité par le club ?

Dans la ligue israélienne, nous avons eu quelques défaites évitables mais le Top 3 reste l’objectif.

Avec les Lions, tu as participé à la qualification pour les prochains Championnat d’Europe. Vous avez même terminé premiers de votre poule. Y a-t-il des nations que vous souhaitez éviter lors de l’Euro ?

C’est toujours une fierté de porter le maillot belge et en plus de se qualifier. Et terminer à la première place de notre groupe avec des équipes comme la République Tchèque et la Lituanie, ce n’est pas rien ! Si nous jouons ce genre de tournoi, c’est pour jouer les premiers rôles, donc je ne veux éviter personne.

Crédit photo: Champions League

« On prend les mêmes et on recommence »

Comme tous ses coéquipiers, Romain Bruls est prêt à repartir pour un tour avec l’Etoile Jupille. Interview.

Romain, comment vis-tu ce second confinement ?

C’est de plus en plus compliqué. La vie sociale, le sport et plus particulièrement le basket me manquent beaucoup. Et, malheureusement, nous ne sommes pas proches de revenir à une vie normale.

Comme tes coéquipiers, tu as décidé de prolonger à l’Etoile Jupille.

Oui, je n’ai même pas hésité une seule seconde. L’ensemble du groupe et du staff reste inchangé, tout le monde prolonge et cela me convient très, très bien. On prend les mêmes et on recommence.

Quelles seront vos ambitions ?

Nous sommes toujours aussi motivés pour reprendre les entrainements et, éventuellement, la saison l’année prochaine. Dans un premier temps, nous aurons envie de reprendre plaisir à jouer ensemble. Pour ce qui est de nos ambitions, elles resteront les mêmes: gagner un maximum de matchs en prenant du plaisir.

La stabilité de votre noyau sera-t-elle un sérieux avantage pour vous, d’autant plus que vous aviez déjà pu apprendre à bien vous connaitre grâce à une longue préparation l’été dernier ?

Cela fait maintenant des mois que nous n’avons plus eu l’occasion de nous entrainer ensemble mais le fait que nous restions à l’affût des dernières nouvelles concernant la reprise et que nous soyons toujours prêts à reprendre prouve qu’au premier feu vert, nous serons déjà prêts à nous ré-entrainer autant et aussi intensément que nous l’avions fait lors de la préparation l’année dernière.

Kim Mestdagh au four et au moulin

L’ailière des Cats a noirci la feuilles de stats, Emma Meesseman a encore cartonné dans les quarts de finale du championnat russe tandis que nos Belges d’Espagne s’illustrent. Un carton plein pour nos championnes.

En Russie, Emma Meesseman (19 points, 7 rebonds et 3 passes) a brillé lors de la seconde manche des quarts de finale des Playoffs de la Ligue Russe. Ekaterinburg mène désormais deux à zéro contre le Spartak.

En Italie, Kim Mestdagh n’était pas très loin du triple-double avec 8 points, 7 rebonds et autant de passes décisives. Forcément, avec son ailière aussi productive, la victoire était au bout pour Schio, 66-60 contre Ragusa.

En Espagne, carton plein pour nos Cats ! Laure Résimont (10 points) et SLG (7 rebonds) ont fait le taf avec Cadi La Seu, Jana Raman (5 points) et Madrid se sont imposés à Bembibre et Nauwelaers (5 points aussi) et Tenerife ont vaincu Gernika.

A quelques mois d’un été historique, nos Belgian Cats pètent la forme. Pourvu que cela dure…

Crédit photo: Belgian Cats

Russell Westbrook: une performance historique !

Le meneur des Wizards a réussi une performance historique qui restera longtemps dans les annales de la NBA.

Nous le disions voici quelques jours: Russell Westbrook est vraiment très fort ! Cette nuit, le meneur des Wizards fut tout simplement historique en compilant 35 points, 21 passes et 14 rebonds ! C’est la première fois dans l’histoire de la ligue qu’un joueur réussi une perf’ à 35 points et 20 passes. Alors en triple-double, en plus… Forcément, Washington ne pouvait pas perdre avec « Russ » à ce niveau. Les Wizards se sont imposés 132-124 contre les Pacers de Sabonis.

Harden est un extraterrestre, les Knicks craquent au Garden

James Harden continue d’enchainer les performances incroyables, ambiance des nineties au Garden pour la réception du Heat.

En l’absence de Kevin Durant, c’est bel et bien James Harden (38 points, 11 rebonds et 13 passes) le patron des Nets qui s’imposent 112-107 contre les Wolves de KAT (31 points et 12 rebonds).

Ambiance des nineties au MSQ pour le duel entre les Knicks et le Heat. Un vrai match à l’ancienne remporté 88-98 par Butler (27 points) et les Floridiens qui stoppent ainsi leur série noire.

Zéro pointé pour les débuts de Fournier au TD Garden, Curry brille pour son retour

Première soirée cauchemardesque pour Evan Fournier avec les Celtics tandis que Curry brille pour son retour. Olynyk claque 25 points pour les Rockets, le duo Doncic/Porzingis assure pour Dallas, Valenciunas est toujours aussi puissant, les Clippers tapent les Bucks et le Jazz dresse les barbelés. Le résumé de la nuit en NBA.

Zéro point à zéro sur dix au tirs, Evan Fournier a vécu une soirée cauchemardesque pour sa première sortie au TD Garden. Les Celtics se sont inclinés 109-115 contre les Pelicans de Zion Williamson (28 points).

En revanche, Curry (32 points, 6 rebonds et 6 passes) a réussi son retour avec les Warriors qu’il a guidés vers la victoire, 116-102 contre Chicago.

Débuts réussis aussi pour Olynyk (25 points et 9 rebonds) avec Houston mais la victoire est revenue à Valenciunas (30 points et 15 rebonds) et aux Grizzlies, 110-120.

Doncic (25 points et 7 passes) et Porzingis (20 points, 9 rebonds et 5 passes) ont offert la victoire aux Mavs à OKC, 106-127.

A contrario, VanVleet (22 pions) et les Raptors ont coulé à Detroit, 118-104.

Grosse défense du Jazz contre Cleveland, victorieux 114-75.

Les Clippers ont profité du scoring de Leonard, Morris, Jackson et Kennard (89 points en cumulé) pour dominer Giannis (32 pions) et les Bucks 129-105.

Les Spurs ont mordu la poussière contre les Kings, 115-132.